Bien plus qu’un périph’
Le débat public autour du projet “Anneau des sciences”, lancé le 10 novembre, aura lieu jusqu’au 28 février 2013 dans toute l’agglomération. L’occasion pour les Grands Lyonnais d’aborder tous les sujets en lien avec le projet, mais aussi de mieux en comprendre les enjeux. Explications.
Du fait de la nature du projet “Anneau des sciences” (lire ci-contre) et de son coût, le Grand Lyon et le Conseil général du Rhône ont dû saisir la Commission nationale du débat public (CNDP). Laquelle a confié à une commission particulière (CPDP) l’animation d’un débat de trois mois et demi sur la question. Grosse question. Indépendante et neutre, la CPDP a pour mission de préparer et animer le débat afin qu’il se déroule dans un cadre transparent et équitable. En amont de cette concertation, et pour associer le plus largement possible la population concernée, les membres de la CPDP ont rencontré plus de 80 acteurs représentant une diversité d’organisations (collectivités, associations, organismes socio-économiques…) et invité le grand public à proposer sur le site Internet dédié les thèmes à aborder. Pour structurer ces réunions, 4 thèmes principaux ont ainsi été choisis : l’aménagement de la ville et la mobilité à l’horizon 2030, les impacts des transports sur la santé et l’environnement, les solutions alternatives ou complémentaires, les aspects financiers.
Pendant le débat, plusieurs moyens d’expression permettront aux participants de proposer un avis sur le projet. Tous les avis, contributions écrites et audiovisuelles ainsi que les délibérations seront rendus publics sur le site Internet. Le public pourra s’exprimer au cours des réunions publiques, soit en prenant la parole, soit en intervenant en ligne, soit encore en enregistrant son propos sous la forme d’une interview vidéo (une équipe sera présente à cette fin dans chaque salle de réunion). En ligne, le site du débat accueillera, en plus d’une retransmission en direct des réunions publiques, un forum de discussion permettant à chacun de donner son point de vue. Les questions posées par le grand public bénéficieront chacune d’une réponse personnalisée. Pour toute information : debatpublic-anneau-top.org ou facebook.com/debatpublic. anneau.top
Tracé enterré
En bouclant le “ring” lyonnais entre le boulevard périphérique nord et le boulevard Laurent Bonnevay, l’Anneau des sciences permettra de faciliter les déplacements quotidiens. Infrastructure de nouvelle génération, il sera intégré à son environnement et innovant dans sa conception : enterré à 80 %, il évitera les coupures, préservera les corridors écologiques et proposera de nombreuses possibilités d’échanges en créant plusieurs portes d’entrée.
Interface multimodale
L’Anneau des sciences s’accompagne d’un développement important des transports collectifs pour favoriser les connexions entre les modes de déplacement et lui permettre de jouer un rôle d’interface multimodale : création de parcs-relais, connexion avec le réseau de métro et les transports de surface, création de nouvelles lignes…
Dynamique urbaine
Le nouveau périphérique Ouest se veut « le garant d’une dynamique urbaine et d’un développement économique durables ». Il permet ainsi la mise en réseau des pôles de compétitivité et des sites majeurs d’enseignement et de recherche de l’Ouest et de l’Est de l’agglomération ainsi que le développement de “sites stratégiques” (la Saulaie, Vallon des hôpitaux) grâce à une desserte renforcée (métro, parcs relais, lignes de bus). Le déclassement de l’autoroute A6/A7 est aussi envisagé pour une transformation en boulevard urbain à l’image de ce qui a déjà été fait à Mermoz.
La BM fête ses 40 ans !
Pièce maîtresse du patrimoine vivant et des institutions culturelles de la ville, la Bibliothèque de la Part-Dieu fête ses 40 ans ! À cette occasion, la plus grande institution municipale du genre en France (nous disons bien : municipale) invite le public à la (re)découvrir.
