Le mariage chinois au point de vue légal



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Pierre HOANG

LE MARIAGE

CHINOIS

au point de vue légal




à partir de :

LE MARIAGE CHINOIS au point de vue légal
par Pierre HOANG (1830-1909)

Variétés sinologiques n° 14,

Imprimerie de la Mission catholique de l’orphelinat de T’ou-sé-wé, Chang-hai, 1898, LIV+260+46 pages.

EXPLICATION DES SIGNES ET ABRÉVIATIONS

Les passages en lettres italiques appartiennent au texte même des lois Liu ou Li. Le reste est tiré des commentaires ou d’autres ouvrages de jurisprudence.

Les mots en lettres espacées sont des termes techniques, lesquels, au besoin, ont été expliqués la première fois qu’ils se sont présentés.

[les références aux textes en chinois ne sont pas reprises dans les fichiers texte.]

Ouvrage numérisé grâce à l’obligeance

de la Bibliothèque asiatique des

Missions Étrangères de Paris



http://www.mepasie.org

Édition en format texte par

Pierre Palpant

www.chineancienne.fr

avril 2015

TABLE GÉNÉRALE



Préface

Traité du mariage : TRAITÉTable des matièresTable alphabétique des matières


Tableaux du deuil : ANNOTATIONSTableaux.

Index des annotationsIndex des tableaux, Index des chiffres contenus dans les tableaux.
Index des termes techniquesListe des ouvrages cités

TRAITÉ DU MARIAGE : TABLE DES MATIÈRES



ARTICLE

  1. Lois générales du contrat de mariage.

  2. Des fiançailles et des présents de fiançailles.

  3. Des fiançailles frauduleuses.

  4. De la violation des fiançailles.

  5. Des causes légitimes d’annulation des fiançailles.

  6. Du retard pour la célébration du mariage après les fiançailles.

  7. Du mariage entre personnes de même nom patronymique.

  8. Du mariage avec une parente de la même souche.

  9. Du mariage avec une parente de parenté externe.

  10. Du mariage avec la veuve d’un parent de la même souche.

  11. Mariage avec la veuve d’un proche de parenté externe et avec une fille de la femme du premier mari.

  12. Du mariage entre personnes unies par connexion civile.

  13. Du mariage entre personnes unies par connexion légale.

  14. Du mariage avec la fiancée d’un frère.

  15. Du mariage avec une concubine d’un consanguin.

  16. De la célébration du mariage en temps de deuil des parents.

  17. D’un mariage célébré pendant que les parents sont dans les fers.

  18. D’un gendre attaché à la famille de son beau-père.

  19. D’une fille enlevée par le père à son gendre, et mariée à un autre.

  20. De celui qui, ayant une épouse légitime, en prend une autre.

  21. Inversion de rang entre la femme légitime et la concubine.

  22. Du divorce par consentement mutuel et de la répudiation pour cause des sept défauts de la femme.

  23. Du divorce pour cause de coups donnés par le mari ou par la femme.

  24. Vente d’une épouse, d’une concubine, ou d’une bru.

  25. D’une femme, concubine ou fille donnée en antichrèse ou à loyer.

  26. De l’adultère et de la fornication.

  27. D’une femme ou d’une concubine qui abandonne son mari, ou qui, abandonnée par lui, se remarie.

  28. D’une femme accusée de crime, qui prend la fuite et se remarie.

  29. D’une femme égarée ou fugitive retenue en mariage.

  30. Du mariage d’une veuve.

  31. D’une veuve forcée au mariage par les parents de sa famille paternelle ou de la famille de son mari.

  32. D’une femme ravie et vendue de force par des parents cupides.

  33. D’une femme honnête enlevée avec violence et forcée au mariage.

  34. D’une femme honnête ravie en vue du mariage par plusieurs associés.

  35. D’une femme impudique ravie en vue du mariage.

  36. Du rapt d’une femme vénale.

  37. De l’enlèvement d’une fiancée légitime ou prétendue.

  38. D’une femme vendue ou répudiée, ramenée par ruse ou par force.

  39. De la séduction d’une femme.

  40. Du mariage d’un mandarin avec une femme d’une famille soumise à sa juridiction.

  41. Du mariage d’un mandarin avec une prostituée de la catégorie des musiciennes.

  42. Du mariage des esclaves.

  43. Du mariage des bonzes et des taoïstes.

  44. Du mariage entre Chinois et Barbares, miao-jen.

  45. Du mariage entre Chinois et des bannières.

  46. Du mariage entre Chinois et Européens.

  47. De la décoration impériale pour la piété filiale et la chasteté.

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ARTICLE I. LOIS GÉNÉRALES DU CONTRAT DE MARIAGE.



