Colloque «francophonie et malentendu» Université Paris-Est Créteil



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Homme blanc, femme blanche originaire des colonies.Un oeil noir où luisaient des regards de créole, V. HUGO, Orient. 33. Les enfants qui ont reçu le jour dans cet autre monde ne portent plus le nom de chapetons qui honorait leurs pères ; c'est ainsi qu'on appelle ceux qui sont issus de sang espagnol dans le nouvel hémisphère, RAYNAL, Hist. phil. VIII, 20. La supériorité que les chapetons affectent sur les créoles, ceux-ci la prennent sur les métis, RAYNAL, ib. 21.Les créoles sont en général bien faits ; à peine en voit-on un seul affligé des difformités si communes dans les autres climats, RAYNAL, ib. XI, 31. Adj. Une femme créole. Nègre créole, nègre né aux colonies, par opposition au nègre qui provient de la traite.Espèce de coquille du genre Vénus.

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148 Dominique Maingueneau, Pragmatique pour le discours littéraire, Paris, Editions Armand Colin, 2005, p.9.

149 Amadou Hampaté Bâ, L’étrange destin de Wangrin ou Les Roueries d’un interprète africain, Paris, Editions 10 /18, Département D’Univers Poche, 1973 et 1992, p102. Désormais les références à cet ouvrage seront indiquées par le sigle EDW, suivi de la page et placées entre parenthèses dans le corps du texte.

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151 Ahmadou Kourouma, Monnè, outrages et défis, paris Editions du Seuil, 1990. Désormais les références à cet ouvrage seront indiquées par le sigle Monnè, suivi de la page, et placées entre parenthèse dans le corps du texte.

152 Phililppe Lane, la périphérie du texte, Paris, Editions Nathan, 1992, p.46.

153 Daniel Castillo Durante, « les enjeux de l’altérité et la littérature » dans Littérature et dialogue interculturel, Françoise de Labsade (sous dir.) Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1997, p.9.

154 Michaël Oustinoff, La traduction, Paris, Presses universitaires de France, 2003, p.16.

155 Claude Lévi-Strauss, La pensée sauvage, Paris, Plon 1962.

156 Michaël Oustinoff, La traduction, Paris, Presses universitaires de France, 2003, p.16.

157 Catherine Kerbat-Orecchioni, La conversation, Paris Editions Seuil, 1996, p12. C. Kerbat-Orecchioni explique que « la diversité des systèmes communicatifs ne doit pas être envisagée dans ses seuls aspects négatifs (problèmes d’intercompréhension), car elle joue aussi un rôle positif important comme marqueur d’identité du locuteur, ou pour la construction de la relation interpersonnelle. »

158 Chiara Molinari, Parcours d’écritures francophones, Paris, l’Harmattan2005.

159 Amadou Hampâté Bâ précise à la fin de son livre dans « les notes » que « les autorités françaises réquisitionnaient d’office tous les fils de chefs ou de notables et les envoyaient à l’école des otages, afin de s’assurer la soumission de leurs pères. Ils y recevaient une formation qui leur permettait de devenir domestiques, boys, cuisiniers ou fonctionnaires subalternes :copistes, télégraphistes, infirmiers. Les plus intelligents d’entre eux devenaient « moniteurs d’enseignement ». Cette école des otages a reçu plusieurs appellations. Elle est devenue Ecole des fils des chefs, « Ecole primaire  supérieure»[…] Amadou Hampâté Bâ, L’Etrange destin de Wangrin, Paris,

160 « La dimension potentiellement conflictuelle du dialogue interculturel s’y trouve souvent tout au plus thématisée sous la forme lénifiante d’obstacle, de malentendu » Hans-Jürgen Lüsbrink, « Domination culturelle et paroles résistantes » dans Littérature et dialogue interculturel , Françoise de Labsade (sous dir.) Sainte-Foy, Les Presses de lUniversité Laval, 1997, p.20

161 Hans-Jürgen Lüsbrink, « Domination culturelle et paroles résistantes » dans Littérature et dialogue interculturel , Françoise de Labsade (sous dir.) Sainte-Foy, Les Presses de lUniversité Laval, 1997, p.22.

