Res-urba réponse à l'apr gicc 2012

1.5.Points forts de la proposition et du consortium

Équipe pluridisciplinaire

L’originalité de la composition de l’équipe, les compétences et les regards et spécificités liées à nos disciplines transversales allient programmes d’actions, recherche et opérationnalité. Ce qui permet d’avoir des regards croisés et complémentaire sur les propositions qui seront issues de ce travail



Capacité à fabriquer des outils opérationnels

Nous sommes réunis autour d’un projet qui mettra en œuvre des outils pour permettre à la ville d’accepter de nouveaux modèles morphologiques face à la vulnérabilité des territoires face aux inondations.



Capacité à travailler sur des modèles expérimentaux et généralisables

C’est un sujet qui concerne absolument toutes les communes qui siègent le long des fleuves ou des rivières ;, le sujet du non étalement urbain est une question aujourd’hui d’enjeux environnementaux, de préservation des terres agricoles, de préservation de biodiversité, d’intelligence du territoire et de son aménagement



Une base de développement urbain nouvelle, ressource en cœur de ville , une nouvelle économie locale

Si nous considérons les surfaces foncières qui sont impactée par les problématique de PPRI, nous touchons un enjeux qui dépasse largement celui de la vulnérabilité ou du changement climatique, ce sont de nouveaux mode de vie qui peuvent émerger, de nouvelles façon d’habiter, d’autre façon d’entrevoir la sécurisation d’espace impactés qui coutent très chers à la collectivité et donc d’économie locale

2. Descriptif du projet

1.6.Justifications du projet de recherche

Position par rapport aux termes de l’appel à propositions

Axe2-L’approche territoriale.

Nous travaillerons sur ce deuxième axe, la dimension applicative de cette étude de cas fourni le territoire sur lequel nous voulons mettre en place une réflexion expérimentale appliqué au site du quartier Guillet-Maillet et du Faubourg Taillebourg à Saintes.

En effet il nous semble intéressant de mettre en place une démarche de projet sur un site concret avec un contexte géographique hydrologique et urbain, économique politique concret.

Objectifs : mettre en place une réflexion expérimentale afin d’élaborer des outils opérationnels de fabrication de la ville permettant l’adaptation.

Il s’agira notamment :

- de prendre en compte les réflexions déjà établie et de les faire évoluer, de travailler en itération avec la ville de Saintes, le Pays Saintonge Romane, l’EPTB et l’AMUP et aupa-urba

- de réinterroger les programmes urbains définis ou à définir dans le cadre du renouvellement urbain prévu par la ville sur le quartier de la gare

et les mettre en relation avec l’écriture d’un projet urbain global et environnemental

- de travailler sur la forme urbaine afin de proposer des modèles morphologique pouvant répondre à l’adaptation en cas de crise

- de réfléchir à la gestion des espaces publics et à leur forme pour répondre à la montée des eaux, ils peuvent être support de nouveaux usages collectifs, inducteurs de lien social, support de secours face à des situations de crise

- de vérifier la capacité en terme de densité du site et d’en définir sa faisabilité économique de chiffrer et de phaser

- d’aboutir à sa déclinaison opérationnelle et à la mise en place d’outils opérationnels pour fabriquer un modèle urbain résilient.

Le projet de recherche proposé s'inscrit profondément dans les réflexions territoriales liées au développement des espaces urbains en zone à risques, l’aide à la décision en termes de scénarios de réduction des impacts et d’adaptation au changement climatique (événements extrêmes).

Les contraintes environnementales et les limitations dues à l’épuisement des ressources spatiales, énergétiques nous incitent fortement à reposer les conditions maîtrisées de nos modes de vie et de développement. La bonne intégration de ces facteurs doit être source d'innovation, d'optimisation des process de décisions et d'aménagement des territoires, visant notamment à atténuer les effets négatifs induits, diminuer les vulnérabilités de toute nature, favoriser les bénéfices et services positifs induits par ces politiques d'adaptation.

