In order to achieve the global nutrition targets by 2025 it is vital for intergration to be embraced in Nutrition and food security. UN should include in programming a more intergrated approach to tackling malnutrition. This should be done in consultation with the public and private actors as a concerted effort with a clear cut goal.
In my opinion Poverty is a key impediment to tackling malnutrition. Economic empowerment should be considered as part of the key activities in the intergration. In food security a wholistic approach should be sort. Stating with climate smart interventions that help to conserve water to provide a condusive environment for crops and livestock production. When all these fundamental nutrition sensitive programs have been layered nutrition specific interventions will be dealt with as well. The key is to support the safety nets.
31.Jacques Diouf, Senegal
Original contribution in French
1. Quelles sont vos attentes de la Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition et comment pensez-vous qu’elle peut faire une différence significative pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire de la population de votre pays dans les dix prochaines années?
Nos attentes de la Décennie d'action des Nations Unies particulièrement au Sénégal devraient prendre en compte les maux qui divertissent les politiques économiques et sociales ci-après:
- les politiques hydrauliques ne favorisent pas la mise en place de points 'eau dans les exploitations familiales et leur sécurisation
- la politique d'exploitation des ressources naturelles des eaux de surface et nappes souterraines sont restés à l'état d’opportunités c'est à dire faiblement rentabilisées.
Annuellement ces eaux gonflent les lits des fleuves et des lacs, une partie est déversée dans les Océans.
Grâce à la coopération les maladies tropicales ont été amoindries voir éliminées certes, mais aujourd'hui d'autres maladies font jour.
Les cat aracs, les tensions artérielles, les rhumatismes, les hépatites et malnutrition des enfants de 0 à 5ans étalent leurs parures cyniques dans toute l'espace des pays au sud du Sahara.
- L'urbanisation s'accélère partout et réduit les surfaces cultivables qui doivent nourrir les villes.
- le système éducatif propose le cumule de diplômes académiques pour des emplois qui se raréfient d’année en année.
- Le boom démographique fait grandir les possibilités d'une explosion sociale captée d'abord par les agresseurs, le surpeuplement des prisons et la grogne d'une opposition radicale grandissante et menaçante pour la stabilité nationale.
-Le départ des bras valides vers les agglomérations urbaines et le regroupement des enfants dans les foyers culturelles dénote le manque d'attrait des campagnes au Sénégal tellement elle manque de bien être sociale.
-Même les paysans poussent leurs progénitures à aller tenter leur chance en ville surtout lorsqu’ils sont des candidats malheureux aux examens et concours.
A ces maux s'ajoutent les phénomènes ci-après:
-L'insécurité alimentaire des ménages vulnérables
-la malnutrition chronique et aigue présente dans la plupart des régions.
-la désertification des régions centrales continue de favoriser la transhumance du bétail vers le sud
-la déforestation des régions du sud-est par la coupe frauduleuse du bois d'œuvre et la transhumance du mouton.
-L'importation du riz qui a fini de s'imposer comme céréale de consommation de base dans les campagnes.
-Le manque de formation des paysans, le mirage des villes, le sous équipement agricole ne favorise pas un saut qualitatif du paysan longtemps tributaire des cultures sous pluies au Sénégal.
Les causes sous-jacentes de ces phénomènes sont:
-le non-respect de la consigne qui fait de la terre un jardin à protéger.
-Une économie orientée jusqu'en 2016 vers les cultures de rentes : l’arachide, le coton et ,la pêche et tout dernièrement le riz sans ingrédients.
-Un système éducatif considéré comme moyen d’accéder à la caste privilégiée de la fonction publique
-Absence de fixation des décisions de bonnes pratiques de vie sociale de tout bord
Posologie
-former les paysans et équiper autrement les Agriculteurs
-Ne pas abuser de la confiance faite aux tracteurs en pays sous-développés
absence d'ateliers de fabrications de pièces détachées et dépannage des machines agricoles ne sont pas à la portée des exploitations familiales
-Eviter de mettre toute sa confiance sur les grandes Entreprises de l’Agro-business, elles étaient là pendant et à l’aube des Indépendances ( SIP ,SIMDR , ONCAD ) cas du Sénégal)
Pourraient intervenir au cours de cette Décade:
Les Alliances Contre la Faim et la Malnutrition sont formées d'organisations de producteurs. Elles ont un profil qui conviendrait pour intervenir à côté du Mouvement SUN.
Elles seraient le bras pragmatique pour booster la production à grande échelle dans les secteurs de l'agriculture; de l'élevage, et de la pêche.
La production en quantité de céréales et d'autres produits alimentaires serait le levier de la bonne nutrition.
Le Mouvement SUN met le focus sur le plaidoyer ce qui me semble insuffisant. Nos décideurs ont toujours légiférer pour la nutrition sans parvenir à éradiquer la malnutrition chronique et aigu ni satisfaire les besoins de sécurité alimentaire des populations:
A cela s'ajoute les lenteurs administratives de mise en œuvre des politiques de nutrition et les difficultés de coordination des secteurs qui interviennent directement ou indirectement sur la nutrition.
