Bibliographie
Roland Barthes, Le plaisir du texte, Paris, Seuil, coll. « Points », 1973.
Roland Barthes &Maurice Nadeau, Sur la littérature, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 1980.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Paris, Le Livre de Poche, 1972.
« Littérature marocaine » in Europe, juin-juillet 1979.
Tahar Ben Jelloun, « La cave de ma mémoire, le toit de ma maison sont des mots français » in Pour une littérature-monde, Paris, Gallimard, 2007.
Jean Marie Gustave Le Clézio, « Une littérature de l’envahissement », Interview par Gérard de Cortanze, Le Magazine littéraire, février 1998.
Mohammed Khaïr-Eddine, Agadir, Paris, Seuil, 1967.
Mohammed Khaïr-Eddine, Moi l’aigre, Paris, Seuil, 1970.
Mohammed Khaïr-Eddine, Le Déterreur, Paris, Seuil, 1973.
Mohammed Khaïr-Eddine, Une Odeur de mantèque, Paris, Seuil, 1976.
Mohammed Khaïr-Eddine, Légende et vie d’Agoun’Chich, Tarik Editions, 2001 (Ed. du Seuil, 1984).
Mohammed Khaïr-Eddine, « On ne met pas en cage un oiseau pareil » Dernier journal août 1995, Ed.William Blake& Co., 2001.
Mohammed Khaïr-Eddine, Il était une fois un vieux couple heureux, Paris, Seuil, 2002.
Mohammed Khaïr-Eddine, Tobias, Rabat, Ed. Racines, 2006.
Résumé:
Les livres de l’écrivain marocain Mohammed Khair-Eddine (1941-1995) se déterminent sous le signe de la pluralité des genres littéraires, convoquant poésie et narration, journal intime et pamphlet. Œuvres complexes, denses, pluridisciplinaires, elles pratiquent une expérience limite du langage. Cette habilité, des années durant, à dénoncer l’indicible et à découper des plans de cultures, est tendue par le souci de dire autrement la littérature. Khaïr-Eddine a consacré toute sa vie à la « guérilla linguistique », chassant sur la page d’écriture la langue du colonisateur et créant son propre dialecte capable de dénoncer toute forme d’aliénation et de servitude. Tout au long de sa vie où la page d’écriture coïncide avec son action engagée dans la société contemporaine, l’écrivain dissident forcera les portes de l’écriture insurgée, traversant la francophonie avec conviction et fracas et habitant la seule langue de son univers scripturale : le français.
Notice biobibliographique :
Assia Belhabib est professeure de littérature française à l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra (Maroc). Son domaine de prédilection est l’interculturel et ses travaux consacrés à différents auteurs maghrébins, francophones et français sont marqués par une exploration de la littérature dans sa dimension universelle. A publié La langue de l’hôte, lecture de Abdelkébir Khatibi aux Editions Okad, Rabat, 2009. Est la directrice de publication de l’ouvrage collectif Littérature et Altérité aux Editions Okad, Rabat, 2009 et de l’ouvrage collectif en hommage posthume à Abdelkébir Khatibi Le jour d’après aux Editions Afrique-Orient, Casablanca, 2010.
TABLE DES MATIÈRES
. Jean Derive :
«Quelques réflexions autour de la polémique «Francophonie-Littérature Monde»: 2-8
. Marina Mureşanu:
«L’écrivain de l’entre-deux : Problèmes et malentendus dans la littérature roumaine d’expression française : le cas d’Eugène Ionesco»: 9-22
. Nay Wahbé:
«La littérature libanaise francophone, éternel otage du politique?»: 23-35
. Fleur Kuhn:
«Le fantôme du yiddish dans l’œuvre d’André Schwarz-Bart»: 36-53
. Iryna Zabula:
«La traduction des termes religieux : comment traduire « Croix » et « Xpect » en français et en ukrénien?»: 54-67
. Mélanie Rakotoson-Rakotobe Razarinivo:
«La francophonie : une réalité incontournable à Madagascar»: 68-76
. Julien Kilanga-Musinde:
«Francophonie institutionnelle : Concept polyphonique, ses missions et ses actions»: 77-87
. Elsa Costero:
«Un rêve utile : Francophonie, exil et malentendu»: 88-96
. Houria Radim:
«Écriture féminine ou écriture féministe ? Examen d’un malentendu dans la littérature francophone des femmes au Maroc»: 97-112
. Samy Boris Nganek:
« Discours de Dakar et réactions des intellectuels d’Afrique francophone : de l’ancrage sociolinguistique du malentendu»: 113-123
. Lilian Pestre De Almeida:
«Des images dan le miroir : francophonie et lusophonie: Réflexions sur quelques malentendus»: 124-139
. Mustapha Bencheikh:
«Décoloniser la langue»: 140-147
. Lobna Mestaoui:
«De la figure de l’interprète et de la mise en fiction de la notion de malentendu dans Monnè, outrages et défis et dans L’Étrange destin de Wangrin»: 148-159
. Xavier Garnier:
«Tarde et Reclus: les enjeux de la propagation de la langue»: 160-169
. Yves Romuald Dissy-Dissy:
«Cloé ou la fabrique du malentendu dans Fleuves de cendres de Véronique Bergen (Paris, Denoël, 2008)»: 170-184
. Assia Belhabib:
«Figures de Mohammed Khaïr-Eddine»: 186-196
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