Les telephones mobiles


II - Considérations sanitaires associées aux stations de base utilisées pour les radiocommunications



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II - Considérations sanitaires associées aux stations de base utilisées pour les radiocommunications
Dans la plupart des cas, l'exposition du public aux champs RF des stations de base est nettement inférieure aux valeurs limites recommandées. Dans certains cas inhabituels, lorsque les antennes sont placées sur les toits et en fonction de leur accessibilité, ces niveaux pourraient être dépassés. L'accès de tels sites devrait être protégé ou au moins signalé. Les personnels susceptibles d'être ainsi exposés à des antennes en émission doivent suivre des procédures opératoires, incluant éventuellement l'utilisation de dosimètres ou d'alarmes. A la limite, si les personnels doivent impérativement intervenir sur ou près d'antennes en émission, ils peuvent porter des vêtements protecteurs pour diminuer l'exposition. De plus, le faisceau peut produire des interférences avec les implants actifs comme les stimulateurs cardiaques. Les personnels équipés de tels implants doivent demander l'avis de leur médecin avant de travailler à proximité de ces antennes.
L'emplacement d'une station de base est conditionné par deux besoins : celui de couvrir une cellule, et celui de fournir la capacité de trafic nécessaire. Lorsqu'un système se développe, les stations sont installées de plus en plus près pour accroître la capacité du réseau, mais elles fonctionnent à des puissances plus faibles pour limiter le risque d'interférences entre les stations de base. La hauteur des antennes est critique, et est typiquement de 10 à 100 m.
Aux Etats-Unis, la Commission Fédérale des Communications (FCC) régule les niveaux des stations de base. La puissance rayonnée efficace est limitée à 500 watts par canal ; une station de base peut utiliser 21 canaux ou plus par secteur (parfois 96). En ville, de nombreuses stations de base utilisent seulement 16 watts par canal. Dans certains bâtiments, les micro cellules fonctionnent même à moins de 1 watt par canal.
Le faisceau émis par une antenne de station de base est étroit dans le plan vertical, et étalé dans le plan horizontal (typiquement 6° en hauteur et 120° d'ouverture horizontale). En dehors du faisceau, comme c'est le cas immédiatement en dessous d'une antenne, l'intensité du champ RF est très faible. Le maximum du champ auquel un individu peut être normalement exposé se situe à l'endroit où le faisceau touche le sol, habituellement entre 50 et 200 m de la base de la tour. Ce maximum est déjà très en dessous des valeurs limites recommandées. A l'intérieur des bâtiments, l'intensité des champs est plus faible qu'à l'extérieur, aussi bien directement en dessous de l'antenne qu'aux alentours.
Conclusion : les niveaux d'exposition du public par les antennes de stations de base sont très inférieurs aux valeurs recommandées. Les stations de base ne constituent donc pas un risque pour la population générale, y compris les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants.
Lorsque des personnes peuvent être exposées à des niveaux supérieurs aux valeurs recommandées, l'accès doit être protégé ou signalé et des procédures opératoires de prévention, de protection ou d'alarme doivent être mises en œuvre. Un risque particulier existe d'interférence avec les implants actifs.
Le groupe d’experts est d’accord avec les conclusions du COMAR sur les stations de base.


Analyse du Rapport au gouvernement Suédois

« Synthèse sur les champs électromagnétiques et la santé »
Le gouvernement Suédois a commandité en 1997 une évaluation scientifique des travaux réalisés dans le pays et au plan international sur les risques pour la santé liés aux champs électromagnétiques. Le récent et volumineux rapport présenté par l’Institut de santé environnementale et professionnelle expose les résultats de cette mission23. Constitué de deux parties et de plusieurs annexes, il aborde divers segments du spectre électromagnétique non ionisant; une synthèse en a été rédigée en langue anglaise (4 pages), qui seule a pu être analysée. Ne sont considérées ici que les conclusions relevant des RF.

La méthode suivie est proche de celle adoptée par le groupe d’experts français. En soulignant combien les protocoles d’observation et d’expérimentation sont variés, les auteurs de la revue considèrent que, pour conclure, il faut appréhender l’ensemble des travaux publiés sur une hypothèse donnée, et non les seuls résultats d’une étude singulière.


Considérant d’abord les expositions aux RF en milieu professionnel (autres que les téléphones mobiles), les auteurs observent que divers effets ont été associée à des hausses de températures corporelles de 1 à 2°C (effets sur le comportement, sur le système neuromusculaire, baisse des performances…).
En revanche, pour des expositions respectant les valeurs de référence de la réglementation, c’est à dire pour des expositions sans effet thermique, ils indiquent qu’il n’a pas été montré à ce jour de risque accru de cancer, que ce soit au terme d’études expérimentales animales ou de travaux épidémiologiques. Même dans les conditions les plus défavorables de communication, les niveaux d’exposition des utilisateurs de téléphones sont inférieurs à ces valeurs de référence. Si certaines études mettent en évidence divers effets biologiques, l’évidence scientifique actuelle n’est pas en faveur de conséquences sanitaires de l’utilisation de mobiles, selon ces auteurs.
Un partie de la synthèse est consacrée au problème posé par les personnes déclarant une ‘hyper-sensibilité’ aux RF. Le rapport conclue sur ce point qu’aucun facteur particulier associé aux RF n’a pu être à ce jour mis en relation avec ces troubles déclarés. Ils n’écartent pas l’idée qu’une combinaison de facteurs internes (régulation du système nerveux végétatif) ou externes (d’origine physique, chimique et/ou psychosociale) puissent, chez certaines personnes très particulières, produire des effets inexpliqués. Ils soulignent que cette question peut, en soit, représenter un problème de santé publique qui mérite recherches et attention particulières.
En conclusion, le rapport appelle des travaux visant à vérifier que ces conclusions, fondées sur les données relatives aux RF actuellement en usage, seront extrapolables aux autres gammes de RF associés aux développement technologiques des radio-communications.



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