2.3Analyse des moyens de l’unité 2.3.1Situation du personnel au 30 juin 2012
Le personnel présent au 30 juin 2012 se présente comme suit :
Structure permanente :
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25 chercheurs et enseignants-chercheurs : 17 chercheurs Ircam, 6 chercheurs CNRS (2 DR2, 3CR1, 1CR2), 1 chercheur INRIA (CR1), 1 Professeur UPMC (PR2) ;
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6 ingénieurs (5 Ircam, 1 CNRS), 4 techniciens (Ircam), 3 administratifs (2 Ircam 1 CNRS) ;
Autres collaborateurs :
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27 Doctorants ;
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12 collaborateurs en CDD : 1 Prof émérite (IRCAM-UPMC), 9 chercheurs (post-doc) et 2 ingénieurs (Ircam) ;
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6 Enseignants-chercheurs associés et invités : 1 CNSMDP, 1 MCF Université Paris 8, 1 MCF Université de Strasbourg, 1 MCF en délégation CNRS (Univ Lille 3), 3 autres chercheurs étrangers invités (Izmir Institute of Technology Turquie, Univ McGill Canada, Sony Japon) ;
Il est à noter le statut spécifique des collaborateurs Ircam, salariés de droit privé. En ce qui concerne plus particulièrement les chercheurs Ircam, si ceux-ci n’ont pas de charges de cours comme les enseignants-chercheurs, ils ont des missions spécifiques les distinguant de chercheurs à plein temps d’autres établissements de recherche concernant :
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l’obtention de financements et de gestion de projets dans le cadre de projets de R&D collaborative et de collaborations industrielles, la subvention attribuée au département R&D de l’Ircam ne couvrant que 72% de la masse salariale du personnel permanent affecté à l’UMR en 2012 ; cette subvention est constante depuis 2007 et n’a pas été réévaluée pour prendre en compte l’évolution des personnels (GVT), ce qui représente un poids croissant pour les équipes. Cette contrainte spécifique s’ajoute à celle, plus standard, d’obtenir des crédits spécifiques pour la gestion de projets de recherche. Ainsi, globalement à l’échelle du laboratoire, les financements non pérennes sont du même ordre de grandeur que les apports institutionnels, masse salariale comprise (hors structure Ircam), représentant un taux d’autofinancement particulièrement élevé dans le contexte national;
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la contribution aux enjeux artistiques de l’Ircam, impliquant leur participation à différents cadres d’échange, de coordination, de production et de développements logiciels ; si l’ensemble de ces missions s’articulent en bonne cohérence avec les enjeux de recherche scientifique de l’unité et représentent un important facteur de motivation pour les chercheurs, le temps qu’ils leur consacrent doit être pris en compte dans l’évaluation de leur productivité.
2.3.2Evolution du personnel au cours de la période du bilan
Les principales évolutions au cours de la période 2007-2009 ayant l’objet de la précédente évaluation AERES sont pour rappel les suivantes :
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Affectation en 2007 de 7 nouveaux chercheurs Ircam (J. Bensoam, F. Bevilacqua, N. Misdariis, A. Roebel, G. Peeters, N. Schnell, D. Schwarz) dont ceux de 2 équipes nouvellement intégrées à l’UMR (Perception et design sonores et Interactions musicales temps réel) ;
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Recrutement en 2008-2009 de 3 nouveaux chercheurs Ircam (J. Bresson, A. Cont, M. Noisternig) ;
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Intégration par voie de mutation de 2 CR1 CNRS (L. Feneyrou, I. Viaud-Delmon) ; départ à la retraite fin 2008 après prolongation de son activité comme chercheur émérite de J. Theureau ; recrutement fin 2009 dans un poste fléché à l’unité d’un CR2 CNRS (M. Lagrange) ;
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Recrutement de T. Carpentier début 2009 (IE CNRS).
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Départ du gestionnaire CNRS D. Perini (octobre 2009) et remplacement par M. Grospiron (TCS CNRS).
Les évolutions pour la seconde période 2010-juin 2012 sont les suivantes :
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Affectation à l’UMR par l’Ircam au 1er janvier 2011, conformément aux recommandations du comité AERES, de l’ensemble des personnels ITA du département R&D participant aux activités des équipes, soit 5 ingénieurs (R. Borghesi et E. Fléty (IMTR), F. Cornu (AnaSyn), N. Ellis (50%, Ac Instr.), S. Goldszmidt (50%, APM)), 3 techniciens (G. Bertrand, S. El-Fakhouri, A. Terrier), 2 administratifs (S. Benoit, C. Tan) ;
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Intégration par voie de mutation début 2011 de J.L. Giavitto (DR2 CNRS, RepMus) et changement de corps en octobre 2011 d’I.Viaud-Delmon (DR2 CNRS, EAC).
