Le modèle des interactions ALOE (Attributs-Objets-Liens-Evènements)
La thèse de Franck Marle a porté sur la modélisation et la représentation des interactions qui existent dans un projet. L’application a été faite chez PSA Peugeot-Citroën sur un ensemble de projets de transformation interne. Elle a permis la détection d’un certain nombre de dysfonctionnements organisationnels, au niveau d’un ou de plusieurs projets. L’identification des types d’objets, des types d’interactions et des types d’attributs a permis une plus grande exhaustivité dans la prise en compte des conséquences potentielles d’une décision, d’un problème ou d’un changement. Le modèle a été complété et enrichi par l’apport d’un quatrième élément qui est la notion d’évènement. La thèse de Ludovic-Alexandre Vidal a permis de rendre le modèle dynamique par la prise en compte du temps, avant ou après évènement. Ainsi, un évènement qui ne s’est pas encore produit peut être modélisé par exemple comme un risque ou une décision à prendre. L’évènement permet de positionner dans le temps l’interaction entre deux objets via certains de leurs attributs. Il permet d’étudier et d’anticiper la propagation d’un évènement origine dans le réseau complexe du projet ou du multi-projets. Ainsi, il est possible d’étudier les conséquences à plusieurs niveaux et sur des objets de natures différentes. Par exemple, un problème technique qui génère un retard, qui lui-même entraîne un surcoût, ayant pour conséquence un arbitrage et une réduction budgétaire sur une autre partie du produit, d’où une dégradation de la qualité. Les outils classiques ne permettent pas de détecter ce genre de propagation. Un premier exemple a été instruit chez PSA sur le choix de certains acteurs et modes organisationnels en multi-projets.
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