Pose de la première



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Inauguration du CRMN de Lyon

Le lundi 7 juillet 2008 à Villeurbanne






INAUGURATION

DU

CENTRE EUROPÉEN DE RMN DE LYON
Le lundi 7 juillet 2008 à 16 heures

5, rue de la Doua, Villeurbanne


DOSSIER DE PRESENTATION
Communiqué de presse p.1
Objectifs scientifiques, aspects originaux du projet p.3
L’architecture du bâtiment p.5
Vers la Cité lyonnaise de l’environnement et de l’analyse p.7
Structure juridique, partenaires et budget p.8
CONTACTS
Chercheurs :

Pierre Toulhoat, Directeur du CRMN, 06 85 82 60 06, pierre.toulhoat@univ-lyon1.fr

Lyndon Emsley, Directeur scientifique, 04 26 23 38 88, Lyndon.Emsley@ens-lyon.fr
Communication CNRS Rhône Auvergne :

Jacques Fontès, 04 72 44 56 75, fontes@dr7.cnrs.fr


Communication UCBL :

Béatrice Dias, 04 72 44 79 98, beatrice.dias@adm.univ-lyon1.fr


Communication ENS de Lyon :

Virginie de Charentenay, 04 72 72 88 16, responsable.communication@ens-lyon.fr



COMMUNIQUé DE PRESSE Villeurbanne, le 3 juillet 2008

INAUGURATION DU CRMN DE LYON :

EQUIPEMENT UNIQUE SUR LE PLAN INTERNATIONAL
Après une pose de première pierre officielle le 30 mars 2007, le Centre européen de Résonance magnétique nucléaire de Lyon (CRMN Lyon) est inauguré le 7 juillet 2008. Cette structure de recherche fournit l'environnement nécessaire à des développements méthodologiques de pointe en RMN, applicables tant dans le domaine de la médecine que de la biologie ou encore des matériaux. Déjà opérationnel, ce centre accueillera cet automne le plus puissant spectromètre commercialisé du monde. Le CRMN est le premier bâtiment de la future Cité Lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse (CLEA).


INVITATION-PRESSE
Le lundi 7 juillet 2008, 16h
Au CRMN de Lyon

5, rue de la Doua

Villeurbanne
En présence de
René Bidal,

Secrétaire général de la préfecture du Rhône,


Roger Fougères,

Vice président Recherche du Conseil Régional,


Jean-Paul Bret,

Vice -président du Grand lyon et Maire de Villeurbanne,


Arnold Migus,

Directeur général du CNRS,


Lionel Collet,

Président de l’Université de Lyon et de l’Université Claude Bernard Lyon 1,


Jacques Samarut,

Directeur de l’École Normale Supérieure de Lyon.



Unique en Europe, le CRMN est un nouveau laboratoire de recherche commun au CNRS, à l’École Normale Supérieure de Lyon et à l’Université Claude Bernard Lyon 1. Son but est de développer des méthodes innovantes de spectroscopie par RMN, technique permettant d’étudier la structure de la matière organique ou inorganique en utilisant les propriétés magnétiques des atomes. Déjà équipé de plusieurs spectromètres de pointe, le CRMN accueille cet automne le plus puissant équipement commercialisé au monde (1GHz) qui permettra à la communauté scientifique d’obtenir une finesse d’analyse unique. Depuis 30 ans, les améliorations successives des techniques de RMN ont à chaque fois mené à de nombreuses découvertes. Ce nouveau bond technologique est donc très attendu par des équipes de recherche travaillant sur des problèmes fondamentaux très variés. Les collaborations déjà amorcées avec le CRMN tant au niveau local qu’international permettent d’espérer des percées rapides et importantes, notamment dans les domaines suivants :



  • recherche en diagnostic précoce et nouveaux traitements, notamment contre le Cancer (Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes, CLARA)

  • études de l’architecture et de la dynamique des protéines (IBCP)

  • études des matériaux, dont les nanomatériaux et les produits pharmaceutiques

  • a
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    nalyses toxicologiques et domaine de l’environnement (notamment avec le pôle de compétitivité AXELERA)

Sur un terrain de 1,5 ha cédé par le Grand Lyon, le CRMN est le premier des bâtiments de la Cité Lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse (CLEA). Les autres bâtiments de CLEA seront ceux de :


  • l’Institut des sciences analytiques (ISA) qui rassemblera dans un même bâtiment quatre unités déjà existantes et une plate-forme de valorisation et de diffusion technologique,

  • les nouveaux locaux du Cemagref Lyon, organisme de recherche sur l’ingénierie agricole et l’environnement, actuellement quai Chauveau (Lyon 5°).