  1. Auteurs légitimes d’un contrat de mariage.

Note [1] Tchou-hoen-jen, auteur d’un contrat de mariage.

Note [2] Sens des dénominations d’aïeul, de petit-fils et de fils. Seuls punis dans le cas de fiançailles ou de mariage illicites.

Note [3] On ne demande pas aux futurs époux leur consentement. Yu-ts’in, auteurs supplémentaires du contrat de mariage.

Note [4] Des dénominations tsuen-tchang et pei-yeou. — Un inférieur peut faire un contrat de mariage pour un supérieur. Le nom d’un parent de degré supérieur, bien que plus éloigné, est inscrit au contrat.

Note [5] Des classes de deuil légal.

Note [6] Les mariages illicites sont frappés de peines diverses.

Note [7] Des peines légales. — Cinq classes et vingt degrés. La verge, le bâton, l’exil temporaire, l’exil perpétuel. La peine de mort. — Diminution et augmentation de peine. — Peines aggravées. L’exil militaire, la mise en pièces, la cangue.

Le consentement de la personne intéressée ne suffit pas.

Une fille mariée peut faire un contrat de mariage pour les consanguins de sa famille paternelle.

Note [8] Manière de supputer les degrés de consanguinité. Tableau.



  1. De l’auteur d’un contrat de mariage pour une veuve, pour une concubine veuve, pour la fille d’un premier lit d’une veuve remariée.

  2. Pour l’auteur d’un contrat la peine de mort est abaissée.

Note [9] La peine de mort est abaissée dans une cause étrangère.

  1. Du cas d’un futur de vingt ans ou d’une future veuve, forcés au mariage par un yu-ts’in.

Du cas d’un mariage fait par un yu-ts’in entre un jeune homme de moins de vingt ans et une fille de n’importe quel âge.

D’une veuve de moins de vingt ans qui se remarie.



  1. La peine est diminuée pour un mariage non encore célébré.

Note [10] Sens du mot ts’ai-li.

  1. De la peine de l’entremetteur.

  2. Si la peine est remise par indulgence jubilaire, la séparation ou restitution prescrite de la femme reste due.

Note [11] De l’indulgence jubilaire.

  1. Les présents de fiançailles ou gardés, ou restitués, ou confisqués.

  2. Les mariages les plus opposés à l’honnêteté naturelle ne créent pas de lien de parenté.

Note [12] La fornication est un empêchement au mariage. Elle n’est pas admise à moins d’avoir été prise sur le fait.

Des enfants naturels.

Les mariages moins opposés à l’honnêteté naturelle créent une relation de parenté.

Note [13] Des peines diverses pour offenses entre personnes parentes ou non.

Du cas où la fornication a précédé le mariage.

Note [14] De la peine pour fornication avec une belle-sœur.

Le mariage avec une belle-sœur ne crée pas de relation de parenté.

Note [15] De la peine pour le meurtre d’une marâtre.

Note [16] De la peine pour le meurtre d’une seconde belle-mère.

Des offenses graves entre personnes mariées illégalement.



  1. Un mariage célébré sans les formalités requises est considéré comme fornication.

ARTICLE II. DES FIANÇAILLES ET DES PRÉSENTS DE FIANÇAILLES.

  1. Lois des fiançailles ; il faut déclarer les défauts personnels.

Note [I] Différence d’âge.

Note [2] Concubine.

Note [3] [4] Trois sortes d’adoption : légale, simple, par bienfaisance.

Note [5] Lors des fiançailles, il n’est pas requis de déclarer si la personne est riche ou pauvre, noble ou plébéienne.



  1. Valeur des présents de fiançailles.

  2. Des fiançailles pour enfants non encore nés.

Note [6] Ancien usage de ces fiançailles.

  1. Perte des arrhes par la mort du fiancé ou de la fiancée.

Note [7] Des usages au sujet de la restitution des arrhes. — L’usage n’a pas force contre la loi.

ARTICLE III. DES FIANÇAILLES FRAUDULEUSES.



