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UNE BASE SURE

Aucun monument ne donne une impression de stabi­lité inébranlable comme les pyramides d'Egypte. Assi­ses sur leur puissante base, elle défient les siècles. Imagineriez-vous qu'un architecte veuille construire la forme inverse, et édifier une pyramide reposant sur sa pointe ? Vous vous diriez : "Quelle folie ! La moindre poussée suffirait à précipiter à terre une construction en équilibre aussi instable !"

Ami lecteur, nous permettez-vous de vous poser une question ?La voici : "Sur quelle base édifiez-vous votre vie ?" Beaucoup de gens la fondent sur d'insouciantes pointes, à la manière de cet architecte insensé. On fait dépendre son bonheur d'un espoir évanoui, avant d'être atteint, d'un succès qui se révélera décevant, d'un atta­chement éphémère. On travaille, on lutte, on s'acharne, et un jour tout s'écroule. On n'a plus â la bouche que l'amère parole de l'Ecclésiaste : "J'ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanité et pour­suite du vent !" (Bcclésiaste 1.14). Tout ce qui est d'ici-bas est marqué de ce caractère de fragilité et d'instabilité.

Le chrétien authentique, le "vrai chrétien", tout au contraire sait que sa vie présente et future repose sur une base solide, large, puissamment assise : LA PAROLE DU DIEU VIVANT, En vain, les orages de cette terre viennent-ils assaillir la vraie foi, son équili­bre est assuré.

Ecoutez ce que déclare l'Ecriture sainte :

"Le Dieu d'ancienneté est ta demeure, et au~dessous de toi sont les bras étemels. " (Deutêronome 33, 27)

Et encore : "DIEU EST LE ROCHER DE MON COEUR, ET MON PARTAGE POUR TOUJOURS." (Psaume 73.26).

Le Salut de Dieu

"Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ."

Romains 5,

1

"II n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus."

Romains 8, 1


"Ainsi la foi est de ce qu'on entend, et ce qu'on entend par la parole de Dieu."

Romains 10, 17

"... fervents en esprit ; servant le Seigneur ; vous réjouissant dans l'espérance ; patients dans la tribulation ; perservérants dans la prière."

Romains 12, 11,12

N° 12}}

MAI 1984

Le Salut de Dieu

JOURNAL MENSUEL CONSACRE A L'EVANGELISATION

BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert, 26000 Valence

SOMMAIRE

  • Jésus au milieu des docteurs 81

  • Champ de bataille 85

  • Aux affligés 91

  • La nouvelle Jérusalem ou la Jérusalem Céleste,

le règne de mille ans 93

• Demeure dans les choses que

tu as apprises 98

Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.


  • REDACTION • ENVOIS D'ARTICLES

  • COMMUNICATIONS

Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres

EDITION :

BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert, 26000 Valence

Pour la France et les pays d'expression française

- au dépôt des Bibles et Publications Chrétiennes,

30, rue Châteauvert, 26000 Valence C.C.P. Lyon 4485-22 - F fr 40

. Pour la Suisse



- au dépôt de Bibles et traités chrétiens 4, rue du Nord 1800 Vevey

CCP 18-3129 - F s 12 . Pour la Belgique

- Librairie Chr. REHOBOTH asbl.
Brusselsesteenweg 123, 9218 Gent (Ledeberg)
CCP 000 011 3892-14 - F b 280

Prière de grouper les envois dans la mesure du possible.


  • Directeur-gérant : C.B. COULERU

  • Commission Paritaire : n° 3192

  • Réalisation : J.C. Bihet, 18, chemin d'Azereix,
    65000 Tarbes

  • Dépôt légal : 2e trimestre 1984

JESUS AU MILIEU DES DOCTEURS

"Et il arriva qu'après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l'enten­daient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses".

Luc 2, 46-47

Le temps s'enfuit, fugitif il passe. Près de DOUZE ans se sont écoulés depuis la visite des mages de l'Orient, venus à Bethléhem pour rendre à Jésus leurs hommages. Ils avaient reconnu en LUI le Roi des Juifs.

Quand Jésus naquit, ce ne fut pas une naissance parmi beaucoup d'autres qui fut enregistrée d'une manière officielle. Le MONDE n'étant pas assez grand pour Le contenir, alors le Fils adorable choi­sit une ETABLE. Puis, Joseph, Marie et le petit Enfant habitèrent une MAISON. C'est d'ailleurs là que ces savants astronomes, venus de Chaldée, de Perse ou de Médie, trouvèrent l'Objet béni de leurs diligentes recherches, Celui qui est le Fils éternel apparut sous une forme visible et combien humble.