Décembre 1972. Le Maire, Louis Pradel, inaugure « la 2e bibliothèque au monde après celle de New York », n’hésite pas à affirmer une journaliste. Elle était, à coup sûr (la bibliothèque) la plus grande d’Europe. Décembre 2012, l’établissement n’a rien perdu de sa superbe. Il est, avec ses quelque 30.000 m2, ses 1,8 million de documents et son million d’utilisateurs chaque année, la plus grande bibliothèque municipale de France. Aussi a-t-elle à cœur de partager cette célébration avec le plus grand nombre.
Parmi les événements au programme, les non-abonnés nés en décembre 1972 peuvent gagner un abonnement “Lire-écouter-voir”. Il leur faut envoyer, avant le 29 décembre, un message à bm@bm-lyon.fr en indiquant leur date d’anniversaire (contrôlée par la suite à l’aide de la pièce d’identité). Les gagnants seront les 40 premières personnes inscrites. Autre temps fort, “Amusez-vous !” avec la cie Caracol le 15 décembre après-midi : un spectacle corporel (18 mois à 5 ans) à 11h et 16h30, des ordonnances de poésie (dès 9 ans) à 14h, un voyage sonore (tout public) à 15h et une déambulation parmi les jeux de notre enfance format géant (tout public) à 16h. Et puis c’est le moment ou jamais de s’exprimer ! Jusqu’au 29 décembre, un vidéomaton nous permet de témoigner. Trois questions sont posées : votre première fois à la bibliothèque, les adjectifs qui la qualifient le mieux aujourd’hui, les évolutions souhaitées.
30 boulevard Vivier-Merle, 04.78.62.18.00, bm-lyon.fr (clic découverte)
Toute une histoire
C’est le cœur du quartier de la Part-Dieu qui a été choisi pour implanter la Bibliothèque municipale alors à l’étroit dans les locaux de l’archevêché à Saint-Jean. Il y a quarante ans, le quartier est voué à devenir le 2e centre-ville de Lyon après la Presqu’île. Son histoire “d’avant la Tour Oxygène” aura toute sa place dans les célébrations de l’anniversaire. Elle sera racontée lors d’une conférence intitulée “Moutons, dragons, béton” à partir de 3 documents patrimoniaux issus des silos de conservation. On y découvre qu’autrefois, des moutons gambadaient sur la rive gauche du Rhône, qu’ils ont été dévorés au XIXe siècle par des dragons militaires et qu’après les cuirassiers ont poussé tours, immeubles, bibliothèque, gare, centre commercial... Rendez-vous les 11 et 14 décembre à 13h à la bibliothèque de la Part-Dieu, 30 boulevard Vivier-Merle. 04.78.62.18.00, bm-lyon.fr (clic découverte)
La BM numérique
Tout en fêtant le 40e anniversaire de sa naissance, la Bibliothèque municipale de Lyon “fête” les 17 ans de son travail de numérisation. Aujourd’hui, 250 000 livres ont été numérisés ainsi que des estampes, affiches, enluminures et même des manuscrits (10 fonds inventoriés) et des archives privées (26 fonds) ! C’est “Numélyo” accessible à tous, en ligne, dans quelques semaines. bm-lyon.fr
Au fil du temps
Que s’est-il passé au long de ces quarante années de vie ? Comment la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu a-t-elle évolué ? Quels changements a-t-elle connus ? La réponse à toutes ces questions, et à d’autres, sur l’histoire de la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu dans une exposition de photographies, films de l’Institut national de l’audiovisuel, témoignages des anciens directeurs… Jusqu’au 29 décembre à la BM Part-Dieu.
En direct de 1972
L’Institut national de l’audiovisuel conserve un reportage d’une durée de 3min20s tourné le jour de l’inauguration de la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu, le 6 décembre 1972. Le maire de l’époque, Louis Pradel, y est longuement interviewé. Un document d’archives qui replonge l’internaute 40 ans en arrière. Intéressant.
