Republique de cote d’ivoire



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2. DESCRIPTION DU PROJET

    1. Contexte du projet

Le Projet d’Urgence de Renaissance des Infrastructures (PRI-CI) proposé par le Gouvernement en cofinancement avec l’IDA, pour un montant de 100 milliards de francs CFA, constitue la phase 1 du volet prioritaire du Programme de Renaissance des Infrastructures. L’objectif du projet est :

(i) en milieu urbain d’améliorer l’accès des populations aux services urbains de base à travers la réhabilitation de la voirie, des réseaux d’adduction d’eau potable, de l’assainissement, de l’éclairage public, et des bâtiments publics, notamment les écoles et dispensaires etc.

(ii) le désenclavement de zones de production agricole, à travers la réhabilitation de pistes agricoles et le traitement des itinéraires jusqu’au centres de groupage, de transformation ou d’exportation. En appui à la création d’une valeur ajoutée sociale, cette composante inclura un volet hydraulique villageois dans des centres de production.


Le PRI-CI fait partie intégrante de la Stratégie de partenariat pays (CPS). Il appuie directement le deuxième et le troisième pilier et soutient la réhabilitation des infrastructures indispensables pour développer l’économie et créer des emplois.
La politique de la Banque Mondiale sur la réinstallation involontaire (OP 4.12) s’applique dans tous les cas d’acquisition de terrains et de restriction dans l’accès aux ressources à cause d’un sous-projet. Elle s’applique si des personnes affectées par le projet ont à déménager dans un autre endroit et s’il y a une perte d’actifs et ou de ressources car la réinstallation est considérée comme involontaire si les personnes affectées n’ont pas l’opportunité de conserver des conditions de moyens d’existence semblables à celles qu’elles avaient avant le lancement du projet.
Le présent document est le Cadre de Politique de Réinstallation (CPR) ayant pour but de fournir des directives visant à assurer la sélection, l’évaluation et l’approbation des sous-projets et que leur mise en œuvre soit conforme tant aux politiques de réinstallation de la Banque Mondiale (OP 4.12) qu’aux dispositions législatives et réglementaires ivoiriennes en matière d’expropriation, de réinstallation et de compensation de perte de ressources.
Le CPRP devra être établi, revu et validé autant par la Banque Mondiale que par le Gouvernement de la Côte d’Ivoire, notamment l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE), conformément à l’article 39 de la loi 96-766 portant Code de l’Environnement. Il sera ensuite divulgué dans le pays ainsi qu’à InfoShop de la Banque Mondiale avant l’évaluation du projet.

    1. Objectif du projet

Les objectifs de développement du programme sont: (a) améliorer la qualité des services urbains de base et en élargir l'accès dans toutes les villes capitales de districts notamment Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, San Pedro, Abengourou, Daloa, et (b) renforcer les infrastructures rurales et les liens entre milieu urbain et milieu rural dans les zones qui offrent de vastes possibilités d'accroissement de la production agricole. Le projet proposé appuie l'objectif du Programme d'urgence de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire.


L'objectif de développement du projet (ODP) est d'améliorer l'accès aux routes et aux infrastructures de base dans les zones urbaines et rurales ciblées.
Les bénéficiaires du projet sont les suivants: (a) le Gouvernement de Côte d'Ivoire; (b) la population urbaine vivant dans les villes ciblées; (c) la population rurale vivant dans les zones d'influence du projet; (d) les agriculteurs; et (e) le secteur privé: possibilités pour les affaires et les entreprises locales.


    1. Composantes du projet

Le projet proposé, estimé à environ 100 millions de dollars EU, appuiera la réponse rapide du gouvernement aux besoins prioritaires de reconstruction des infrastructures dans les grandes villes, de 2012 à 2015. Le projet s'articule autour de trois composantes.