Ces trois bâtiments, dont le CRMN, formeront un pôle de recherche de taille européenne, regroupant à terme plus de 400 personnes. Le Grand Lyon, la Région Rhône-Alpes et le Ministère chargé de la Recherche soutiennent fortement ce projet que la Ville de Villeurbanne a l’honneur d’accueillir. La situation géographique du site, au voisinage des autres laboratoires de la Doua, du CNRS, de CPE, de l’INSA et de l’UCBL, favorise une synergie importante entre projets de recherche.

CONTACTS

Chercheurs :

Lyndon Emsley, 04 26 23 38 88, Lyndon.Emsley@ens-lyon.fr

Pierre Toulhoat, 06 85 82 60 06, toulhoat@univ-lyon1.fr
Communication CNRS Rhône Auvergne :

Jacques Fontès, 04 72 44 56 75, fontes@dr7.cnrs.fr


Communication UCBL :

Béatrice Dias, 04 72 44 79 98, beatrice.dias@adm.univ-lyon1.fr


Communication ENS de Lyon :

Virginie de Charentenay, 04 72 72 88 16, responsable.communication@ens-lyon.fr


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Les OBJECTIFS SCIENTIFIQUES


Ce centre pluridisciplinaire est constitué d'équipes de recherche à la pointe de la RMN en phase solide et en phase liquide et d'une plate-forme d'accueil ouverte à la communauté nationale et internationale des utilisateurs de RMN.
Tout au long de l'histoire de la RMN, l'introduction de champs magnétiques de plus en plus intenses a toujours permis de révéler de nouveaux domaines d'application, parfois inattendus.

Cela concerne par exemple :




  • la caractérisation des petites molécules en solution (à partir de 1970), ce qui a, par la suite, révolutionné la chimie de synthèse ;




  • la détermination de la structure et de la dynamique des protéines en solution (à partir de 1990), ce qui, là encore, a révolutionné la biologie structurale ;




  • le développement de l'imagerie par résonance magnétique (à partir de 1980), ce qui a fait considérablement progresser le domaine des diagnostics médicaux et qui, aujourd'hui, modifie l'approche des sciences cognitives.

Aucun de ces développements n'étaient attendus à l'époque. Il est donc raisonnable de supposer que des champs magnétiques encore plus intenses continueront à engendrer de nouvelles innovations.


Au vu du très grand éventail de nouveaux domaines potentiels d’application de la RMN à très haut champ, le centre RMN de Lyon accueillera une plate-forme articulée autour du premier spectromètre 1 GHz commercialisé au monde, environné de spectromètres configurés de façon à couvrir la plus large gamme de problèmes et d’échantillons possibles relevant des trois axes de recherches prioritaires qui sont :


  • la cancérologie au niveau des diagnostics précoces sur biopsies, en forte interaction avec le cancéropôle lyonnais. Pour cet axe de recherche, l’apport des très hauts champs est essentiel. Les biopsies ou les prélèvements biologiques en général (sang, urine) sont faits de milliers de composants, dont certains présents en très faibles concentrations. Il est envisageable, dans un futur proche, que des spectres RMN de ces prélèvements puissent fournir un nouvel outil de diagnostic pour des maladies telles que le cancer, les déficiences rénales ou hépatiques, ou certaines maladies génétiques. Actuellement, le diagnostic par RMN en champ classique est limité parce que les métabolites les plus intéressants présentent souvent des signaux trop petits pour être observés (manque de sensibilité), ou parce qu’il y a tout simplement trop de signaux dans le spectre pour les identifier (défaut de résolution). Les très hauts champs, et c'est là leur importance, permettront à la fois une meilleure résolution et une meilleure sensibilité des spectres. Ceci permettra une analyse spectrale plus fine ce qui constitue une étape importante vers de nouveaux outils de diagnostic. L'interaction forte avec le cancéropôle lyonnais est un élément clé de la réussite de ce projet.


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  • la chimie analytique, en forte interaction avec l’Institut des Sciences Analytiques actuellement en création à Lyon : l’apport des hauts champs va permettre de repousser les limites de détection pour des échantillons de très faible concentration (par exemple des prélèvements biologiques ou environnementaux). Cela permettra d’accéder à l’analyse et à la compréhension de systèmes naturels de plus en plus complexes. Ces progrès nécessiteront des avancées techniques importantes, ainsi que le développement de nouveaux protocoles d’analyse.




  • Les développements méthodologiques et instrumentaux, incluant la chimie moléculaire et, notamment, l’approche structurale des matériaux bio-organiques solides et liquides : les très hauts champs vont ici permettre l’étude structurale des protéines insolubles ou membranaires, jusqu'à maintenant pratiquement impossible par manque de sensibilité et de résolution des spectromètres existants. Les enjeux sont très importants : ils impliquent l’étude, dans le futur, d’objets moléculaires centraux à la compréhension de la biologie fonctionnelle.