Sur le thème choisi du développement urbain, de sa durabilité, de sa résilience morphologique et socio-économique aux risques prévisibles actuels et futurs, notre approche est de contribuer à combler le gap inter-disciplinaire entre spécialistes de l'urbanisme, aménageurs et ceux de la gestion des ressources en eau, de la prévention des risques inondation en particulier. L'objectif visé par cette approche ancrée territorialement, est pluri-disciplinaire et prospective, est de rendre cohérentes et efficientes, selon une approche intégrée et prospective, les décisions de construction des formes urbaines de demain.

La temporalité de ces réflexions, axées sur le moyen/long termes, est directement conditionnée par l'anticipation des changements climatiques, l'aggravation de la survenance de phénomènes extrêmes comme les crues majeures, les tempêtes, les pics de chaleurs et sécheresses... et la nécessaire adaptation des constructions, activités, infrastructures existantes et à venir.

L’implication des acteurs locaux permettra d’analyser les interactions et de confronter ces politiques d’adaptation à de vrais choix de prospective territoriale.

Situation actuelle du sujet et étude bibliographique commentée

L'émergence du projet prend racine dans le constat qu'il faut rechercher, apporter des outils opérationnels pour favoriser une convergence d'actions le plus en amont possible entre les différents acteurs publics et privés, en l'occurrence lorsqu'il s'agit de réfléchir au développement d'un territoire urbain en grande partie confronté à un risque naturel majeur (inondation en particulier). En effet, la séparation des prérogatives institutionnelles, les classiques approches sectorielles doivent être dépassées et alimentées par les apports et la dimension prospective de la recherche.

Le sujet s'appuie sur un cas concret, transposable et à multiples résonances, où plusieurs collectivités territoriales sont déjà investies. Une commune de taille moyenne impliquée dans des projets de rénovation urbaine (sur fonds de planification de SCOT¹ et de révision de PLU²), aidée par l'intervention de cabinets d'architectes et d'urbanisme, un établissement public territorial de bassin³ (EPTB) œuvrant sur la prévention des risques inondation et la vulnérabilité des territoires exposés et la question de savoir comment réunir les objectifs/contraintes/compétences/solutions de chaque entité pour créer une vision interdisciplinaire et dynamique des formes urbaines de demain, à la fois viables, fonctionnelles, résilientes et durables.

Les rapprochements sont en cours mais les « boites à outils », les liants technico-culturels entre acteurs scientifiques, aménageurs et préventeurs sont à construire et expérimenter, les échelles sont à emboîter selon les approches intégrées et territoriales qui sont à la base de l'appel à projets GICC.

Articulation avec les programmes régionaux, nationaux et européens

Une référence intéressante est l'appel à projet « ville durable » de l'Agence Nationale de Recherche, dont le projet RESILIS, soumis par Fondaterra, Egis, le C3ED, l'EIVP, IOSIS, CEMAGREF, SOGREAH, la ville de Mantes-la-Jolie et la Communauté d'Agglomération d'Orléans.

L'objectif principal du projet RESILIS est de proposer des méthodes et des outils permettant aux villes - par une meilleure gouvernance multi-échelles et multi-acteurs, par une action avec les populations et une gestion optimisée des réseaux techniques les plus structurants - de devenir plus résilientes, en d'autres termes, de les rendre en capacité de recouvrer plus rapidement leurs capacités économiques et de vie après un accident majeur, qu'il soit naturel, industriel ou provoqué du fait de la mise en place d'une politique efficace de réduction des vulnérabilités. RESILIS répond à 4 objectifs scientifiques et techniques :

• 
  La caractérisation pluridisciplinaire de la résilience de la ville envisagée de manière complémentaire comme un système humain et un système de systèmes techniques ;
  
• 
  La représentation du système urbain utile à l'analyse, l'évaluation et la gestion des risques ;
  
• 
  L'identification de l'adaptabilité des équipements et systèmes techniques pour les aménageurs et concepteurs gestionnaires de réseaux techniques ;
  
• 
  L'identification des conditions techniques, organisationnelles et politiques, d'une valorisation optimale de l'information, au service de la population, de la gestion des risques et de la résilience de la ville.
  

