DEUXIEME EPOQUE : LA DISPERSION 144
INTRODUCTION : La reconnaissance de la « méthode des modèles » 145
CHAPITRE 8 – L’ordinateur comme calculateur numérique : le modèle mathématique de Turing (1952) 148
Une nouvelle machine à calculer pour un modèle de morphogenèse 148
Le modèle chimico-mathématique 149
Le formalisme du modèle chimico-mathématique 150
L’influence de l’embryologie chimique 151
La modélisation mathématique et le rôle du calculateur numérique selon Turing 154
Réception de l’article de Turing en embryologie 156
CHAPITRE 9 - La simulation conçue comme computation spatialisée : répliquer pour calculer 158
Les automates auto-reproducteurs et la première simulation numérique sur l’ENIAC 158
Modéliser n’est plus abstraire des lois mais reproduire des règles 161
Une genèse logique sans morphogenèse chez von Neumann 162
La réduction des mathématiques à une visualisation combinatoire chez Ulam 164
Quand le calculateur numérique est … analogique, il simule ! 168
Du stochasticisme à la spatialisation : le rôle des théorèmes sur les transformations linéaires 169
Spatialiser les formalismes en biologie : les « systèmes de réaction binaire » 172
Simulation spatialisée et déterministe de la croissance et de la ramification 175
Un modèle d’accrétion 176
Comme nous l’avons rappelé, ce n’est pas Ulam qui a inventé l’expression « automate cellulaire » mais Arthur Burks. Ulam, quant à lui, parle de sa proposition comme d’un modèle « d’accrétions successives ». Nous serons mieux à même de comprendre ce qui apparente cette simulation cellulaire ou « particulaire » géométrisée aux précédentes et ce qui l’en distingue, si nous en donnons une forme simplifiée : 176
Ramification à partir d’une « pousse » 177
Bilan sur les premières simulations : un travail de mathématiciens 178
CHAPITRE 10 – La simulation conçue comme génératrice de forme au hasard 180
Un « modèle probabiliste » de ramification 180
Le contexte technique du Lincoln Laboratory 182
Le Research Laboratory of Electronics et le « Groupe de Traitement de l’Information Cognitive » du MIT 183
La rencontre féconde avec l’analyse phonologique structurale 183
Un modèle discret des « traits de plume » pour la forme des lettres manuscrites 185
Simulation probabiliste de la croissance d’un tissu dissymétrique 187
Un second enjeu : estimer une formule inconnue d’analyse combinatoire 189
Un stochasticisme biologique 190
Bilan sur les premières simulations de la morphogenèse 191
CHAPITRE 11 - Le computer en biologie dans les années 1960 : un tour d’horizon 195
De la physique à la biologie 195
Débuts lents et sporadiques, mais volontarisme des National Institute of Health 196
Quatre différents usages du calculateur numérique en biologie 197
Premier usage : la résolution d’équations différentielles, d’équations de flux ou de modèles à compartiments 197
Les modèles à compartiments 198
Deuxième usage : l’analyse statistique et la morphométrie 204
Troisième usage : le traitement de données non numériques ou traitement d’informations 207
Le quatrième usage : la simulation numérique représentative 209
Bilan : une évolution quantitative et une évolution qualitative dans les rapports de la biologie aux mathématiques 210
CHAPITRE 12 – La « biotopologie » du second Rashevsky (1954) 213
L’emprunt à la « théorie des graphes » : une topologie graphique 214
La théorie des graphes 216
Fonction mathématique et fonction biologique : la « biotopologie » ensembliste 219
« Organisme primordial » et « propositions existentielles » 221
« Tranches » et « propriétés » du vivant : Woodger et le second Rashevsky. 223
Une conséquence : l’oubli de la forme 226
CHAPITRE 13 – La « biologie relationnelle » de Robert Rosen (1958) 228
Des « propriétés » aux « composants » du système biologique : le système (M, R) 229
Le jugement du maître : un « modèle topologique » 230
L’intérêt d’une ambiguïté terminologique 233
Application de la « théorie des catégories » à une « théorie de la représentation » des systèmes biologiques 235
La théorie des catégories 238
« Diagramme de blocs abstrait » et « forme canonique » du système équivalent 239
Confirmation par la théorie des « réseaux de neurones » et la « théorie des automates » : application de la théorie des catégories et fin 241
Reconnaissance tardive de la « modélisation mathématique » par la tradition de la biophysique théorique (1960) 243
Une autre preuve de l’érosion de la résistance : la nature transitoire des modèles mathématiques 245
CHAPITRE 14 – Thermodynamique et topologie différentielle des formes 247
Arbres fluviaux et arbres botaniques 247
« Entropie généralisée » et phyllotaxie 251
Reconnaissance de la dispersion des « modèles » 255
Une topologie de la morphogenèse en France : Thom et le modèle conçu comme paradigme du réel (1972) 256
Bilan sur la biophysique, la biologie mathématique et la phyllotaxie théoriques devant l’ordinateur 261
CHAPITRE 15 – La dispersion pragmatique assumée : l’école de modélisation française et la morphogenèse 263
De la génétique à l’agronomie – 1947-1950 264
De la sélection génétique à la physiologie – 1950 –1959 267
Retour vers la génétique et la biométrie 1959-1967 269
La rencontre avec les modèles mathématiques de la biophysique : graphes et ramifications 272
Rashevsky et Legay 275
La biocybernétique, la systémique et ce qu’en retient Legay : tout est lié - 1967-1971 278
Le groupe « Méthodologie » de la DGRST : une rencontre avec l’écologie 282
Une intervention de la philosophie française : l’accusation d’idéalisme 285
Informatique et Biosphère et la « Méthode des modèles » 289
Conséquence de cette épistémologie pour la simulation sur ordinateur 293
La ramification du gui : un modèle pour l’épistémologie des modèles 294
Bilan : la non existence du modèle unique 298
CONCLUSION : Multiplication et dispersion des formalismes 300
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