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Médecine, des plasmas contre les tumeurs (par Clémentine Wallace)



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Médecine, des plasmas contre les tumeurs (par Clémentine Wallace)


Parce que certaines tumeurs résistent encore bel et bien aux traitements anticancéreux, la médecine s’intéresse toujours à de nouvelles approches thérapeutiques. Dans ce contexte, des travaux publiés en janvier dans la revue Plasma Medicine par des chercheurs français viennent de confirmer que l’usage de plasmas froids pourrait représenter une nouvelle voie. Les plasmas froids sont des gaz excités par des décharges électriques dans lesquels des électrons, des ions et différentes espèces chimiques induisent, à température ambiante, des réactions que l’on obtient généralement en chauffant énormément les matériaux. « Utilisés dans de nombreux domaines industriels, ces plasmas commencent à être employés dans le domaine médical. Par exemple, pour décontaminer et favoriser la croissance de tissus dans le traitement d’ulcères dermatologiques difficiles à cicatriser », explique Éric Robert, du Groupe de recherches sur l’énergétique des milieux ionisés (Gremi) (Unité CNRS/Université d’Orléans) d’Orléans. La littérature ayant aussi suggéré des effets sur des cellules cancéreuses in vitro, le Gremi, en collaboration avec le Centre d’imagerie du petit animal (Cipa) (Composante du laboratoire Transgénèse et archivage d’animaux modèles (Taam) du CNRS) d’Orléans, s’est lancé dans l’étude de ces effets in vivo (Le projet est soutenu par l’APR Région Centre, Plasmed, les sociétés Germitec et Inel). Pour cela, les chercheurs ont greffé sur des souris des glioblastomes, des tumeurs du cerveau humain très résistantes aux thérapies conventionnelles. Lorsque les tumeurs atteignaient un volume de 100 mm3, les souris étaient traitées six minutes par jour, pendant cinq jours consécutifs, avec un plasma à 200 hertz. Dès l’arrêt du traitement, les chercheurs ont observé que le volume tumoral avait diminué de plus de moitié. À plus long terme, l’espérance de vie des souris traitées était de 60 % supérieure à celle des souris non traitées. « Le but est d’arriver à induire une véritable régression de la tumeur en agissant sur la tension, la fréquence et la durée d’exposition », indique Éric Robert. Les chercheurs reproduisent désormais leurs expériences sur d’autres types de tumeurs, comme celles du côlon, du poumon et du pancréas.

Contacts :

Stéphanie Lerondel, stephanie.lerondel@cnrs-orleans.fr

Éric Robert, eric.robert@univ-orleans.fr



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