Floodprobe est un projet de recherche européen présenté dans le cadre du 7^ème PCRD par une équipe de chercheurs de sept pays (France, Norvège, Pays Bas, Angleterre, Norvège, Espagne, République Tchèque). Les objectifs scientifiques de ce vaste projet concernent la mise au point de méthodologies d’aide à la décision destinées à renforcer la capacité des territoires à faire face aux inondations par le biais de stratégies basées tant sur la « protection » que sur la « prévention ». Plus spécifiquement les développements de ce projet amèneront les équipes sur :

• 
  la mise au point d’une méthodologie d’analyse de la vulnérabilité des réseaux essentiels à la vie des populations (électricité, adduction d’eau, assainissement, communication…). La vulnérabilité des relations de dépendance entre réseaux est particulièrement analysée.
  
• 
  L’élaboration d’outils de caractérisation de la fiabilité des ouvrages de protection (de type digues notamment).

  Le projet FloodResilienCities (FRC), un INTERREG IV B, qui réunit des collectivités Françaises (Grands Lacs de Seine, Conseil Général du Loiret, Agglomération d’Orléans, Ville d’Orléans), européennes (Mayence, Nimègue, Louvain, Bradford, Paris), Le ministère de l’environnement Néerlandais (qui porte le projet), ainsi que des universitaires (EIVP, université de Sheffield) poursuit l’objectif principal d'améliorer la capacité des villes à retrouver rapidement un fonctionnement normal après une inondation.

  
  

Outre ces projets de recherche et ceux en cours apportant des éléments sur les composantes de la modélisation du système étudié (scénarios IV A ; ERA-Net Circle2 PROVIA ; le sujet de recherche s'inscrit dans un cadre institutionnel et territorial porteur et riche sur la thématique choisie.

La Directive européenne pour la prévention des inondations fixe des objectifs ambitieux d'atténuation des conséquences négatives de ces phénomènes naturels et aggravés, par l'action humaine, sur la santé et les vies humaines, l'environnement, le patrimoine culturel, les activités économiques et les infrastructures. Les territoires urbains inondables sont au cœur de toutes ces vulnérabilités pour lesquelles des solutions préventives doivent être déployées.

Au niveau national, la Directive inondation reposera sur des Plans de gestion des risques inondation et des stratégies locales d'adaptation, dont la mise en œuvre pourra s'appuyer sur les PAPI et le projet proposé. De plus, les mesures relatives à l'eau et l'urbanisme, les risques sont encouragées dans les Xème programmes des Agences de l'eau.

Localement, l'EPTB Charente a piloté un 1er PAPI sur la période 2004-2010, est en passe de déposer un PAPI 2 dont les axes 4 et 5 sont respectivement dédiés à la prise en compte de l'urbanisme et à la vulnérabilité des enjeux urbains. Enjeu majeur du SAGE Charente estuaire⁴, la réduction durable des risques d'inondations fait l'objet de nombreuses attentes de la part des politiques et acteurs locaux.

Le projet de recherche vise à structurer, intégrer et consolider ces réflexions, sur la base d'une méthodologie intégratrice, afin de proposer des scénarios adaptés et efficients en terme de fonctionnalités, de services et de résilience de l'entité urbaine.

1.6.1.Autres projets ou collaborations conduits par les proposants sur le même sujet

1.6.1.1.Références et travaux en cours de l’Équipe de recherche AMUP (ancien label JE 2471) Références de AMUP

Amup est une structure de recherche interdisciplinaire spécialisée dans la conception architecturale à l’échelle urbaine et métropolitaine. Les recherches développées prennent notamment en compte les problématiques actuelles du développement durable, du changement climatique et de la démocratisation des compétences sociales et techniques. L’équipe est composée d’architectes, d’anthropologues, d’artistes, de géographes, de philosophes, de sociologues et d’urbanistes, qui œuvrent au développement de la recherche en architecture et dans les sciences de l’homme et de la société. L'équipe, commune à l'École d'Architecture de Strasbourg (ENSAS) et à l'INSA de Strasbourg, a déposé en octobre 2012 un projet de création d’une nouvelle Équipe d’ Accueil (EA) universitaire. Le projet a reçu une réponse favorable par l’AERES en date 28/03/2012.

