Septembre 2002 n°199



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revue sur la nature du bioterrorisme est parue avec MA Hamburg; Trends in Biotechnology 20 (JUL02) 296-298.

Le problème de ce type de terrorisme est que l'accès à des agents dangereux est relativement simple. De plus, l'on ne décèle une telle attaque bien après que les germes aient déjà commencé à se répandre et à manifester leur nocivité. Il sera, dans ces conditions, difficile de localiser le site d'introduction, car les instruments de dissémination ne sont pas élaborés et les effets à retardement.

La guerre biologique n'est nullement une originalité récente, et la pratique de catapulter des victimes de la peste chez l'ennemi lors d'un siège est décrite dans les livres d'histoire.

Les traités ne sont pas une précaution bien utile. La convention sur les armes biologiques date de 1972, et l'Union Soviétique, un des signataires, a accumulé, après signature, d'énormes quantités d'armes biologiques (des tonnes de bacilles du charbon de variole, etc…). Des groupes incontrôlés comme la secte Aum qui s'est rendue responsable de l'attaque au sarin dans le métro de Tokyo a expérimenté des armes biologiques, et recherché à se procurer, au Zaïre, du virus Ebola.

Les agents sont nombreux, mais une liste A contient ceux dont l'usage est le plus probable, compte tenu des connaissances actuelles et des informations récoltées. Un des éléments importants est que l'agent utilisé ne doit pas être normalement présent dans le site attaqué, sinon une certaine immunité sera répandue. C'est aussi un élément de diagnostic d'une attaque.

Les


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