DOUZE ans se sont écoulés... Ce qui eut lieu pen­dant cet important laps de temps est connu par ce condensé magistral : Et l'ENFANT croissait et se for­tifiait, étant rempli de sagesse ; et la faveur de Dieu était sur Lui" (Luc 2, 49). L'Ecriture Sainte dit beaucoup

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82 JESUS AU MILIEU DES DOCTEURS

en très peu de mots. Quel délicieux portrait de Jésus. Quelle admirable plénitude. Rien ne manque dans cette splendeur, ce qui est physique, mental, et ce qui est spirituel. En bref on contemple, délicieuse­ment associés, ce qui appartient à l'humanité et ce qui se rapporte au Ciel.

La Loi de Dieu demandait à tout Israélite sa venue à Jérusalem TROIS fois l'an (Exode 23, 17 ; 34, 23 ; Deutéronome 16, 16). Autant que nous le sachions c'était la première fois que Jésus se rendait au Tem­ple, depuis le jour de Sa présentation au Seigneur. Alors jamais sacrifice n'avait eu plus de valeur au cœur de Dieu que cette paire de tourterelles qui avaient été offertes. Sous les règnes de Salomon et d'Ezéchias en particulier, de nombreux sacrifices avaient été présentés. Mais dans l'appréciation divine ils étaient par avance surclassés par ces deux OISEAUX, l'un offert en holocauste, et l'autre pré­senté "pour sacrifice pour le péché" (Lévitique 12, 6). Marie était trop pauvre pour se pourvoir d'un agneau. Il est bien entendu qu'il s'agissait de la puri­fication de la mère, et non point de celle de JESUS, car Lui n'en avait nul besoin. Deux petits oiseaux, extérieurement sans importance, c'était bien en par­faite harmonie avec l'HUMILITE profonde de Celui qui est la gloire de tous les siècles.

La manifestation de Dieu en chair est l'éclatante lumière qui a brillé. Le Fils bien-aimé du Père nous a fait connaître les insondables profondeurs d'amour qui sont dans le cœur de Dieu. Et ces deux petits oiseaux, au duvet si doux, si soyeux, au toucher si agréable, qui plaisaient au cœur et à l'esprit suggé­raient la GRACE, la forme que devait prendre l'AMOUR de Dieu envers nous, parce que nous étions indignes.

"L'Enfant Jésus demeura dans Jérusalem ; et Ses parents ne le savaient pas. Mais croyant qu'il était dans

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la troupe des voyageurs, ils marchèrent le chemin d'un jour et Le cherchèrent parmi leurs parents et leurs con­naissances ; et ne Le trouvant pas, ils s'en retournèrent à Jérusalem à Sa recherche" (v. 43 - 45). Disons que pour tout autre que pour Jésus, Jérusalem aurait été un centre unique d'intérêt. Il y avait là ce qu'on ne voyait ni à Nazareth ni ailleurs dans le vaste monde. Jérusalem était la gloire de toute la terre avec ses palais, ses somptueuses demeures, et surtout avec le Temple d'une beauté inouïe. Pour toutes les créa­tures humaines, -ce que Jésus n'était pas,- il est dit : "L'œil ne se rassasie pas de voir" (Ecclésiaste 1,8 ; 4, 8). Et puis la ville du grand Roi, posée par Lui "au milieu des nations" (Ezéchiel 5, 5), était le seul point de toute connaissance. Les "Oracles" complets se trouvaient là, et pas ailleurs. Des hommes érudits, des savants, des "Docteurs de la loi" étaient capa­bles de les expliquer, de les faire comprendre. Per­sonnages illustres comme Gamaliel (Acte 22, 3) N'avait-il pas été l'instructeur de Saul de Tarse ?

A Jérusalem il y avait donc beaucoup plus qu'en Galilée, pays des matins calmes et des nuits étoilées, embaumé par la senteur de délicates fleurs. A Jéru­salem il y avait bien davantage que ce Temple au si noble aspect, avec ses remparts dorés par les rayons du soleil couchant. Les "Ecritures" étaient là comme aussi des PERSONNES instruites pour les mettre à la portée de tous.

Ainsi donc après la Pâque et la fête des pains sans levain, qui durait sept jours, Jésus "demeura dans Jérusalem" (v. 43). Grand émoi chez Joseph et Marie ! Ce trouble se changea bientôt en une véritable angoisse. Ils n'avaient pu veiller sur le trésor qui leur était confié. Constatant que Jésus n'était pas dans la caravane ils s'en revinrent à Jérusalem. Au bout de trois jours ils Le trouvèrent au Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant !

84 JESUS AU MILIEU DES DOCTEURS

Dans la perfection intrinsèque de Sa très sainte Humanité, Jésus à l'âge de DOUZE ans écoutait et interrogeait. Il est inconvenant que de jeunes per­sonnes se lèvent pour enseigner celles qui sont plus âgées. Ces dernières ont non seulement les années, mais aussi l'expérience et l'autorité qui s'y attachent. Le vaste champ de l'évangélisation est largement ouvert à ceux qui sont jeunes dans la foi. Le Prédi­cateur dit : "II y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les deux" (3, 1). Parlant de quelqu'un qui aspire à la surveillance, Paul dit . "Qu'il ne soit pas nouvellement converti" . Il est évi­dent qu'un surveillant ne peut être qu'un "ancien". Mais tous ceux qui sont "ancien" ne sont pas néces­sairement qualifiés pour devenir "surveillant". Par l'Esprit de prophétie notre adorable MODELE pou­vait dire : "J'ai plus d'intelligence que tous ceux qui M' enseignent, parce que je médite Tes préceptes. J'ai plus de sens que les anciens, parce que j'observe Tes préceptes" (Psaume 119, 99 - 100). Savoureuses et prometteuses paroles ! Les pieuses oreilles de la foi devraient toujours les entendre dans leur rigueur et leur vigueur. Elles sont un thème essentiel.

Que Jésus soit enseigné cela ne fait aucun doute. On lit : "77 Me réveille chaque matin, il réveille Mon oreille pour que J'écoute comme ceux qu'on enseigne" (Esaïe 50, 4). Il faut être instruit pour instruire les autres. Enseigner c'est apprendre DEUX fois !



"Et quand ils le virent, ils furent frappés d'étonne-ment, et sa mère Lui dit : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait ainsi ? Voici, ton père et moi nous te cher­chions, étant en grande peine" (v 48). Joseph et Marie avaient connu toutes les phases de la peur. Ils avaient l'entière responsabilité de Jésus, vu Son âge. "Mon ENFANT" est plein de douceur. Et quelle ten­dresse et quelle fermeté dans la réponse de Jésus. Il dit : "Pourquoi Me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous

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pas qu'il Me faut être aux AFFAIRES de Mon Père ? Et ils ne comprirent pas la parole qu'il leur disait. Et sa mère conservait toutes ces paroles dans son cœur" (v. 49 - 51). Même les plus heureuses relations ne pouvaient s'interposer entre Jésus et l'OBEISSANCE à Son Père. Cependant la soumission de Jésus à Joseph était parfaite, "les AFFAIRES de Mon Père" sont la clef de toute la VIE de Jésus. Ce qu'il disait ou faisait appartenait à cette sphère bénie. Même sur la croix Jésus faisait la volonté de Son Dieu. Quel exemple pour nous ! Mais, cher lecteur, avant que Jésus soit notre MODELE il faut qu'il soit notre SAU­VEUR. L'est-il vraiment pour vous ?

CHAMP DE BATAILLE

"Notre lutte n'est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spiri­tuelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes" (Ephésiens 6, 12).

"Le Dieu de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds" (Romains 16, 20) "Eux l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage" (Apocalypse 12, 11).

Dès la naissance du monde, Satan s'est révélé l'en­nemi de Dieu. Son orgueil l'a fait s'élever et recher­cher une place d'autorité dans la création. Les paro­les prononcées au sujet du roi de Tyr dans le chapi­tre 28 du livre d'Ezéchiel nous dévoile ce que fut "la faute du diable". Pour réaliser son dessein, Satan a usé d'un stratagème. Dieu ayant formé l'homme à son image et l'ayant établi dominateur des œuvres

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de ses mains, Satan a cherché à séduire nos premiers parents, et il y est arrivé, s'assurant ainsi l'autorité recherchée.