En confrontation avec ses questionnements théoriques et des demandes concrètes, l’équipe propose un travail d’analyse et d’observation qui s’articule à un travail de production d’outils d’aide à la décision et de recherche action. Les questions de la mise à disposition d’outils d’aide à la décision auprès d’acteurs publics ou d’outils d’aide au débat sont pour l’équipe aussi des questions de recherche.

Les thèses de doctorat encadrées par les HDR de l’équipe AMUP s’inscrivent fortement dans cette démarche de recherche-action pour lequel le dispositif CIFRE représente une aide complémentaire à leur intégration dans le monde de la profession architecturale et urbaine. Les jeunes chercheurs en thèse participent activement aux travaux de recherche de l’AMUP, liés aux appels d’offres du Ministère de l’Écologie et du Développement durable (MEEDDAT) et de l’Agence nationale de la recherche (ANR).

L’ensemble des recherches et des actions de l’équipe s’articule autour de trois axes. Nous citons ici les recherches en cours et les thèses de doctorat qui intéressent les dynamiques de transformation urbaines et métropolitaines actuelles, le changement climatique, le type d’urbanité exprimé par l’habitat et les lieux de la mobilité. Ces recherches constituent une référence et une base solide pour le développement des travaux liés au projet RES-Urba :

Axe 1 - Conception architecturale : ambiances, dispositifs innovants et ville durable

Recherches financées :

• La gouvernance urbaine climatique : les acteurs des nouveaux services climatiques (associations, collectivités publiques, services décentralisés et privés, industriels, …), F. Rudolf, (partenaire), programme ANR Services Climatiques aux Industriels Français (SECIF), 2011-2014.

• Participation aux ateliers urbains de la ville de Strasbourg, (Amup, Urban Games, Horizome et la ville est un théâtre) : élaboration et conception de dispositifs innovants de démocratisation des expressions citoyennes en amont ou en accompagnement de projets urbains (B. Morovitch, F. Rudolf), 2011-2014.

• Projet COMET (voir http://www.urbicoop.org), E. Dufrasnes (dir.) en partenariat avec l'AFNOR et l'association Europe&Environnement. Projet multi partenarial en cours. Benchmarking des différents outils ou méthodes se rapportant à l'aménagement durable d'un quartier ou d'un écoquartier dans le but de constituer une base de références communes, 2011-2014.

Thèses en cours affilées au thème dispositifs innovants et ville durable :

- Le confort urbain comme potentiel et frein aux stratégies d’adaptation au changement climatique. Vers l'identification de critères socio-économiques d'évaluation des variations climatiques, A. Amat, thèse en co-financement ANR SECIF et Ademe (sous réserve de validation), sous la direction de F. Rudolf et de R. Claverie (CETE-Est Nancy).

- Eco-quartier et comportement citoyen. Paramètres et dispositifs et dans la construction de quartiers durables, A. Delfy, thèse sous la direction de C. Mazzoni.

- Morphologie urbaine et ville durable : théories et projets au tournant du XXI^e siècle, L. d’Emilio, thèse sous la direction de C. Mazzoni, en cotutelle avec M. Morandi (Université de Florence).

- La notion de densité dans la construction de l’espace métropolitain durable : entre Science et Mythe, F. Fontana, thèse sous la direction de C. Mazzoni, en cotutelle avec S. Ferrini (Université de Pescara).

- Hautepierre : un éco-quartier modèle pour la ville de Strasbourg. Utopie ou réalité ?, G. Vodouhe, thèse sous la direction de F. Rudolf.

