Internet, pluralisme et redondance de l’information



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#13225

Internet, pluralisme et redondance de l’information

IPRI
Projet de recherche soutenu par la MSH Paris-Nord pour l’année 2008


Coordinateur :

F. Rebillard, Maître de conférences à l’Université Lyon 2 (Elico – Université de Lyon)

Franck.Rebillard@univ-lyon2.fr
Chercheurs :

B. Damian-Gaillard (Crape, Rennes 1), S. Calabretto (Liris, Insa Lyon), G. Caplat (Insa Lyon), E. Egyed-Zsigmond (Liris, Insa Lyon), G. Fouetillou (RTGI SAS et CosTech, UTC), E. George (Gricis, UQAM), S. Gesche (Liris, Insa Lyon), F. Ghitalla (CosTech, UTC), L. Maisonnasse (Insa Lyon), A. Ouakrat (Sense, Orange Labs et IFP, Paris 2), N. Smyrnaios (Lerass, Toulouse 3), A. Touboul (Elico, Lyon 2).




Objectifs :

L'internet est très couramment présenté comme un lieu de profusion d'informations. Pami elles, l'information journalistique serait ainsi notamment renouvelée avec la multiplication des blogs, des webzines, ou des sites de journalisme participatif, en sus des nombreuses déclinaisons numériques de médias "traditionnels".

Cette vision d'un pluralisme de l'information renforcé avec l'internet, vision notamment dominante dans de récents rapports publics sur la question, est contrebalancée dans certains travaux universitaires qui, à l'inverse, pointent le risque d'une certaine redondance de l'information avec le numérique. Ainsi les agrégateurs de nouvelles, à la position stratégique sur le réseau, contribueraient-ils à amplifier un mouvement de redistribution des dépêches d'agence, elles-mêmes reprises dans les articles des sites de "presse en ligne" ou commentées dans les espaces du journalisme "citoyen".

Ce débat, à propos d'une question à fort enjeu démocratique (le pluralisme de l'information), n'est pour l'instant pas définitivement tranché. Pour y parvenir à terme, le présent projet de recherche vise à mettre en place une méthode d'analyse plus systématique de la part de création originale dans les contenus journalistiques en circulation sur l'internet. Afin d’étudier en détail la confection de ces contenus et leur "traçabilité" sur le réseau, l'objectif principal de ce travail sera de combiner des perspectives socio-économiques de nature qualitative et des procédés informatiques de nature statistique.



Mots-clés :

Internet ; information ; journalisme ; pluralisme ; contenus


Description scientifique
Problématique générale :

Dans le cadre d'un précédent projet hébergé par la MSH Paris-Nord (Programme "Diversité culturelle et mutations des ICIC"), il est apparu que l'internet était au cœur des débats actuels touchant à la diversité culturelle. Dans le cas de l'information journalistique, l'internet et son cortège de sites, autant professionnels qu'amateurs, est ainsi souvent vu comme apportant un surcroît de pluralisme, voire comme compensant certains aspects négatifs de la concentration industrielle des entreprises médiatiques. Il s'agit là d'une affirmation qui mérite d'être discutée, en recourant à une analyse plus fine des contenus journalistiques en circulation sur l'internet.

Depuis que le journal est pensé comme un instrument de contribution au débat public, le pluralisme de l’information est posé comme principe démocratique : la presse doit permettre l’expression de diverses opinions. Par extension, il est aujourd’hui couramment admis que les médias doivent être suffisamment multiples pour refléter la diversité des idées ou des activités sociales. A l’inverse, toute tendance à la monopolisation des médias irait à l’encontre du pluralisme de l’information.

