Programme Régional d’Actions Innovatrices à



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2.3Objectifs


Dans quelle mesure les objectifs initiaux ont-ils été atteints ?
Avez-vous obtenu des résultats plus importants que prévu ou moins ?
Merci d’expliquer et identifier les principales raisons qui vous ont permis/empêché d’atteindre vos objectifs


  • Sensibilisation-formation

Dans le cadre des actions de sensibilisation menées par ARDESI, 662 personnes ont été mobilisées, l’objectif quantitatif (600 personnes sensiblisées) est atteint . Le succès des ateliers webmestres, ateliers pratiques pour un public très ciblé, contribue fortement à ce résultat. Toutefois, ce constat est nuancé par la faible participation des élus à ces actions (taux de participation inférieur à 25% de l’ensemble de l’auditoire) car il est difficile de mobiliser les élus sur cette thématique.
Dans le cadre des sessions de formation organisées par la Région et Mutations Publiques, le constat est plus nuancé : sur 1013 participants, 606 élus étaient présents (même si l’objectif de 1 000 élus n’est pas atteint). Il faut souligner ici l’importance également des techniciens car le binôme élu-technicien est, selon l’expérience acquise dans le cadre du PRAI, le meilleur gage de réussite d’un projet.
La création des « buffets des savoirs » a contribué à la diminution du nombre de sessions (42 contre 100 prévues) puisqu’ils accueillaient des participants de plusieurs communes ou intercommunalités. Cependant, cela a permis de démultiplier la diffusion potentielle de l’information puisque chaque représentant d’intercommunalité pouvait, s’il en rendait compte en conseil communautaire, informer ses collègues. C’est ainsi un potentiel de 1528 collectivités qui pourraient avoir été impactées par cette action (contre 400 prévues).
Le nombre d’organismes ayant mis par la suite en œuvre leur projet (dans le cadre de l’aide au conseil ou des projets innovants) est de 13% (supérieur à l’objectif de 10%) principalement grâce aux ateliers des élus car ces sessions pratiques favorisaient la mise en œuvre opérationnelle d’un projet.


  • Aide au conseil :

L’objectif de 35 projets n’a pas été atteint. Ce sont 27 projets qui ont été déposés et retenus.

Plusieurs difficultés expliquent ce faible nombre de candidatures :



    • Méconnaissance de l’appel à candidatures : les actions de promotion n’ont pas toujours atteint leur cible car la plaquette d’information est souvent restée au niveau des élus et non des techniciens. De nombreuses candidatures ont abouti grâce à des contacts plus informels lors des sessions de formations ou autres réunions.

    • Manque de temps de la part des acteurs locaux pour se lancer dans ce type de projets

    • Manque de moyens financiers (hors PRAI) pour lancer les projets par la suite

Ces 27 projets ont toutefois concentré la quasi totalité du nombre de jours estimés (337 jours pour 350 prévus). Il a été constaté que le gain de temps prévu grâce à la mutualisation de contenus était annulé par le travail de contextualisation propre à chaque projet. Ainsi, le nombre de jours d’intervention est resté constant.


Le succès de cette action repose sur le pourcentage de projets passant en phase opérationnelle (59,26% pour un objectif de 60%). Ce succès s’explique par l’accompagnement effectué permettant le lancement du projet dans des délais courts et sans travail complémentaire. Il s’explique également par l’attrait des financements proposés dans le cadre des projets innovants.


  • Projets innovants :

Le nombre de projets innovants sélectionné est inférieur aux estimations : 20 projets engagés en 2007 et réalisés en 2008 contre 25 prévus. Ceci s’explique par les difficultés de montage de projets de la part des acteurs locaux pour répondre aux critères qualitatifs fixés par la région. C’est notamment pourquoi 80% des projets retenus ont auparavant suivi une aide au conseil. Le constat qui peut être effectué est que peu d’acteurs en Midi-Pyrénées ont les moyens de monter un projet innovant, puis d’en assurer le suivi. De plus, les délais très restreints du programme ont pu freiner l’ambition de certains porteurs de projets, estimant ne pas être en mesure d’assurer la mise en œuvre opérationnelle du projet dans des temps aussi courts.


