Belaud A1,2,, Chauvel B2,3, Fried G3
1Anses, Laboratoire de la Santé des Végétaux, Unité entomologie et plantes invasives, CS 30016, F-34988 Montferrier-sur-Lez , Cedex France
2Inra, UMR1347 Agroécologie, 17 rue Sully - BP 86510, 21065 Dijon Cedex, France
3Observatoire des ambroisies, 17 rue Sully - BP 86510, 21065 Dijon Cedex, France
O1 - Invasion de l’ambroisie a epis lisses en France : un succès relatif et des impacts modérés ?
SESSION 3
SESSION 3
L’ambroisie à épis lisses (Ambrosia psilostachya DC.) est une Astéracée vivace originaire de l’Ouest du continent Nord-Américain dont la première mention sur le territoire français date de 1891 (F. Bruyas, part d’herbier). Inscrite sur la liste des espèces nuisibles de plusieurs pays (Canada, Russie, Australie), elle peut devenir une mauvaise herbe importante des cultures. Elle est décrite dans la littérature comme une espèce très compétitrice pouvant couvrir rapidement de grandes étendues et semble aussi être allergène pour l’Homme, à l’instar de l’ambroisie trifide (A. trifida L.) et de l’ambroisie à feuilles d’armoise (A. artemisiifolia L.). Décrite comme rare pour la France, l’ambroisie à épis lisses accuse une augmentation du nombre d’observations depuis les années 2000 pouvant signifier une phase d’extension. La probabilité d’impacts environnementaux, suspectés sur des pelouses sablonneuses, et sanitaires renforce le besoin de connaissances sur l’espèce pour le territoire français. Afin d’estimer son impact potentiel, l’écologie de l’espèce a été précisée à travers des relevés floristiques effectués sur un échantillon de stations représentatives. La flore accompagnatrice a été utilisée comme proxy pour connaître les conditions (biotiques et abiotiques) du succès de l’ambroisie. Les résultats indiquent qu’A. psilostachya est principalement inféodée aux habitats anthropisés avec, sauf exception (terrasse alluviale à Elytrigia spp.), des recouvrements restant généralement faibles (<25%). L’impact sur les communautés a été évalué plus précisément dans différents habitats sur le domaine du Petit Saint Jean à Saint Laurent d’Aigouze (Gard). Ce travail a permis d’identifier les habitats les plus à risques et d’orienter les moyens de surveillance. La relation entre l’abondance de l’espèce et la réponse de la communauté doit permettre d’identifier l’existence d’un éventuel seuil d’impact utile dans le cadre d’un outil d’aide à la décision de gestion.
Affre L1, Krebs E1, Aboucaya A2, Barcelo A2, Berville L1, Bigeard N2, Braschi J1, Brousset L1, De Méringo H1, Fourcy D3, Gillet P2, LeQuilliec P3, Limouzin Y2, Lorvelec O3, Médail F1, Meunier J-Y1, Pascal M1, Pascal M3, Passetti A1, Ponel P1, Rifflet2 F, Ruffino L1,4, Santelli C1, Vidal E1, Buisson E1
1Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), UMR CNRS IRD, Université d’ Avignon et des Pays de Vaucluse, Aix Marseille Université, France
2Parc National de Port Cros, Hyères, France
3INRA Rennes, France
4Section of Ecology, Department of Biology,University of Turku, FI-20014 Turku, Finland
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