L’action des pouvoirs publics, qu’elle vise à limiter la concentration dans les médias ou à soutenir les publications à faible diffusion, se fonde sur une telle doctrine. Aujourd’hui, on assiste toutefois à une inversion de la problématique. Ceci est très net dans deux récents rapports officiels (Lancelot, 2005 et Tessier, 2007), mobilisant chacun des travaux universitaires pour avancer deux arguments principaux. Un premier selon lequel les économies d'échelle permises par la concentration favoriseraient la multiplication des titres. Un second argument, qui nous intéresse plus directement ici : l’internet et ses innombrables informations constitueraient un vivier de pluralisme. Il s’agit d’un argument quasi-imparable à première vue : l’internet fourmille de lieux de production d’informations dans lequel tout internaute peut « trouver son compte » : productions « alternatives » représentées par les webzines ; productions amateurs incarnées par les blogs ; productions inédites sur d’autres supports constituées par les sites de pure players ; sans compter donc les déclinaisons web des médias traditionnels.

Une telle appréhension du pluralisme de l’information est assez rapide et plus spécialement empreinte de déterminisme technique. L’idée d’un pluralisme apporté par la multiplicité des informations sur l’internet revient à mettre toutes les productions informationnelles sur un même plan. Or, c’est loin d’être le cas, si l’on regarde par exemple leurs audiences respectives : la confidentialité des webzines alternatifs et des blogs d’amateurs est sans commune mesure avec la visibilité des sites de certains pure players, de médias traditionnels, et surtout celle des grands infomédiaires (portails). Plus encore, les informations circulant de blog en blog ou reprises par les agrégateurs, trouvent souvent leur origine dans des dépêches d’agences de presse ou des articles de médias traditionnels. Ce mouvement de retraitement d’une même matière première informationnelle nuance fortement l’idée d’une effervescence créative sur l’internet.

Issue d’un tableau par trop impressionniste, la célébration d’un pluralisme automatiquement apporté par l’internet est donc sujette à caution. Son avènement ne peut être véritablement prononcé qu’à partir du moment où des informations originales disposent d’une visibilité minimale. Ceci nous incite à observer les moyens investis par les entreprises médiatiques dans la production d’informations pour le numérique, ainsi que le degré d'originalité des informations en circulation sur l'internet.


Références bibliographiques

LANCELOT A., 2005, Les problèmes de concentration dans le domaine des médias, Rapport pour le Premier ministre.

TESSIER M. (et BAFFERT M.), 2007, La presse au défi du numérique, Rapport pour le Ministre de la culture et de la communication.
Originalité et importance de la problématique dans le champ scientifique :

Le présent projet rencontre deux carences principales dans le champ des connaissances sur l'internet et sur le journalisme :

- Manque d'études empiriques précises sur l'information numérique d’actualité;

- Absence ou grande rareté de travaux sur les matériaux initiaux (dépêches d'agences, communiqués de presse) mobilisés dans l'élaboration de l'information journalistique.


Depuis plusieurs années, les études sociologiques et ethnographiques portant sur les journalistes montrent une précarisation de la profession, affectée notamment par un recours croissant à des formes de travail à la tâche (pige). Plus généralement, c’est l’exercice même du métier de journaliste qui semble avoir connu des transformations profondes et durables : l’activité est désormais plutôt tournée du côté du « journalisme assis » ou de desk (rédaction ou editing à partir de documentation existante, de contacts à distance) que du côté du « journalisme debout » ou de terrain (déplacement pour la collecte de nouvelles originales, genres « nobles » de l’investigation et du reportage) (Neveu, 2001). Cette évolution est due à une pluralité de facteurs dont les principaux sont liés à :

- la pression des entreprises de presse pour accroître la productivité des rédacteurs ;

- l’intensification des opérations de relations publiques de la part de tous types d’organisation (entreprises privées, collectivités publiques, associations) ;

- l’équipement des salles de rédaction en outils facilitant le travail à distance (téléphone, fax, et désormais courriel et web).


