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Près d’un étudiant sur deux travaille durant ses études, ajoute l’OVE. Une proportion stable depuis près de vingt ans, crise ou non. Seuls 29 % d’entre eux estiment que cette activité a un impact négatif sur leurs études. D’après la même enquête, 65 % des étudiants entre 18 ans et 35 ans ont reçu une aide financière familiale, qui représente en moyenne un tiers de leurs ressources.
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A quoi les 632 700 nouveaux étudiants qui viennent d’avoir leur baccalauréat peuvent-ils s’attendre en cette rentrée ? Un bon nombre sont confrontés à des amphithéâtres surchargés, ne serait-ce que parce que les néobacheliers sont 38 000 de plus que l’an passé. Pour répondre au choc démographique qui touche les universités, 100 millions d’euros ont été promis, mais pour le budget 2017.
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En matière pédagogique, les universités n’ont d’autre choix que de s’adapter à l’ère numérique et de transformer certains amphithéâtres en salles équipées pour favoriser les travaux par projets et en groupes. Elles le font lentement, parce que leurs moyens financiers sont faibles, et parce que la révolution en cours amène à profondément changer le rôle des professeurs, appelés à accompagner les étudiants plutôt qu’à déverser verticalement leurs connaissances. Les réticences sont fortes. Ainsi, à l’université Paris-Diderot, seuls 10 % des enseignants se sont impliqués dans des outils numériques depuis 2013, sur la base du volontariat.