162 Édouard Glissant, « Transparence et opacité », Poétique de la relation, Paris, Gallimard, 1990, p. 125-134.

163 Léopold de Saussure, Psychologie de la colonisation française dans ses rapports avec les sociétés indigènes, Paris, F. Alcan, 1899, p. 165.

164 Gabriel Tarde, Les lois de l'imitation, Paris, les Empêcheurs de tourner en rond, 1999, p. 361-362.

165 Gabriel Tarde, La logique sociale, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, 2001, p. 315.

166 Gabriel Tarde, La logique sociale, ouvr. cité., p. 314.

167 Onésime Reclus, France, Algérie et colonies, Paris, 1886, p. 411.

168 Onésime Reclus, Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique. Où renaître ? Et comment durer ?, Paris, Librairie universelle, 1904.

169 Onésime Reclus, France, Algérie et colonies, ouvr. cité, p. 418.

170 Onésime Reclus, Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique. Où renaître ? Et comment durer ?, ouvr. cité., p. 424-425.

171 Onésime Reclus, Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique, ouvr. cité., p. 167-168.

172 Onésime Reclus, Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique, ouvr. cité., p. 168-170.

173 Onésime Reclus, Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique, ouvr. cité., p. 172.

174 FONTANIER, Pierre, Les Figures du discours, Paris, Flammarion, p. 427.

175 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, op. cit, p. 12.

176 BAUELAIRE, Charles, Les Fleurs du mal, Paris : José Corti, 1968, p. 49.

177 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, p. 15.

178 VERLAINE, Paul, « Mon rêve familier », in Poëmes saturniens, Paris, Honoré Champion, édition critique de Steve Murphy, 20088, p. 94.

179 ARAGON, Paul, Les Yeux d’Elsa, Paris, Seghers, 1942, p. 34.

180 BAUDELAIRE, Charles, Les Fleurs du mal, op. cit, p. 181.

181 FLAUBERT, Gustave, « Lettre à Louise Colet du 14 octobre 1846 », in Correspondance Tome I, 1830-1851, Paris, Gallimard, édition présenté, établie et annotée par Jean Bruneau, 1973, p. 390.

182 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, op. cit, p. 170.

183 Lire MOLINIE, Georges, Dictionnaire de rhétorique, Paris, Librairie Française, « Poche », 1992, p. 121. Cette définition, tout comme celle que donne Michel Pougeoise (Dictionnaire de rhétorique, Paris : Armand Colin, 2001) nous paraît rendre bien compte du caractère méta-discursif de ce procédé. C’est pourquoi nous parlons d’un discours sur l’acte de fabrication d’une œuvre au lieu de parler de l’acte de fabrication tout court. Car il ne s’agit pas comme le présentent bien des définitions de la description d’une œuvre d’art, mais d’un discours décrivant l’élaboration de l’œuvre d’art. C’est ce phénomène qui se lit ici.

184 Meyer, Michel, La Rhétorique, Paris, PUF, « Que sais-je ? », 2004. Aux pages 10-11, l’auteur de cet essai dit précisément ceci : « la rhétorique est la négociation de la différence entre des individus sur une question donnée. » Ainsi définie, la négociation est le mode de fonctionnement de la rhétorique (ici art de la persuasion narrative) dans Fleuve de cendres de Véronique Bergen. L’identité de Chloé apparaît de ce fait comme la question qui divise l’écrivain et le lecteur.

185 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, op. cit, pp. 308-309.

186 LEVY, Pierre, Qu’est-ce que le virtuel ? Paris, La Découverte, 1995, pp. 15-16. L’auteur la définit comme une mutation d’identité.

187 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, op. cit, p. 39.

188 Idem, p. 51.

189 Lire BORGES, Jorge Luis, Arte poética. Seis conferencias, Barcelona, Crítica, 2001, p. 128. Nous avons plus interprété que traduit la phrase de Borges qui dit précisément ceci : « Había leído en Lugones que la metáfora era el elemento esencial de la literatura, y acepté aquel aforismo. » La traduction que nous proposons est la suivante : « J’avais lu dans l’œuvre de [Leopoldo] Lugones [écrivain argentin] que la métaphore est l’élément essentiel de la littérature ; j’ai approuvé cet aphorisme. »

190 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, op. cit, p. 39.