Les enquêtes exploratoires que nous avons menées auprès de plusieurs groupes de presse (dans le cadre du programme "Diversité culturelle et mutations des ICIC" susmentionné) plaident en faveur du renforcement d’une telle tendance vers le journalisme assis, et donc d'une création moindre d’informations originales. Pour mettre sur pied des rédactions spécialement dédiées aux éditions numériques des publications, les groupes de presse ont engagé de nouveaux journalistes en sus des équipes existantes. Mais ceci n’équivaut pas à un accroissement proportionnel de la capacité rédactionnelle des publications et donc à une diversité accrue des informations. Car les journalistes spécialisés dans le numérique effectuent un travail qui est rarement un travail de création et beaucoup plus souvent un travail de retraitement ou de ré-écriture d’informations existantes, accentuant ainsi la tendance décrite plus haut. Le surplus de rédaction généré pour le numérique n’est pas intégralement alloué à la création, loin de là, mais plutôt orienté vers un retraitement industrialisé de l’information (Rebillard, 2006). De ce point de vue, le numérique amène sans doute une plus grande quantité de contenus, mais pas forcément plus diversifiés car provenant de sources très comparables (agences de presse, communiqués, médias d’origine).
Par ailleurs, au-delà du niveau de la rédaction, des problèmes cruciaux se posent avec l’internet au niveau de la diffusion numérique de l'information journalistique, dans la mesure où cette dernière n’est pour l’instant l’objet d’aucun encadrement par les pouvoirs publics, contrairement à ce qui existe pour la presse écrite. Une telle situation pourrait avantager les éditeurs et les agrégateurs les plus puissants, au détriment des petites structures (voire des auteurs individuels) de production d’information.

Une telle perspective s'inscrit à rebours de la rhétorique dominante assimilant la multitude d’informations sur l’internet (blogs, journalisme « citoyen ») à un gage de diversité :

Le rapport Lancelot (2005) était quelque peu contradictoire à ce sujet. Il y était d’abord énoncé que « contrairement à ce qui est parfois soutenu, le développement de l’internet et le foisonnement des sources d’information dont il s’accompagne avec, par exemple, le phénomène des blogs, ne suffisent pas à faire émerger un environnement médiatique dans lequel la problématique du pluralisme aurait perdu sa signification. » (p. 30) Mais finalement, de façon complètement inverse, il est affirmé dans la suite de ce rapport que « la consultation de l’internet donne accès à tout ou partie du contenu des grands journaux étrangers et diversifie considérablement les sources d’information disponibles ; la multiplication des blogs contribue également à ce mouvement. » (p. 42)

La même conclusion est reprise dans le rapport Tessier (2007). Cette fois sans aucune ambiguïté, ce texte plus spécifiquement dédié à l’internet avance que « la question du pluralisme n’est plus posée en termes d’accès à l’information puisque celle-ci est immédiatement disponible en ligne. » (p. 48) Après une explication insistant sur les facilités techniques de publication assistée par ordinateur – « la création d’un site internet ne nécessite pas une infrastructure importante. Bien au contraire, il suffit de disposer d’un ordinateur, des logiciels adéquats et d’une connexion à internet pour pouvoir être présent sur le réseau et présenter et diffuser ainsi ses idées. Les contraintes techniques sont donc très limitées. » (p. 47) -, les quelques rares réserves émises à propos de la visibilité des informations sur le web sont levées de façon fort discutable : « Certes, il ne suffit pas d’être en ligne pour être visible et, compte tenu de la masse d’informations et de données disponibles sur le réseau, il peut paraître particulièrement difficile de s’y faire entendre. Cependant, le recours à des moteurs de recherche constitue une aide précieuse et permet à un internaute de se repérer et de trouver les avis et les positions correspondant à tout l’éventail des courants d’expression démocratique. » (p. 47).

Cette vision de moteurs de recherche offrant à n’importe quel producteur d’informations une visibilité satisfaisante sur l’internet est très contestable. Tous les acteurs ne sont pas sur un même pied d’égalité à cet égard. D’abord, certains éditeurs bénéficient dès le départ d’une certaine notoriété (ex : lemonde.fr) ou d’une certaine fidélité de leur lectorat (ex : lesechos.fr) qui peut leur permettre de se dispenser des moteurs de recherche ou autres infomédiaires, les internautes saisissant directement l’adresse web ou recourant à leur marque-page personnel (évidemment, pour les éditeurs moins connus, ce cheminement direct des internautes jusqu’à leur site est beaucoup moins probable). Ensuite, les différents éditeurs sont loin d’être en situation d’égalité au niveau de leurs actions de promotion ou face aux infomédiaires : certains acteurs possèdent - ou se sont dotés - des compétences en indexation des contenus, qui leur permettent d’être bien placés dans les résultats des moteurs de recherche.