Les aspects les plus originaux de ce centre de RMN à très hauts champs :
Polyvalence de la plate-forme d’accueil : toutes les autres installations européennes sont dédiées spécifiquement à des domaines d’application ciblés. La polyvalence de la plate-forme proposée à Lyon garantit l’adaptabilité à de nouveaux domaines non connus aujourd'hui.
Réunion sous le même toit d'équipes de recherche en RMN liquide et en RMN solide. Ces deux domaines sont aujourd’hui clairement convergents.
Le développement et l'installation du premier spectromètre RMN au monde opérant à 1 GHz cet automne. Ce centre devient ainsi le premier centre européen de développement des nouveaux spectromètres à très hauts champs.
L'ensemble des instruments à hauts champs présents sur le site est partagé entre les équipes de recherche «intra-muros», et la plate-forme d'accueil. Cette dernière a pour but de mettre à la disposition de la communauté scientifique nationale et internationale des spectromètres RMN de pointe ainsi qu'un savoir faire technique et méthodologique. Cette plate-forme d'accueil est ouverte à l'ensemble des domaines d'application de la RMN, comprenant entre autres le médical, la physique, la chimie, la biologie et les matériaux. Les membres de la communauté scientifique européenne des chimistes, des physiciens, et des biologistes constituent les utilisateurs potentiels de ce centre.


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L’ARCHITECTURE DU BaTIMENT


A l’issue du concours géré par le CNRS, maître d’ouvrage, le cabinet Unanime Architectes a été choisi en décembre 2004 pour la maîtrise d’œuvre.




L’esquisse du CRMN (façade Nord).
Crédits : Unanime Architectes





Le résultat des travaux (façade Ouest).
Crédits : Unanime Architectes.

Photographe : Michel Folliet - CROCODILE


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Plan du rez-de-chaussée
La partie rouge est dédiée aux spectromètres RMN. Chacun nécessite un périmètre de non interférence magnétique afin d’éviter toute incidence sur leur fonctionnement.
Le reste du rez-de-chaussée et la totalité de l’étage sont réservés essentiellement aux bureaux, à la bibliothèque et aux salles de réunion.
Le bâtiment totalise une superficie

de 1570 m2 utiles.


Crédits : Unanime Architectes.



Vues intérieures
Les scientifiques du CRMN ont opté pour des espaces ouverts qui favorisent les échanges.
Crédits :

Unanime Architectes.
Photographe :

Michel Folliet – CROCODILE.





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Vers la cite lyonnaise

de l’environnement et de l’analyse


Le CRMN est le premier des trois bâtiments de la Cité lyonnaise de l’environnement et de l’analyse (CLEA).
Aux côté du CRMN, les autres bâtiments de CLEA seront ceux de :

  • l’Institut des sciences analytiques (ISA) dont le chantier débutera cette fin d’année. Il rassemblera dans un même bâtiment le Service central d’analyse du CNRS, actuellement à Solaize, le Laboratoire des sciences analytiques, unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université Claude Bernard Lyon 1, le Laboratoire d’analyse des eaux du Cemagref de Lyon, le Centre lyonnais de microscopie (Clym) et une plate-forme de valorisation et de diffusion technologique.

  • les nouveaux locaux du Cemagref Lyon, organisme de recherche sur l’ingénierie agricole et l’environnement, actuellement quai Chauveau (Lyon 5°).

Ces trois bâtiments, dont le CRMN, formeront un pôle de recherche de taille européenne, regroupant à terme plus de 400 personnes.






Esquisse du cabinet d’architecture Hauvette.

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structure juridique, BUDGET ET PARTENAIRES

Le CRMN a le statut de « Formation de recherche en évolution ». Sa construction et son équipement sont fortement soutenus par l’Etat et les collectivités locales.

Une Formation de Recherche en Evolution (FRE N°3008) intitulée «Centre Européen de Résonance Magnétique Nucléaire à Très Hauts Champs de Lyon » (CRMN LYON) a été créée le 1er Janvier 2007 pour 2 ans. Elle est dirigée par Pierre Toulhoat, Directeur de Recherche au CEA détaché au CNRS. Cette FRE a vocation à devenir Unité Mixte de Recherche lors de la prochaine vague de contractualisation dont relèvent les Etablissements d’enseignement supérieur partenaires. Elle a pour tutelles le CNRS, l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et l’Université Claude Bernard Lyon 1.


Le budget pour la construction et l’équipement du CRMN est de 18 millions d’euros dont 9 millions d’euros financés par l’Etat (Ministère délégué à la Recherche / CNRS) et 9 millions d’euros financés par la Région Rhône-Alpes. Les dépenses d’équipement sont plus importantes que celles du bâtiment. Ceci s’explique essentiellement par l’achat et l’installation des spectromètres, dont le premier spectromètre RMN 900Mhz en France livré ce printemps, et le premier spectromètre RMN 1Ghz au monde prévu pour novembre 2008. Le terrain a été cédé par la communauté urbaine du Grand Lyon. Le CNRS a gèré la maîtrise d’ouvrage et a pris en charge l’achat de spectromètres.



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