Résultats obtenus
Sur les applications
Les participants ont pu observer différents problèmes d’accessibilité, sur chacune des 3 applications testées, voire sur les interfaces du système d’exploitation :
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Zones sensibles trop petites, et/ou trop rapprochées
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Textes agrandis illisibles (masqués par des éléments d’interface, ou recouverts par d’autres textes). A noter : sur deux des applications pour iOS, les réglages de police système étaient désactivés, remplacés par un paramétrage propre à l’application. Ce qui implique pour l’utilisateur de devoir découvrir ce mécanisme, et nécessite donc de pouvoir lire l’interface avec la taille « normale » de caractères ; ce qui ne conviendra pas pour certains des utilisateurs ayant besoin de ce réglage.
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Éléments graphiques sans alternative, ou avec une alternative non pertinente (exemple : « 10 » pour le pictogramme signalant un programme télévisé déconseillé aux moins de 10 ans)
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Informations faisant partie d’un même ensemble, mais restituées séparément (exemple : date, lieu et température sur l’application météo)
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Informations dépendant de la position à l’écran (exemple : températures positionnées sur les cartes régionales : seule l’information de température est restituée, pas le lieu correspondant à l’emplacement)
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Piège du focus : le focus reste bloqué sur un écran publicitaire affiché au démarrage, sans information ni contrôle pertinent permettant de régler le problème
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Différences entre la structure visuelle affichée, et la structure logique de l’interface (sous Android, les applications utilisent une notion de « vues », comparables à des calques, ou couches, dans les logiciels de graphisme). Parfois ces vues sont assemblées de façon non cohérente avec l’apparence visuelle qui en résulte, ce qui modifie l’ordre de circulation du focus
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Écrans sans titre, ou avec un titre non pertinent
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Une application ne prend pas en compte les changements d’orientation, et impose le mode portrait.
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