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1. Jean-Jacques Quairiat (Belgium) - février 6, 2007

Je ne peux que louer l’exercice pour lequel ECPDM a été recruté. Il semble qu’à la lueur de la méthode utilisée par certains candidats à la Présidentielle en France, la participation de tous à la formulation d’une stratégie soit d’actualité.

Loin de moi l’idée de critiquer une approche participative car c’est sans aucun doute la plus adaptée pour mobiliser des idées diverses (20 ans de travail sur le terrain m’autorisent à la penser). Que ceci assure l’appropriation du processus par les bénéficiaires n’est par contre qu’une vue de l’esprit.

Les derniers aléas de l’African Peer review en Afrique du sud montre également les limites de ce type d”exercice.

Comment assurer que la restitution, dont je ne doute pas de la qualité, des opinions qui seront mobilisées, résiste à la malheureuse technocratie de certains à Bruxelles et aux objectifs politiques personnels de certains décideurs européens et africains.

Je soutiens l’exercice pour son pouvoir de mobilisation mais je crains que la traduction en une stratégie commune pertinente et efficace ne résiste pas aux très nombreux filtres qui se dresseront tout au long de la procédure.

Bon travail quand même.

2. Sévérin Tchibozo (Benin) - février 6, 2007

Très bonne initiative.

Bon courage.

M. Sévérin Tchibozo


Centre de Recherche pour la Gestion de la Biodiversité et du Terroir (CERGET)

http://acheval.nerim.net/cerget/
http://www.hyperinfo.de/arccona/

3. Mohamed FALL (Senegal) - février 7, 2007

Je salut cette approche participative au moment où les accords de partenariats sont revus, et que de nouveaux acteurs - Non Etatiques - commencent à peine à dérouler leurs activités, conformément à l’article 4 de Cotonou.

La réflexion devrait être plus poussée sur le principe de Subsidiarité développé depuis le 8ème FED et tenter de l’appliquer aux ANE pour une plus grande efficience de la mise en oeuvre de Cotonou!

4. Mulumba Dido (Belgique) - février 7, 2007

Bonjour,
Ceci est une bonne initiative à condition de faire participer tout le monde. J’insiste là dessus parce que beaucoup de tentatives de ce genre commencent toujours bien mais finissent par être récupérés par les grosses structures.


Depuis de nombreuses années, les petites et moyennes associations ont prouvé leur capacité à contribuer dans les différents domaines. Confrontées à de nombreux problèmes, le manque des moyens en tête, elles finissent souvent par s’essouffler laissant aux grosses boîtes les fruits de leur travail.
Ceci est un constat de plus de 20 ans de vie associative en Europe (Belgique, France, Royaume Unis, Pays Bas…) et en Afrique (RDC, Zambie, Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Bénin…).
A l’instar des Objectifs du millénaires pour le Développement, nous souhaitons que cette initiative ne s’ajoute pas aux autres voeux pieux. Nous souhaitons faire ce travail ensemble (africains et européens), dans la transparence, le respect mutuel et surtout en respectant la justice distributive des rôles à jouer. J’insiste sur ce point parce que c’est le plus évoqué dans les milieux associatifs africains. LA JUSTICE APPORTE NATURELLEMENT LA PAIX!
Merci et à bientôt!

5. Hamidou Seko (Bénin) - février 8, 2007

Bonjour,
Que d’efforts fournis depuis les indépendances (qu’elles soient nominales ou arrachées), pour le développement des peuples du tiers monde en général et d’Afrique en particulier! Il faut remercier tous ceux qui se battent pour cet objectif qui n’est que justice. Il faut soutenir et encourager tous ceux qui y croient encore, car nous avons également droit au développement et à la prospérité. Que de temps perdu pour enfin comprendre que les gouvernants et tous ces VIPs, qu’ils soient européens ou africains, ne peuvent à eux seuls trouver solutions à nos maux, pour entre autres, la simple raison qu’ils ne les vivent pas. Il est donc enfin temps que chacun y apporte du sien, à l’occasion de cette consultation publique sur les futures relations UA-UE.


Si l’idée de la contribution populaire est incontestablement bonne, quelles seront son efficacité et son applicabilité? J’ai mes doutes et mes questionnements:
- Certes, les efforts des différentes coopérations sont louables, mais sont-ils suffisants et surtout étaient-ils sincères, car je reste convaincu que le monde regorge d’assez de richesses pour que tous les peuples soient heureux!
- Comment échapper aux griffes de ces dinosaures que sont les dirigeants et les VIPs industriels et autres? A vrai dire, la société civile n’a pas encore fait le poids! Les débats sur la globalisation, les OGM, les subventions agricoles en sont des exemples patents!
- Et que retenir de toutes ces stratégies élaborées pendant des décennies? Il faut les évaluer nécessairement! Le plan de Lagos tué dans l’oeuf et rapidement remplacé par les ajustements structurels, le NEPAD qui a suscité tant d’espoir. L’UA va à cet échange avec quel consensus? Chers africains, l’UE a certainement sa proposition à mettre sur la table, les instances européennes sont fonctionnelles pour travailler à cela. Notre NEPAD, comme l’a dit M. Said Djinnit de la commission Paix et Sécurité de l’UA, devra être l’âme de l’union tandis que l’UA en constitue le corps? Mais est-ce la réalité? Quelle finalité pour la déclaration de Paris, à peine signée en 2005? Quelle place pour la société civile dans cette déclaration?
Bref, je souhaite chers amis, du succès à cette consultation publique, laquelle je l’espère vivement, n’accouchera pas d’une stratégie de trop.
A bientôt.