Axe 2 – Métropolisation, urbanités et cultures de l’habiter

Recherches financées :

• Strasbourg : la démocratie locale pour construire un récit de la métropole durable, C. Mazzoni, V. Ziegler (dir.) avec F. Rudolf, J-M Héraud, N. Gartiser, C. Ohresser, recherche dans le cadre du programme POPSU 2 – MEEDDM, 2011-2013.

• Métropoles et changement climatique, projet de développement de réseaux de recherche financé par l’Agence Universitaire de la Francophonie, Louis Guay, Université Laval à Québec (dir.), avec P. Hamel, Université de Montréal ; A. Britto, Université Fédérale de Rio de Janeiro et F. Rudolf, Insa de Strasbourg.

Thèses en cours affiliées au thème métropoles et formes d’urbanité :

- Le paysage fluvial dans la région métropolitaine de Strasbourg. Figures, rites, formes et modes d’appropriations, M. Boudeffa, thèse sous la direction de C. Mazzoni

- Socio-anthropologie de l'habitat. Autoconstruction, écoconstruction et écovillage : de nouvelles manières de concevoir la vie privée, sociale et politique ?, A. Clot, contrat doctoral 2010-2013 sous la direction de F. Rudolf.

- Le projet urbain à l’échelle métropolitaine comme remise en question d’un processus. Le cas de la ville de Strasbourg, A. Grigorovschi, thèse sous la direction de C. Mazzoni.

- A quels jeux d’échelle se jouent les réseaux de réseaux dans la constitution des “métropoles d’équilibre d’aujourd’hui” en Corée ?, J. Park, thèse sous la direction de F. Rudolf, en co-tutelle avec IM TOBIN (Université nationale de Seoul).

Axe 3 - Formes spatiales et sociales : genèse, théories et configurations

Recherches financées :

• Contribution à la connaissance de Strasbourg actuel, recherche subventionnée par la Communauté Urbaine de Strasbourg, C. Mazzoni (dir.), avec R. Tabouret, V. Ziegler, V. Lebois, A. Grigorovschi, F. Nowakowski, Th. Hatt, F. Bour, J. Robin, J-B. Poivre. 2010-2013.

- Développement d’un Atlas des formes urbaines de Strasbourg, J-B. Poivre et J. Robin.

- Développement d’une étude sur La Place de l’Etoile : évolution historique et enjeux contemporains, A. Grigorovschi.

Thèses en cours affiliées au thème évolution des formes urbaines et sociales :

- L’espace public et les enjeux de la construction de la démocratie. Cas à l’étude : Berlin et Téhéran, B. Azadi, thèse sous la direction de F. Rudolf.

- Gentrification et dynamiques socio-urbaines. Nouvelles formes de colonisation, L. Laifa, thèse sous la direction de F. Rudolf.

- L’importation du modèle de transport BRT de Curitiba et son implantation dans d’autres villes en Europe et en Amérique Latine. Le cas des villes de Rouen et de Nantes en France et des villes de Bogota et de Santiago de Cali en Colombie, M. Jaraj, thèse sous la direction de C. Mazzoni

- La structuration urbaine comme résultat de l’interaction entre la projection sociopolitique et l’émergence spontanée. Étude comparée entre Alep et Lyon, E. Noaime, thèse sous la direction de F. Rudolf.

Le projet RES-Urba s’inscrit dans le cadre de l’axe 1 que le laboratoire AMUP développe.

REFERENCES :

Changement climatique :

RUDOLF Florence, « Les dossiers de l’environnement : regards croisés entre l’Allemagne et la France », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, Tome 39, n° 3, Strasbourg, 2007.

RUDOLF Florence, « De la modernité à la modernisation écologique », Juan S. (éds.), Actions et enjeux spatiaux en matière d’environnement. De la contestation écologiste aux mesures de protection, l’Harmattan, Paris, 2007.

