Les telephones mobiles


Etudes concernant le système nerveux et les comportements



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1. Etudes concernant le système nerveux et les comportements
La probabilité que les micro-ondes puissent interagir avec le tissu cérébral et provoquer des effets non-thermiques a été suggérée par les résultats des études soviétiques anciennes. La question principale est de savoir si ces tissus, siège d’une activité électrique, sont plus que d’autres susceptibles d’être affectés par les micro-ondes. Si c’est le cas, l’exposition peut-elle déclencher des troubles nerveux ou en aggraver d’autres ?
a- Etudes chez l’animal
Conclusions résumées :

Ion calcium: un longue série d’expériences réalisées dans plusieurs laboratoires a montré une augmentation du relargage du calcium des membranes.

Barrière hémato-encéphalique (BHE) : des augmentations de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique ont été observées sous exposition micro-onde. Il s’agit là d’effets dont les conséquences pour la santé humaine pourraient être importants.

Métabolisme cérébral : plusieurs études consécutives issues d’un même groupe ont montré des altérations de récepteurs aux neurotransmetteurs et une implication des opïoides endogènes dans les effets des micro-ondes.

Comportement : quelques études ont montré un déficit de la mémoire de rats exposés à des micro-ondes pulsées.
La plupart des effets rapportés chez l’animal concernent des niveaux élevés (thermiques), sauf ceux obtenus sur l’efflux d’ions calcium. Les études sur le comportement sont globalement positives, mais leur extrapolation à l’homme reste incertaine.


  • Une augmentation du relargage de l’ion calcium de membranes cellulaires cérébrales a été mis en évidence par Blackman et coll. (1979, 1980). Les RF à faible niveau (147 MHz, 0,5 mW/cm2) étaient modulées à basse fréquence (16 Hz).

  • Le groupe de D’Andrea a exposé des rats pendant 90 jours (7 h/j) à des micro-ondes (2450 MHz, 0,5 mW/cm2) et a observé des altérations du déroulement de tâches opératoires (DeWitt, D’Andrea et coll. 1987).

  • Lai, Horita et coll. (1994) ont examiné le rôle des opïoides endogènes dans les déficits de la mémoire induits par l’exposition aux RF, chez des rats placés dans des labyrinthes radiaux. Le retard d’apprentissage pouvait être inhibé par un traitement à l’aide d’un agoniste cholinergique ou par un antagoniste des opiacés.

  • Le groupe de Salford et Persson (1992,1994) a montré que des micro-ondes continues ou pulsées (915 MHz, DAS de 0,016-5 W/kg, modulation à 8 ; 16 ; 50  ou 200 Hz) augmentaient de façon significative la perméabilité de la BHE à l’albumine chez des rats exposés. L’augmentation était nette pour la plus haute valeur de DAS, mais non négligeable au dessous de 0,1 W/kg (soit au dessous des valeurs recommandées dans le cadre du Safety Code 6).

b- Etudes chez l’homme


Conclusions résumées :

Epilepsie : il n’existe pas à ce jour de données reproductibles indiquant que des crises d’épilepsie puissent être déclenchées ou aggravées par une exposition aux micro-ondes.

Maladies neurodégénératives : en raison du rôle que joue le métabolisme de l’acétylcholine dans le SNC, il est important de chercher si des effets des micro-ondes existent sur des maladies telles que l’Alzheimer. À ce jour, aucune donnée n’indique un lien causal entre les micro-ondes et la maladie d’Alzheimer. Ceci est également vrai pour la SLA (sclérose latérale amyotrophique). Dans le cas de la SLA, des études épidémiologiques dans la gamme des ELF ont été effectuées. Des études dans la gamme des RF sont nécessaires.

Troubles du sommeil : Les résultats obtenus chez des volontaires exposés durant leur sommeil ont montré des altérations du sommeil, que ce soit avec des signaux des téléphones mobiles ou d’autres à plus basse fréquence issus d’appareillages à visée thérapeutique. Pourtant, ces résultats ne paraissent pas compatibles avec ceux obtenus chez les animaux.