Faire du plaidoyer en faveur de la nutrition est certes un bon procédé mais l'urgence dans nos pays souhaiterait des interventions spécifiques qui règlent les déficits alimentaires en céréales et micronutriments.
Fort de tout cela nous attendons de cette décade une redynamisation des Alliances pour booster la grande production de céréales , de produits horticoles et aquacoles qui feront la différence sur tout ce qui a été promis par les systèmes des Nations Unies pour éradiquer la Faim et réduire l'extrême pauvreté , objectif des OMD. Enfin, redynamiser autour des Alliances le plaidoyer pour l'institutionnalisation du droit à l'alimentation dans les pays de l’axe de la CEDEAO trop en retard sur la concrétisation de ce droit.
Bonne Lecture
De Jacques
Coordonnateur ASCFM/Sénégal
English translation
1. What are your expectations for the UN Decade of Action on Nutrition and how could it make a significant difference in improving nutrition and food security of the people in your country within the next ten years?
Our expectations for the UN Decade of Action on Nutrition in particular in Senegal must take into account the wrongs that pervert economic and social policies, below:
- The irrigation policies do not promote the positioning of water sources on family farms and their protection.
- The policy for exploitation of natural surface water resources and groundwater aquifer has been left at an opportunistic stage, that is, inefficiently exploited.
Annually these waters churn up the beds of river and lakes, discharging part into the oceans.
Thanks to cooperation, tropical illnesses have been reduced and admittedly even eliminated, but today other illnesses are surfacing.
Cataracts, high blood pressure, rheumatisms, hepatitis and malnutrition in children from birth to the age of 5 spread their cynical tapestries everywhere in the Sub-Saharan countries.
- Urbanization is accelerated everywhere and reduces the arable land that should feed the towns.
- The Education system encourages the accumulation of academic diplomas for jobs that are scarcer year by year.
- The demographic boom increases the possibilities of a social explosion dominated by the aggressors, the overpopulation of prisons and the discontent of a growing radical opposition which is a threat to national stability.
- The departure of the labor force towards urban agglomerations and the gathering of the young in cultural hotbeds show the lack of appeal of the countryside in Senegal, so much does it lack in social well-being.
- Even the farmers push their children towards trying their luck in towns, especially when they are unfortunate candidates in exams and contests.
To these troubles the following phenomena are added:
- Food insecurity of vulnerable households
- Chronic and acute malnutrition is present in most of the regions.
- Desertification in central regions continues to encourage the migration of livestock towards the South
- Deforestation of the Southeastern regions by the fraudulent felling of softwood lumber and migration of sheep.
- The import of rice has ended by imposing itself as the cereal for base consumption in the countryside.
- The lack of training for peasants, the allure of towns and the shortage of agricultural equipment does not stimulate a qualitative leap by small farmers, for long dependent on rain fed crops in Senegal.
The underlying causes of these phenomena are:
- Non-compliance with the guideline that makes the land a garden to be protected.
- An economy directed, up to 2016, to cash crops: groundnuts, cotton and fishing, and recently organic rice.
- A system of education considered as a means of access to the ranks of the privileged civil service
- A lack of firm decisions about good practices in social life on all sides.
Posology
- Train the peasants and equip farmers differently
- Do not abuse confidence in tractors in under developed countries, considering
the lack of workshops for manufacturing spare parts and repairing agricultural machines which are not within reach of family farms;
- Avoid trusting everything to the big agro-business companies, they were there for and at the dawn of the independence movements (SIP, SIMDR, ONCAD), in the case of Senegal.
Could intervene in the course of this decade:
The coalitions against hunger and malnutrition are constituted by producers’ organizations. They have a profile that would be appropriate for intervening alongside the SUN [Scale up nutrition] movement.
They would be the pragmatic arm for boosting large scale production within the sectors of agriculture: stock rearing and fishing.
The mass production of cereals and other food products would give leverage to good nutrition.
The SUN movement puts the focus on appeals, which seems to me insufficient. Our decision makers have always made laws for nutrition without getting as far as eradicating chronic and acute malnutrition nor satisfying the food security needs of the people:
To that are added administrative delays in implementing nutrition policies and the difficulties of coordinating the sectors that directly or indirectly intervene on nutrition.
To make appeals in favor of nutrition is surely a good procedure but the urgency in our countries would require specific interventions that will solve the food deficits in cereals and micronutrients.
Based on all that, we await from this decade a re-dynamization of the coalitions to boost the greater production of cereals, horticultures and fish farming that will make the difference, in particular that promised by the United Nations systems to eradicate hunger and reduce extreme poverty, the objective of the MDG [Millennium Development Goal]. Finally, re-dynamize through the coalitions the appeal for institutionalization of the right to food in the countries of the ECOWAS region, too slow in making this right a reality.
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