RUDOLF Florence, « La durabilité, un nouvel art de la composition? », LUGINBÜHL Y. (éds.), Nouvelles urbanités, nouvelles ruralités en Europe, Bruxelles : P.I.E. Peter Lang Éditions : 465-473, 2007

RUDOLF Florence, « La sociologie et la controverse nature/culture », Schmoll Patrick, (éds.), Matières à controverses, Strasbourg: Néothèque : 17-45, 2008

RUDOLF Florence, « Risques et vulnérabilités environnementales et sociales », Symposium Environnement et santé, Question de société, organisé par le Conseil régional Nord Pas-de-Calais et l’APPA, Lille, 25-27 novembre 2009.

RUDOLF Florence, « Le climat change… et la société ? », Conférence invitée, Institut EDS (Hydro-Québec en environnement, développement et société), Pavillon De Koninck, Université Laval, Québec, 21 décembre 2009.

RUDOLF Florence, « Société du risque, société vulnérable », Becerra S., Peltier A., (éds.), Risques et environnement: recherches interdisciplinaires sur la vulnérabilité des sociétés, Paris : L’Harmattan, pp. 41-51, 2009.

GRANCHAMP Laurence, RUDOLF Florence, « Calculer pour “sauver” le climat », in Dobre M., Juan S. (éds), Consommer autrement. La réforme écologique des modes de vie, Paris : L’Harmattan, pp. 187-198, 2009.

GRANCHAMP Laurence, RUDOLF Florence, “La percolation du changement climatique: de la planète au quartier”, in Labranche S. (eds), Le changement climatique: Du méta-risque à la méta-gouvernance, Cachan: Lavoisier, pp. 11-22, 2011.

RUDOLF Florence, Le climat change… et la société?, Paris : La ville brûle (126 pages), 2009.

Métropolisation et formes d’urbanité :

MAZZONI Cristiana, LEBOIS Valérie, Cours et jardins d'aujourd'hui : le renouveau d'espaces aux qualités multiples, appel d’offres "Qualités architecturales, significations, conceptions, positions", Plan Urbanisme Construction Architecture, Pôle Concevoir, Construire, Habiter, 2003.

MAZZONI Cristiana (dir), LEVY Albert, LEBOIS Valérie, MANTZIARAS PANOS, Lieux-gares dans la ville d’aujourd’hui. Une complexité d’espaces à valeur structurante, appel d’offres "Echelles et temporalités des projets urbains", Plan Urbanisme Construction Architecture, Ministère de l’Équipement, 2005.

MAZZONI Cristiana (dir), LEVY Albert, LEBOIS Valérie, MOLINIER Anne, La métropole en projet. Identités et forces structurantes des territoires dans la construction de Paris-Métropole, appel d’offres "L’architecture de la grande échelle", Ministère de la Culture, Bureau de la Recherche Architecturale, 2009

MAZZONI Cristiana (dir), METROREGIONS. Patterns of Sustainable Development in METROpolitan REGIONS: Diversity and Comparability, Septième programme cadre, Commission européenne - Projet de recherche et collaboration entre institutions de deux pays européens et deux pays en voie de développement : Fondation Maison des Sciences de l’Homme Paris (FMSH) / Institut d’Etudes Avancées-Paris (IEA)/ Laboratoire Architecture Culture Société (ACS); HafenCity University Hamburg (HCU)/ UFL Laboratory ; Federal University of Rio de Janeiro (UFRJ)/ PROURB ; Addis Ababa University (AAU) / Faculty of Technology. Dépôt de candidature septembre 2009. Projet non retenu.

MAZZONI Cristiana, "La gare et le projet de ville. Atouts et dangers latents d’un lieu urbain à la jonction des territoires", in TSIOMIS Yannis (dir.), Echelles et temporalités des projets urbains, Jean-Michel Place, Paris, 2007, pp. 51-72.

MAZZONI Cristiana, LEBOIS Valérie, "Vers une dilution du rôle des capitales ? Métropolisation et rail", in Grande Europe, Revue sur les pays du continent européen, Dossier n° 7, avril 2009, pp. 21-27.