  • Centre de ressources

ARDESI s’était engagé à produire des contenus pour alimenter le Centre de Ressources et les objectifs fixés ont été atteints. Peu de difficultés ont été rencontrées sur cette action, dont la réussite est complétée par le succès du blog animé par ARDESI en marge de son site Internet (443 billets produits pour 300 prévus). L’administration électronique et les services citoyens figurent parmi les thématiques majeures de ce blog.



  • Livre blanc

L’objectif qui était de mener une étude sur la création d’un portail régional s’est ouvert sur une réflexion plus large sur les solutions à apporter pour un développement de l’administration électronique, incluant éventuellement la création d’un portail régional. La démarche a été résolument plus collaborative (avec des réunions impliquant les acteurs départementaux sur cette thématique par exemple), pour mobiliser les partenaires de demain sur l’e-administration. L’enveloppe budgétaire allouée à cette action est toutefois restée équivalente.
Qualitativement, l’ouverture aux entreprises est effective pour toutes les plateformes soutenues. D’un point de vue quantitatif, le taux de réalisation des investissements est de 91%, 2 plateformes ayant bénéficié de baisse de prix pour l’achat de leur matériel (GRID’MIP et génomique). L’intégralité du matériel initialement prévu a toutefois été acheté. Les objectifs en matière de prestations aux PME ont été partiellement rempliremplis avec 3 plateformes sur 6 (génomique, transgénèse et SAP) qui ont atteint voire dépassé les objectifs initiaux en terme de prestations aux PME-PMI régionales avec un taux de réalisation financier global de 38%.
Les plateformes qui ont atteint les objectifs :
Plateforme transgénèse.
L’objectif de doubler la capacité d’accueil des entreprises a été atteint avec l’achat des nouveaux matériels dans le cadre du PRAI. L’intégralité du matériel a été acheté et installé conformément au dossier de départ (vérifié sur place). Dans le dossier de candidature, la plateforme avait déclaré un partenariat avec 2 PME régionales ( Urosphere et Physiogenex). Au terme du programme ces 2 PME ont effectivement collaboré avec la plateforme et 3 PME supplémentaires ont utilisé les moyens de la plateforme. Le montant total de prestations réalisées aux PME régionales est de 21 961 €, soit 124% des objectifs (17 669  €). Chaque PME a bénéficié de 30% de remise sur les prestations dispensées par la plateforme conformément à la convention qui prévoyait des remises jusqu’à 35%. Ces résultats ont été obtenus en une année ce qui témoigne de la pertinence d’investir sur ce type de services car ils sont essentiels pour des entreprises de biotechnologies spécialisées en santé humaine et la demande des PME était importante.
Plateforme génomique
Les investissements réalisés au cours du PRAI ont permis d’atteindre un niveau de traitement de l’information génétique très élevé grâce notamment à l’acquisition d’un appareil unique en France. L’intégralité du matériel a été achetée pour un coût moins important que prévu (88,4% de l’enveloppe de départ) suite aux négociations avec les fournisseurs. Les objectifs ont ainsi été réévalués en fonction de la nouvelle assiette éligible. Le report de clôture a bénéficié à la plateforme car cela a permis de valoriser des achats tardifs de matériel mineur (congélateurs) inscrits dans la liste des investissements éligibles. Les PME partenaires en début de programme (LBP, Vectalys, Libragen) ont toutes concrétisée leur partenariat par de la demande de prestations. 3 PME supplémentaires ont fait appel aux services de la plateforme. Le montant total des prestations aux PME régionales est de

16 768 € soit 113% des objectifs réévalués (14 829 €). Les remises sur les tarifs ont été appliquées aux start-up et PME régionales sur la base des tarifs pratiqués avec le secteur privé allant de 30 à 64%, le porteur ayant décidé de proposer des tarifs encore plus attractifs. Le succès de cette plateforme s’explique d’une part par l’acquisition de matérielss très compétitifs dans le cadre du PRAI, par un marché assez étendu même si certains services coûteux pour une petite structure font hésiter les PME et startup avant de se lancer et également par une véritable culture de partenariat de la plateforme avec le privé. Enfin l’activité générée par la plateforme a permis de créer 2 postes permanents et 4 contrats à durée déterminée.


