Renforcer les actions de la participation des employeurs à l'effort de construction (PEEC)
Outre, l'extension de la garantie Visale, l'Etat et l'UESL Action- Logement ont, par ailleurs, signé un avenant à la convention quinquennale 2015-2019, qui renforce les actions de la participation des employeurs à l'effort de construction (PEEC) en faveur du logement.
Ces nouvelles mesures permettront notamment d'amplifier la production et la rénovation de logements sociaux. Action Logement bonifiera, à hauteur de 300 millions d'euros, 1 milliard d'euros de prêts de haut de bilan destinés à accélérer les investissements des bailleurs sociaux, aux côtés de la bonification de la Caisse des dépôts et Consignations pour atteindre une enveloppe totale de 2 milliards d'euros, précise l'organisme dans un communiqué. Une bonne nouvelle pour les organismes de logements sociaux dont les premiers prêts seront signés lors du congrès 2016 de l'USH, fin septembre à Nantes. Par ailleurs, le ministère du Logement et UESL-Action Logement comptent accroître la création de structures collectives notamment dédiées aux jeunes et aux travailleurs migrants (Ndlr : apport de 75 millions d'euros supplémentaires) ; renforcer la mixité sociale dans les quartiers prioritaires en créant une offre de 1.000 logements locatifs intermédiaires par l'Association Foncière Logement (150 millions d'euros supplémentaires) ; soutenir l'accession à la propriété (120 millions d'euros supplémentaires sur les 1,8 milliard d'euros prévus sur 2016 - 2019). Et enfin, ils comptent accélérer la rénovation énergétique du parc privé en consacrant 100 millions d'euros supplémentaires au financement des actions de l'ANAH en 2016 et 2017, portant l'engagement de 100 à 200 millions d'euros.
De son côté, Jacques Chanut, président d'Action Logement, s'est félicité de ces deux accords : "Grâce à la réforme initiée par les Partenaires sociaux, Action Logement démontre son engagement et sa capacité à se mobiliser pour déployer un ensemble de mesures de relance, concrètes et ambitieuses, pour une action guidée par la seule nécessité de favoriser l'accès à l'emploi par le logement." * * * * *
Logements étudiants : Paris flambe-t-il ?
La cote des loyers pour un studio parisien atteint des sommets. Fièvre estivale ou annonce d’une sensible hausse des prix ? Il est un peu tôt pour trancher. En province en revanche, il semble que les prix restent comparables à ceux de l’an passé. http://patrimoine.lesechos.fr/immobilier/location/0211143277629-logements-etudiants-paris-flambe-t-il-2015799.php 930 euros par mois ! C'est le montant qu'il faut débourser en moyenne (charges comprises tout de même) pour louer un studio dans Paris. Ce chiffre est celui de Location-étudiant.fr qui propose chaque année plus 340.000 offres de logements provenant de résidences étudiantes, cités universitaires, particuliers et professionnels de l'immobilier. Le site affiche un argus des loyers, cote instantanée qui reflète à l'instant T la moyenne de toutes les offres enregistrées. Ce montant de 930 euros est très supérieur à celui relevé dans le baromètre annuel des loyers 2015, également calculé par Location-étudiant.fr. Fin août sera publié le baromètre 2016 et ce sont seulement ces chiffres qui pourront être comparés à ceux de 2015.
« Les méthodologies de l'argus et du baromètre ne sont pas comparables. Dans le baromètre, seules sont prises en compte les offres les plus récentes » insiste Brice Boullet, président de Location-etudiant.fr. Reste que pour les grandes villes de province (voir tableau) les loyers enregistrés le 20 juillet sont comparables à ceux du baromètre 2015, alors qu'à Paris, on enregistre une hausse de près de 200 euros (734 euros mensuels pour un studios en 2015 selon le baromètre).