6. Zakaria Ould Amar (Mauritanie) - février 11, 2007

Bonjour,


A mon sens, je trouve que c’est une excellente chose d’avoir l’occasion d’exprimer nos points de vue sur une stratégie qui concerne notre avenir (hélas, en Afrique on a longtemps muslé l’opinion des populations )!

1) S’agissant de l’avenir de l’UA, il me semble que la volonté politique n’est pas encoresuffisante la et tant qu’on aura une représentation légitime et démocratique dans la majorité de nos pays on y arrivera pas. Les ensembles économiques sous-régionaux souffrent eux aussi des divergences partisanes et des conflits armés ou politiques entre “les régimes despotiques” qui nous gouvernent (exemple: Union du maghreb arabe ou la CEMAC)!


2)Le sujet de la “gouvernance” très à la mode en ce moment mérite une réflexion plus poussé et surtout demande des préalables:
i) la coordination entre les différents partenaires (notamment au sein de la communauté des bailleurs de fond)
ii) tirer les conclusions de l’echec sur le terrain de la mise en oeuvre des stratégies de bonne gouvernance impulsées a la fin du siecle dernier;

Au delà de cela tout en reconnaissant le principe universel des concepts de gouvernance, il est primordial de prendre en compte le principe de diversité et des réalités socio-culturelles très différentes d’un pays à l’autre.

3) L’accord de cotonou signé en 2000 a soulevé beaucoup d’espoir notamment au niveau d’une plus grande implication des ANE dans les processus de prise de décision. Mais aujourd’hui plus de cinq ans après sa mise en application des doutes subsistent notamment la volonté réelle des pays de l’UE d’appliquer certaines dipositions pourtant salutaires comme l’article 96 (voir sortie des négociations Togo et Mauritanie)!

Bref, il me semble qu’on devra être plus réaliste dans cette nouvelle stratégie et surtout surfer entre les limites de la fermeté et de l’ingérence …. pas facile mais espérons qu’enfin on aura un vrai processus participatif et pas une enième mascarade auxquelles on nous a souvent habitué. Le sens de la facilitation, la compétence et surtout la neutralité de nos amis d’ECDPM sont des qualités requises pour cet exercice relativement complexe.

Cordialement,

7. Laciné RAMDE - février 15, 2007

l’initiative est très bonne. je vous encourage et vous donne tout mon soutien. mon inquiétude est sur la privatisation de l’eau en Afrique. avec cette privatisation je me demande comment les gens les plus pauvres pourront accéder à l’eau.



8. Patrice Bigombe Logo (Cameroun) - février 18, 2007

Bonjour,
Je commence aujourd’hui ma participation à cette consultation publique pour répondre aux deux questions qui sont posées: La vision du nouveau partenariat et les thèmes possibles du débat.

Je pense que le nouveau partenariat doit être bâti sur la conciliation de la coopération entre les Etats avec la coopération entre les peuples. Jusqu’ici la coopération interétatique a été privilégiée. Il faut absolument y intégrer la coopération avec les populations et les sociétés civiles. Bien évidemment, le fondement doit être le développement en tant que processus d’amélioration des conditions de vie des populations.

S’agissant des thèmes, il me semble qu’il faudra concilier le besoin de les regrouper avec l’exigence d’être explicite pour que des thèmes importants ne passent pas inaperçus. Je pense particulièrement aux thèmes relatifs au développement durable et à la protection de l’environnement, en particilier la gestion des ressources naturelles, l’Etat de droit, la démocratie et les droits de l’homme y compris les droits des peuples autochtones et la formation scientifique et professionnelle et la recherche.

Merci

9. Dr. Gérard Turbanisch, Munich - mars 20, 2007

Avançons avec les ONG !

Lors de mes voyages en Afrique, je rencontre toujours deux mondes : le monde du pouvoir et le monde du peuple. Rien de plus attachant que ce dernier, rien de plus répugnant que ce premier ! Il est rare de vivre des moments d’équilibre entre ces deux groupes.