Dorénavant la race humaine, s'étant laissé ravir la place assignée par Dieu, est devenue l'esclave de l'usurpateur. Dieu, cependant, ne laissa pas sa créa­ture sans secours. Il a pourvu à son salut en lui envoyant Jésus, son bien-aimê Fils. Devenant un homme, il a restitué à Dieu ce que Satan avait ravi à nos premiers parents. Sa vie parfaite fut la démons­tration de ses droits à l'héritage, sa mort et sa résur­rection furent l'éclatante victoire remportée sur Satan, ses troupes et sa forteresse, (voir Colossiens 2, 15 ; Hébreux 2, 14)

Satan, toutefois, ne se tient pas pour battu. Tant qu'il a le champ libre, il déploiera toutes ses forces et ses ruses pour retenir l'homme dans ses filets et pour y enlacer ceux que Jésus a délivrés. L'heure n'est pas encore là où cet ennemi redoutable sera jeté dans l'étang de feu, préparé pour lui (Apocalypse 20, 10). L'heure où il sera lié dans l'abîme pour une période de mille ans n'a pas encore sonné (Apo­calypse 20, 2-3), ni même celle où il sera chassé du ciel (Apocalypse 12, 9). Aujourd'hui, Satan agit encore de façon subtile dans des domaines bien divers. Présent dans les lieux célestes, il y joue le rôle d'accusateur (Job 1, 10-11 et 2, 5 et Apocalypse 12, 10) ; présent sur la terre, il y est le séducteur, lui le serpent ancien qui, depuis le jardin d'Eden, n'a jamais cessé sa sinistre besogne. Vis-à-vis de ceux qui sont totalement sous son pouvoir, il n'y a pas de lutte ; ce sont ses prisonniers. Mais alors ses efforts se déploient pour retenir ses captifs aussi bien que pour entraver ceux qui lui ont échappé. Un com­bat d'une ampleur universelle se déroule journelle­ment, et nous sommes au milieu de ce champ de

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bataille. Il s'agit donc pour chacun de prendre cons­cience de deux choses :



  1. De quel côté nous trouvons-nous ?

  2. Quels sont les personnes et les armes engagées ?

D'abord, de quel côté est-ce que je me trouve ? Si je n'ai pas encore ouvert mon cœur à l'amour de Jésus, si je n'ai pas reçu pour moi-même le pardon de mes péchés, les ayant confessés devant Dieu, je suis encore dans le camp de Satan, prisonnier et misérable. Mes efforts pour améliorer ma conduite, mes bonnes œuvres et mes intentions louables ne me sont d'aucun secours. Il me faut un sauveur, il me faut Jésus.

Si par contre mes péchés ont été confessés devant Dieu et lavés par le sang de Jésus Christ, je suis alors du côté du Vainqueur. Je puis être assuré que l'En­nemi ne me ravira jamais des bras du bon Berger (Jean 10, 28) ni ne me séparera de l'amour de Dieu (Romains 8, 39). Il n'en demeure pas moins que cet Ennemi ne voudra pas me laisser tranquille. Il cher­chera par tous les moyens à ôter de mon cœur la paix et la joie. Par les tentations qu'il me présente, il essayera de me faire tomber dans le péché pour que soit rompue la communion avec mon Sauveur. Par maintes distractions Satan trouve facilement le moyen de m'occuper à tel point que je n'ai plus le temps de nourrir mon cœur de la Parole de Dieu ; mon âme se dessèche et perd le contact régulier avec son Dieu.

Outre ces choses courantes, mais déjà trop sou­vent déterminantes pour la qualité de notre vie chré­tienne, Satan a dans son arsenal des armes plus puis­santes pour enserrer les âmes. Le développement des sciences et du matérialisme laisse l'esprit humain profondément insatisfait. Les connaissan­ces acquises appellent la recherche d'autres valeurs,

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et le bien-être apporté par le matérialisme, n'étant que superficiel, laisse un vide profond dans l'être moral. On nous propose alors des méthodes de relaxation, des sources de bien-être intérieur en fai­sant le vide en soi. Sous l'apparence l'une gymnas­tique anodine se cache une puissance occulte qui cherche à s'introduire dans l'esprit du "relaxé", pro­fitant de ce "vide en soi" pour le remplir de son influence. On donne parfois à ces méthodes un nom savant qui choque moins que le mot de "yoga", c'est l'appellation "sophrologie". En vogue dans les facul­tés, utilisée à des fins médicales, la sophrologie est apparentée à l'hypnotisme et elle est la porte ouverte à toutes sortes d'influences. Satan se tient aux aguets pour en tirer profit. Certes, il ne pourra pas pren­dre possession de celui qui appartient à Jésus, mais il pourra quand même l'envelopper de son pouvoir et perturber profondément l'esprit du croyant. Soyons donc vigilants à cet égard pour refuser caté­goriquement une telle méthode si elle nous est proposée.

