La Gazette de Noroieni – Mai 2008



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La Gazette de Noroieni – Mai 2008
Après des mois d’un long silence, je viens profiter d’une pause bien méritée en France, le temps de deux semaines, pour venir vous retrouver.
UN DEBUT D’ANNEE EPROUVANT
Qui eût cru, qui êut imaginé un seul instant combien ce début d’année serait aussi éprouvant, affectant en plein coeur toute notre communauté familiale et fraternelle de Satu Mare. Nous avons traversé de sombres et rudes périodes, entre la maladie et de cruelles disparitions.

Tout d’abord, il y eut l’état de santé  de Jean qui nous préoccupa grandement, se dégradant davantage chaque jour, nous tenant en alerte 24 heures sur 24. Après qu’il ait déjà dû, l’an passé, interrompre l’office de Pâques à deux reprises, c’est le jour-même de Noël, et tous ceux qui suivirent, qui furent des plus terribles. A croire que Jean a sa façon à lui, de vouloir se faire remarquer, en célébrant les grandes fêtes d’une manière dont on se passerait bien !! Ses souffrances étaient telles, perdu entre moments d’inconscience et gémissements, qu’il dut rester alité de nombreux jours. Puis, très affaibli par une anémie prenant de plus en plus d’ampleur, il fallut le transporter à l’hôpital de Satu Mare, où il reçut plusieurs transfusions sanguines. C’est alors que se mit en place et de manière presque spontanée, une grande chaîne de solidarité, où de nombreux jeunes de l’association vinrent donner leur sang. Plus que jamais, ils ont pu réaliser combien le précieux liquide valait bien plus que tout l’or du monde, et qu’il était source de vie. Jean en est un parfait exemple, puisqu’il sortit une première fois de l’hôpital, tout guilleret, retrouvant le dynamisme et l’humour qu’on lui connaît. Mais cela ne dura qu’un temps, puisqu’il fallut à nouveau l’ hospitaliser tout début Février. Re-transfusions, re-examens... et décision ô combien douloureuse à prendre et à accepter, mais décision des plus sages : il faut rapatrier Jean en France. Envoyé par la société d’assurance, un jeune médecin français débarqua donc à Satu Mare. Quelle surprise, quelle coïncidence ! Il se trouva que celui-ci est un ancien élève de Jean, du temps où il était Préfet des études au grand lycée «Provence», de Marseille.

Aujourd’hui, après une longue hospitalisation à Marseille, Jean se repose dans sa communauté Jésuite de Montpellier. Nous ne pouvons que nous réjouir de le savoir entre de bonnes mains... mais surtout de le savoir fermement décidé à retrouver sa chère Roumanie dès qu’il en aura l’autorisation et à la première occasion, même si ce doit être pour un séjour de courte durée. Ses amis, ses frères, « ses enfants » l’y attendent !
LORSQUE LE SUICIDE PREND DU TERRAIN EN ROUMANIE
La Roumanie semble être confrontée à son tour à un mal terrible : le suicide.

Le taux de suicide chez les jeunes devient de plus en plus inquiétant... Visisblement, la Roumanie n’avait pas anticipé ce phénomène des plus récents. Enfermée dans ses tabous, elle n’ avait même pas osé l’imaginer, ne s’étant pas préparée à se confronter à une telle situation. La presse, à coups d’articles des plus inquiétants, a été la première à s’ emparer de cet état de fait, faisant état de constats aussi effrayants qu’ alarmants. A leur tour, les autorités commencent – enfin ! - à prendre conscience de l’ampleur de la situation, de la gravité du phénomène et tirent la sonnette d’alarme. J’ai eu l’occasion de lire de nombreux interviews de pédo-psychiatres roumains à ce sujet. Nous serions portés à croire que ces suicides sont dus à l’extrême pauvreté dont une couche de la société ne parvient pas à se sortir. Et bien non... la pauvreté n’est pas la raison première et principale qui mène le jeune à se suicider. Si tel était le cas, alors ceux qui souffrent de la famine en Afrique, ceux des bidonvilles de Calcutta ou des favelas de Manille se suicideraient tous.