La diversité de l’information sur l’internet demeure ainsi questionnée et questionnable. Certes, les sources d’information sont plus nombreuses, mais elles touchent un public chaque fois très restreint. Les audiences massives continuent à se concentrer sur les sites d’éditeurs les plus établis et les mieux classés par les infomédiaires majeurs comme Google ou Yahoo (Boure, Smyrnaios, 2006).


Au final, le supposé surcroît de pluralisme offert par l'internet se heurte ainsi à deux types d'arguments :

- D'une part, les contraintes pesant sur la production de l'information tendraient à favoriser une accentuation de la tendance au journalisme assis, se traduisant dans le contexte du numérique par un travail croissant et facilité d'editing (reprise, ré-écriture, mise en forme, indexation) de contenus produits par des tiers ;

- D'autre part, les nouvelles modalités (aussi bien techniques que socio-économiques) de diffusion contribueraient à isoler les contenus les plus originaux de l'internet dans des sphères de plus en plus restreintes, et à privilégier la circulation de certaines informations "re-traitées" par les principaux éditeurs et infomédiaires.

Ces deux hypothèses peuvent être empiriquement confirmées ou infirmées via la mise en œuvre d'une méthode d'observation de la part de création originale dans les contenus journalistiques en circulation sur l'internet.


Références :

BOURE R., SMYRNAIOS N., 2006, « L’infomédiation de l’information en ligne. Les cas des filiales françaises de Google et de Yahoo », in Broudoux E., Chartron G. (dir.), Document numérique et société, Actes du colloque DocSoc 06, Paris : ADBS Éditions, pp. 43-55.

LANCELOT A., 2005, Les problèmes de concentration dans le domaine des médias, Rapport pour le Premier ministre.

NEVEU E., 2001, Sociologie du journalisme, Paris : La Découverte

REBILLARD F., 2006, « Du traitement de l’information à son retraitement. La publication de l’information journalistique sur l’internet », Réseaux, n°137, pp. 29-68

TESSIER M. (et BAFFERT M.), 2007, La presse au défi du numérique, Rapport pour le Ministre de la culture et de la communication.




Méthodologie :

La mise au point d'une méthode apte à évaluer précisément la part de création originale des contenus journalistiques sur l'internet, est au cœur de ce projet. Pour y parvenir, nous ambitionnons de croiser des approches socio-économiques pour observer la production et la diffusion des informations journalistiques sur l'internet, avec des procédés informatiques pour repérer les similitudes entre les contenus des différents sites ainsi que leurs itinéraires de circulation.


- Sur le premier versant, il s'agira d'une part d'observer les rédacteurs au travail, et d'autre part de considérer la portée (audience) des contenus ainsi produits.

L'observation ethnographique des producteurs d'information - journalistes des sites de "presse en ligne" comme rédacteurs de blogs ou de sites de journalisme "participatif" - fournira une première indication quant à la part de créations originales, par rapport aux informations élaborées à partir de dépêches d’agences de presse, de communiqués de presse, ou de contenus issus d’autres publications (que celles-ci appartiennent ou non au même groupe de presse). Sur ce point, la comparaison avec des résultats issus d'observations antérieures (ex : Ruellan, Thierry, 1998, pour l'étude des rédactions de presse écrite lors de leur informatisation) et la collaboration avec des spécialistes de la sociologie des pratiques rédactionnelles seront recherchées.

Les contraintes de production générées par l'insertion du travail journalistique au sein d'entreprises médiatiques et de groupes de presse seront également prises en considération : les interrogations théoriques quant aux liens entre concentration / financiarisation et moyens affectés à la création éditoriale (voir par exemple George, 2006 pour une synthèse) trouveront ici un terrain d'enquête approprié. Toujours dans une perspective socio-économique, les contenus numériques ainsi produits verront leur portée examinée pour relever les distorsions d'audience dues à la diffusion sur l'internet, comme par exemple celles issues des relations entre éditeurs de presse et infomédiaires (Smyrnaios, Rebillard, 2007).
- Le second versant de l'observation fera davantage appel à des outils logiciels, pour établir de façon automatisée des correspondances entre les contenus et retracer leurs flux.

