Etats Généraux de l’Outre Mer dans l’Hexagone



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Introduction

Les Etats Généraux d’Outre-Mer lancé par le Président de la République recouvrent un double



objectif:


  • Surmonter les difficultés des Outres-Mers, en faisant émerger des projets qui inscrivent ces régions dans une perspective de développement durable.

  • Sur la base d’ évaluations réalisées, revoir les mécanismes dont l’efficacité, la rentabilité et la capacité à s’établir dans une économie mondiale ne sont pas avérés.


L’ensemble des mesures proposées est le fruit d’une concertation organisée, tant au niveau national qu’au niveau local, ou socio professionnels.
Notre méthodologie :
Nous avons travaillé dans le cadre de sous-commissions sur des problématiques relatives à : l’énergie, l’économie, les transports, l’industrie et bien évidemment aux modes de financement possibles.
Les propositions émises sont le fruit d’un diagnostic détaillé de l’existant. Elles s’attachent notamment à remonter les actions des acteurs existants, à analyser les forces et les faiblesses structurelles, ainsi que les risques et opportunités liés à l’environnement.
Les régions ultramarines ont un niveau de vie demeure globalement inférieur à ceux d’Europe, qui reste supérieur à celui de leur environnement régional. Leurs localisations leur permettent d’avoir un rôle à jouer pour conquérir des marchés en Amérique et en Asie.

ENERGIE (Cindy Chassay, Dominique de la Guigneraye)



I-1 Etat des lieux de l’exploitation énergétique en Outre-mer
En synthèse, il apparaît que l’Outre-mer présente :


  • Une forte dépendance à l’extérieur

  • Une forte dépendance aux produits fossiles

  • Energie nucléaire inadaptée (marché trop petit)

  • Un laboratoire d’expériences pour les énergies renouvelables



Des études réalisées (source :ENERDATA) montre que la principale source de rejet de CO2 est la production électrique (39%). Le secteur de la production électrique ne pourra donc faire l'économie d'un effort vers une réduction de ses émissions de CO2.
La seule solution à long terme est une amélioration du mix énergétique avec une mise en valeur des énergies renouvelables:
I-2) Prospective sur les énergies renouvelables en Outre-mer
Trois types d’énergie renouvelable méritent d’être mis en avant :


  • Potentiel hydraulique pour la Nouvelle-Calédonie

La Nouvelle-Calédonie possède des sites permettant la création de centrales hydrauliques (Audition Yves Morault, Directeur EEC Nouvelle Calédonie).
La réalisation d’un programme pluriannuel par Alizes Energie permettrait :


  • La production de 26 GWh par an, soit plus de 5 % de la distribution publique en 2020,

  • L’économie annuelle minimale de 312 millions de XPF d’importation de Fuel,

  • La création de 5 milliards de valeur locale transformée (60 % du montant des travaux) et d’une centaine d’emplois supplémentaires pendant les travaux (environ 6 ans),

  • De diminuer les importations de fuel de 5.700 tonnes

  • D’éviter le rejet annuel de 5.000 tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère




    • Energie thermique des mers pour la Réunion, la Martinique, et, la Guadeloupe.

Projet mené par la DCNS. Etude de faisabilité en cours à la Réunion. Sites potentiels en Martinique et à la Guadeloupe. (Audition Frédéric Leliedec, Responsable projet énergie thermique des mers DCNS).


C’est trois départements d'outre-mer, de par leur insularité et leur contexte volcanique, représentent des régions potentiellement favorables pour la production d'électricité géothermale.
Aujourd’hui, la seule référence française en matière de géothermie haute température se situe à Bouillante, non loin du volcan guadeloupéen de la Soufrière.
Des projets sont à l’étude en Martinique : la réalisation par le BRGM (avec le soutien de l’ADEME, du Conseil régional et de l’Union européenne)
Il est à noter d’une part qu’il existe d’autres types d’énergies renouvelables à combiner comme le solaire, l’éolien, l’énergie de la houle, l’énergie des vagues et d’autres part que tous ces projets nécessitent le maintient de la loi Girardin.
I-3- Pôle valorisation de la biodiversité
Il existe de nombreux projets qui permettraient la valorisation de la biodiversité, pour n’en citer que quatre :


  • Ferme de « micro-algues » pour fabrication de biocarburant (rf « Industrie »)

  • Les récifs artificiels : production et paysager permettant un usage halieutique et écologique.




  • Valorisation de la pharmacopée ultramarine

Cette valorisation passe notamment par l’implantation de laboratoires de biologie moléculaire et de biochimie spécifique. .


  • Retenues d’eau collinaire

Ce système permet de pallier le lourd handicap pluviométrique que connaissent certaines zones agricoles.
Il faut souligner que tous ces projets s’inscrivent dans le cadre du développement durable et permettrait de faire de l’Outre-mer un pôle d’excellence pour l’utilisation des énergies renouvelables et la valorisation de la biodiversité.

INDUSTRIE (Yann GENIES, Nicole Bristol)



Il est au cœur de la problématique du développement économique endogène.
Nous avons étudiés plusieurs projets ces derniers mois, et avons choisi de vous en présentez un, représentant les conditions du développement durable et un caractère innovant : Celui de la société Héliogreen., travaillant à la mise en place d’une nouvelle industrie. L’algoculture de masse.
En effet, dans le contexte actuel (réchauffement climatique, pénurie alimentaire, déplétion du pétrole,…) de nombreux pays dont la France ont décidé d’agir rapidement.

De cette politique, une nouvelle industrie s’est développée en France et les territoires ultramarins de part leur situation géographique peuvent jouer un rôle important sur ce marché



Et ainsi devenir un acteur majeur à leur propre développement économique, social et environnemental.
Les microalgues comme une solution durable
Les micro-algues ont un énorme potentiel de développement et des rendements bien supérieurs à ceux de l’agriculture traditionnelle. Selon leur espèce, elles peuvent être riches en lipides (biocarburants) ou en protéines, en vitamines, acides gras essentiels, minéraux (alimentation, pharmacie, cosmétique, compléments alimentaires). Par ailleurs, les micro-algues absorbent des quantités importantes de CO2 pour se développer, un des principaux gaz impliqué dans le réchauffement de la planète.

Le projet
L’esprit du projet consiste à utiliser les ressources spécifiques de l’Outre-mer français pour participer à la construction d’un socle industriel spécifique à ces territoires. Il sera alors possible d’exporter ou de transformer localement afin de sédentariser cette valeur ajoutée. Les choix permettront une réorientation d’outils agroindustriels arrêtés comme dans le domaine de la canne, en y appliquant des technologies nouvelles.
L’objectif à terme étant de :


  • Déployer une première unité de production d’un millier d’hectares à l’horizon 2013 sur l’ensemble des départements et territoires ultramarins

  • Créer de la valeur ajoutée

  • Profiter des chercheurs et ingénieurs ultramarins désireux de développer un pôle de R&D et une industrie dans ces territoires.

  • Viser les marchés de l’agroalimentaire, la pharma-cosmétique, chimie verte et polymère, les biocarburants du futur.


Exemple d’un projet d’usine de micro-algues prenant en compte les spécificités de nos régions


  • Investissement (selon les conditions locales)….. 250M€

  • Chiffre d’affaires à 3 ans ……………………… 240M€

  • Marge nette avant impôt………………………. . 30M€

  • Consommation de CO2…………………………. 45 000 T

  • Production de protéines…………………………. 17 000 T dont 10% destinée à la pharma/cosmétiques

  • Personnel………………………………………… 1000 pers dont 90 cadres




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