Tous ceux qui ont tristement décidé de mettre fin à leur jour, parfois à peine âgés de 13 ou 15 ans, ont laissé un « bilet de adio » dans lequel ils expriment leur mal être, leur profonde solitude après avoir été abandonnés par des parents peu scrupuleux, partis à l’étranger se « faire de l’argent ». Car il faut bien avouer que la principale préoccupation des roumains est bien celle qui consiste à amasser le plus d’argent (au détriment du bien être et de l’équilibre familial).

Si j’en suis venu à aborder ce sujet aussi sensible que douloureux, c’est parce que nous avons été touchés de plein fouet, en ce début d’année, par le cas de deux de nos proches qui ont décidé de mettre fin brusquement à leur vie. Dans les deux cas, il ne s’agit pas de jeunes, mais d’ adultes souffrant d’un profond mal être.


Je la considérais comme ma soeur de Roumanie et elle était l’un des piliers de la maison Ste Anne. Je garde en mémoire celle qui m’avait chaleureusement accueillie au premier jour de mon arrivée à la maison Ste Anne, en Septembre 1998, alors que Jean était en séjour en France. Nous la savions triste, dépressive depuis quelques temps... mais nous ne pouvions nous imaginer qu’elle avait tissé son plan, et qu’elle aurait le courage de franchir le pas. Comment ne pas nous culpabiliser, nous en vouloir, regretter de ne pas avoir été suffisamment là, à ses côtés, précisément au moment crucial où elle a pris sa décision ? On se dit alors que, peut-être, tout cela aurait pu être évité, n’aurait pas eu lieu. Bien difficile pour ses amis de ne pas se sentir coupables, quelque part, à juste titre ou non. Le sourire et le visage de Cathy, son affectueuse complicité et la chaleur de son amitié toujours sincère et désintéréssée, celle qui était devenue la maman et la confidente de nombreux enfants, resteront longtemps et profondément gravés au fond de mon coeur et de ma mémoire.

A peine le temps de refaire surface après ce choc terrible, que Jean Magnan me téléphona quelques jours plus tard, pour me faire part du suicide de Viorel Groza, père de six enfants dont l’aîné est à peine âgé de 16 ans. Cette famille, orpheline de mère, avait été récupérée et hébergée dans l’une des maisons de Madàràs, après avoir vécue des années entières, tapis dans une grange, tels des animaux. Tout le monde n’avait pu que s’attacher profondément aux enfants... chacun d’eux présentant de nombreuses carences affectives, éducatives, et de multiples troubles du comportement et du langage. Tel le film « Un Indien dans la ville », ils avaient développé un langage qu’eux seuls comprenaient.

C’est alors qu’ un long et patient travail d’apprivoisement (le mot n’est pas trop fort), et de sociabilisation commençait pour l’équipe de le maison Ste Anne.

Vision insoutenable que celle des enfants sanglottant, criant, puis s’effondrant au côté du cercueil de leur père. Aujourd’hui, ils ont été récupérés par la DPC (DDASS roumaine) qui n’en finit pas de trouver une solution à leurs placements.


UN REVEILLON POUR LES ENFANTS DE LA RUE.
Comme je tiens souvent à le rappeler, à l’ heure où certains se battent en France (de manière souvent très discutable) pour « sauver leurs acquis » en manifestant constamment leur mécontentement (que cela en devient indécent), il y aurait environ 250 enfants de la rue à Satu Mare. N’osons même pas imaginer ce qu’il en est pour Bucarest et pour toute la Roumanie. En 2008, et dans un état européen, vous conviendrez que cela est inacceptable. Ces jeunes, « enfants de personne » (comme le stipule le titre d’un article qui leur est consacré) proviennent soit d’orphelinats, ou de familles désorganisées. Ils errent ici et là, sniffent bronze ou méthanol, dorment sous des ponts ou dans des barraques faites de carton et de plastique, vivent de mendicité et se nourrissent de ce qu’ils trouvent dans des poubelles, pourtant pas aussi riches que les nôtres. Une seule association officielle leur vient en aide : « Stea » (« l’étoile »). Depuis un an, nous avons beaucoup sympathisé avec Stea, unissant nos efforts pour la même cause. C’est ainsi qu’à l’été 2007, nous avons eu l’occasion d’accueillir à plusieurs reprises des enfants de la rue à Noroieni. Encadrés par un éducateur de rue et par des groupes de jeunes volontaires français, ils ont goûté au fait de voir – ENFIN – quelqu’un venir poser son regard sur eux, avec cette indiscible émotion d’être reconnu comme personne à part entière, d’exister enfin pour quelqu’un. Souffrant par définition de n’avoir rien, les enfants de la rue se contentent donc