  1. Des fiançailles frauduleuses sans mariage subséquent.

  2. Des fiançailles frauduleuses avec mariage subséquent.

Raison pour laquelle la fraude de la part du fiancé est punie plus sévèrement.

  1. Fraudes diverses.

  2. Fraude consistant à cacher l’impuissance.

Fraude au sujet de l’âge.

ARTICLE IV. DE LA VIOLATION DES FIANÇAILLES.



  1. Violation d’une promesse de mariage.

  2. Violation de la promesse de mariage du côté de la fiancée.

Fiancé mandarin.

Note [1] La femme reçoit par diplôme impérial la décoration et la même dignité que son mari.



  1. Violation de la promesse de mariage du côté du fiancé.

ARTICLE V. DES CAUSES LÉGITIMES D’ANNULATION DES FIANÇAILLES.

  1. Deux contrats de fiançailles conclus séparément par des supérieurs et par le fiancé lui-même.

Deux contrats de fiançailles conclus séparément par deux supérieurs.

  1. Crime commis après fiançailles.

Note [1] Peine du vol. — Les vols ne s’additionnent pas pour la peine.

  1. Fiancé condamné à l’exil.

Note [2] De l’exil militaire pour les mandarins.

  1. Fiancé vendu comme esclave.

ARTICLE VI. DU RETARD POUR LA CÉLÉBRATION DU MARIAGE APRÈS LES FIANÇAILLES.

  1. Retard de la part de la fiancée.

  2. Retard de la part du fiancé.

Causes légitimes de retard du mariage. — Fuite du fiancé. — Absence prolongée du fiancé.

ARTICLE VII. DU MARIAGE ENTRE PERSONNES DE MÊME NOM PATRONYMIQUE.



  1. Mariage entre personnes de même nom patronymique.

Note [I] Les présents de noces sont toujours confisqués.

  1. La séparation des époux de même nom n’est pas imposée rigoureusement.

Note [2] Même nom, même souche.

  1. Mariage entre personnes de même nom tenu pour valide.

Note [3] Peine pour meurtre du mari par sa femme.

ARTICLE VIII. DU MARIAGE AVEC UNE PARENTE DE LA MÊME SOUCHE.



  1. Du mariage avec une parente de la même souche.

Note [1] Distinction entre les consanguins de la même souche et ceux de parenté externe.

Note [2] Les présents de noces sont toujours confisqués.



  1. Du mariage avec une parente au delà du 4e degré en dehors des classes de deuil.

  2. Mariage avec une parente des classes de deuil 3M et 5M.

  3. Mariage avec une parente des classes de deuil 5M et 9M.

  4. Mariage avec une parente de la classe de deuil 1A.

  5. Mariage avec une parente mariée ; ou avec un parent adopté légalement dans une autre famille.

Note [3] Peine pour offenses entre une femme mariée, ou un fils adopté et leurs parents paternels.

Inceste avec une grand’tante mariée ou avec une cousine germaine du père mariée. Mariage avec une parente répudiée ou remariée.

N.B. Peine pour inceste avec une parente de la même souche. Des enfants nés d’inceste entre consanguins.


  1. Mariage entre un fils adopté dans une famille d’un autre nom, et une parente de sa propre souche.

ARTICLE IX. DU MARIAGE AVEC UNE PARENTE DE PARENTÉ EXTERNE.

  1. Mariage avec une parente de parenté externe.

  2. Mariage avec une tante maternelle.

  3. Mariage avec une nièce, fille de sœur.

  4. Mariage avec une parente de parenté externe en dehors des classes de deuil.

  5. Mariage avec une sœur utérine.

Note [1] Le mariage entre enfants d’utérins n’est pas défendu.

  1. Mariage permis avec une fille d’une tante paternelle, d’un oncle maternel et d’une tante maternelle.

Note [2] Abrogation de la loi interdisant le mariage avec une cousine germaine, fille de tante paternelle ou maternelle et d’oncle maternel. Mariage avec une petite-fille de tante paternelle, d’oncle maternel de tante maternelle.

Empereurs accusés par les historiens de mariages avec une parente externe. N.B. Peine pour inceste avec une parente externe.

ARTICLE X. DU MARIAGE AVEC LA VEUVE D’UN PARENT DE LA MÊME SOUCHE.