2.3.1 Composante A: Réhabilitation des infrastructures urbaines


(147,0 millions de dollars EU, dont 78,4 millions de dollars EU du financement IDA)
Cette composante appuiera les activités suivantes : (a) la réhabilitation des routes urbaines notamment le drainage, le rechargement et le bitumage des voies et l’éclairage public; (b) la réhabilitation des établissements scolaires, des centres de santé et des bâtiments publics; (c) la réhabilitation des infrastructures urbaines d’approvisionnement en eau ; (d) la réhabilitation des services d'assainissement, des installations de drainage et de prévention des inondations; et (e) la réhabilitation des infrastructures d’électricité et d’éclairage public


2.3.1.1 Sous-composante A.1 : Réhabilitation des routes urbaines


(80,5 millions de dollars EU dont 28,0 millions de dollars EU du financement IDA).
Cette sous-composante inclut le drainage des voies, l'éclairage public et la réhabilitation de certains établissements scolaires, centres de santé et bâtiments publics dans les zones d'influence du projet. Elle permettra de réhabiliter quelque 80 kilomètres de routes primaires et secondaires à Abidjan (principalement Abobo, Port-Bouët, Koumassi, Treichville, Marcory, Bingerville, Yopougon, etc.), Korhogo, Bouaké, San Pedro, Soubré et Abengourou. Les activités comprendront:
(a) la réhabilitation, le rechargement et le bitumage de certaines voies;
(b) le nettoyage et la réhabilitation des installations de drainage;
(c) la réhabilitation de l'éclairage public; et

(d) la réhabilitation des établissements scolaires, centres de santé1 et bâtiments publics en mauvais état/vétustes dans les zones desservies par les voies réhabilitées.



2.3.1.2 Sous-composante A.2 : Approvisionnement en eau en milieu urbain


(26,1 millions de dollars EU dont 24,0 millions de dollars EU du financement IDA).
Cette sous-composante permettra d'élargir l'accès des résidents des quartiers périurbains d'Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, et Korhogo aux services d'approvisionnent en eau et d'en améliorer la qualité grâce aux activités suivantes:
(a) La réhabilitation de certaines des infrastructures de production d'eau existantes, et
(b) l'extension des réseaux de distribution d'eau. Le financement total de la sous-composante comprend un montant de 2,1 millions de dollars EU dégagés par le Gouvernement de Côte d'Ivoire pour subventionner l'accès à la ressource en eau des pauvres dès que l'augmentation de la production d'eau et le prolongement des réseaux seront effectifs.

2.3.1.3 Sous-composante A.3 : Assainissement, drainage et prévention des inondations


(28,2 millions de dollars EU dont 17,2 millions de dollars EU du financement IDA).
Les activités relevant de cette sous-composante consistent en des investissements et services associés destinés à réduire le nombre de personnes touchées par les inondations périodiques dans des quartiers ciblés d'Abidjan, notamment :
(a) la remise en état (i) des systèmes de drainage des bassins versants du Gourou et de la Baie de Cocody (Carrefour de l’Indenié); (ii) du bassin de Bonoumin; et (iii) des bassins versants d'Abobo (Bokabo, Akekoi, et Clouetcha), y compris la réduction de la pollution des eaux déversées dans la lagune d'Abidjan (déchets solides entrants, sédiments et matières organiques);
(b) la réhabilitation des réseaux de drainage des eaux de ruissellement à Treichville;
(c) le remplacement des plaques couvrant l’ouverture des canaux de drainage des eaux de pluie sur les voies principales d'Abidjan;

(d) la finalisation du plan d’aménagement, et des travaux associés, pour la mise en place d'un système de drainage efficace dans le bassin de Banco; et


(e) la formulation d'un nouveau plan directeur pour le drainage des villes de Korhogo et Abengourou, l'actualisation des plans directeurs des systèmes de drainage actuels pour Yamoussoukro et Bouaké, et l’établissement de la version finale des plans directeurs de drainage de San-Pedro et Daloa.


        1. Sous-composante A.4 : Électricité et éclairage public

(12,2 millions de dollars EU dont 9,2 millions de dollars EU du financement IDA).
Les activités au titre de cette sous-composante comprennent entre autres:
(a) la réhabilitation du réseau d'éclairage public sur certains grands axes routiers d'Abidjan;
(b) le remplacement des lampes mixtes et à vapeur de mercure par des lampes à vapeur de sodium haute pression à Abidjan;
(c) la réhabilitation et l'extension du réseau d’éclairage public à Bouaké;
(d) la réhabilitation du réseau de distribution d'électricité à Yamoussoukro, et son prolongement aux zones périurbaines de Kokrenou, Morofé, et Nanan; et
(e) l'extension et la réhabilitation d'une partie du réseau de distribution à Korhogo avec notamment la mise en conformité des branchements illégaux.

