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Effectifs travaillant sur le campus parisien : 2500 personnes (chercheurs, ingénieurs de recherche, administratifs, techniciens).
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En tout, 63 nationalités différentes sont représentées sur le campus.
200 chercheurs appartiennent à des organismes publics de recherche et sont directement rémunérés par le CNRS, l'INSERM, l'INRA…
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Budget 2002 : 174 millions d'euros
Part prévisionnelle des revenus dans le budget 2002 :
- Revenus des activités propres : 43% (redevances industrielles, ventes et services)
- Dons, legs et produits du patrimoine : 26%
- Subvention et contrats de services avec l'Etat : 31%
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Directeur Général : Philippe Kourilsky, depuis le 1er janvier 2000.
1.Organisation générale de l’institut Pasteur
Voir figure 1 sur la page suivante.
2.Recherche
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130 unités de recherche en biologie, réparties dans 12 Départements, avec une priorité pour la lutte contre les maladies infectieuses (microbiologie) :
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Maladies virales (hépatites, grippe, Sida, rage, poliomyélite, fièvres hémorragiques..),
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Maladies bactériennes (tuberculose, coqueluche, méningites, choléra, maladies diarrhéiques...)
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et Maladies parasitaires (paludisme...).
La recherche porte également sur d'autres pathologies comme certains cancers, des maladies génétiques, neuro-dégénératives, et l'allergie.
Principaux domaines de recherche : microbiologie, immunologie, biologie moléculaire, neurobiologie, génomique et post-génomique.
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Parmi ses unités de recherche, l'Institut Pasteur compte également :
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22 Centres Nationaux de Référence (sur les 39 existants en France) dont 1 associé à la Faculté de Médecine Necker-Enfants Malades
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10 Centres Collaborateurs O.M.S.
Figure 1 : Organisation générale de l’institut Pasteur.
3.Applications de la Recherche
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330 brevets prioritaires (dont 39 nouveaux déposés en 2001)
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20 programmes de Recherche et Développement en collaboration avec un partenaire industriel
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165 contrats de licences et sous-licences (dont 30 signés en 2001) et 9 contrats de vente de matériel biologique
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Des partenaires privilégiés
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pour les vaccins : Aventis Pasteur
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pour le diagnostic : Bio-Rad
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pour l'hygiène : Procter et Gamble
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pour la protéomique fonctionnelle (maladies infectieuses) : Hybrigenics
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Créations d'entreprises de biotechnologies :
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Enseignement : 215 élèves en 2001, de 28 nationalités, hautement sélectionnés. Les quinze Cours de l'Institut Pasteur sont des enseignements de niveau 3ème cycle universitaire comprenant des travaux pratiques très développés. Certains donnent lieu à la délivrance d'un diplôme inter-universitaire et plusieurs font partie des enseignements d'écoles doctorales d'universités parisiennes.
4.Le Réseau International des Instituts Pasteur et Instituts associés
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21 instituts répartis sur les cinq continents
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un effectif total de 8500 personnes.
Les instituts du réseau, parmi lesquels figure l'Institut Pasteur de Paris, sont fortement impliqués dans la santé publique des pays où ils sont implantés, en accord avec les autorités sanitaires locales : biologie médicale, vaccinations, veille microbiologique... La plupart sont reconnus comme centres de référence au niveau national ou dans le cadre de l'O.M.S. L'enseignement est une autre mission majeure des instituts du réseau qui forment de nombreux stagiaires des pays concernés ou étrangers. Les recherches qu'ils mènent, sur le terrain comme au laboratoire, concernent les maladies infectieuses (grippe, sida, arboviroses, paludisme, peste…) qui affectent leur pays d'accueil. A travers ce réseau, l'évolution de nombreuses maladies à travers le monde est minutieusement suivie par la communauté pasteurienne.