191 Idem, p. 61. Le personnage écrivain Ossip meurt dans des conditions aussi inhumaines qu’Ossip Mandelstam, auquel il est fait référence ici. Comme le poète dont on a retrouvé la dépouille dans une fosse, l’égérie de Chloé est retrouvée morte, « négligemment jeté sur le rivage. »

192 Ibidem, p. 23.

193 Ibidem, p. 14.

194 BESSORA, Sandrine, Et si Dieu me demande, dites-lui que je dors, Paris, Gallimard, « Continent noir », 2008. Le mot « forge », sous le signe prométhéen, prend un sens révolutionnaire dans le texte de Bessora. Il s’agit pour les écrivaines de souscrire à l’exigence de la créativité, de sortir des convenances esthétiques.

195 NOVALIS, Le Monde doit être romantisé, Paris, Allia, 2002, p. 46.

196 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, op. cit, p. 49.

197 GRACQ, Julien, Lettrines, Paris, José Corti, 1967, 251p, p. 110.

198 LYOTARD, Jean-François, Le Différend, Paris, Minuit, 1983, p. 56. Le différend prend ici valeur de malentendu, en ce sens que l’imaginaire procède ici par inflation de l’espace littéraire francophone, provoquant ainsi une pression, voire une impulsion polyphonique. Le différend c’est, pour citer l’auteur de ce livre, « la réfutation de l’idée commune de la réalité » ; chez Bergen, il s’agit de déclamer une certaine laïcité de la poétique, et même de la rhétorique francophone dont Chloé arbore la logique.

199 FOUCAULT, Michel, « Les Hétérotopies », in Le Corps utopique suivi de Les Hétérotopies, Paris, Lignes, 2009, p. 25. FOUCAULT définit l’hétérotopie comme des contres-espaces, des espaces absolument autres. La francophonie littéraire, prise d’assaut par le malentendu qui la caractérise, est un contre-espace.

200 FOUCAULT, Michel, « Les Hétérotopies », op. cit, p. 29. Le contexte est fait d’espaces composites ; ce qui fait de la narration, selon la définition de Foucault une description qu’il désigne sous le nom d’« hétérotopologie » – science des hétérotopies. Comme le dit Foucault, dans ce jardin littéraire « toute la végétation exemplaire et parfaite du monde » s’y retrouve. L’écriture est un ainsi une hétérotopie, un lieu sur lequel se greffent plusieurs autres lieux narratifs ; et la figure du jardin semble mieux caractériser l’espace littéraire, et même la francophonie littérair(isé)e.

201 GLISSANT, Edouard, Poétique de la relation. Poétique III, Paris : Gallimard, 1990, pp. 17-21.

202 DIOP, Boubacar B., Le Cavalier et son ombre, Paris : NEI, 1999. Le « Patchwork », parce qu’il est un entrelacs de genres ou de situation de communication, est un contre-espace. Cet espace n’a rien de négatif en soi, il est en revanche le lieu où s’exerce la tribulation du savoir institutionnel (ou politique) à partir duquel il est construit. Dans le cas de Khadidja et de la narratrice de Fleuve de cendres, narrer c’est broder sur une histoire et son espace de réalisation.

203 BERGEN, Véronique, Fleuve de cendres, op. cit, p. 100.

204 Lire DUMARSAIS, César Chesneau, Des Tropes ou des différents sens dans lesquels on peut prend un même mot dans une même langue, Paris : Flammarion, « Critiques », 1988. A l’instar de la science des tropes, la tropologie dont Dumarsais se fait l’expert, la littérature est à percevoir comme le théâtre du malentendu. Elle est, comme tous les tropes, sujette à caution. Ainsi perçu et en accord avec la définition de l’auteur, « les tropes sont des figure par lesquelles ont fait prendre à un mot une signification qui n’est pas précisément la signification propre de ce mot » p. 69, la littérature fait bon ménage avec le malentendu.

