BILAN de l’activité de recherche
LRA-MAP/ASM
Bilan général de l’unité
Créé en 1986 sous le nom de : "Changements Architectural et Sociétés Montagnardes" (CASM)puis en 1989 sous le nom de : " Architecture,paysage et Sociétés Montagnardes" (ASM) .
De 1997 à 2009ASM, devient la composante toulousaine de L'UMR multisite MAP ( Modèles et simulations pour l'Architecture, l'Urbanisme et le Paysage / ASM ( Architecture, paysage, Société et Modèles ), UMR 694 CNRS-MCC. , section 39 (Sciences de l'homme et des sociétés)et section 7 (Sciences et Technologies de l'information et de la communication).
Cette équipe pluridisciplinaire qui, à l'origine, a travaillé sur les problématiques Architecture /sociétés montagnardes et architecture, patrimoine/dynamiques paysagères et environnementales, a élargi par la suite ses thématiques à la relation entre architecture et l'anthropologie ainsi qu' à l'articulation entre Modélisation et simulation architecturale et paysagères et outils numériques de représentation.
Les principaux thèmes de recherche du LRA-MAP-ASM sont :
− production du paysage rural et urbain.
− architecture et paysage : bâtiments agricoles et paysage ; développement de la montagne et de la haute montagne.
− sociétés, architectures, paysages et environnement.
− architecture et intégration des risques catastrophiques.
− outils numériques de modélisation et de simulation pour le paysage.
− outils numériques et patrimoine architectural.
− Histoire du tracés dans l'antiquité
Bilan scientifique détaillé
Principale recherche en cours :
ARCHITECTURE, SOCIETÉ ET RISQUES CATASTROPHIQUES : La culture du risque en "Pays Toy"dans les Pyrénées centrales.
Sous la direction de Monique Barrué-Pastor
Équipe: Michel Barrué, Monique Barrué-pastor, Rémi Bénos, Johan Milian, Serge Faraut.
L’ensemble de l’équipe MAP/asm impliquée dans ce projet, ainsi que les autres partenaires, ont mis tout en œuvre pour le réaliser, y compris en démarrant sur financement propre.
Mots-clé : Architecture, paysage, société, risques naturels, patrimoine, législation, politiques publiques, savoirs et savoirs faire locaux, protection de l’environnement, aménagement et développement régional durable.
Equipes impliquées :
MAP-ASM ( Modélisation pour l’Architecture , l’urbanisme et le paysage, Equipe “ Architecture, paysage, Société et Modèles” de l’Ecole Nationale supérieure d’Architecture de Toulouse. UMR 694 CNRS-MCC. Équipe responsable et directrice du projet de recherche
IEJUC ( Institut des Etudes Juridiques, de l’Urbanisme et de la Construction), EA 1919, UFR Sciences Juridiques de Toulouse 1
-
Dynamiques Rurales, UMR , Université de Toulouse le Mirail et étudiants du Master2 ESSOR.
-
MSH de l’Université Toulouse le Mirail, Axe “ Territoire, Ville et Mobilité ”, atelier “ Architecture et Société ” et atelier “ identités ”.
La plupart des équipes rassemblées autour de ce projet ont en effet, déjà travaillé sur la question et onsouhaité s’engager dans une collaboration interdisciplinaire permettant de mettre en confrontation les divers résultats disciplinaires acquis , de multiplier les regards croisés sur un même territoire, dans l’objectif de déboucher sur une analyse globale intégrant toute la complexité de la question traitée. Ce programme de recherche s’est déroulé de 2005 à 2009.
Recherche interprofessionnelle et inter institutionnelle
Ingénieurs de l’ONF ( Office national des Forêts) , Services de la RTM ( Restauration des Terrains en Montagne) de la Haute-Garonne et des Hautes –Pyrénées
Élus des Collectivités locales de Luz Saint -Sauveur, Gèdre, Barèges et Gavarnie. Communauté de communes de Gèdre/ Gavarnie.
Experts du CEMAGREF Grenoble.
Organisations professionnelles , notamment le Syndicat d’éleveurs de Barèges/Gavarnie et la Commission Syndicale de la Vallée de Barèges. Établissements Publics ( Parc National des Pyrénées, SEATM, ...).
Association “ Mont Perdu Patrimoine Mondial ”.
Objectifs:
- Réaliser une typologie des différentes réponses architecturales face à la diversité des risques catastrophiques encourus notamment avalancheux.
- Décloisonner des connaissances et des compétences dans le domaine abordé, pour en faire un outil d’aide à la décision.
- Réhabiliter des savoirs et savoirs faire locaux des populations montagnardes qui ont appris à vivre avec le risque pour faciliter leur prise en considération et la rupture avec les pratiques technocratiques.
- Valoriser le patrimoine architectural vernaculaire ayant intégré les risques.
- Faire l analyse critique de la validité et de l’applicabilité des législations nationales et des plans d’aménagement au vu des réalités locales.
- Poser les conditions nécessaires à l’élaboration d’un modèle de développement durable des territoires montagnards, qui allie protection et développement.
Les objectifs ont consisté à analyser dans une zone de montagne particulièrement touchée par les catastrophes naturelles ( avalanches, glissements de terrain, décrochements rocheux, inondations..) et toujours soumise aux aléas non négligeables des risques , l’histoire des évènements catastrophiques, leur inscription territoriale, les perceptions, les systèmes de représentation et les modes d'intégration de ces risques, tant dans les mémoires (individuelles et collectives), que dans les pratiques et les modes de vie, que dans l'architecture vernaculaire, dans les projets d’aménagement, mais aussi dans les procédures de mise en œuvre des politiques publiques et dans les outils juridiques récemment disponibles.
Les catastrophes et les risques ont donc étés étudiés dans leurs multiples dimensions ( historique, physique, sociale, psychologique, politique, économique, juridique, technique).
La multiplication des sources d'information, témoignages, enquêtes, analyse critique de documents, relevés et prises de vue, recherchée autant dans les archives que sur le terrain aujourd'hui, ont rendu possible une étude diachronique et synchronique, qui seule peut permettre d'éclairer la globalité et la complexité des phénomènes d’amnésie ou d’intégration dans le fonctionnement social. La multiplication des partenaires en est le corollaire.
Si l’on se réfère aux impératifs du développement durable, malgré ses ambiguïtés, il a au moins le mérite d’avoir mis en avant le principe de négociation et d’intégration des pratiques et des savoir-faire locaux, pour élaborer de nouvelles bases de développement des territoires et des sociétés. Dans ce contexte, le concept de patrimoine culturel et architectural est utilisé en tant qu’outil de développement local.
Ainsi, notre propos, dans une zone de montagne où se cumulent les risques naturels : avalanches, crues, ravinements, laves torrentielles, mouvements de terrain et écroulements rocheux, a été d’analyser la “ culture du risque ”qui existe dans le pays TOY, notamment dans son architecture. Il s’est agit donc, d’une certaine manière, de contribuer à sa réhabilitation et à sa prise en considération dans les processus de prise de décision et d’élaboration des plans d’aménagement locaux.
Cette recherche Interdisciplinaire a mobilisé : architectes, géographes, ethnologues, juristes, spécialistes en mécanique des sols et génie civil et en modélisation numérique et traitement images.
La construction de ce programme de recherche placé sous la responsabilité de Monique Barrué-Pastor a mobilisé une équipe interdisciplinaire composée d’une dizaine de chercheurs issus de quatre laboratoires différents.
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