Sommaire (cliquer sur n° de page) Ces étudiants étrangers qui choisissent Guingamp 3

Quelques promoteurs profitent de la pénurie

Face à des marchés locatifs tendus et des niveaux de loyers élevés, les étudiants optent de plus en plus pour la colocation dans les grandes villes, et en particulier à Paris , « malgré les réticences des propriétaires face aux risques de détériorations et les problèmes liées au dépôt de garantie ainsi qu'à la clause de solidarité pour les locataires ».

Selon l'étude, environ 1,2 million d'étudiants sont logés dans le parc privé, en location seul, en couple ou en colocation.
Attirés par cette pénurie, les grands promoteurs sont présents - sans toutefois s'être spécialisés - dans ce marché, bien que certains « endossent la casquette de gestionnaire en assurant l'exploitation ». Les principaux acteurs sont le groupe Réside Etudes (15.594 logements), Nexity (15.000), BNP Paribas Real Estate (6.115), Promeva (3.000), le groupe Cardinal (2.730) et Gecina (2.410).

Aujourd'hui un nombre croissant de foncières et de compagnies d'assurances s'intéressent au logement étudiant afin de diversifier leurs investissements, espérant un rendement de 4,5% à 6%, supérieur à celui des actifs classiques.

Pour éviter la vacance locative, ils optent pour une implantation en coeur de ville ou proche des campus universitaires.

Bien placée et dotée d'une offre de services étoffée (internet haut débit, salles de sport, parkings, espaces de coworking...), une résidence étudiante de « nouvelle génération » verra ses 140 à 150 chambres atteindre un taux de remplissage de « 95% à 98% » par an, selon M. Lorrain.

Quelque 200 résidences étudiantes pourraient selon lui, ouvrir en 2017-2018, au vu des permis de construire.

« Mais il faut regarder de près s'il y a déjà, dans la ville, une offre importante de studios, 2 et 3 pièces, qui n'arrivent pas à se louer », avertit Sébastien Lorrain, directeur en charge de l'immobilier résidentiel chez CBRE. Ainsi, à Marseille, Grenoble, Rennes ou Clermont-Ferrand, les marchés du logement étant moins tendus qu'ailleurs, la prudence s'impose pour les investisseurs.

Car un étudiant préfèrera un logement plus grand dans le parc privé à un logement de taille inférieure dans une résidence collective privée - dont les services font grimper le loyer.

source AFP

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Le serpent de mer du logement des jeunes - France 3 Rhône-Alpes

http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/rhone/lyon/le-serpent-de-mer-du-logement-des-jeunes-1080647.html
La plupart des recherches de logements, que l'on soit seul ou en co-loc, s'effectuent sur internet. Alors, rencontrer les bailleurs, agences ou offices de logement social (les jeunes pèsent 3 % des locataires) en une seule journée, c'est presque plus aisé qu' en cliquant, geste qu'il faudra sans doute répéter quelques paires de fois.

Là, on est face à des humains qui écoutent et peuvent formuler des propositions. Du coup, on peut avancer concrètement, rapidment parfois, même si rien n'est gagné d'avance. C'est tout l'intérêt de la formule proposée par ce salon qui s'adresse aux jeunes, étudiants ou pas. 
Des papiers…A la réalité…Dans la foulée, Nizar est dirigé vers cette résidence sociale pour jeunes, en plein cœur de Lyon.

Jusqu'à la visite de la chambre promise.

Confort spartiate, déco minimaliste…Mais un gros avantage : des clés adaptés à son budget…
A Lyon, les jeunes ont encore du mal à se diriger vers le parc social, où ils ne représentent que 3% des locataires...

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Qui sont les étudiants parisiens?

http://www.paris.fr/actualites/qui-sont-les-etudiants-parisiens-4006
Un demi-million d’étudiants suivent des études supérieures dans la Métropole du Grand Paris, dont 322 000 à Paris. L’Atelier parisien d’urbanisme (apur) dévoile des premiers éléments statistiques sur les étudiants, dans le cadre de l’étude «Les rythmes de la vie urbaine de la population étudiante et ses attentes».