Pour le voir : ina.fr/video/LXF99003984/ouverture-officielle-de-la-bibliotheque-municipale-part-dieu.fr.html ou dans le moteur de recherche depuis ina.fr saisir “bibliothèque de Lyon”.
Soleils d’hiver…
Jusqu’au 2 janvier, les associations de quartiers proposent à tous les Lyonnais des illuminations et des animations annonçant et célébrant les fêtes de fin d’année. À l’approche de Noël, la ville fourmille, s’émerveille et se pare de ses plus beaux atours. De quoi faire battre le cœur des petits et réchauffer celui des grands…
Cette année, pas moins de 27 associations commerçantes se sont mobilisées pour parer les vitrines et les rues de lumières et de couleurs festives.
L’association Village des créateurs (1er arrondissement) mettra en lumière des vitrophanies colorées disposées sur les vitrines et au sol des boutiques du passage Thiaffait. Pour la rue Paul-Chenavard, les artistes de Pitaya, habitués de la Fête des lumières, ont conçu les Héliofils, modules lumineux suspendus dans la rue au-dessus des passants tels des écrins renfermant un cristal. Le soir du 8 décembre, l’association des Boutiques du cœur de Montchat (3e) organisera plusieurs animations : lancer de leds pour illuminer les sapins, défilés de chapeaux sur le thème de la lumière, gommettes endiablées, studio photos dans une boule de neige, contes ombre et lumière…
Côté animations toujours, on retrouvera le traditionnel village de Noël de la Croix-Rousse avec ses chapiteaux pour les exposants et une ferme de Noël vivante avec des animaux, des déambulations théâtrales sur la montée de la Grande-côte, un marché de Noël artistique place Sathonay (les 15 et 16 décembre). Dans le 5e, l’Association des commerçants du Vieux-Lyon proposera un parcours animé et onirique de la rue des Automates à la rue Saint-Georges, « contes moi ton histoire », au cours duquel le public pourra découvrir, de vitrine en vitrine, des automates illustrant un conte célèbre. De quoi réchauffer nos longues nuits d’hiver, en attendant 2013…
Bonne et créative année !
Cette année encore, la Ville de Lyon a proposé aux étudiants des écoles de graphisme lyonnaises (Emile Cohl, Condé, la Martinière, Beaux-arts, École Presqu’île) et aux graphistes indépendants de créer une carte de vœux pour 2013, avec l’objectif de valoriser les jeunes créateurs. Appelées à réaliser une œuvre symbolisant Lyon telle qu’elles se la représentent, seuls ou à plusieurs, 37 équipes ont répondu à l’appel. Chacune à leur façon (nuit blanche “charrette”, travail collectif, individuel…), elles ont joué de la créativité pour proposer des œuvres originales. Celles-ci sont disponibles en ligne sur le site lyon.fr sous la forme d’un diaporama. Les deux gagnants, Florence Ladevèse, étudiante à l’école Presqu’île ainsi que l’équipe de Morgane Almeida, Amélie Maréchal, Charlotte Massanès et Océane Poletti, étudiantes à l’école de Condé, verront leurs cartes de vœux imprimées et diffusées par les élus et le personnel de la Ville de Lyon (8.000 agents).
Village de Noël
Le désormais célèbre marché de Noël de la place Carnot, organisé par le Comité de promotion des produits agro-alimentaires de Rhône-Alpes (R3AP), revient cette année avec les traditionnels chalets illuminés et ses santons, sapins, bougies, jouets et décorations… Chaque jour, les enfants peuvent rencontrer le Père Noël.