MAZZONI Cristiana, "La gare et ses rails : charpente structurelle de la ville moderne. Entre réalité spatiale et images mythiques (1850-1900)", in Jean-Louis Cohen, Hartmut Frank, Metropolen. Fabrikation und Fiktion der Großstadt. Frankreich/Deutschland 1850-1950, Editions du Centre Allemand d’Histoire de l’Art à Paris, à paraître en 2011.

MAZZONI Cristiana, "Les gares et leur architecture. Forme, symbolique et perception d’un lieu au croisement des territoires", Place Publique, n°11, mai 2011.

MAZZONI Cristiana, TSIOMIS Yannis, Paris, métropoles en miroir. Stratégies urbaines en Ile-de-France, La Découverte, Paris, 2012.

1.6.1.2.Références de AUPA-URBA :

Anne Jaureguiberry, dirigeante d'AUPA-URBA et enseignante-chercheur a travaillé sur un projet au Vietnam dans le Delta du Mékong pour planifier le développement durable de la Ville de Cao Lanh à l’horizon 2040, en relation avec les autres villes du Delta, dans le contexte du changement climatique.

AUPA-URBA a été nominé au Palmarès des jeunes urbanistes 2005 par le Ministère de l’équipement et Lauréats Mode vie et Formes urbaine du concours Développement durable, OIN du Plateau de Saclay, Massy Palaiseau 2008. Sélectionné également par le Ministère de l’écologie dans le club opérationnel des Eco quartiers en 2009-2010, son implication dans les projets de développement durable et intégré est reconnu.

Le cabinet AUPA-URBA travaille plus localement sur le site d'étude⁵ à un projet de développement d'un pôle d'échange multi-modal dans le quartier de la Gare, incluant une requalification urbaine. Dans le même temps, la commune visée par ces projets entreprend en ce moment la révision de son PLU, une réflexion portée sur la densification, dans une logique de non étalement urbain et de non consommation d'espaces naturels péri-urbains, objectifs qui sont donnés par le PLH à l’horizon 2017 et en lien avec la croissance de la population. Ces projets sont tous impactés directement ou indirectement par le risque inondation, son aggravation liée entre autre au changement climatique et n'y font référence qu'à la marge, sans qu'aucune réflexion de fond ou des stratégies adaptatives ne soient élaborées.

-Collaboration au sein de l’agence AREP sur s «Collaborative Research on Flood Resilience in Urban Areas», programmé sur 4 ans .

Hosting organisation: THE UNIVERSITY OF EXETER Funding: Project costs: 4 710 000 € (3 490 000 € funded by FP7) Duration: 2010-04-01 - 2014-03-31 Research area: ENV.2009.1.3.3.1 Risk, prevention and management of urban floods ( ) -Contract type: Small/medium-scale focused research project for specific cooperation actions dedicated to international cooperation partner countries(SICA)

-Article proposé à la revue urbanisme : La relecture et l’intensification du territoire : vers une économie humaine et physique durable

Face aux changements climatiques, face à nos préoccupations urgentes de préserver notre environnement, face aux problèmes de migration de population, de sécurité alimentaire, nous pensons qu’il est urgent de réfléchir au développement du territoire. Face aux taux de croissance de plus de 5 % pour le Vietnam, un nouvel urbanisme doit s’élaborer. Il ne s’agit pas d’arrêter la croissance ou de revenir à des modèles rustiques de vie, il s’agit de fabriquer des principes d’aménagement du territoire permettant d’accéder à un niveau de vie contemporaine, qui relèverait plus de la géographie, des modes de vies locaux.

S’appuyer sur une relecture des sites pour révéler les éléments identitaires et poétiques, topographiques, hydrographiques, et morphologiques afin de garder toutes la souplesse d’éléments au sein des projets.

Relire la géographie, la poétiser, faire émerger les paradigmes auxquels nous avons envie de croire «  mieux vivre ensemble et avec notre environnement » nous demande d’être attentif à ce que l’homme a construit et a préservé pendant des milliers d’années.

