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Sommaire du rapport

Fabrice PEUTOT

N° d’étudiant : 20333070

N° d’inscription CNED : 339-24-0346-3


Rapport d’expérience

de septembre 2000 à juin 2003

Enseignement du français

en classe de Clin

Initiation et remédiation

UE FLE40G1 : Stage « Enseignement langue – culture »

Maîtrise de Français Langue Etrangère
Université Stendhal-Grenoble 3 - CNED 

Année universitaire 2003-2004

2ème session d’examen



SOMMAIRE



Introduction



L’école Casalis et la Clin

Mise en place d’un fonctionnement ouvert

  • Le quartier et l’école

  • Une école en effervescence

  • Une dynamique relationnelle

  • Renouer le dialogue avec les parents

  • Fonctionnement traditionnel de la clin

  • Constats d’un dysfonctionnement

  • Une ouverture de la Clin devenue incontournable

  • Elaboration du projet par étapes

  • Remédiation pour les élèves en difficulté à l’oral



Accueil des « nouveaux arrivants » et de leurs familles


  • Des valises lourdes….pas faciles à poser

  • Des cartables très hétérogènes

  • Prendre le temps de l’accueil

  • Les deux premiers entretiens

  • Informations aux familles



Evaluation initiale


  • De la rentrée aux vacances d’automne

  • Profils et besoins des élèves : 1er diagnostic

  • Projet d’ateliers

  • L’évaluation individuelle : un 2ème diagnostic

  • Dispositif mis en place

  • Analyse des résultats



OrgaNisation et présentation des ateliers


  • Autour du livre

  • Sur la base de petits jeux : atelier « jeux langue orale »

  • Travail mélodique du français

  • Du corps au verbe : expression corporelle et théâtre d’improvisation

  • Simulation globale : l’immeuble

  • Evaluation des ateliers



Orientation et suivi des nouveaux-arrivants


  • Cadre institutionnel

  • Nécessité du lien avec l’école de rattachement

  • Description du dispositif

  • Cas particuliers



Conclusion




ANNEXES


Sommaire du rapport

INTRODUCTION


Jeune professeur des écoles, j’ai été nommé en petite section de maternelle et en CE1-CE2. J’ai eu ensuite l’opportunité de travailler dans l’enseignement spécialisé dans une classe de perfectionnement accueillant des élèves en échec tel qu’ils ne peuvent pas suivre l’enseignement en classe ordinaire, avec cet enjeu majeur de les réconcilier avec l’école et les apprentissages. Puis, intéressé par la problématique de l’enseignement aux élèves non-francophones, j’ai postulé pour la « Clin » de l’école Paul Casalis à Créteil dans le Val-de-Marne où je suis entré en fonction en septembre 2000.


La Clin est une CLasse d’INitiation, une structure d’accueil destinée aux « primo-arrivants », selon l’ancienne dénomination officielle, devenue depuis avril 2002, « élèves nouvellement arrivés en France sans maîtrise suffisante de la langue française »1. Tout au long de mon propos, je désignerai par le terme « nouveaux-arrivants » le public d’élèves accueilli en Clin à l’école élémentaire. Néanmoins, au deuxième chapitre, nous verrons que ce terme générique cache une variété de profils.
Les instructions officielles concernant l’initiation au français des nouveaux-arrivants sont précisées dans le BO d’avril 2002 : « L'objectif est qu'ils puissent au plus vite suivre l'intégralité des enseignements dans une classe du cursus ordinaire. […] L'objectif essentiel est la maîtrise du français envisagé comme langue de scolarisation. » Le même texte signale le caractère « transposable » des démarches d’enseignement du français langue étrangère (FLE), et il inscrit plus globalement l’action en Clin dans le champ de la didactique du français langue seconde (FLS), et à terme, en classe ordinaire, dans celui du français langue maternelle (FLM). L’enseignement du français en Clin s’inscrit donc dans un « continuum »2 entre les différentes situations d’appropriation du français (FLE/FLS/FLM). Cuq et Gruca utilisent ce concept pour noter que ces réalités sont distinctes mais prises sur un même axe. « L’avantage de cette représentation est qu’elle autorise, de proche en proche, les passages méthodologiques qui se vérifient effectivement sur le terrain, et particulièrement en situation de FLS. » L’enseignement en Clin s’appuie donc sur les didactiques du français langue étrangère, du français langue seconde et du français langue maternelle.
Suivant les réalités locales, les types de structures d’accueil des nouveaux-arrivants et leurs fonctionnements peuvent être assez différents : enseignant itinérant ou regroupement des élèves, intégration en classe ordinaire ou cours intensif en classe fermée. Mon propos n’est pas de les décrire. Pour cela on peut se reporter au travail d’Isabelle Barrière sur les structures d’accueil des enfants non-francophones à l’école française3 et au numéro de janvier-mars 2004 de éla (la revue de Didactologie des Langues et Cultures dirigée par Robert Galisson) qui présente un état des lieux de l’enseignement du français langue étrangère et seconde en France.
A l’école Casalis, la Clin regroupe les nouveaux-arrivants des écoles de la sixième circonscription du Val-de-Marne (la ville de Bonneuil et l’est de Créteil). L’enseignant est « sédentaire », c’est-à-dire que ce sont les élèves des autres secteurs qui se déplacent, à pied ou en transport en commun, pour suivre leur scolarité pendant un an à l’école Casalis. Ce fonctionnement est possible compte-tenu des courtes distances à parcourir pour les élèves. L’année suivante, « l’ex-nouvel-arrivant » rejoint l’école de son quartier. C’est alors que se pose la question de son orientation et de son suivi.
Le volume que constituent mes trois années d’enseignement en Clin (septembre 2000 à juin 2003) ne permet pas d’envisager de rendre compte de la totalité de l’expérience vécue. J’ai donc fait le choix de présenter l’aboutissement de la réorganisation de la Clin de l’école Casalis, chantier le plus marquant pour moi durant ces années.
Pour le nouvel-arrivant, deux moments sont plus particulièrement chargés sur un plan affectif : l’arrivée en Clin et le départ de la Clin. A son arrivée, l’enfant « débarque » de son pays, il vit une rupture forte et il doit faire face à une multitude de nouveautés et accuser le choc linguistique et culturel. A son départ, il doit quitter le « cocon » de la Clin, une classe qui bien souvent représente un refuge pour un non-francophone en immersion totale. Ces deux moments étant très marqués pour le nouvel-arrivant, ils doivent intéresser l’enseignant en particulier. Quel type d’accueil faut-il mettre en place ? Comment évaluer et prendre en compte les besoins réels des apprenants ? Et comment les orienter et les suivre à la sortie de Clin ?
Le premier chapitre pose le cadre et l’historique du fonctionnement ouvert de la Clin de l’école Casalis, fonctionnement que j’ai contribué à mettre en place et qui a été opérationnel à la rentrée 2002. Le deuxième chapitre présente le dispositif d’accueil des nouveaux-arrivants et de leurs familles, détaillant les moyens mis en œuvre pour les informer sur l’école et pour choisir la classe où l’élève est intégré en plus de la Clin. Le troisième chapitre expose le dispositif d’évaluation déployé au début de l’année scolaire 2002-2003 pour concevoir des ateliers de langue orale répondant aux besoins des nouveaux-arrivants et des élèves de l’école en difficulté à l’oral, ateliers que je présente dans le quatrième chapitre. Enfin, dans le dernier chapitre, nous nous intéresserons à la question délicate de la sortie de la Clin et au retour vers l’école de secteur.

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