  1. Mariage avec la veuve d’un parent.

Note [1] L’affinité du côté du mari est seule cause de nullité.

Exemples de mariage avec une sœur de sa femme.

Du mariage avec une tante paternelle ou maternelle de la femme.


  1. Mariage avec la veuve d’un parent en dehors des classes de deuil.

  2. Mariage avec la veuve d’un parent de la classe de deuil 3M.

Mariage avec la veuve d’un parent au 4e degré de la classe de deuil 3M, sur l’initiative du beau-père de la veuve.

  1. Mariage avec la veuve d’un parent de la classe de deuil 5M ou 9M.

Mariage avec la veuve d’un parent au 2e degré de la classe de deuil 9M, sur l’initiative de la mère du mari.

Mariage avec la veuve d’un parent au 2e degré, après inceste commis avec elle sur l’initiative du beau-père de la veuve.



  1. Mariage avec la veuve d’un parent de la classe de deuil 5M ou 1A.

  2. Mariage avec la femme d’un parent répudiée ou remariée.

  3. Mariage avec la veuve d’un oncle paternel.

  4. Mariage avec la veuve d’un fils ou d’un petit-fils.

  5. Mariage avec la veuve de son frère.

Note [2] Dénomination des frères du même père et de mère différente, et des frères de la même mère et de père différent.

Note [3] Du mariage clandestin.

Note [4] Li-kiué peine capitale à exécuter promptement. — Kien-heou peine capitale à attendre en prison. — Ts’ing-che condamnation capitale à exécuter sans retard ultérieur. — Hoan-kiué condamnation capitale à différer. — K’o-king condamnation capitale à mitiger. — Ts’ieou-chen assises d’automne.

Note [5] Loi relative aux actes blâmables.

Note [6] Empereurs blâmés pour mariage avec la veuve de leur père ou de leur oncle paternel.

N.B. Peine pour inceste avec la femme d’un parent de même souche. — Peine pour inceste avec une marâtre. — Une femme adultère est vendue par son mari.

ARTICLE XI. MARIAGE AVEC LA VEUVE D’UN PROCHE DE PARENTÉ EXTERNE ET AVEC UNE FILLE DE LA FEMME DU PREMIER MARI.


  1. Mariage avec la veuve d’un proche de parenté externe de degré inégal. — Mariage avec la veuve d’un oncle maternel. — Mariage avec la veuve du fils d’une sœur.

  2. Mariage avec une fille de sa femme d’un premier lit.

N.B. Peine pour inceste avec la mère de la femme. — Mariage entre gendre et belle-mère. — Mariage avec une alliée de parenté externe de degré égal. — Peine pour inceste avec une alliée externe. — Peine pour inceste avec la femme de l’oncle maternel ou du fils de la sœur. — Peine pour inceste avec la fille de sa femme du premier lit. — Peine pour inceste avec la fille du frère de la femme. — La femme adultère est vendue par son mari.

ARTICLE XII. DU MARIAGE ENTRE PERSONNES UNIES PAR CONNEXION CIVILE.



  1. Mariage avec une personne unie par connexion civile.

Note [1] Connexion civile. — Une sœur devenant seconde belle-mère de sa sœur ; de son frère. — Deux femmes devenant successivement belle-mère et bru l’une de l’autre. Mariage avec une seconde tante paternelle ou avec une seconde tante maternelle.

Mariage avec la sœur de la bru, etc.

Mariage avec la sœur du gendre.


  1. Mariage entre enfants du beau-père et de la belle-mère, de père et mère différents.

N.B. De la peine pour fornication entre personnes de connexion civile.

ARTICLE XIII. DU MARIAGE ENTRE PERSONNES UNIES PAR CONNEXION LÉGALE.



  1. Mariage entre un fils adopté légalement et la veuve d’un fils du père adoptant.

  2. Mariage entre un fils adopté par bienfaisance et la veuve d’un fils du père adoptant.

N.B. Peine pour inceste d’un fils adopté légalement avec une femme de sa nouvelle famille et de sa propre famille.

Fornication et mariage avec une sœur adoptée par bienfaisance ; avec une fille adoptée par bienfaisance ; avec la femme d’un fils adopté par bienfaisance. Peine pour inceste entre un fils adopté par bienfaisance et sa mère adoptive.

ARTICLE XIV. DU MARIAGE AVEC LA FIANCÉE D’UN FRÈRE.


