10.4 Réalisations pratiques .
Un réseau local se compose d'un support de transmission et de coupleurs de communication qui lui sont reliés au moyen de prises (transducers). Ces coupleurs sont normalement intégrés aux stations à interconnecter .
Il est économiquement très difficile de réaliser des coupleurs pour des terminaux simples, des équipements industriels ( voire des micro- ordinateurs pour certains types de réseaux ) . Dans ce cas, le coupleur est intégré à un "communicateur" qui permet de lui connecter un ou plusieurs équipements .
Ces communicateurs sont alors reliés aux équipements de traitement par des liaisons de données point à point qui utilisent, soit des protocoles normalisés (HDLC par exemple), soit des protocoles arythmiques spécifiques des équipements à connecter . Certains communicateurs supporte des connexions parallèles de type IEEE 488 .
Les couches 1 et 2 du modèle ISO et de plus en plus souvent la couche 4 ( et 3 si elle existe) sont implantées dans les coupleurs de réseaux locaux des calculateurs. Il existe actuellement certains coupleurs qui supportent les 7 couches du Modèle de référence (par exemple pour MAP) et décharge ainsi l'unité de traitement de tout problème de communication.
Les communicateurs jouent en fait le rôle de passerelle .
Souvent, ils rendent le réseau local assez transparent à l'utilisateur qui en fait utilise apparemment une liaison de données point à point classique .
11. INTERCONNEXION DE RESEAUX . PASSERELLES.
11.1 Interconnexion de réseaux identiques : répéteurs.
Pour augmenter la portée d'un réseau local, il est possible d'interconnecter plusieurs segments identiques par des répéteurs .
Avec des réseaux en bus on peut ainsi obtenir une architecture "en peigne", un réseau constituant l'épine dorsale (Backbone) de l'ensemble .
Cette interconnexion se place au niveau physique.
Un sous-réseau peut être réaliser sur un équipement spécifique ("fanout") qui comporte un répéteur et plusieurs transmetteurs (souvent 8). Un tel équipement est généralement connecté à l'épine dorsale par une prise vampire. Il peut permettre de constituer un petit réseau local pour des équipements assez proches.
11.2 Niveaux d'interconnexion : ponts et routeurs.
L'interconnexion des réseaux différents peut se faire par des logiciels situés à trois niveaux :
Au niveau 2 : pont (éventuellement pont-routeur : brouter)
Au niveau 3 (SNICP) : routeur, "gateway".
Au dessus du niveau 7 : passerelle, "bridge".
L'hétérogénéité peut provenir soit du type des réseaux interconnectés, soit des systèmes de traitement à relier. Des réseaux de télécommunication de types voisins peuvent fournir ou non des services identiques .
Nota : Certaines passerelles utilisent l'équivalence de service au niveau 4 : Transport. Cette solution est déconseillée par l'OSI.
Ces systèmes correspondent à des besoins différents .
11.2.1 Utilisateurs homogènes. Réseaux offrant le même service.
Un pont de niveau 2 suffit.
Il peut relier des réseaux identiques ou de fonctionnalités équivalentes.
Il peut être local si les réseaux ont un point commun ou "distant" si les réseaux sont dans des aires géographiques différentes. Dans ce cas le pont est constitué de deux sous-ensembles reliés par une liaision point à point.
On peut aussi utiliser un routeur de niveau 3. Prenant en compte un réseau plus complexe, il peut par analyse des adresses aiguiller les messages sur les différents sous-réseaux interconnectés. On utilise un protocole Internet IP .
On doit parfois décomposer ce niveau 3 en deux ou trois sous-couches indépendantes ou non des couches inférieures .
SNICP: Subnetwork Independent
Convergence Protocol
SNDCP: Subnetwork Dependent
Convergence Protocol
SNAP : Subnetwork Access Protocol
L'utilisation d'un protocole X25.PLP, au niveau SNDCP, facilite l'interconnexion aux réseaux étendus en commutation de paquets ( comme Transpac) .
11.2.2 Utilisateurs homogènes. Réseaux offrant des services différents.
Solution déconseillée.
Pour des réseaux présentant des fonctionnements ( avec ou sans connexion) ou des qualités de services différentes, le logiciel d'interconnexion peuvent se placer au niveau 4. On l'appelle alors un routeur-transport. Cette solution n'est pas conforme au principe du modèle OSI qui place toutes les fonctions d'interconnexion de réseau au niveau 3 (Réseau). Cette technique fournit des solutions simples à implanter mais moins efficaces qu'un routeur normal. L'adaptation des services n'est pas faite au niveau 3 mais en utilisant la couche Transport, par exemple une entité de Transport classe 2 au dessus d'un réseaux en commutation de paquets X25 (Transpac) et une entité de Transport classe 4 au dessus un réseau 8802.2 LLC1 (Ethernet). Les services rendus sont équivalents, les logiciels de Réseau et de Transport disponible; le routeur est donc facile à créer.
11.2.3 Utilisateurs hétérogènes.
Le problème se pose aussi avec un seul réseau local.
Il est nécessaire d'établir une passerelle au niveau 7 pour permettre la communication entre les systèmes hétérogènes, que ceux-ci soient reliés au même réseau ou à des réseaux distincts.
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