Force est de constater que l’Afrique est profondément attachée à l’Europe. Historiquement, mais aussi par des très nombreux liens personnels entre les peuples. Il y a un demi-siècle, à l’époque de nos grands-pères, le monde a été différent. Bien différent! Tous les peuples du monde n’avaient qu’un espoir : améliorer rapidement leurs conditions de vie : matérielles, médicales et éducatives ! Un énorme élan a traversé le monde et il a produit un peu partout « des miracles économiques » après l’épuration que cette terrible guerre avait provoqué. Dans ce même élan, l’Afrique avait demandé son indépendance. Aujourd’hui, on doit avouer que cet élan vers une amélioration des conditions de vie n’existe plus du tout en Europe. Les anciens rêvent d’une retraite tranquille que les Etats assurent jusqu’à ce jour sans problèmes, tandis que la jeunesse ne voit pas d’avenir tout simplement. Leur avenir est leur carrière personnelle, leur propre confort, leurs jeux, leurs congés. On ne parle plus sérieusement et nulle part d’un « développement ».

Cette volonté de développement qu’on ressent encore dans les vieux films des années 50, cette grande force, cet engagement, n’est plus de notre monde. Le monde a changé ! Mais en Afrique, le temps n’a pas la même importance. L’Afrique est rythmée par des échanges sociaux, les échanges entre tribus et clans. Ici, le mot développement a toujours le même sens que dans les années 50. Le continent paraît sclérosé entre l’éternelle imitation des structures européennes, vielles d’un demi-siècle, et la nécessité d’avancer et de nourrir une population grandissante.

Le triste constat est aujourd’hui que la plupart des pays africains deviennent aussi des structures de la « non future generation », quémandent l’aide comme des chômeurs asociaux en Europe en présentant, comme eux, des plans de développement bidons. J’ai vécu personnellement le départ vers un avenir glorieux au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Zaïre, en RCA, au Burkina Faso avec l’inoubliable Thomas Sankara, puis l’avion s’est posé tout simplement au bout de la piste. Plus rien, réacteurs au ralenti! Inutile de chercher des raisons, une cohorte de politiques se charge de cela, mais avançons par la grâce de Dieu vers une situation humainement supportable !

Lisbonne 2007 voudrait davantage lier les deux continents. Tout le monde sait pourquoi. Lors de mes cours et de mes présentations, j’attire toujours l’attention sur le travail important que les ONGs fournissent. Une aide directe, souvent propagée par des hommes charismatiques, et qui arrive à destination.

Une grande voie de développement en Afrique serait le contrôle et l’encouragement de ces ONGs ! Une mise en valeur grandissante des structures locales qui apportent leur preuves et qui produisent des micro-espaces économiques dans les pays africains.

Je me repète en citant encore une fois, veuillez-en m’excuser, l’exemple du prètre argentin Père Pedro Opeka à Akamasoa, Madagascar. En quelques années, il a créé une ville entière par la seule force des pauvres ! C’est l’oeuvre impressionante d’une population qui a été abandonné, jetée aux ordures, condamnée à mourir comme des bêtes sauvages, et qui a surgit miraculeusement en quelques années ! Leurs enfants composent désormais l’élite diplômée du pays, cette population est devenue un exemple à montrer à toute l’Afrique : une population d’une extrême pauvreté, sans espoir de survie, et qui se trouve propulsée au zénith de leur pays ! Qui l’aurait cru !

A lire d’ailleurs dans le livre « Combattant de l’Espérance » chez Lattès, Paris.

Qu’est-ce que nous apprenons par un tel exemple ? Que le développement en Afrique est parfaitement possible, que les Africains, contrairement ce que leurs leaders en pensent d’eux, sont capables de surmonter rapidement tous les obstacles pour connaître le même développement que d’autres continents ont connus ces dernières décennies. Que seuls les petites cellules comme AKAMASOA sont capables d’apporter un développement durable, l’avenir de l’Afrique sont les ONG ! Que l’Afrique a besoin de sa chance, maintenant, et non dans quelques années de ravages plus loin !

Dr. Gérard Turbanisch, économiste, Président de l’association Madagaskar und Wir.



10. SILGA Lucien - avril 3, 2007

La paix et la sécurité sont des mots facile à prononcer mais, seuls ceux qui ne les vivent pas peuvent dire combien elles sont précieuses. Je veux parler des populations de la côte d’ivoire, de la somalie et dans baeucoup d’autres pays.


Lorsqu’on parle de paix et de sécurité, on a surtout pas le droit de nous détourner d’un certain déterminisme qu’on l’on peut vérifier dans les contrées où reigne la paix et le sécurité.
Tout observateur de bonne foi dira que la paix en europe et aux u.s.a est le fruit d’un certain consensus réalisé après plusieurs cinflits fracticides. Nous devons nous souvenir des gurres de 30 ans, 100 ans, de session etc. Aussi cynique que cela puisse paraître, il est honnête de dire que la paîx est, certes possible en Afrique, mais il appatiendra aux populations africaines de vider les contentieux qui les opposent.
Je puis partager avec vous le constat suivant: Ce sont les rwandias eux même qui ont mis fin au génocide en juillet 1994. Aussi, le conflit entre congolais de brazza s’est résolu sans aucune force d’interposition. Tous les conflist qui perdurent en Afrique, sont ceux dans lesquels la communité dite internationale a tenté de s’interposer: Somalie, Côte d’ivoir, Tchad….
Lucien




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