5. discussion sur l’explosion Dans le batiment 221


Evaluation de la source lumineuse produite



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Evaluation de la source lumineuse produite

A partir des éléments donnés ci-dessus on évalue la puissance électrique dissipée dans l’arc à :



mégawatts (MW)
Nous pouvons estimer que toute cette puissance créé un plasma local, qui est dissipé en un rayonnement électromagnétique (en visible et infra-rouge) qui dépendra de la surface émissive et de la température. Cependant, la température d’un arc électrique pouvant atteindre 6000° K à 8000°K, le rendement le plus significatif à considérer serait 80 lumens par watt et non pas 20 lumens par watt, cette dernière valeur concernant des lampes à incandescence à usage ménager, d’après les valeurs trouvées dans la littérature. Nous retenons donc la valeur 80 lumens/watt pour ne pas minimiser la puissance de cette source lumineuse.
La puissance lumineuse émise est donc estimée à :
Plum = 80 x 6,65.106 = 532.106 lumens

Evaluation de l’éclairement en fonction de la distance

Ne connaissant pas la position de cet arc par rapport aux témoins, nous considérons que cette source lumineuse émet uniformément dans toutes les directions. Nous pouvons évaluer l’éclairement d’une surface S située à une distance d de la source et perpendiculaire à celle-ci, comme suit :



E est l’éclairement qui s’exprime en lux


E =

E =


A une distance de 100 m et pour une surface de 1 m², perpendiculairement à la direction de la source, nous obtenons :

lux
A une distance de 300 m et pour une surface de 1 m2, perpendiculairement à la direction de la source, nous obtenons :
lux
Comparaisons :


  • L’éclairement d’une surface normale (perpendiculaire) de 1m2 par rapport au rayonnement de la source lumineuse, distante de 300 mètres, est de l’ordre de 450 lux. Cette valeur résultant de l’arc électrique produit par le défaut biphasé, correspond à l’éclairement d’un cours de tennis couvert.




  • L’éclairement d’une même surface de 1m2 le jour du 21 septembre 2001, produit par le soleil, est de 70 000 lux (70.103 lux) ce qui correspond à 700 w.m2 d’après le rapport final de JM. BRUSTET en date du 9 mai 2006. C’est une référence à laquelle l’œil est habitué.




  • Le 21 septembre 2001, d’après le rapport final de M. J.M BRUSTET, le flash produit par la réaction pyrotechnique de la toiture en aluminium, provoqué par l’explosion du nitrate d’ammonium, a été encore plus puissant. L’éclairement d’une surface toujours de 1 m2 à 300 m, perpendiculaire à cette source lumineuse, a été de l’ordre de 880.103 lux.

C’est une valeur 12 fois environ supérieure à l’éclairement solaire du 21 septembre 2001 et presque 2000 fois supérieure à celle produite par l’arc électrique du défaut biphasé de la ligne aérienne 63 KV. Cette différence est tellement nette que, comme nous l’avons développé dans le chapitre 5.5, les témoins ont pu voir (certains ont été ébouis) le flash très intense se produisant au-dessus de la toiture et les parties éclairées des bâtiments alentours. Par contre, si le défaut électrique s’était produit juste avant l’explosion, en plein jour, il n’aurait pas été remarqué, sauf par des personnes regardant dans sa direction. Ces personnes n’auraient pas été éblouies.


Ce défaut biphasé aérien a été daté à 08h18mn07.390s, soit près de 12 secondes, plus précisément entre 11,92 et 11,95 s, après l’heure origine de l'explosion. Ce défaut électrique est donc une conséquence des effets de l'explosion du bâtiment 221 et ne peut en être à l’origine. Un projectile provenant d’une structure de la charpente métallique du bâtiment 221 ou un bloc de béton de murs, est à l’origine du scénario conduisant à la manifestation de ce défaut biphasé et à la rupture de ce câble de la phase 7.

Synthèse générale
L'événement le plus proche de l’heure origine T0 de l'explosion est survenu sur le transformateur TR3 du poste T24, matériel électrique d’AZF frappé violemment par l'onde aérienne, se trouvant le plus près du cratère : 101 mètres de distance.
Dans sa recherche pour reconstituer l'enchaînement des faits, M. MEUNIER a établi une chronologie en partant de ce poste T24 de l'AZF. Dans le tableau ci-après, nous pouvons comparer nos résultats avec ceux de M. MEUNIER :





Experts judiciaires

M. MEUNIER

Datation TU

T24


0

0

08h17mn55,514- 524 s

T10

+ 0,736 s

+ 0,789s

Non enregistré

Défaut Ramier phase 11 - 63 KV

+ 2,161 s à

+ 2,171 s



+ 2,1195s

08h17mn57,685 s

Défaut aérien phase 7 - 63 KV

+ 11,866 s à

+ 11,876 s



+ 11,7685s

08h18mn07,390 s

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