  1. Mariage avec la fiancée d’un frère défunt.

  2. Mariage avec la fiancée d’un frère depuis longtemps disparu.

Note [1] Souverains blâmés pour mariage avec la fiancée ou la femme de leur fils.

N.B. Fornication avec la fiancée d’un consanguin.

Commerce entre un fiancé et sa fiancée avant la célébration du mariage ; entre fiancés avant mariage et leur fuite ; entre un fiancé et sa fiancée habitant depuis l’enfance la maison du fiancé.

ARTICLE XV. DU MARIAGE AVEC UNE CONCUBINE D’UN CONSANGUIN.



  1. Mariage avec une concubine d’un parent.

  2. Mariage avec une concubine d’un parent en dehors des classes de deuil.

  3. Mariage avec une concubine d’un parent de la classe de deuil 3M.

  4. Mariage avec une concubine d’un parent de la classe de deuil 5M ou 9M.

  5. Mariage avec une concubine d’un parent de la classe 5M ou 1A.

  6. Mariage avec une concubine d’un parent répudiée ou remariée.

  7. Mariage avec une concubine d’un oncle paternel ou d’un frère.

Note [1] La peine indiquée dans le commentaire du code pénal n’est pas la même que dans le Hoei-tien.

  1. Mariage avec une concubine d’un fils ou d’un petit-fils.

  2. Mariage avec une concubine de son père ou de son aïeul.

Note [2] Souverains blâmés pour mariage avec une concubine de leur père.

  1. Mariage avec une concubine de son oncle maternel ou d’un fils de sa sœur.

N.B. Peine pour fornication avec la concubine d’une personne ordinaire ; d’un parent de la même souche ; d’un parent externe ; d’un consanguin répudiée ou remariée.

ARTICLE XVI. DE LA CÉLÉBRATION DU MARIAGE EN TEMPS DE DEUIL DES PARENTS.



  1. Mariage en temps de deuil pour son père ou sa mère.

Note [1] Dans quelles conditions les présents de noces sont confisqués. Les auteurs du contrat subissent la peine.

  1. Ordonnance impériale relative aux mariages en temps de deuil des parents.

Défense aux nobles de célébrer des mariages pendant le deuil du père ou de la mère.

Permission aux gens du peuple de faire venir la fiancée chez eux pendant la maladie du père ou de la mère.

Du cas où le jour du mariage fixé par le père ou la mère tombe durant leur deuil.

Note [2] Huit Bannières.



  1. Peine pour mariage avec une personne en deuil de son père ou de sa mère.

  2. La séparation n’est pas imposée rigoureusement dans le cas de mariages contractés pondant le deuil du père ou de la mère.

Note [3] De l’usage au sujet des mariages en temps de deuil du père ou de la mère. Un mandarin a été puni pour s’être marié en temps de deuil.

  1. Mariage pendant le deuil du grand-père, de la grand’mère, etc.

Mariage en temps de deuil d’une tante paternelle mariée.

Exemption de peine pour la partie dans un mariage qui aurait su que l’autre partie était en deuil de son grand-père, etc.



  1. Peine pour celui qui étant en deuil de son père ou de sa mère accomplit la cérémonie du mariage pour d’autres.

N.B. Dissimuler le deuil de son père ou de sa mère. Festiner en temps de deuil. — Cacher le deuil de son grand-père, etc. Festiner durant ce deuil. Fornication en temps de deuil de son père, de sa mère, de son mari, etc. Peine pour fornication ordinaire d’après la loi principale. — Loi de la dynastie T’ang interdisant la génération en temps de deuil.

ARTICLE XVII. D’UN MARIAGE CÉLÉBRÉ PENDANT QUE LES PARENTS SONT DANS LES FERS.



  1. D’un mariage célébré pendant que les parents sont en prison.

Note [1] Les exilés ne sont pas gardés en prison.

  1. D’un mariage de cette sorte célébré par ordre des parents.

N.B. Des réjouissances pendant que les parents ou le mari sont dans les fers.

ARTICLE XVIII. D’UN GENDRE ATTACHÉ À LA FAMILLE DE SON BEAU-PÈRE.



  1. D’un gendre attaché à la famille de son beau-père.

Note [1] Usage de s’attacher un gendre.

Note [2] Convention par rapport au temps que le gendre restera dans la famille de son beau-père.

