Laboratoire Profession, Architecture, Ville, Environnement (pave)

Bilan des activités pédagogiques

Formation initiale à l’ENSA Toulouse.

Une nouvelle unité d’enseignement intitulée « Maquettes numériques et nouvelles pratiques de collaboration » (L62F) est proposée aux étudiants de 3ème année depuis l’année 2006-2007. Elle a pour objectif l’appropriation de méthodes et d’outils pour la production de la maquette numérique du projet.

Formation initiale dans d’autres établissements que l’ENSA Toulouse

Formations au BIM et au travail collaboratif : ENSA Versailles, Centre de Recherche Public Henri Tudor (Luxembourg), ENSA de Marseille.

Formation professionnelle

Formation à la dématérialisation des procédures d’appels d’offres (dispensée les 3/11/2005, 16/6/2006, 2/3/2007)

Formation « De l’échange de documents à la maquette numérique » (dispensée les 10/11/2005, 17/6/2006, 3/3/2007, 31/5/2008)

Journée d'étude sur la pratique de l’interopérabilité dans l’exercice de la maîtrise d’œuvre, organisée par MEDIACONSTRUCT, l’ENSA de Toulouse et le Pôle Régional Midi-Pyrénées de compétences en formation continue des professionnels de l’architecture et du cadre de vie, avec le soutien de la DAPA et d’ISOVER. (23/3/2007)

Formations multiculturelles collaboratives synchrones

Les expériences d’enseignement multiculturel collaboratif synchrone, aussi bien dans sa forme aboutie avec l’École d’architecture de l’université Laval à Québec (Qc), Canada , que dans son étude de faisabilité avec l’Hanoï Architectural University, Hanoï, Vietnam , sont à l’initiative de Li2a.

Thème 2 : Information Géographique, pratiques et représentations des territoires

Les études et recherches menées par Michel Léglise et Bernard Ferriès se situent à la charnière entre le bâtiment et le territoire dans lequel il s’insère. Du point de vue des systèmes d’information, cela conduit à s’intéresser aux modèles de données adaptés aux territoires urbains comme CityGML et aux possibilités d’échanges d’information entre maîtres d’œuvres et collectivités. Nous nous intéressons notamment aux possibilités d’intégrer le BIM d’un projet de bâtiment dans un système d’information urbain. Elles ouvrent un champ d’expérimentation nouveau que nous avons commencé à explorer.

Les domaines de compétence d’Andrea Urlberger portent sur les arts numériques, leurs rapports aux transformations urbaines actuelles, l’art en espace public, l’art in situ, les parcours artistiques, les articulations entre l’art contemporain et les théories urbaines. Les aspects soulevés sur les plans esthétique, formel, de pratiques artistiques, mais aussi de nouvelle formes d’usage de la ville, ne sont pas sans rapports avec les objets techniques immergés dans l’espace, ni avec les représentations de l’espace. D’ailleurs nous avons participé de manière active à la journée Art-TIC² qui traitait de ces problèmes de rencontres et co-influences.

Thème Approches cognitives de la conception architecturale

Equipe

Animateur : Jean-Pierre Goulette ; chercheurs : Pierre Côté, Sandra Marques, Mario Borillo ; chargés d'étude : Fabien Basmaison, Jean-Baptiste Boulanger.

Objectifs

Ce thème de recherche a été initié en 2008 et se situe à la confluence de deux projets antérieurs de recherche pour en constituer en quelque sorte une fusion qui, au fur et à mesure de l’avancement de nos différents travaux, nous a paru pertinente et nécessaire : il s’agit des projets "Espace et cyberespace : contamination et métissage" et "Approches cognitives de la conception architecturale".

Bilan des études et recherches

En octobre 2008, nous avons eu l’opportunité de proposer à la « Prospective Interdisciplinaire en Réseau pour les Sciences et Technologies Cognitives » (PIRSTEC, Agence Nationale de la Recherche) l’organisation d’un atelier international sur la pédagogie de la conception collaborative à distance, atelier intitulé : Fondements cognitifs des processus de conception collaborative à distance. Applications à la pédagogie de la conception architecturale. Cette proposition a été retenue par PIRSTEC, et a fait l’objet d’un financement pour la tenue d’un séminaire de réflexion organisé à Toulouse.

Parmi ces établissements, cinq sont impliqués dans l’enseignement de la conception collaborative à distance à travers deux accords de coopération distincts : l’un liant les établissements de Toulouse et Québec, l’autre, les établissements de Nancy, Luxembourg et Liège. L’ENSA Toulouse et l’IRIT sont par ailleurs réunis dans un projet de recherche portant sur « L’approche cognitive de la conception architecturale » par des méthodes principalement issues de la sémantique formelle des langages naturels et de « l’esthétique cognitive » (en tentant de prolonger, dans ce dernier cas, les travaux de Nelson Goodman).

PERSPECTIVES OUVERTES PAR LES ORIENTATIONS DE L’ATELIER

Les propositions de notre atelier, pour ce qui concerne les développements futurs de la conception architecturale et plus généralement les activités d'aménagement de l'espace, reposent sur trois concepts :

1. la mise en lumière de la dimension cognitive du travail de conception et son intégration dans les modèles et les pratiques de l’architecture ;

2. l'expérimentation des potentiels créatifs, individuels et collectifs, grâce aux techniques des "mondes virtuels" augmentés d'éléments cognitifs ;

3. la maîtrise de la coopération dans la conception architecturale à distance, qui est plutôt l'un des objectifs assignés à la mise en œuvre des deux premiers.

Thème Espaces du paysage contemporain

Equipe

Animateur : Daniel Bonnal ; Chercheurs : Philippe Lamy, Clara Sandrini, Gérard Tiné

Objectifs

L’axe de recherche a pour objet d’interroger la notion de paysage urbain, dans le contexte de la ville contemporaine. Plus précisément, il vise à explorer les représentations individuelles et subjectives du paysage, qui trouvent expression dans la pratique des « cartes mentales ».

Le cadre théorique des deux dernières années prenait appui sur un postulat assez clair : considérer le renouvellement des représentations paysagères présuppose d’embrasser une attitude particulière qui investit l’environnement tout à la fois comme image et comme théâtre de l’action. Nous parlions en l’occurrence d’une double articulation in visu et in situ³. Or, en établissant que les phénomènes paysagers⁴ nous engagent non seulement par l'intellect mais aussi par le corps, nous avons pu mesurer la nature singulière et complexe des signes paysagers. Au-delà des effets imageants véhiculés par les pratiques médiatiques de représentation du paysage, il nous a paru fondamental d’intégrer une forme de la représentation essentiellement façonnée par des faits relationnels⁵. À ce titre, il a été nécessaire d’opérer un recentrement de nos heuristiques, en détachant notre attention de la prégnance des objets visibles pour la déplacer plus généralement sur les phénomènes de médiance⁶, qui sont, selon nous, le véritable creuset des élaborations paysagères.