II.Problématique générale de l’unité de Bio-Systémique Modélisation Ingénierie
Le stage s’est déroulé dans la structure « Bio-Systémique Modélisation Ingénierie» (BSMI) qui est une unité récente de l’Institut Pasteur, créée en 2001, et composée de deux directeurs de recherche ; Magali Roux-Rouquié, directeur de recherche-CNRS en assure la responsabilité. Pendant la période de mon stage, l’unité a accueilli un autre stagiaire sur le même sujet, Grégory Sautejeau, issu du DESS compétence complémentaire en informatique d'Evry.
L'activité de l'unité Biosystémique Modélisation Ingénierie, s'établit sur une problématique de modélisation des processus considérant les systèmes biologiques comme des systèmes réactifs.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre général du paradigme systémique, centré sur l’action, et qui décrit l’activité d’une entité par la trajectoire de ses états, les transitions d’un état à un autre intervenant en réponse à un message de l’environnement interne ou externe de l’entité. Cette conception est très pertinente en biologie post-génomique, alors qu’il convient désormais de décrire et de comprendre le fonctionnement des composants des systèmes vivants. Le paradigme systémique et le formalisme qui lui est associé permettent de décrire une entité biologique en évolution dans son environnement et soumise à des évènements externes et internes qui conditionnent son comportement, lequel affecte à son tour son environnement. Cette conception est pertinente pour une représentation dynamique des fonctions biologiques décrites classiquement, dans le paradigme analytique classique, par des substantifs verbaux [M. Roux-Rouquié, J.-L. LeMoigne, C. R. Biologies 325 (2002) 419-430].
Différents formalismes permettent de décrire les états d’un système et son évolution, ils sont continus ou discrets, statiques ou dynamiques, déterministes ou stochastiques. La spécification des systèmes temps-réel peut être regroupée en deux familles de formalismes : d'une part, les méthodes algébriques et logiques en général spécifiques à une classe de problèmes (programmation par contraintes, équations différentielles cinétiques, etc.) et d'autre part, les langages graphiques formels tels que les réseaux de Pétri ou "Unified Modeling Language" (UML) qui permet de modéliser sans les dissocier la structure, la fonction et l'évolution d'un système. Au cours d’une précédente étude, l’équipe de recherche a montré que UML répondait aux critères d’un langage de modélisation systémique : diagramme d’état-transition, prise en compte de l’environnement, etc [M. Roux-Rouquié et al., International Conference The Science of Design, Software design, INSA-Lyon, 15-16 March (2002), In press].
Ces travaux permettent d'exprimer explicitement et d'organiser les différentes vues sous lesquelles un système biologique peut être appréhendé, vue statique des composants, vue synchronique des états, vue diachronique des changements d'états. La modélisation d'un processus (cycle cellulaire, voies de signalisation, etc.) résulte de l'articulation de ces trois vues. La mise en œuvre de ce projet est réalisée dans un cadre fortement interdisciplinaire et se conduit au travers de plusieurs collaborations avec :
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Le LAMSADE (CNRS) et la société RATIONAL Software
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le consortium international EXPRESSION PROFILE INTERNATIONAL CONSORTIUM (EPIC, partenaires : CNRS & Systems Biology Institute, (Seattle, USA)
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l'ARC-INRIA : Calculs de Processus et Biologie des Réseaux Moléculaires (partenaires : INRIA, CNRS et la société HYBRIGENICS)
En outre, notre projet participe à plusieurs manifestations d'intérêt dans le cadre :
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du 6e PCRDT
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MOBYDIC : Modelling Language for Systems Biology: Analysis, Simulation, Comparison, and Prediction (PI)
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STAGSIM : System-Theoretical Analysis of Genomic and Signalling Models (PI)
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BITES : Building a Bioinformatics Integrated Toolbox to Enable Systems Biology (réseau d'excellence)
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ESBIGH : European Systems Biology Initiative; Genomic in the service of Health (super réseau d'excellence)
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