Nécessité d’adopter un héritier.

Droit du gendre de demeurer chez son beau-père.



  1. Expulsion du gendre attaché, et mariage de la fille à un autre.

Du second mari de la fille.

La fille sera rendue au premier gendre.

Le gendre répudie son épouse.


  1. Gendre, expulsé, fille fiancée à un autre.

Seulement expulsion du gendre.

Note [3] Faute d’impression dans le commentaire.

ARTICLE XIX. D’UNE FILLE ENLEVÉE PAR LE PÈRE À SON GENDRE, ET MARIÉE À UN AUTRE.


  1. D’une fille mariée ramenée sans fraude par son père et donnée à un autre.

D’une fille mariée ramenée par fraude par son père et donnée à un autre.

  1. Une fille mariée donnée à un autre par sa grand’mère est exempte de peine.

Fille mariée emmenée par son père et mariée à un autre, parce que son gendre avait commis un vol.

Fille mariée emmenée par son père, mais non encore donnée à un autre.

ARTICLE XX. DE CELUI QUI, AYANT UNE ÉPOUSE LÉGITIME, EN PREND UNE AUTRE.


  1. Deux épouses à la fois.

Cacher l’état de mariage et prendre une seconde femme.

  1. D’un fils unique, héritier de deux familles, t’chang-fang et ts’e-fang qui prend deux épouses.

  2. Épouser deux femmes pour obtenir des fils tant pour soi-même que pour une veuve de son frère sans enfants.

  3. Étant marié contracter des fiançailles.

ARTICLE XXI. INVERSION DE RANG ENTRE LA FEMME LÉGITIME ET LA CONCUBINE.

  1. Une épouse devenant concubine.

  2. Une concubine devenant épouse, du vivant de l’épouse.

  3. Une concubine devenant épouse après la mort de l’épouse.

Note [1] Usage de mettre une concubine en la place de l’épouse défunte.

ARTICLE XXII. DU DIVORCE PAR CONSENTEMENT MUTUEL ET DE LA RÉPUDIATION POUR CAUSE DES SEPT DÉFAUTS DE LA FEMME.



  1. Du divorce par consentement mutuel.

Note [1] Un mari, après divorce, peut épouser une autre femme.

Il est permis de prendre une concubine. Jalousie de la femme.

Lors d’un divorce par consentement mutuel, la femme reprend ses biens dotaux.


  1. Sept défauts d’une épouse pouvant motiver la répudiation. Ts’i-tch’ou.

Note [2] Une épouse stérile déjà quinquagénaire peut être répudiée.

Note [3] Les impératrices et les reines ne sont pas répudiées pour cause de stérilité.

Il n’est pas permis de vendre une femme répudiée pour un défaut.

Trois conditions qui s’opposent à la répudiation, San-pou-k’iu.

Note [4] L’adultère, le manque de piété filiale, une maladie pernicieuse ne tombent pas sous le bénéfice des trois conditions.

Femme répudiée sans raison.

Femme répudiée, sujette à un des sept défauts, mais remplissant une des trois conditions.


  1. Une femme répudiée peut se remarier.

Une femme répudiée et non remariée peut être décorée d’un titre de dignité.

  1. Une femme décorée d’un titre de dignité, en est dépouillée avant d’être répudiée.

  2. Femme séparée pour cause de pauvreté.

  3. La séparation imposée par la loi doit nécessairement s’exécuter.

  4. Renvoi d’une concubine sans importance.

  5. Veuve affectée d’un des sept défauts.

  6. Veuve affectée d’un des sept défauts.

Note [5] Une femme peut racheter la peine par une amende.

N.B. Les sept défauts et les trois conditions : tradition venant de Confucius. — Raisons pour lesquelles les sept défauts motivent la répudiation. — Raisons pour lesquelles les trois conditions exemptent de la répudiation. — Le père de Confucius répudia sa première femme. — Confucius répudia sa femme. — Le fils de Confucius répudia sa femme. — Le petit-fils de Confucius répudia sa femme. — Opinions sur ces quatre répudiations. — Répudiation par Tseng-tse, admirable mais non imitable.

ARTICLE XXIII. DU DIVORCE POUR CAUSE DE COUPS DONNES PAR LE MARI OU PAR LA FEMME.

Note [1] Expulsion d’une concubine.