de peu et ne montrent aucune exigence. Ils demandent juste à ce que l’on s’occupe d’eux, à exister ne serait-ce que le temps d’un instant, pour quelqu’un, et participent volontiers aux différentes animation. Etonnament pôlis et prévenants, ils prennent part aux tâches collectives (préparation des repas, vaisselle, ménage,...) .



Ne voulant pas nous en arrêter-là, nous avons décidé d’organiser, pour la première fois, un Réveillon pour les enfants de la rue, au « Curcubeul » de Noroieni. La presse locale n’ a pas manqué de faire largement écho de cet évènement. Et puis, j’ai chez moi, depuis le début Février, un jeune lyonnais de 20 ans, désireux de « faire un break » et de retrouver quelques repères au milieu d’une vie un peu cahotique. Engagé comme intervenant volontaire et bénévole dans le cadre de « Stea », Pierre se rend chaque matin à Satu Mare, pour prendre part aux activités de l’association, et pour partir à la recherche des enfants, au terme d’une nouvelle nuit passée à la belle étoile... ou presque.


A NOROIENI, UNE FUTURE MAISON D’ACCUEIL.
Débutée l’année passée, une maison d’accueil est en cours de construction à Noroieni. Les travaux évoluent trop lentement à mon goût, au rythme des financements reçus. Cette maison sera destinée, en priorité, à accueillir les enfants de la rue à toute période de l’année, et pourra aussi recevoir les amis français hors saison estivale. Au seuil de l’hiver, nous avons érigé la toiture de manière à protéger la structure des intempéries. Aujourd’hui, l’installation électrique, l’escalier intérieur et les cloisons des chambres ont pu être réalisés grâce à des fonds qui ont été avancés mais qu’il faudra rembourser. Il y a encore beaucoup à faire : crêpir et enduire les murs, envelopper les quatres façades de plaques de polystirène, poser des lambris, carrelages et faïences intérieurs, financer le système de chauffage, sans parler de tout l’aménagement et de l’équipement. Nous en appelons donc à tous ceux qui voudraient nous aider à poursuivre le chantier (voir projet n°1, en dernière page).
VOTEZ POUR MOI !
Considérant que les affaires de la commune doivent constituer une expérience intéressante et qu’elles sont l’affaire de tous, mais partant surtout du principe qu’il y a beaucoup de choses à faire bouger, à créer, des mentalités à faire évoluer, je me retrouve donc sur la liste électorale d’un jeune vétérinaire, qui se présente aux prochaines élections municipales du 1er Juin. A vrai dire, de par ma position, il y a peu de chance que je sois élu... mais dans le cas où notre ami tête de liste serait élu, il ne manquerait pas de faire appel à mes services pour l’aider au niveau des affaires sociales de la commune, (qui regroupe 6 villages et représente plus de 8 000 habitants). Son souhait serait de créer une sorte de centre social pour les jeunes et les personnes âgées. Affaire à suivre !
« AYEZ UN JOLI SOURIRE » !
Forcés de constater combien de jeunes roumains, issus pour la plupart de milieux défavorisés souffrent (physiquement et esthétiquement parlant) d’une dentition en très mauvais état. Dans la majorité des cas, vivant en milieu rural, ils n’ont jamais été sensibilisés à l’ hygiène bucco-dentaire, et n’ont jamais consulté un dentiste. C’est pour cette raison que Sunia Titon, directrice-coordonatrice du Centre Social Saint Martin (Maison Ste Anne à Satu Mare) a décidé de lancer le programme ‘Ayez un joli sourire’ consistant en une campagne de prévention et de sensibilisation aux soins bucco-dentaires, au travers de diagnostics (suivis des traitements appropriés) qui seront effectués par des dentistes sur une centaine de jeunes lycéens considérés comme défavorisés. Parallèlement, le centre social procèdera à une enquête sur les ressources financières des familles. En fonction du budget disponible pour cette action, une liste définitive des bénéficiares sera établie. (voir projet n° 2, en dernière page).

