Assemblée générale Inter CATIs – 9/10/2017
Retour général sur la réunion
Les participants à la journée ont reçu le Vendredi précédent, deux documents :
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Base de travail à manifestation d’intérêt CATIs
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Base de travail Demande Homologation
Ces documents sont à l’état de « Draft » et il nous a été demandé d’en limiter la diffusion, en attendant l’établissement de versions définitives et leur validation par le collège de direction.
Un certain nombre des questions que j’ai pu recueillir auprès de vous sont évoquées dans ces documents. J’y reviendrais dans les paragraphes suivants.
Concernant l’AG proprement dite, le programme prévu était trop dense et, hormis pour le point d’échange Rifseep, à pratiquement aucun moment il n’a été possible de poser des questions sur la forme attendue des CATIs 3G. Les temps d’échange indiqués dans le programme ont consisté à des questions/réponses sur les présentations proposées.
La matinée a été consacrée à la présentation des e-Infrastructures (eIS) :
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Présentation du contexte
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eIS à l’échelle INRA, nationale et européenne
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Exemples d’eIS :
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France Grilles (http://www.france-grilles.fr)
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e-Metabo (http://www.metabohub.fr)
En début d’après-midi, P. Vandenberghe de la DRH nous a présenté ce que la direction compte mettre en place pour le remplacement de la PFI et les liens de ce nouveau mode d’indemnisation avec les CATIs 3G.
Ensuite, L. Bruckler qui préside la commission d’homologation des CATIs 3G, nous a présenté la composition de la commission, le processus et le planning de cette homologation et les grandes lignes des CATIs 3G selon cette commission. Il n’y a pas eu d’échanges à ce moment, et on a tout de suite enchaîné sur du travail par groupe en 4 ateliers :
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Articulation CATIs/PEPIs
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Principes de fonctionnement des CATIs 3G
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CATIs organisés en mode Projet
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CATIs et eIS
Après restitution orale du travail de ces ateliers, L. Bruckler a brièvement réagi sur les points qu’il jugeait saillant et l’AG s’est close là-dessus.
Synthèse des documents reçus avant l’AG
Les deux documents correspondent aux deux étapes de soumission d’une demande d’homologation CATI : Appel à manifestation d’intérêt puis Demande finale.
Le contenu introductif des deux documents est identique, seul diffère les questions posées au(x) animateur(s)/responsable(s) des CATIs.
Définition d’un CATI 3G : Pas de changement avec les CATIs actuels. C’est toujours une entité de production informatique connectée explicitement à des lieux de production scientifique.
Périmètre : Pas de changement non plus. Vocation à être transversal, donc inter-département, mais les exceptions sont admises si justifiées.
Mission : Là, il y a un changement
La mission d’un CATI est la réalisation d’un (ou de plusieurs) projet(s), débouchant sur une production informatique
Le projet détermine le périmètre du CATI, les moyens et les compétences qui lui seront nécessaires.
Là encore, une certaine souplesse est admise, notamment pour les CATIs qui fournissent un service constant et pérenne (a priori c’est le cas de Bio4Biol), mais le paragraphe finit par :
Les infrastructures informatiques à portée collective, dans la mesure où elles s’inscrivent dans un projet informatique, sont candidates à être portées par un CATI
Pourtant, les infrastructures type Bio4Biol apportent un service en continu, sans nécessairement s’inscrire dans le cadre d’un projet informatique. Donc ce point n’est pas clair.
Taille d’un CATI : Toujours pas de préconisations ; les rédacteurs du document remarquent qu’il y a une attente un peu contradictoire entre :
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transversalité d‘un CATI (plusieurs compétences/métiers, champs d’application, …) qui conduit à une taille relativement importante, et
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réalisation d’un projet ou plusieurs projets, ce qui contraint à des CATIs de taille plus réduite (on nous a encore enjoint à mener les projets avec « agilité » ; difficile d’être « agile » à 30)
Durée d’un CATI : a priori 5 ans mais fonction du ou des projets menés au sein du CATI.
Pilotage d’un CATI : Un ou deux animateurs/responsables (le cas échéant, si possible issus de départements scientifiques distincts).
Mesures d’accompagnement proposées (à valider par la DG) :
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Passage de 200 à 300 € / agent-an pour la participation des départements au fonctionnement des CATIs
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Réponse à appels d’offres émis par les départements à destination des CATIs
(pas beaucoup de précisions sur la forme de ces appels d’offres)
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Réponse à appels d’offres émis par Ingenum (en collaboration avec la DTN1) dans le cadre du futur schéma directeur numérique.
