Profil environnemental de la route des Niayes : tronçon Sangalkam-Diogo
Le projet d’élargissement et de réhabilitation de la route des Niayes et des voies connexes couvre quatre régions. Il s’agit des régions de Dakar, Thiès, Louga et Saint louis. Son objectif est de créer une voie de contournement pour désengorger la route nationale et en même temps désenclaver les villages de l’hinterland. L’autre intérêt de ce projet est surtout lié à l’importance des activités qui sont exercées dans cette zone et qui du fait du projet vont sans doute connaître un essor fulgurant. Ces activités sont pour l’essentiel constituées par: le maraîchage au niveau de toute la bande des Niayes, la pêche dans les centres de pêche tels que Kayar, Fass Boye, de l’élevage dans la communauté rurale de Sangalkam et l’exploitation du sable à Tivaoune Peulh.
Les caractéristiques générales de la route des Niayes et des axes de connexion
Le tronçon de la route des Niayes, du point de vue de son allure, est plus ou moins sinueuse. Elle connait plusieurs virages relativement abrupts notamment à l’entrée de Sangalkam et à la sortie de Djander Guedji. Quant aux axes de connexions, elles sont globalement rectilignes. C’est le cas des tronçons Kayar – Mbayakh-Km 50, Keur Massar- Sangalkam, Darou Fall-Diogo…
La route des Niayes connait une fréquentation relativement importante du fait des activités qui sont exercées au niveau des Niayes. Ces activités qui se résument principalement au maraîchage et à la pêche expliquent le dynamisme de cette voie. En effet, l’acheminement des différents produits vers les sites de commercialisation ou de consommation explique l’importance de la fréquentation que connait cet axe.
L’axe du projet est quasi dépourvu de panneaux de signalisation et de codes routiers. Ainsi, la sécurité au niveau de cette voie n’est pas assurée.
Environnement biophysique
L’hydrographie sur l’axe des Niayes est caractérisée par les points d’eau qui se trouvent au niveau des dépressions inter dunaire ou bas fonds. Et le lac Tanma qui se trouve entre Djander et Notto Gouye Diama. es sols sont pour l’essentiel de type hydro morphes. Ils sont très propices à l’activité maraîchère.
La végétation le long du tracé est caractérisée par la présence de vergers de manguiers et d’acccia senegalensis.
Environnement socio économique
Les activités socioéconomiques pratiquées le long de l’axe des niayes sont multiples et variés. Il s’agit du maraîchage, de l’arboriculture, de l’aviculture, de l’élevage de bovins et du petit commerce. Ces activités occupent une place prépondérante dans la survie des communautés locales.
Occupation du tronçon
Les empiétements que connait l’axe des niayes sont surtout liés aux différentes activités qui sont exercées le long du tronçon. Au niveau de Djander ce sont les activités commerciales (cantines et étales) et le stationnement des cars qui constituent le principal encombrement. A Mboro ce sont les cantines du marché qui empiètent sur l’emprise de la route.
Etat actuel des tronçons
Mise à part l’axe Djander- Notto Gouye Diama qui est dans un état relativement bon, la quasi-totalité de la route des niayes est dans un état très dégradé. Le tronçon est en effet, dans un état d’érosion très prononcé rendant la chaussée très étroite. De même, il est noté la présence de plusieurs nids de poules tout au long la route. Sur la partie Diogo Lompoul, le tronçon est une piste en terre.
Etat actuel de la route des niayes
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Tronçon Diogo-Lompoul
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Axe
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Etat de la route existante
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Climat
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Environnement marquant
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Activités socio économiques
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Kébémer – Lompoul sur mer
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Route en très bon état
Revêtement neuf
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Côtier avec dominance des alizés
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Dunes de sables
Végétation parsemée
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Maraîchage
Pêche
Transformation des produits de la pêche
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Lompoul sur mer - Potou
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Pas de route
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Microclimat côtier sec avec prédominance des alizés
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Grandes dunes de sables rouges et bas fonds interdunaires
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Maraîchage et élevage
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Louga – Léona – Potou
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Route avec revêtement en dégradation
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Microclimat côtier sec avec prédominance des alizés
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Sablonneux et dunes de sable
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maraîchage
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Potou – Ndiébène Gandiol
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Emprise libéré et l’assiette de la route est présente d’abord latéritique dans la ,cr de Léona Potou avant en coquilles jusque dans la CR de Ndiébène Gandiole
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Microclimat côtier sec avec prédominance des alizés
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Présence du fleuve au bord de la route
Mangrove
Bas delta très salé
Chapelets de lacs se détachant du fleuve et bordant la route
Dense en villages traversés
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Pêche et transformation produits halieutiques
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Ndiébène Gandiol – Saint-Louis
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Route existante avec asphalte assez bon état
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Microclimat côtier sec avec prédominance des alizés
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Mangroves
Zones protégées avec des réserves forestières
Réserve de Gueumbeul
Zone humide
Parc langue de Barbarie
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Tourisme
Conservation
Récolte du sel
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Axes
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Enjeux environnementaux
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Expropriation et déguerpissement potentiels
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Impacts environnementaux
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Kébémer – Lompoul sur mer
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Sécurité villages traversés
Protection des dunes et nappes
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Inexistant
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Risques d’accidents
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Lompoul sur mer - Potou
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Protection des nappes et zones de bas fonds pour l’agriculture
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Des champs maraichers et quelques concessions peuvent être touchés
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Risque de pollution des nappes et déboisement
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Kébémer – Lompoul sur mer
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