IL Y A ANGUILLE SOUS ROCHE !
N’en déplaise à Jean, Noroieni devrait incessament sous peu détrôner Marseille de son titre prétentieux de capitale de la sardine ! Car si les roumains ont comme sport favori le football, ils font passer la pêche en deuxième position. Ils sont ainsi nombreux, aux premières lueurs du jour, à enfourcher leur bicyclette ou à prendre leur Dacia, pour se rendre dans les piscicultures environnantes où ils doivent acquitter un droit d’entrée.

Disposant désormais d’un terrain vague au bout de mon champ, transformé depuis trop longtemps en une décharge sauvage , nous avons travaillé plusieurs jours durant, à faire un grand nettoyage. Nous avons brûlé des tonnes de plastiques, caoutchoucs, papiers et cartons, des centaines de couches-bébé fourrées à souhait, et collecté tout autant de fer et de verre. Aujourd’hui, le terrain est à peu près propre, et se prédispose bien à la construction d’une pisciculture : un grand trou argileux où, autrefois, les villageois venaient pétrir leurs parpains de terre pour construire les maisons de torchis.

Et puis, comme j’ai jugé bon d’attirer également dans mon filet la femme du pêcheur, ses enfants, ses parents et sa belle mère, j’ai trouvé un nouvel appât, avec la construction d’un mini-golf !... Chose qui n’existe pas à ma connaissance en Roumanie, et dont la confection ne devrait pas coûter trop cher. Le tout agrémenté par la présence d’une petite barraque où l’on servirait quelques fritures... de poissons et de pommes de terre ! Ces deux activités (pêche et mini golf) devraient pouvoir, à terme, me permettre de gagner une indépendance financière. Elles pourraient également être source de création d’emploi au niveau des jeunes que nous connaissons, et donc constituer une forme d’entreprenariat social.

Enfin, le gros avantage que je vois par rapport aux autres exploitations de ce genre, c’est que nous serions les plus proches de Satu Mare... sans parler d’un prochain lotissement qui devrait voir le jour à Noroieni, où une quarantaine de parcelles de terrain ont été vendues amenant ainsi une nouvelle population au cours des deux années à venir.