A partir d'un échantillon de sites web recouvrant le spectre de tous les types de publication sur l'internet (modèle éditorial, publication autoritative, publication distribuée, niveau méta-éditorial), une analyse automatisée des parentés entre contenus pourra être menée. Les compétences de chercheurs en informatique en matière de structuration des documents (Bruno, Calabretto, Murisasco, 2007) et de web sémantique (Harrathi, Calabretto, Roussey, 2007), seront ici mises à contribution.

En complément de ce travail, qui permet d'identifier la proximité syntaxique et sémantique de contenus présents dans des espaces de publication différents, il conviendra d'étudier les circuits empruntés par une nouvelle, de sa source à toutes les voies de sa diffusion (sites de "presse en ligne", blogs, agrégateurs, …). Les expérimentations innovantes menées au sein du collectif de recherche et développement Web Atlas, qui regroupe des chercheurs en sciences de l'information et de la communication et des ingénieurs en informatique, ont permis de cartographier les interconnections entre sites web (voir par exemple Fouetillou, 2006 pour la visualisation des deux "galaxies web" du oui et du non lors du débat précédant le référendum sur le traité de constitution europénne en 2005). Les perspectives théoriques élaborées étaient au départ plus larges (Ghitalla, Le Berre, Renault, 2005) et donnent depuis lieu à des expérimentations plus sophistiquées (Ghitalla, Jacomy, Pfaender, 2006) qui permettent notamment d'entrevoir la traçabilité des flux de données entre sites. Ces développements récents rencontrent très directement les visées du présent projet de recherche, qui s'attache entre autres à suivre le circuit emprunté par un contenu journalistique, de site en site.
Les deux versants de l'observation, approche socio-économique et analyse informatique, pourront dans l'idéal être abordés conjointement pour conférer toute sa richesse au projet. Très concrètement, on peut par exemple envisager de procéder à l'observation ethnographique d'une rédaction d'entreprise de presse ainsi que de conduire des entretiens semi-directifs avec des rédacteurs de blogs, tout en se penchant sur la portée (audience) de leurs productions éditoriales ; et, dans la même période, analyser les contenus produits par chacun de ces organes d'information : mesurer leur degré d'originalité à partir d'une comparaison syntaxique et sémantique, et en suivre le parcours sur le web.
Références :

BRUNO E., CALABRETTO S., MURISASCO E., 2007, « Documents textuels multi structurés : un état de l'art », Revue i3 / Information - Interaction – Intelligence (à paraître)

FOUETILLOU G., 2006, Le web et le débat sur la constitution européenne en France, http://www.observatoire-presidentielle.fr/?pageid=20

GEORGE E., 2006, « De la concentration du capital à la production d’information et de culture : bilan critique des écrits », Colloque Mutations des Industries de la culture, de l’information, et de la communication, MSH Paris-Nord, http://www.observatoire-omic.org/

GHITALLA F., JACOMY M., PFAENDER F., 2006, Détection et visualisation d’agrégats de documents web. L’exemple du domaine de la Culture Scientifique, Technique, et Industrielle, http://www.webatlas.fr

GHITALLA F., LE BERRE A., RENAULT M., 2005, « Des documents, des liens et des acteurs. Expérimentations autour de radiographies documentaires du web », Conférence H2PTM, http://www.webatlas.fr

HARRATHI F., CALABRETTO S., ROUSSEY C., 2007, « Multilingual Extraction of Semantic Indexes », Workshop On Semantically Aware Document Processing And Indexing (SADPI 07), Montpellier (à paraître)

SMYRNAIOS N., REBILLARD F., 2007, « L’information via Google. Les relations entre éditeurs de presse et infomédiaires de l’internet », Colloque Online Services, Université Paris-Sud



RUELLAN D., THIERRY D., 1998, Journal local et réseaux informatiques. Travail coopératif, décentralisation et identité des journalistes, Paris : L’Harmattan
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