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Recrutement de C. Picasso en janvier 2011 (ingénieur Ircam, AnaSyn) et de O. Houix (chercheur Ircam, PDS, 50%, l’autre mi-temps étant consacré aux enseignements à l’ESBAM) en octobre 2011 ; passage de Joël Bensoam de 50% à 80% en janvier 2010 et à plein temps en octobre 2011 (chercheur Ircam, Ac.Instr.) ; départ de N. Ellis (50%) en septembre 2011 et recrutement de son successeur R. Piéchaud (80%) en janvier 2012 (ingénieur Ircam, Ac. Instr) ; passage de A. Cont de l’équipe IMTR à RepMus (début 2011) ;
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Recrutement comme PR2 UPMC de Carlos Agon, précédemment chercheur Ircam (Janvier 2012, RepMus) ;
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Affectation par l’INRIA en janvier 2012 de F. Jacquemard (CR1), en préfiguration de l’EPC MuSync en cours d’évaluation (RepMus) ;
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Départ de M. Fingerhut, directeur de la médiathèque Ircam, en juin 2011 ; janvier 2012 : évolution de la Médiathèque vers un Centre de ressources Ircam (CRI), nomination de N. Donin comme responsable CRI (20%), affectation de l’autre mi-temps de S. Goldszmidt (ingénieur Ircam) à l’unité dans le cadre du CRI ;
Alors que les effectifs de l’UMR avaient doublé au cours de la période d’évaluation précédente (2005-2009), on constate une poursuite de la croissance de l’UMR, avec notamment :
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l’affectation de tous les ingénieurs, techniciens et administratifs Ircam concernés ;
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un important renforcement en 2011-2012 de l’équipe RepMus, avec l’arrivée de 3 nouveaux chercheurs et le recrutement de C. Agon comme PR, notamment autour des langages (langages synchrones autour du projet MuSync, langages musicaux pour C. Agon) ;
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un renforcement de l’équipe Acoustique instrumentale, avec également l’arrivée fin 2011 en post-doc de A. Mamou-Mani, le démarrage de plusieurs projets ANR et industriels, auxquels s’ajoute la perspective d’intégration fin 2012 de D. Roze (CR2 CNRS) ;
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un renforcement de l’équipe PDS, coordonné avec le démarrage du Master ESBAM ;
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un renouvellement annuel plus important des doctorants, dont le nombre global a augmenté, notamment dans le cadre de projets ANR d’une part, de co-tutelles et co-encadrements d’autre part, indicatifs de l’attractivité de l’unité ;
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le renforcement souhaité de l’équipe Analyse des pratiques musicales, notamment depuis le départ à la retraite de J. Theureau, n’a pu aboutir et reste un objectif pour la période à venir, au-delà de la mise en place du CRI fournissant un cadre propice à la diffusion de ses activités de recherche ;
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un processus initié dans différentes équipes de soutenances de HDR, avec trois soutenances pour la période du bilan et plusieurs autres en préparation pour fin 2012-2013 ;
2.3.3Gestion financière, fonctionnement et investissement
La gestion financière des crédits affectés par l’Ircam et par l’UPMC est assurée par l’Ircam, celle des crédits CNRS par le CNRS. L’Ircam assure, à de rares exceptions près, la gestion des projets collaboratifs et des contrats industriels.
L’attribution aux équipes des crédits de fonctionnement issus de la dotation de base est fonction de leurs effectifs. Les équipes bénéficient de l’intégralité des financements additionnels prévus (personnel CDD, fonctionnement, investissements) pour les projets de R&D collaboratifs et les prestations de recherche auxquels elles participent, et ont également un retour sur les crédits obtenus par les licences de logiciels.
Les dotations en fonctionnement et équipements exceptionnels au cours de la période du bilan sont données dans le tableau ci-après :
Les montants en fonctionnement incluent la dotation de base et les crédits non récurrents obtenus pour le financement d’événements tels que colloques, installation de nouveaux collaborateurs, etc.
La dotation nouvelle en 2010 issue de l’UPMC a été contrebalancée par une tendance à la baisse des apports des deux autres tutelles, la globalité des dotations n’ayant pas suivi l’évolution des effectifs. Les crédits d’investissement attribués par le CNRS en 2007 et par l’UPMC en 2010-2011 représentent leur contribution au projet d’équipement audio multicanal de l’Espace de projection finalisé en 2011.
2.3.4Conditions d’hébergement
L’Ircam héberge les activités de l’unité, dans des locaux dont elle assure l’entretien, l’équipement et la sécurité, en lien avec le Centre Pompidou.
Outre les bureaux et laboratoires des chercheurs, les locaux affectés à l’unité comprennent une salle de conférences de 77 places, un studio, une chambre anéchoïque, un atelier de mécanique de précision, une médiathèque. De plus, les équipes ont accès à des locaux gérés par d’autres services de l’Ircam, tels que l’Espace de projection, les autres studios de production, des salles de cours et de réunion, etc. L’unité bénéficie d’une connectivité optimale à l’Internet grâce à une double liaison à 10 Gbits/s au réseau Renater6.
En dépit d’une occupation déjà dense des locaux, les surfaces attribuées à l’unité ont évolué pour accompagner l’évolution de son personnel, passant d’une surface utile de bureaux (hors circulations) de 1236 m2 en juin 2009 à 1370 m2 en juin 2012.
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