Alors, je propose à tous ceux qui veulent me soutenir dans ce projet, de participer en achetant des kilos de poissons...fictifs ! (voir projet n° 3 en dernière page)
LES GROUPES 2008
Non ! je ne referai pas la folie de l’été dernier, où les français se bousculaient sur mon terrain... ou tout au moins, dans le village. Ils étaient partout ! : au Curcubeul, à l’école du village ou dans mon champ. Je dois humblement reconnaître une sérieuse erreur d’appréciation de ma part, pensant qu’il y aurait alors du travail pour tout le monde. Cette année sera nettement plus calme, et je ne peux que m’en réjouir, pour le bonheur et le bien-être de tous. Mais la saison 2008 a déjà commencé, avec la visite d’un groupe de 8 jeunes Parisiens, durant les derniers congés de Pâques : Les elèves de 1ère du lycée Franklin qui ont fait un éblouissant séjour à Noroieni, dont ils peuvent être fiers, avec les enfants des rues. La semaine qui avait été scandée par de nombreuses activités, s’est terminée avec un mini-spectacle donné par les enfants. L’autre moitié du groupe de « Franklinois » qui se trouvait à Sighetu Marmatiei est venue les rejoindre à Noroieni, à la veille de leur retour en France. C’était le 27 Avril, jour de la Pâques gréco-catholique et orthodoxe. L’excuse était donc toute trouvée pour organiser, ce soir-là, une grande fête au « Curcubeul », avec les jeunes du village... tandis que nous avions embroché ce même jour et à midi, deux agneaux.
Et puis, il y eut aussi et surtout l’association « Amis Roumanie » animée par des étudiants de l’INSA de Rouen, qui nous ont manifestés – pour la seconde année consécutive – une aide aussi généreuse que précieuse. Ne voulant pas dépenser toutes leurs recettes en billets d’avion, ils décidèrent d’envoyer leur amabassadrice de charme, en la personne d’Agneta, jeune roumaine faisant ses études à l’INSA. J’eus donc le grand plaisir d’accueillir, le temps d’un repas, Agneta et ses parents. Grâce au don généreux dont elle était porteuse, nous avons pu équiper le « Curcubeul » en vaisselle (ce qui, depuis, m’a déjà permis de le louer à deux reprises au profit de l’association). Le solde de la somme a été affecté au chantier de la maison d’accueil.
Que l’association « Amis Roumanie » et le P.A.S de Franklin, (à travers l’association « Solidarité Enfance Roumanie »), soient une nouvelle fois très chaleureusement remerciés pour leur précieux soutien, leur touchant dévouement et leur bonne humeur !

Dominique AUBAN

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Dominique AUBAN – Str. Principalà nr.103 – SAT NOROIENI

Com. LAZURI Cod 447 173 – Jud. SATU MARE – Tel : 00.40.741 633 849

dominiqueauban@yahoo.fr

et : « ROUMANIE ESPOIR » - 15 Boulevard Lascrosses – Bât. D 1 – 31000 TOULOUSE

www.http://roumaniespoir.free.fr

Veuillez découper la (ou les) partie(s) correspondante(s) à votre choix, et la joindre à votre chèque

PROJET N°1 – POUR SOUTENIR LA CONSTRUCTION

D’UNE MAISON D’ACCUEIL A NOROIENI.


Je soussigné(e).................................................... Adresse :..................................................
.................................................................
Déclare apporter mon soutien à l’association « Roumanie Espoir », pour la création d’une maison d’accueil à Noroieni, en joignant un chèque libellé à l’ordre de « Roumanie Espoir »,

d’un montant de........ €.

A (lieu)................................. Signature.

Association « Roumanie Espoir » - 15, Boulevard Lascrosses – Bât. D 1 – 31000 TOULOUSE

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PROJET N°2 – POUR SOUTENIR LA CAMPAGNE « AYEZ UN JOLI SOURIRE » (PREVENTION BUCCO-DENTAIRE)
Je soussigné(e).................................................... Adresse :..................................................
.................................................................
Déclare apporter mon soutien à la campagne de prévention bucco dentaire, en joignant un chèque libellé à l’ordre de « Roumanie Espoir », d’un montant de ......... €.
A (lieu).......................................... Signature
Association « Roumanie Espoir » - 15, Boulevard Lascrosses – Bât. D 1 – 31000 TOULOUSE

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------PROJET N°3 – POUR SOUTENIR LE PROJET PERSONNEL de Dominique AUBAN

(en devenant partenaire de la construction d’une pisciculture + mini golf)
Je soussigné(e)............................................. Adresse : ...............................................
...............................................................

Déclare apporter mon soutien à la création d’une pisciculture en joignant un chèque libellé à l’ordre de Dominique Auban. Pour cela, j’achète......... kgs de poissons x 5 €, et je joins le chèque correspondant d’un montant de......... €.


A (lieu).................................................. Signature.

N.B : Pour ce projet n°3, les chèques sont à envoyer chez :



Monsieur Hervé AUBAN - 12, rue Ninau - 31000 TOULOUSE, qui fera suivre.

__________________________________________________________________________MERCI A TOUTES ET A TOUS POUR VOTRE PRECIEUX SOUTIEN.






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