5 % Sv1 pour une population de tous âges, au moment de l'exposition ;
4 % Sv1 pour une population de 18 à 65 ans.
Ces coefficients correspondent à des niveaux de risque assez élevés. Appliqués aux irradiations naturelles et médicales en France ils signifient que 12 000 décès par cancer sont à attribuer à ce facteur de risque. Les coefficients de risque “ génétique ” pour toutes les générations à venir sont :
- 1 % Sv1 pour une population de tous âges,
- 0,6 % Sv1 pour une population de 18 à 65 ans.
Une grandeur a été construite pour prendre également en compte le risque de cancer non mortel en pondérant la probabilité de survenue de ce type de cancer (essentiellement peau et thyroïde) par un indice de perte de qualité de vie. Ce facteur pondéré est ajouté aux facteurs de risque de décès et risque d'effets héréditaires. Le "détriment sur la vie entière" ainsi calculé est de :
7,2 % Sv1 pour une population de tous âges,
5,5 % Sv-1 pour une population de 18 à 65 ans.
Ainsi la mesure du risque fait appel à des choix qui relèvent de la gestion, comme celui de l’indicateur. La perte d’espérance de vie aurait aussi bien pu être choisie. L’évolution des données à Hiroshima et Nagasaki ayant eu une influence assez faible sur celle-ci, la baisse des Valeurs Limites d’Exposition aurait été minime, ce qui démontre l'importance des choix “ non-scientifiques ”.
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