205 Meyer, Michel, Langage et littérature, Paris, PUF, « Quadrige », traduit de l’anglais par Alain Lempereur et Michel Meyer, 2001, p. 68. Selon l’auteur de l’essai, si le système référentiel d’une œuvre littéraire ne s’émancipe pas de son contexte géographique, il y a exclusion de lectures plurielles. Or, dans Fleuve de cendres l’espace géographique est pris d’assaut par le discours de la fiction, qui génère un espace émancipé dont Chloé constitue le système névralgique. Les lectures alternatives sont donc tolérables.

206 GRIMALDI, Nicolas, L’Art ou la feinte passion, Paris, Presses Universitaires de France, 1983, p. 206.

207Lire PAGEAUX, Daniel-Henri, L’œil en main. Pour une poétique de la médiation, Paris, Librairie d’Amérique et d’Asie, 2009, p. 50. La notion importante de ce passage est celle de « l’homme-pont ». Celui-ci est une passerelle, un lecteur qui sait établir la connexion entre les espaces culturels différents, non pas pour les niveler ou marginaliser leur différence, mais pour en montrer la fortune. Le lecteur francophone, acquis à cette logique du malentendu littéraire – différence salutaire –, est à ce titre un promoteur de la civilisation.

208 Mouvement qu’il fonde avec le poète Mostafa Nissabory en 1964.

209 Mohammed Khaïr-Eddine, « On ne met pas en cage un oiseau pareil » Dernier journal août 1995, Ed.William Blake& Co., 2001, p.14.

210 Mohammed Khaïr-Eddine, Moi l’Aigre, Paris, Seuil, 1970, p.27.

211 Roland Barthes &Maurice Nadeau, Sur la littérature, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 1980, p. 21.

212 Mohammed Khaïr-Eddine, « On ne met pas en cage un oiseau pareil » Dernier journal août 1995, Ed. William Blake & Co., 2001, p.18.

213 La mantèque est la graisse animale dans laquelle on fait cuire les aliments au sud du Maroc. Une odeur de mantèque est le titre d’un roman de Khaïr-Eddine publié en 1976.

214 Mohammed Khaïr-Eddine, Agadir, Paris, Seuil, 1967.

215 Revue littéraire fondée en 1966 par Abdellatif Laâbi, à laquelle participent Tahar Ben Jelloun, Abdelkébir Khatibi, Mostafa Nissaboury, Mohamed Loakira.

216 Voir « Littérature marocaine » in Europe, juin-juillet 1979.

217 Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Paris, Le Livre de Poche, 1972, p. 50.

218 Mohammed Khaïr-Eddine, « On ne met pas en cage un oiseau pareil » Dernier journal, août 1995, Ed. William Blake & Co., 2001.

219 Mohammed Khaïr-Eddine, Tobias, Rabat, Ed. Racines, 2006.

220 Mohammed Khaïr-Eddine, Légende et vie d’Agoun’Chich, Tarik Editions, 2001 (Ed. du Seuil, 1984)

221 Mohammed Khaïr-Eddine, Il était une fois un vieux couple heureux, Paris, Seuil, 2002.

222 Mohammed Khaïr-Eddine, « On ne met pas en cage un oiseau pareil » Dernier journal, août 1995, Ed. William Blake & Co., 2001, p. 10.

223 Paru en 1973.

224 Paru en 1970.

225 Paru en 1967.

226 Roland Barthes, Le plaisir du texte, Paris, Seuil, coll. « Points », 1973, p.30.

227 Mohammed Khaïr-Eddine, Il était une fois un vieux couple heureux, Paris, Seuil, 2002, p. 9.

228 Mohammed Khaïr-Eddine, « On ne met pas en cage un oiseau pareil » Dernier journal août 1995, Ed. William Blake & Co., 2001, p.40.

229 Jean Marie Gustave Le Clézio, « Une littérature de l’envahissement », Interview par Gérard de Cortanze, Le Magazine littéraire, février 1998, p.19.

230 Ibid., p. 78.

231 On ne met pas en cage…op. cit., p. 76.

232 Agadir. Paris, Seuil, 1967, p. 143.

233 Tahar Ben Jelloun, «  La cave de ma mémoire, le toit de ma maison sont des mots français » in Pour une littérature-monde, Paris, Gallimard, 2007, p.119.


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