Jusqu’au 24 décembre, tous les jours de 10h30 à 20h, nocturne le samedi jusqu’à 22h
Noël équitable
Du 15 au 23 décembre, les Lyonnais sont invités à un marché de Noël solidaire, Elan’Traide, à la galerie des Terreaux. Organisé par le Collectif lyonnais des acteurs du commerce équitable, il sera accompagné de nombreuses animations gratuites, de percussions brésiliennes et d’un concert le 20 décembre. Tous les jours de 11h à 20h
Le geste qui emballe
Toujours aussi brillant, biodégradable et solidaire, le sac à sapin est devenu inséparable de nos décorations de Noël. Déployé sous l’arbre, il récolte les épines. Puis rabattu (vers le haut) et lacé, il permet l’évacuation. 5 € dont 1,30 € pour les actions d’Handicap international. Un beau geste à faire en grandes surfaces, grands magasins, bricolages, jardineries, fleuristes, pépiniéristes, et en ligne. handicap-international.fr
Faim de reconnaissance
La Cité internationale de la gastronomie à Lyon ? Pour personne, entre Rhône et Saône, ce n’est un fait acquis. Car la concurrence est rude et au final, la décision sera prise fin décembre par la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires. Mais que Lyon accueille une telle institution relève de l’évidence.
Après l’inscription du repas gastronomique français au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, « peut-on rêver mieux que Lyon comme emblème de la gastronomie française symbole de son histoire, de son patrimoine, de son économie et de ses innovations ? » demande (et affirme) Gérard Collomb le 29 octobre à l’Hôtel de Ville, devant une forêt de toques étoilées et un parterre bondé des autres professionnels et acteurs des métiers de bouche. À cette question, le Maire de Lyon répond par une argumentation en 4 points, enthousiaste mais réaliste, comme il l’a fait mi-octobre devant le jury de la Mission française.
1) L’étude de marché, qui table sur 150.000 à 300.000 visiteurs pour cette cité définie comme un espace vivant ouvert à tous, professionnels, amateurs et grand public.
2) Le contexte lyonnais, avec 64 chefs étoilés, territoire de recherche et développement mondialement reconnu.
3) Le partenariat public – privé, pour un financement qui épargne le contribuable.
4) Le lieu, prestigieux et prédestiné s’il en est, Grand Hôtel-Dieu, en cours de restauration par le groupe Eiffage (accompagné par Albert Constantin, architecte, et Didier Repellin, Architecte en chef des Monuments historiques), celui-là même qui apporte 18 M € au projet : alors que l’Hôtel-Dieu s’ouvrira au public, avec de multiples espaces de restauration,
2 des 3 dômes pourront être dédiés à la Cité de la gastronomie, celui des “4 rangs” en abritera le cœur, le “Pascalon” symbolisant le parcours du goût, le tout en parfaite complémentarité avec les autres activités du site.
Mais que proposera la Cité de la gastronomie ? Des expositions temporaires autour d’une exposition permanente, “De Rabelais à l’alimentation santé”. Un parcours du goût et des arts de la table, avec marché de producteurs et découverte des terroirs. Un espace média. Un pôle de recherche, analyse et prospective, réunissant universitaires et professionnels autour des problématiques de la gastronomie de demain. Un pôle d’innovation et de compétitivité produits. Un pôle de compétence, notamment dédié aux questions de santé et nutrition. Rien que de très sérieux, donc, dans un domaine pourtant suffisamment consensuel pour susciter le soutien, au moins de cœur, de tous les Lyonnais. Verdict dans quelques semaines. On croise les doigts.