L'avidité de connaître nous conduit souvent à rechercher des indications concernant l'avenir. Ce qu'il nous importe de savoir est contenu dans la Parole de Dieu, mais notre curiosité naturelle nous porte à des investigations sur des détails que Dieu n'a pas jugé bon de nous révéler. L'homme se tourne alors vers les "horoscopes". Mais que sont-ils ? Quel mal y a-t-il à écouter ces indications ? Ne peut-on pas user de cela comme d'un jeu, par distraction ? Attention à ce jeu-là ! Bien que l'on dise ne pas y croire, et les contradictions évidentes des divers horoscopes sont la preuve de leurs mensonges, les indications qu'on y découvre s'implantent plus qu'on ne croit dans notre esprit/De là à se laisser diriger par elles, il n'y a qu'un pas aisément fran­chi. Abandonnant alors l'humble dépendance de l'Esprit de Dieu et l'obéissance à la Parole, on se

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laisse conduire par l'esprit mensonger de l'astrolo­gie. Satan a réussi à prendre au lasso une âme qui pourtant ne lui appartient pas, et il en fait son jouet.

On objectera peut-être que la Bible elle-même parle des signes du zodiaque et de leur influence. En effet, nous lisons : "Fais-tu sortir les signes du zodiaque en leur saison... Connais-tu les lois des deux, ou établis-tu leur empire sur la terre ?" (Job 38, 32-33). Notons alors que dans ce passage, comme dans tout le chapitre, il est question du cours de la nature et de la succession des saisons. Le zodiaque est la divi­sion en douze parties de la voûte étoilée, et la posi­tion apparante du soleil indique les douze mois de l'année. A chacun de ces mois correspond un déve­loppement particulier de la nature, d'où la question que Dieu pose à Job dans les versets cités ci-dessus. Il est donc indéniable que le cours des saisons influence la nature entière, mais Satan a su exploi­ter la crédulité populaire. Il met les hommes sous son empire en leur faisant croire que leur destin était écrit dans les astres et que ses suppôts sont à même de le leur faire connaître.

La montée en flèches de ces diverses sciences, qui ne sont que des pseudo sciences, nous inquiète beau­coup. Il y a là tout une préparation à la domination universelle de l'Antichrist "duquel la venue sera selon l'opération de Satan, en toute sorte de miracles et signes et prodiges de mensonge, et en toute séduction d'injus­tice" (2 Thessaloniciens 2, 9). Ce futur chef spirituel exercera son pouvoir sur la terre lorsque l'aposta­sie sera complète, c'est à dire quand le Seigneur aura recueilli son Eglise, réalisant envers elle sa promesse bénie : "Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi" (Jean 14, 3). Sachant donc que les rachetés du Seigneur vont lui échapper définitivement, Satan s'efforce de les retenir et de les enlacer. Par ses divers artifices,

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il leur ôte la jouissance de leur relation avec Dieu et les empêche de rendre témoignage à la valeur de l'œuvre de Jésus à la croix.

Soyons donc attentifs aux avertissements de la Parole de Dieu. Tout ce qui touche à l'occultisme, de près ou de loin, fait l'objet des plus solennelles mises en garde. Satan reste toujours l'ennemi de Christ et de ceux qui se sont confiés en lui. Ses agents sont légion ; c'est "la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes" contre laquelle notre lutte doit être continuelle. A cet effet, Dieu nous donne une armure dont les diverses piè­ces sont décrites aux versets 10 à 18 du chapitre 6 de l'épître aux Ephésiens. N'en négligeons aucune, et endossons-les continuellement afin de parer aux attaques à quelque moment qu'elles se manifestent. Que chacun donc se sente concerné, et, pour sa sau­vegarde, qu'il se réfugie toujours près de son Sau­veur. Par la prière, il réalisera les promesses du Psaume 91, 1 à 4 : "Celui que habite dans la demeure secrète du Très-haut logera à l'ombre du Tout-puissant... Il est mon Dieu, je me confierai en lui. Car il te déli­vrera du piège de l'oiseleur, de la peste calamiteuse. Il te couvrira de ses plumes, et sous ses ailes tu auras un refuge ; sa vérité sera ton bouclier et ta rondache".

