Paysages et complexité Cette intervention se propose de témoigner d’une expérience de terrain qui vient questionner l’approche institutionnelle du paysage dans le cadre de sa valorisation. Cet exercice mené dans le cadre d’un 2e cycle universitaire ( D.U. Développement local et Maîtrise de Projets ) s’appuie sur l’exemple de la Charte du paysage de la Suisse Normande.
Stéphane Daupley
Plan provisoire
n L’émergence de la question du paysage dans le contexte d’une modernité en crise
Qu’est-ce que le paysage ?
La vision institutionnelle
Les approches universitaires
n Les enjeux qui émergent du paysage
La constitution d’un nouvel objet patrimonial
Le statut du paysage dans une problématique de développement local
n L’action de l’État (face à la montée d’une pression sociale en faveur des paysages)
Le cadre et les motivations de l’intervention étatique
n Le cheminement vers d’autres approches
Les apports de l’approche systémique (et multiréférentielle)
Quelques actions menées sur le terrain à l’issue de ces approches p.
Séance Pleinière II
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Gérard DELEDALLE
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Jeudi 17 juin
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De la logique de l'enquête à l'éducation démocratique
Gérard DELEDALLE
Je voudrais dire ici en guise de prologue que la logique de Dewey repose sur une argumentation strictement logique empruntée à la logique des relations de Charles S. Peirce dont John Dewey fut l'élève à l'Université Johns Hopkins de Baltimore. Non pas que Dewey en tire explicitement argument, mais parce que la validité de ses théories logique et pédagogique ne s'explique que par elle.
Cette logique rejette l'idée de "substance" : ce ne sont pas les objets qui sont en relation, mais les relations qui "créent" les objets.
Les relations fondamentales sont au nombre de trois et parmi elles les quantificateurs universel et existentiel dont Peirce est l'inventeur et qu'ont retenu les logiciens, auxquels Peirce ajoute le qualitatif iconique.
On retrouve cette même logique chez Dewey dans la transaction, dans la distinction entre le générique et l'universel, l'immédiat et le qualitatif.
Les différences repérables entre Peirce et Dewey sont d'ordre social. Le pragmatisme de Peirce est "Nouvelle Angleterre", l'instrumentalisme de Dewey est Nouvelle Amérique p.
Pragmatisme et Pragmatique : Peirce et la Complexité
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Gérard DELEDALLE
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Session 17 AM3
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Le lien complexe du scepticisme hellénique avec le pragmatisme contemporain :
De Pyrrhon par George Santayana à Richard Rorty par John Dewey
Gérard DELEDALLE
Je voudrais raconter ici l'histoire à travers Santayana, philosophe américain d'origine espagnole, le dernier des sceptiques grecs, et philosophe-poète préféré de Richard Rorty, la relation ambiguë de Rorty avec John Dewey. J'essaierai de répondre à la question : le néo-pragmatisme peut-il se passer de logique ? p.
Sur l'Enseignement des Sciences de l'Ingénierie
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Philippe DESHAYES
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Session 17 M3
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COMMUTATION ET TRANSMISSION : 2 REPERES POUR MIEUX APPREHENDER LA PART D'EMERGENCE DANS L'ACTIVITE DE CONCEPTION
Ph. Deshayes
LAREA & Ecole Centrale de Lille
“Le mot clef de la connaissance était hier : l’analyse ; il devient aujourd’hui la conception. Concevoir, donc, modéliser (ou représenter). Ainsi se resserre le champ de notre question initiale : “ comment identifier l’objet ? devient : comment concevoir un modèle de l’objet ? ”. Ainsi Jean-Louis Le Moigne avait-il introduit la conception dans la “ Théorie du système général ” (p. 73).
Une connaissance de l’activité de conception commence à prendre corps, mais bien des obstacles restent à explorer et à lever. On en prendra par exemple comme symptôme la difficulté récurrente à accepter le terme d’émergence, pourtant clef de l’activité de conception. Concevoir, n’est-ce pas “ chercher quelque chose qui n’existe pas encore … ? ”.
A défaut de pouvoir rendre pleinement explicite cette émergence, comment au moins en tenir compte sinon l’introduire expressément dans notre connaissance (elle-même émergente) de la conception ?
A partir de quelques exemples de “ résistance ” à une telle introduction, on se propose de revenir sur un couple d’opérations (la commutation et la transmutation), introduit il y a une vingtaine d’années par le sociologue H. Raymond. Sa confrontation personnelle à l’univers de la conception architecturale, aux difficultés d’en rendre compte tant dans ses modalités intellectuelles qu’opératoires, l’avait en effet amené, à l’époque, à le forger.
Quelque peu oublié depuis, il nous paraît pourtant pouvoir être utilement repris et ré-exploré pour fournir quelques repères pragmatiques et, au-delà peut-être, favoriser l’introduction à des opérateurs complexes qui, eux, relèveraient d’une connaissance plus méticuleuse sinon plus approfondie de cette activité.
Nous tenterons d'en témoigner dans les deux domaines de conception que sont l'architecture et l'ingénieriep.
Sur l'Enseignement des Sciences de l’Ingénierie
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Philippe DESHAYES
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Session 18 M3
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