Facebook : “Pour la Cité de la gastronomie à Lyon”
Vite mais proprement
Depuis juin 2011, le Grand Lyon travaille avec les chaînes de restauration rapide pour améliorer la propreté aux abords des établissements. Dans la phase actuelle, c’est Quick qui s’engage à réduire les emballages, former ses équipes, utiliser le papier recyclable et à installer sur ses parkings des poubelles adaptées. Le Grand Lyon revoit l’implantation des poubelles aux abords des restaurants, développe la coopération entre ses équipes et celles de la chaîne, sensibilise le public à la propreté en ville. grandlyon.com
Congrès : à la hausse
Avec près de 2,8 millions de journées-participants pour plus de 18.000 manifestations, le Grand Lyon enregistre en 2011 une hausse de 15,2 % de fréquentation en tourisme d’affaires et une progression des manifestations internationales. Tendance confirmée pour 2012 puisque Lyon a notamment accueilli ECTRIMS, l’un des plus grands congrès européens de neurologie (7.000 participants). onlylyon.org
Bienvenue chez vous
La Région Rhône-Alpes invite les Rhône-Alpins à faire partager leurs spots touristiques coups de cœur et à gagner un voyage d’exception dans la région. Pour participer à l’opération “Bienvenue chez vous”, 3 étapes : je propose mon coup de cœur ; si le jury valide, une équipe vidéo vient me filmer ; ma vidéo est publiée sur les réseaux sociaux pour obtenir le plus de votes possible. cjouan@conversationnel.fr
Mon patrimoine à moi
Depuis 2005, plus de 8.000 enfants ont découvert le patrimoine lyonnais, en participant au programme “Le patrimoine et moi”. Avec l’aide de leurs enseignants et de professionnels, il s’agit de sensibiliser les élèves des classes élémentaires au patrimoine urbain de proximité. L’enjeu ? Comprendre son environnement proche, s’approprier la ville, devenir des citoyens responsables.
Piloté par les musées Gadagne et les Archives municipales, “Le patrimoine et moi” est une opération conduite depuis sept ans par la Ville de Lyon (directions de l’Éducation et des Affaires culturelles - Mission site historique), en partenariat avec la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale du Rhône (Inspection Académique) et la DRAC. Après deux cycles de trois ans et des expérimentations riches et variées (parcours, ateliers, rencontres, édition d’un livret collectif…), le dispositif a été entièrement repensé pour la rentrée 2012. Depuis septembre, il s’adresse ainsi aux classes du 3e cycle (du CE2 au CM2) des écoles de Lyon. Les enseignants, volontaires, s’engagent pour une durée de deux ans et bénéficient d’un accompagnement renforcé des équipes des Archives municipales, des musées Gadagne et de l’Inspection académique dans la construction et le suivi de leur projet.
Pour les enfants, l’objectif est de croiser les connaissances (histoire, géographie, sciences, arts visuels…) et de se constituer une culture commune autour d’un patrimoine qui est le leur. Porté par trois grandes thématiques (patrimoine architectural, patrimoine immatériel, patrimoine naturel), chaque enseignant conçoit son programme et amène les élèves à rencontrer acteurs et spécialistes reconnus des arts, de la culture et du patrimoine. Ces thématiques peuvent donner lieu à un travail portant sur les transformations urbaines actuelles en lien avec les chantiers de restauration et les projets urbains. Tous ces projets seront valorisés en fin d’année scolaire, par une restitution collective, pour que les élèves livrent leur vision du patrimoine lyonnais. Pour l’année scolaire 2012-2013, 5 écoles (soit 10 classes) se sont engagées dans ce dispositif : Aveyron - 1er , Condé - 2e, Anatole-France - 3e, Jean-Racine - 6e et Les géraniums - 9e. On y revient dans une prochaine édition.
Bons baisers du label
La 1re lettre électronique du label “Lyon, ville équitable et durable” vient de naître. Diffusée mensuellement, elle publie notamment le “labellisomètre” (avec les services et commerces nouvellement labellisés), les témoignages d’“ambassadeurs” convaincus, l’idée du mois (en novembre : “Réalisez votre vide-poche à partir d’un 33 tours”…) et plus largement, favorise échanges et émulation entre acteurs économiques lyonnais et grand lyonnais. Je m’abonne gratuitement : lved@mairie-lyon.fr, 04.26.99.65.08.
En ligne les Conseils
Les Conseils de quartiers disposent désormais d’un espace Web sur le site Internet officiel de la Ville de Lyon. Les membres (et toute personne intéressée) peuvent y accéder et notamment puiser dans un espace ressource. Parmi les documents d’actualité téléchargeables, le guide du PLUH qui accompagne les Conseils de quartiers dans la concertation sur la révision du Plan local d’urbanisme et de l’habitat. conseilsdequartier.lyon.fr
Guignol à l’Unesco ?