La plateforme SAP
La plateforme SAP a réalisé l’ensemble des investissements, 100% de l‘enveloppe ayant été consommée. En terme de prestations aux PME régionales, l’objectif a été dépassé avec un taux de réalisation de 108,5% soit 13 025 € au lieu de 12 000 € prévus. Sur les 18 déclarations d’intérêts de PME régionales, 4 ont concrétisé par des demandes facturées et la plateforme a réalisait réalisé des prestations non terminées fin 2008 pour 2 autres. 1 PME non listée dans le dossier de candidature a fait l’objet d’un devis fin 2008. Des remises de 10 à 35% ont été pratiquées sauf pour Avogadro qui a bénéficié d’une remise commerciale supplémentaire de 15% soit 50% de remise au total. Ce geste est du au nombre élevé d‘analyses de même nature pour cette entreprise. Le succès de cette plateforme s’explique en partie grâce à la nature même de son activité qui consiste à analyser des procédés en phase de pré industrialisation, les collaborations avec les PME en particulier sont donc habituelles. La culture de partenariat avec le privé est également une raison essentielle au succès de cette plateforme.

Les plateformes qui n’ont pas atteint les objectifs


La plateforme d’imagerie cellulaire :
L’intégralité des investissements a été effectuée avec un taux de réalisation supérieur à 100%. Cependant, la réception du matériel a été retardée par le mode d’achat qui exigeait d’utiliser la procédure des marchés publics qui nécessite des délais légaux importantsen raison de la durée des procédures d’achats par marchés publics. De plus, à la réception du matériel, la mise au point a nécessité plusieurs mois ce qui est habituel sur ces appareils de haute technologie. Les machines ont donc été opérationnelles à partir d’octobre 2007. Le taux de réalisation des objectifs en matière de prestations est de 23,4% soit 9 732 € pour un objectif de 41 600 €. Ce résultat est en partie dûu à la lourdeur de l’investissement (762 000  €) pour seulement 2 appareils. Les technologies d’imagerie sont en effet très coûteuses, les retours sur investissement se font sur le long terme et le calendrier très contraint a fortement handicapé la plateforme. De plus, un manque d’ouverture n’est pas à mettre en cause car les acteurs de la plateforme d’imagerie ont développé depuis plusieurs années des partenariats solides avec le secteur privé, notamment avec des grands groupes comme SANOFI, Hamamatsu (Japon) ou Pierre Fabre. Dans le dossier de candidature, 2 PME étaient annoncées (BT-PHARMA et Millegen), seule BT-PHARMA a concrétisé. 2 autres PME régionales ont fait appel aux services de la plateforme qui n’étaient pas prévues au démarrage de l’action (PRAXCELL et AIEMA).
La plateforme CALMIP :
Au regard des investissements réalisés pour augmenter la capacité de traitement informatique de la plateforme, les objectifs de prestations aux PME-PMI a atteindre étaient de 30 700 €. La plateforme est ouverte à l’exploitation depuis octobre 2007. Au 1er juin 2009, échéance du programme, une seule prestation de 239,40 € TTC avait été facturée par la plateforme, entrainant une demande de reversement quasi-intégral de la subvention FEDER déjà versée. Une autre prestation – non comptabilisée - de 912 € TTC a été facturée à une grande société d’ingénierie (non PME) pour une offre de prestation conjointe entre CALMIP & GRIDMIP. Huit entreprises, dont 6 PME-PMI, ont bénéficiés de 50h de test gratuites. Quatre entreprises, dont 3 PME ont bénéficié d’une formation gratuite. En revanche, les déclarations d’intérêt exprimées par les entreprises dans le dossier initial n’ont pas – sauf une – donné lieu à une contractualisation avec la plateforme.