La Ville vernaculaire est d’une souplesse incroyable, elle permet d’absorber des changements, elle est économe en espace, elle prend en compte ses moyens de productions alimentaires, elle tient compte des conditions climatiques et préserve donc l’énergie qu’elle dévorerait dans des villes de plus de 10 000 habitants, elle est par cette flexibilité d’une actualité totale. C’est cette capacité d’adaptation qui lui permet d’accéder au titre de « ville contemporaine ». C’est une ville nourricière. Elle occupe le territoire et continue à le maitriser.

Le nouvel urbanisme vernaculaire doit garder cette adaptabilité, et une capacité de résilience rapide aux changements climatiques, elle doit mettre en place les dispositifs qui vont lui permettre de répondre aux problèmes qui s’annoncent. Les exigences climatiques demanderont de la flexibilité aux trames urbaines. Le développement de système ou de modèles inadéquats mais uniquement économiques, ne répondent pas forcément aux exigences de résilience urbaine de demain face aux changements climatiques.

La ville qui s’étale, la ville qui se densifie laissent aussi les campagnes en friche et produit une pauvreté humaine. On croit accéder à une vie contemporaine en allant à la « Grande ville », c’est vrai en partie mais si l’on redéfinissait ce qu’on appelle une ville ?

Si l’on renverse cette idée et que l’on développe les espaces ruraux, que l’on renforce les micro-polarités en y développant services et proximité, avec toute l’économie locale qui se développe et laisse une autonomie aux personnes qui cultivent, protège et sécurise l’alimentation. Cette multipolarité dans les espaces ruraux permettent d’être moins envahissant en terme foncier, surtout permet une vie collective plus soutenue, ou le lien social préexiste et reste fondateur de ces implantations humaines .Il permet de développer des systèmes d’assainissement, de gestion de l’eau, de traitement des déchets de ventilation urbaine plus économe et moins industriels. « Less is more».

Ce nouvel urbanisme vernaculaire donne à repenser peut être la définition des villes. La re-concentration du territoire, de densification des villes, n’est peut être pas l’unique vision que nous pouvons avoir. L’économie du territoire, l’économie « géographique » humaine et physique, nous donne à penser que l’intensification du territoire est une piste de réflexion.

L’intensification comme valeur humaine et territoriale produira peut être de nouveaux desseins.

1.6.1.3.Références de l’EPTB

L’EPTB Charente est structure porteuse de Programmes d’Actions et de Prévention des Inondations (PAPI) sur le bassin de la Charente. Retenu au premier appel à projets PAPI du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable du 1er octobre 2002, l'EPTB candidate à un PAPI 2ème génération. Il a pour objectif de prévenir les risques d’inondation de la Charente et de ses affluents par des mesures de réduction de l’aléa et de réduction de la vulnérabilité des territoires.

Autre composante du projet développée par l'EPTB, des scénarios climatiques du GIEC ont été régionalisés avec l'aide du CERFACS en 2009, afin de prédire les évolutions possibles du climat et ses impacts sur les événements hydrologiques extrêmes à l'horizon 2040 (EPTB-EAUCEA, 2009).

L'EPTB a été un partenaire très actif du projet SPICOSA (Science and Policy Integration for Coastal System Assesment), projet de recherche européen en appui à la gestion intégrée des zones côtières (GIZC), piloté par l’IFREMER (2007-2010). Egalement partenaire du projet connexe RESPIREAU avec le Cemagref de Bordeaux et Montpellier, l'EPTB a acquis une forte culture de travail mixte gestionnaire-chercheur afin de développer des approches d'analyse territoriale et la co-production d'outils opérationnels d'aide à la décision.

Par ailleurs, l’EPTB Charente, dans le cadre de sa mission de gestion intégrée de la ressource en eau, porte l'élaboration du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du bassin de la Charente. Le thème de prévention et de l'adaptation aux risques est un thème majeur du SAGE, pour lequel l'élaboration de tendances, de stratégies concertées devront être discutées dans ses instances de gouvernance afin de prioriser les actions à mettre en œuvre dans les années à venir.