Le collectif ZonZons, compagnie résidente du Guignol de Lyon, milite pour obtenir l’inscription de la célébrissime marionnette au Patrimoine culturel immatériel mondial de l’Unesco. À suivre sur le blog dédié. guignol-unesco.blogspot.fr
Les métiers d’art au microscope
Un par un, 350 artisans d’art lyonnais ont été interrogés dans le cadre d’une étude sur leur filière. Leur savoir-faire est unique. Par choix ou par nécessité, la plupart sont des solitaires. Mais ils ne sont pas contre un coup de main pour se faire connaître…
Gros travail que celui mené par la Chambre de métiers, la Ville de Lyon et l’association Ateliers des métiers d’art. En 2011-2012, elles ont mené une enquête auprès de 350 professionnels des métiers d’art (PMA) sur 550 identifiés à Lyon. Représentatif donc. Des grands traits, il ressort que les familles les plus représentées sont l’horlogerie, la bijouterie, la joaillerie, l’orfèvrerie, les arts graphiques, la mode, le bois, le textile. Que les 2/3 exercent leur métier seul, leur activité étant liée au savoir-faire d’un individu. Que très peu ont rencontré des difficultés de recrutement pour la raison qu’ils ne cherchent pas à recruter ( !) faute de candidats compétents, donc qu’une minorité parvient à transmettre son entreprise. Qu’ils ne sont pas en attente d’Oscars... Et que leur travail est la meilleure démonstration de leurs compétences. A la limite, les PMA demanderaient seulement qu’on leur f… la paix ? Pas tout à fait. Très petites entreprises (TPE), les artisans d’art travaillent beaucoup, doivent tout faire, n’ont « pas le temps de… ». Or le potentiel de développement est réel. Et si la réputation individuelle de chaque artisan, dans un cercle restreint, est élevée, la notoriété collective des PMA lyonnais a devant elle de grosses marges de progrès.
Pour Marie-Odile Fondeur, Adjointe au maire déléguée au Commerce et à l’artisanat, l’objectif initial était d’avoir une vue d’ensemble de ce qui constitue une part essentielle du patrimoine culturel lyonnais. Qu’il faille le faire connaître à travers ses métiers apparaît tout aussi important à l’élue, convaincue que des jeunes passent à côté d’opportunités d’avenir. Pour leur part, les artisans d’art sont preneurs de communication et de valorisation dès lors que cela n’engendre pas de travail supplémentaire ; on les comprend. Aussi ont-ils retenu la proposition de leurs partenaires institutionnels d’éditer un guide de la filière et d’envisager la création d’un site Internet. Pour commencer. À suivre…
Élisez-les !
Pour récompenser les meilleurs sportifs de la saison, la Ville de Lyon organise, comme chaque année, une soirée de gala, les Lions du sport. Dix nominés sont choisis suivant leurs résultats et seulement trois seront récompensés : Lion d’or, Lion d’argent et Lion de bronze. Les 3 meilleurs sportifs lyonnais de l’année sont élus grâce au vote des clubs, du public et des journalistes sportifs. Les jeunes sportifs ne sont pas en reste : un trophée sera également remis au “meilleur espoir” de l’année. Des trophées “honneur” sont aussi prévus au programme. Les résultats seront connus le 15 janvier à partir de 20h, lors d’une cérémonie qui se déroulera au Transbordeur et sera retransmise en direct sur TLM et Tonic Radio. Pour voter, rien de plus simple : connectez-vous sur le site lyon.fr du 1er au 13 janvier à minuit, et choisissez votre sportif préféré ! En 2011, ce sont près de 3 000 internautes qui ont élu Camille Abily, footballeuse de l’OL Féminin. lyon.fr
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