2.3.2 Composante B: Réhabilitation des infrastructures rurales


(34,0 millions de dollars EU, dont 11,0 millions de dollars EU du financement IDA)
Cette composante financera les activités suivantes: (a) la réhabilitation des principales pistes rurales, (b) la construction du pont à Bassawa sur le fleuve Comoé, et (c) la réhabilitation des infrastructures sociales essentielles.

2.3.2.1 Sous-composante B.1 : Pistes rurales


(20,0 millions de dollars EU dont 10,0 millions de dollars EU du financement IDA).
Cette sous-composante financera les activités suivantes: (a) l’amélioration d’environ 700 kilomètres de pistes rurales, reliant les zones de production agricole de la région de la Nawa à Soubré, la capitale régionale de la Nawa; et (b) l’amélioration physique des liaisons entre le réseau des routes primaires de la région du Bas-Sassandra et le port de San-Pedro. Cette sous-composante bénéficie de fonds au titre de deux enveloppes de 10,0 millions chacune, dégagées, dans le cadre de contrats parallèles, par l’IDA et le Gouvernement de la Côte d’ivoire.

2.3.2.2 Sous-composante B.2 : Construction du pont à Bassawa sur le fleuve Comoé


(environ 11,0 millions provenant du Gouvernement de Côte d’Ivoire).
Cette sous-composante permettra de traverser le fleuve Comoé à la hauteur du village de Sérébou. Ce pont reliera Dabakala à Tanda en passant par Bassawa (Sérébou), et facilitera l’accès à une plus grande zone d’influence d’environ trois millions de personnes, y compris les régions de la vallée du Bandama (départements de Bouaké, Katiola et Dabakala), Zanzan (départements de Bondoukou et Tanda) et N'Zi-Comoé (département de M'Bahiakro).

2.3.2.3 Sous-composante B.3 : Réhabilitation des infrastructures économiques et sociales de base


(3.0 millions de dollars EU dont 1,0 million de dollars EU du financement IDA).
La réhabilitation des infrastructures commerciales et sociales de base dans la ville de Soubré, notamment les plateformes logistiques agricoles, les marchés, etc. qui desservent les zones de production agricole de la région du Bas-Sassandra (de l’ordre de 2,0 millions de dollars EU) et ; les réseaux d’approvisionnement en eau des zones rurales (de l’ordre de 1,0 million de dollars EU) pour élargir l’accès aux systèmes d’approvisionnement en eau et améliorer la qualité de la ressource en eau dans les zones rurales de la région de la Nawa par: des forages de points d’eau, de puits et des mini systèmes d’adduction d’eau.

2.3.3 Composante C: Gestion et coordination du projet


(19,0 millions de dollars EU dont 10,6 millions de dollars EU du financement IDA)
Cette composante financera les coûts de la gestion et la coordination du projet et prendra en compte les services de consultants (études d’ingénierie préliminaires et détaillées et supervision des travaux), les activités de formation et les coûts d’exploitation afin de :
(a) financer la gestion du projet ainsi que les audits financiers et techniques ;
(b) mettre en place un système de suivi et d’évaluation (S&E), y compris des activités de communication ;
(c) mettre en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale pour évaluer les mesures d’atténuation des impacts sociaux et environnementaux ; et
(d) assurer le suivi de la prévention du virus d’immunodéficience humaine/syndrome d’immunodéficience acquise (VIH/SIDA) et des campagnes de sensibilisation, notamment dans les activités menées au titre du projet dans le cadre de contrats de travaux de génie civil.
La composante renforcera également les capacités de certaines institutions sélectionnées jugées cruciales pour la mise en œuvre du projet et la concertation sur l’entretien routier, l’assainissement et le drainage, ainsi que l’approvisionnement en eau et électricité. Cette composante est cofinancée par le Gouvernement de Côte d’ivoire à hauteur 8,4 millions de dollars.


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