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Ingenum est responsable de la mise en place d’animations inter-CATIs. Cette animation a pour objectif de décloisonner et diffuser l’activité et les productions des différents CATIs. Les documents prévoient au minimum une rencontre annuelle.
Session e-Infrastructures (eIS)
Les données scientifiques sont de plus en plus diverses, volumineuses, complexes.
De nouveaux concepts émergent autour de ces données (open data, FAIR2, …).
Il est nécessaire de concevoir de nouvelles structures pour faire face à ces enjeux eIS
Objectif des eIS3 : Mise en relation et partage des données, des compétences, des outils
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Organiser le stockage, l’exploitation et l’intégration des données
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Faciliter la collaboration entre spécialistes issus de différents domaines scientifiques
Activité des eIS :
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Services aux communautés scientifiques
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Développement technologique et méthodologique
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Formation, diffusion
Les eIS à différentes échelles :
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Europe :
http://ec.europa.eu/research/participants/data/ref/h2020/wp/2016_2017/main/h2020-wp1617-infrastructures_en.pdf#page=30
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National :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid70554/la-feuille-de-route-nationale-des-infrastructures-de-recherche.html
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INRA :
https://inra-dam-front-resources-cdn.brainsonic.com/ressources/afile/368466-19bb9-resource-charte-des-infrastructures-de-recherche-inra.pdf
Parallèlement aux objectifs scientifiques, les eIS peuvent permettre d’accroître la visibilité et la notoriété du travail d’un EPST, tant au niveau national qu’international. Ils peuvent donc être un argument auprès des ministères pour justifier de demandes de postes, dans un contexte budgétaire difficile : « L’argent ne doit plus être dilué mais doit être organisé et centralisé (…) les infrastructures sont un mouvement inéluctable »
Les CATIs actuels ou à venir ont un rôle clé dans la mise en place de ces eIS.
Evolutions majeures par rapport aux Outils Collectifs actuels :
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Passage à une échelle supérieure : taille de la structure, spectre des thématiques scientifiques abordées, complexité, …
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Gouvernance plus centralisée (plusieurs fois énoncés)
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Etablissement d’un « Data plan » (politique d’accès aux données)
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Modèle économique : compte d’exploitation prévisionnel (en coût complet !), tarification, engagement des Départements, stratégie territoriale
« Un travail de qualité ne peut pas être gratuit (…) Il faut convaincre les utilisateurs que l’accès aux services de ces infrastructures sera payant ».
Pour plus d’information concernant le processus et le calendrier prévisionnel de labellisation, voir la présentation de G. Aumont (à partir de la dia #19)
Retours d’expérience et échanges autour des eIS :
Jérome Pansanel (IPHC – CNRS) France Grilles
Fabien Jourdan (ALIMH – INRA) e-Metabo
Nicolas Dones (CATI IUMA – INRA) CATIs et eIS
Difficulté à répondre à la fois à des règles/stratégies nationales (voire européennes) et à des contraintes locales.
Le changement d’échelle induit par les eIS s’accompagne d’un coût humain (nouvelles contraintes, nouvelles expertises, nouvelles sources de financement).
G.Aumont : Toutes les organisations n’ont pas vocation à devenir des eIS si le coût est supérieur aux gains.
Certains utilisateurs finaux ne risquent-ils pas d’être les « laissés pour compte » de ces nouvelles organisations avec les risques de repli sur des solutions locales-artisanales ou externes (Amazon) ?
G.Aumont : Le coût d’accès aux services des eIS doit être clair pour les utilisateurs. Ces coûts doivent être inclus dans la réponse aux appels d’offres de recherche (…) Pas de position ultra-libérale : Il faut trouver un juste compromis entre le saupoudrage et la centralisation totale des compétences.
A noter que le CATI-3G envisagé par Fabien Jourdan pour e-Metabo s’organiserait autour du projet de mutation de la structure actuelle en eIS. Une fois cet objectif atteint, le CATI n’aurait plus lieu d’être … ou alors sous une autre forme à définir.
RIFSEEP et PFI
L’Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertises (IFSE) a pour vocation de rassembler sous une même ligne salariale les différents régimes indemnitaires actuels (dont la PFI et la PPR). Toutes les réglementations ministérielles liées aux indemnités sous leurs formes actuelles disparaissent.
En ce qui concerne l’INRA, une note de gestion est en cours de rédaction pour définir la mise en application de la RIFSEEP. Dans les grandes lignes, cette note reprend les dispositions actuelles. Les quelques changements apportés tendent à corriger certains problèmes rencontrés par le passé.