Dépression, suicide et comportement : Un syndrome des micro-ondes a été décrit mais jamais quantifié. Les symptômes en sont : irritabilité, fatigabilité, perte d’appétit, torpeur, perte de mémoire, difficulté à se concentrer, instabilité émotionnelle, dépression et maux de tête. Les données expérimentales actuelles ne confirment pas l’existence d’un lien entre exposition micro-ondes et mal de tête. Pourtant, des plaintes sont exprimées dans ce sens. Les études épidémiologiques sur le suicide n’ont été effectuées que dans la gamme des ELF.

Œil : Depuis 40 ans, les effets potentiels des micro-ondes sur l’œil, et en particulier sur la genèse des cataractes, ont été souvent étudiés. Les problèmes techniques d’expérimentation sont très nombreux et on ne sait toujours pas quels sont les mécanismes des dommages créés à l’œil par les micro-ondes, bien qu’à haut niveau de puissance, les effets thermiques soient évidents.
En conclusion, dans l’état actuel des connaissances, aucun effet sanitaire neurologique ou sur les fonctions cérébrales ne semble être attribuable aux micro-ondes de niveau non-thermique. Les maux de tête, qui ont été rapportés en lien avec l’exposition aux RF, sont un symptôme très variable qu’il est difficile de relier à des altérations neurochimiques. Mais il est nécessaire de poursuivre les recherches dans ce sens. De même, les propriétés spécifiques de l’œil appellent une attention particulière.
Dans l’étude de Reiser en 1995, un téléphone mobile commercial fonctionnant à 900 MHz était utilisé à 40 cm du sujet exposé. Il était constaté une augmentation de l’amplitude du spectre EEG dans les bandes alpha et béta après 15 min d’exposition.

  • Sobel and Davanipour (1996) ont suggéré que les champs électromagnétiques contribuent au processus neurodégénératif, tandis que Feychting et al. (1998) suggèrent que les altérations du tissu cérébral causé par les champs électromagnétiques prédisposent à la maladie d’Alzheimer.

  • Dans l’étude sur le sommeil de Mann et Röschke en 1996, les sujets, exposés durant la nuit pendant 8 heures, ne voyaient pas leur sommeil altéré du point de vue de la durée et de la quantité de sommeil à ondes lentes. Pourtant, les durées de la phase d’endormissement et du sommeil paradoxal étaient réduites. Ces résultats n’ont pas été retrouvés par le même groupe en 1998, à plus bas niveau d’exposition.

  • Une étude récente de Hansson-Mild en Suède et Norvège en 1998, semble montrer que les maux de tête seraient effectivement un symptôme subjectif souvent rapporté par les utilisateurs de téléphones mobiles.

  • En 1997, Kues et collaborateurs ont étudié la perméabilité vasculaire chez le singe exposé à des micro-ondes à 2450 MHz pendant 3 jours. Une relation dose-effet fut trouvée entre la perméabilité vasculaire induite après l’exposition et les lésions de la cornée constatées plus tard.

Commentaires du groupe d’experts sur les effets concernant le système nerveux et le comportement : Les conclusions du rapport sont que des zones d’ombre existent dans les connaissances, et en particulier en ce qui concerne les maux de tête et l’œil. La plupart des études publiées ont été prises en compte, mais le traitement des études animales et in vitro n’est pas approfondi et des erreurs d’interprétation sont commises. Un ensemble de données est en faveur d’un effet des RF sur les comportements de l’animal, mais la transposition de ces résultats à l’homme ne peut se faire sans des travaux appropriés.



A l’époque de la rédaction de ce rapport, les résultats récents concernant le sommeil et les tâches cognitives n’étaient pas connus. Ceci explique certaines conclusions rapides qui ne sont plus d’actualité.


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