Si quelque lecteur avait déjà touché à ce domaine interdit, qu'il en fasse confession à Dieu, humble­ment, et il en sera délivré. Qu'il agisse avec éner­gie, quitte à se faire aider par un frère, pour détruire tout ce qui se rapporte à ce domaine occulte, comme les croyants d'Ephèse en Actes 19 v. 18 à 20. La déli­vrance est à ce prix. Mais d'abord, permettez-moi de vous poser la question, avez-vous mis votre con­fiance en Jésus Christ pour le pardon de vos péchés ? Avez-vous reçu Jésus dans votre cœur comme votre Sauveur personnel ? S'il n'en est pas ainsi, il vous faut vous mettre en règle avec Dieu et accep-

AUX AFFLIGES 91

ter son offre de grâce et de salut. Alors seulement vous serez "délivrés du pouvoir des ténèbres", "trans­portés des ténèbres à sa merveilleuse lumière" (Colos-siens 1, 13 et 1 Pierre 2, 9).



F.G.

*

AUX AFFLIGES

Le plus court verset de la Bible est celui-ci. "Jésus pleura"(l) Jésus, le Fils de Dieu, (2) a pleuré sur la terre. Il était "l'homme de douleur et sachant ce que c'est que la langueur". Il a pleuré sur la ville coupa­ble (Jérusalem) qui allait le rejeter et mettre à mort son Messie, par le supplice de la croix. En sympa­thie, il a pleuré avec les deux sœurs en deuil qui avaient perdu leur frère Lazare. Pourtant, quelques instants plus tard il ressusciterait le mort.(3)

Connaissez-vous les larmes de Jésus, de ce cœur tendre et fidèle, plein de compassion pour les mal­heureux. Vous qui êtes fatigué et lassé, avez-vous penché votre front douloureux sur le cœur compa­tissant de Jésus. Dieu le Fils, II l'était depuis tou­jours, éternel dans sa nature. Mais il est venu dans le monde pour apporter le secours et la consolation à ceux qui rencontrent l'affliction, la souffrance et le deuil. "Il est un secours dans les détresses toujours facile à trouver." (4).

Dans le deuil, vous ne pleurez pas comme n'ayant pas d'espérance. "Les larmes, il veut les essuyer de des­sus votre visage" (5), car il a souffert lui-même les plus

92 AUX AFFLIGES

grandes douleurs, jusqu'à la mort de la croix. Dans votre peine, allez à ses pieds, prosternez-vous devant lui, il remplira votre cœur de paix et de consolation. Placez en lui votre confiance, il est là, près de vous, pour écouter votre prière. Il est l'ami des mauvais jours, qui vous aime du plus tendre amour.

Combien ils sont nombreux partout, ceux qui souf­frent et soupirent. Le cri des malheureux et des dés­hérités, comme une clameur monte de la terre vers le ciel. Mais tout ce qui concerne la vie de chaque être est parfaitement connu du Seigneur. Rien n'échappe à sa toute connaissance et il n'est aucune prière qui monte vers lui, à laquelle il ne réponde, selon sa parfaite sagesse. "Car ses pensées ne sont pas nos pensées et nos voies ne sont pas ses voies, " (6) mais toujours, il veut bénir à la fin. S'il permet l'épreuve, il en mesure aussi l'intensité et il en prépare l'issue pour le bonheur éternel de ceux qu'il afflige.

Notre vie sur la terre est un court passage, elle s'en va bientôt. Mais c'est précisément dans ce monde que doit se régler la question de notre avenir éter­nel. Il est indéniable que la souffrance et les épreu­ves conduisent les affligés à crier au Seigneur qui répondra toujours, en donnant le salut et la paix. Il est des épreuves qui n'ont pas d'issue sur la terre, mais la délivrance est dans le ciel pour ceux qui ont, de leur cœur, crié vers lui.

C'est pour le ciel que le Seigneur conduit toute chose sur la terre, tout est marqué par les consé­quences du péché et conduit à la mort. Mais, dans sa miséricorde celui qui est le Sauveur du monde, offre sa grâce à tous, "car s'il afflige, il a aussi com­passion, selon la grandeur de ses bontés". (7) Vous tous qui rencontrez l'épreuve, regardez à Jésus, le Rédempteur, il a fait l'expiation de nos péchés par son sacrifice au Calvaire, "le châtiment qui nous pro­cure la paix a été sur lui". Car Dieu a tant aimé le

LA NOUVELLE JERUSALEM OU LA JERUSALEM CELESTE 93



monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quicon­que croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éter­nelle". (8)

"Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débon­naire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes" (9)

A. Rt

fi)Jean 11.35 ■ (2) Hébreux 1.3 - (3) Jean 11 - (4) Psaume 46.1 - (5) Esaïe 25,8 (6) Esaïe 55.8 - (7) Laur. Jer. 3.32 - (8) Jean 3.16 - (9) Matt 11.28

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