En dépit des mauvais résultats de prestation de la plateforme, le travail de sensibilisation des entreprises aux bénéfices de la mutualisation des ressources informatiques et logiciels semble porter ses fruits. Tout indique que les efforts d’ouverture de la plateforme perdureront au-delà du PRAI (d’autant plus que la Région l’impose dans le cadre de la mise en service du nouveau calculateur acquis par le Centre Interuniversitaire de Calcul de Toulouse dans le cadre du CPER 2007-2013). Par ailleurs, la plateforme a reçu – via les devis qu’elle a fournit - une expression de besoins dépassant 500 000h de calcul (soit près du tiers de la capacité totale annuelle de traitement), dont 100 000h pour une PME-PMI de Midi-Pyrénées (soit plus que nécessaire pour atteindre les objectifs de prestation de la plateforme). Malheureusement, ces besoins étaient liés à la signature de contrats de sous-traitance avec des grands comptes, non acquis jusque là. Enfin, il faut s’attendre à ce que l’intérêt des entreprises pour ce type de service aille grandissant avec le développement de projets similaires sur le territoire national (TER@TEC, Le Mans, Région Centre, entre autres exemples) et au niveau européen.


La plateforme GRID’MIP :

Au regard des investissements réalisés pour augmenter la capacité de traitement informatique de la plateforme, les objectifs de prestations aux PME-PMI aà atteindre étaient de 55 000 €. La plate-forme est ouverte à l’exploitation depuis octobre 2007. Au 1er juin 2009, échéance du programme, le montant total des prestations réalisées auprès des PME-PMI de Midi-Pyrénées était a priori de 20 332 € TTC, soit 37% environ de l’objectif. Néanmoins, l’agent comptable de l’organisme de recherche bénéficiaire n’ayant pas fourni de justificatif d’encaissement de ces recettes au 31 juillet 2009, les services de la Région ont été contraints d’émettre un ordre de reversement de l’intégralité de la subvention FEDER déjà perçue. Une autre prestation – non comptabilisée - de 912 € TTC a été facturée à une grande société d’ingénierie (non PME) pour une offre de prestation conjointe entre CALMIP & GRIDMIP. L’objectif en terme de temps de calcul réservé aux PME-PMI régionales était par ailleurs de 690 000h ou 25% de l’accroissement des capacités de calcul de la plateforme acquis grâce au PRAI. Au 1er juin 2009, 530 000h de calcul étaient attribuées à 5 PME régionales, soit 77% de l’objectif initial, dont 200 000h ont été facturées (pour 20 332 €, comme annoncé ci-dessus). Les 330 000h servies sans facturation ont été accordés par conventionnement à 4 entreprises partenaires, en contrepartie de la mise à disposition de ressources humaines pour la maintenance et le développement du calcul de grille sur la plateforme. Quatre autres partenaires déclarés au début du projet ont modifiés leurs priorités à l’occasion de changement structuraux majeurs (rachats, déménagement).

La plateforme CALMIP


La plateforme GRID’MIP

Globalement, si les résultats quantitatifs sont mitigés, les résultats qualitatifs sont bons. En effet, le PRAI a eu un rôle d’impulsion dans la mutualisation des moyens et la consolidation de la gouvernance des plateformes. Pour certaines d’entre elles, le changement d’échelle leur permet de devenir compétitives au niveau national voire européen (transgénèse et génomique). Atteindre les objectifs en terme de prestation a également été rendu difficile par un manque de relais sur le terrain, par les représentants du secteur privé invités aux comités de pilotage qui ne sontn’étant venus qu’une seule fois. Ce point sera abordé plus largement dans le point 2.6 communication.

Les plateformes qui ont rempli ou dépassé les objectifs possédaient déjà une culture de partenariat public-privé ce qui a rendu l’exercice plus aisé bien qu’ardu en raison d’un calendrier très resserré. Enfin, il est intéressant de noter que les objectifs ont été remplis par les plateformes qui nécessitaient un investissement moins lourd et donc un objectif de prestations moins important. Ce constat doit nourrir les réflexions quant à la poursuite éventuelle d’un programme européen de type PRAI. Dans un souci de continuité avec le PRAI, certaines plateformes sont ou seront soutenues dans le cadre du CPER 2007-2013 afin de consolider le changement d’échelle et de garantir une compétitivité toujours accrue dans des domaines où l’obsolescence des matériels et des technologies est très rapide. En outre, un article directement inspiré des enseignements du PRAI conditionnant le soutien de la Région à l’ouverture des moyens aux PME régionales a été ajouté aux conventions d’opérations du CPER 2007-2013 qui concernent les plateformes technologiques.



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