En résumé et à l’INRA :
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Le droit à l’IFSE pour les informaticiens reste assujetti à l’appartenance à un CATI et à la validation de compétences informatiques (soit par admission à un concours externe qui stipule le versement de cette indemnité, soit pas validation des compétences par une commission). Un mécanisme sera mis en place pour arrêter automatiquement le versement de l’indemnité si un agent quitte son CATI
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Le montant de l’IFSE (socle indemnitaire de fonction) est déterminé en fonction du grade de l’agent
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L’INRA a obtenu des ministères de tutelle une revalorisation du montant de l’indemnité pour les AI et certains IE (sans plus de précisions). La direction tente d’obtenir également une augmentation des indemnités pour les autres agents de la catégorie A. Ces augmentations ont pour objectif d’aligner l’INRA sur le montant des indemnités perçues actuellement par les universitaires.
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Le montant de cette indemnité sera pérenne
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L’IFSE apparaîtra sur les feuilles de salaire de Novembre 2017 sous la forme d’une seule ligne. Au préalable, un courrier individualisé expliquera à chaque agent comment son régime indemnitaire actuel (PFI, PPR, …) se traduira en IFSE.
Session CATI 3G Présentation commission d’homologation
Groupe de travail dirigé par Laurent Bruckler (LB) :
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Chef département adjoint Phase
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Chef département EFPA
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Chef département MIA
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Chef département MICA
+ divers experts métiers
Une journée de travail consacrée au bilan CATI actuel
Une journée de travail consacrée à la définition CATI 3G
Au cours de ces deux journées, LB a noté une connaissance (du rôle et du fonctionnement des CATIs) et une implication très variable selon le département.
Planning prévisionnel d’homologation des CATIs 3G
Homologation en 2 temps : Manifestation d’intérêts puis Demande d’homologation
Diffusion du document « Appel à manifestation d’intérêt »
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Novembre 2017
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Retour de la commission d’homologation
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Janvier 2018
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Dépôt de la demande finale d’homologation
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Février/Mars 2018
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Validation par la commission
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Mars 2018
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Proposition d’une liste de CATIs à la Direction Générale
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Avril 2018
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Lancement des CATIs 3G
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Main/Juin 2018
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Atelier 1 : articulation CATI/PEPI
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Intérêt de comprendre pourquoi certains PEPIs ont fonctionné et d’autres non
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CATI=lieu de production (agent contraint à une activité)/PEPI=réseau métier (adhésion libre et volontaire)
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Mise en commun de formation CATIs et PEPIs ?
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Les deux structures servent du collectif et ont un fonctionnement complémentaire. Il est nécessaire que ces deux structures coexistent
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Est-ce que la participation active (animation ou forte implication) au sein d’un PEPI ne pourrait pas justifier l’IFSE, en lieu et place de l’activité dans un CATI ?
Atelier 2 : Principes de fonctionnement des CATIs 3G
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Périmètre multi-département :
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Equilibre des effectifs des différents départements difficile à trouver
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Organisation plus complexe
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Difficulté d’identifier clairement le client du CATI
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Durée de 5 ans : OK
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Communication/Valorisation :
La règle de citations de l’apport des CATIs dans les articles scientifiques est différemment suivie selon les auteurs des articles
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Appui des départements :
Important mais très hétérogène. Il est proposé de demander à Ingenum d’établir un bilan de l’appui des départements.
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Evaluation :
Il est demandé plus de précisions des formes de pilotage selon la taille, le périmètre du CATI .
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Budget :
L’idée d’avoir des appels d’offres Ingenum et/ou département est bien perçue
Les 300 € alloués par le département par agent et par an est un minimum.
Atelier 3 : CATIs en mode projet
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Difficultés de certains CATIs pour « coller » au mode de fonctionnement par projet(s) (exemple : plate-forme)
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Pour s’adapter à ce nouveau mode, il pourra être nécessaire d’adapter le niveau de granularité/abstraction de ce que l’on entend par « projet »
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L’existence d’un projet officialisé peut être un outil qui clarifie l’activité d’un agent au sein d’un CATI
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A quelle fréquence seront émis les appels d’offres par les départements de tutelle ? Par Ingenum ?
Atelier 4 : CATIs et eIS
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Problème dans la cohérence des calendriers de soumission CATI/eIS
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Risque de superposition de plusieurs structures pour l’agent
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Différence de durée : CATIs : maximum 5 ans / eIS : a vocation à être pérenne
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eIS permettrait d’accroître la visibilité des productions du CATI et renforcerait les liens entre les CATIs et les utilisateurs finaux.
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