  1. Mari frappé par sa femme.

Note [2] L’accusation doit être faite par la partie lésée elle-même.

Note [3] Peine imposée à une femme pour avoir frappé son mari. Peine imposée a un mari pour avoir frappé sa femme.

Note [4] La femme subit la peine de la bastonnade. — Toute la peine de la femme rachetée. — Cas rare.


  1. Femme frappée par son mari.

Note [5] Raison pour laquelle si le mari a battu sa femme, sa volonté est requise pour le divorce.

ARTICLE XXIV. VENTE D’UNE ÉPOUSE, D’UNE CONCUBINE, OU D’UNE BRU.



  1. Vente d’une épouse du plein consentement du mari et de la femme.

Femme vendue par son mari au su de sa famille paternelle.

  1. Mari contraint de vendre sa femme.

Une femme qui a forcé son mari à la vendre peut être gardée par lui.

  1. Vente d’une concubine.

  2. Entremetteur dans la vente d’une épouse ou d’une concubine.

  3. L’acheteur d’une femme ignore qu’elle est mariée.

  4. Faire passer sa femme pour sa sœur.

Entremetteur.

Faire passer sa femme pour veuve.



  1. Une femme vendue pour payer une dette est rendue à son mari.

Une femme vendue pour cause de pauvreté cohabitera avec le second mari.

  1. Femme vendue à un parent de son mari.

Note [1] Allégation d’une loi, Yuen-yn-t’a-liu.

Vente d’une bru. — Vente de la fiancée du fils.

ARTICLE XXV. D’UNE FEMME, CONCUBINE OU FILLE DONNÉE EN ANTICHRÈSE OU À LOYER.


  1. Antichrèse ou Location d’une femme ou d’une concubine.

Note [1] Définition de l’antichrèse, tien. — Définition du loyer, kou.

Antichrèse ou location d’une fille.



  1. La femme et la fille seront exemptes de peine.

Celui qui reçoit la femme, la concubine, ou la fille d’un autre en antichrèse ou en location est puni.

N. B. L’antichrèse ou le loyer d’une femme etc. n’a pas lieu dans le Kiang-nan.

ARTICLE XXVI. DE L’ADULTÈRE ET DE LA FORNICATION.


  1. Femme adultère vendue par son mari.

Femme adultère vendue à son complice après jugement.

Femme adultère vendue à son complice avant jugement.

Complice de femme adultère tué par le mari.


  1. Adultère avec connivence du mari.

Adultère par contrainte du mari.

  1. Fornication ou adultère avec connivence du père, de la mère, du beau-père ou de la belle-mère.

Adultère d’une bru passé sous silence.

Fornication ou adultère par contrainte du père ou de la mère, du beau-père ou de la belle-mère.

N. B. Peine pour fornication ordinaire d’après la loi principale, liu ; d’après la loi ajoutée, li. — Violence faite à une femme. — Sollicitation à la fornication. — Fornication avec une petite fille. — Arbitre en cas de fornication. — Mari surprenant sa femme en adultère. — Fornicateur saisi par les parents du mari ou de la femme. — Étranger se saisissant du fornicateur. — Fiancé saisissant le complice de sa fiancée.

ARTICLE XXVII. D’UNE FEMME OU D’UNE CONCUBINE QUI ABANDONNE SON MARI, OU QUI, ABANDONNÉE PAR LUI, SE REMARIE. 1



  1. D’une épouse qui s’enfuit. — D’une femme fugitive qui se remarie.

  2. Permission à une femme de se remarier trois ans après la fuite de son mari.

D’une femme qui se remarie moins de trois ans après la fuite de son mari.

Un mariage sans auteur du contrat et sans entremetteur est regardé comme nul.

Absence du mari pour cause de négoce, etc.


  1. D’une concubine qui s’enfuit et se remarie.

  2. De celui qui cache ou qui épouse une femme ou une concubine fugitive.

  3. En cas de mariage d’une femme fugitive, l’auteur du contrat est puni.

  4. Mari absent pour cultiver la terre. — Mari en prison. — Mari exilé.

  5. Une femme va chercher sa vie ailleurs et se remarie.

Une femme battue par son mari s’enfuit chez ses parents et se remarie.

ARTICLE XXVIII. D’UNE FEMME ACCUSÉE DE CRIME, QUI PREND LA FUITE ET SE REMARIE.



  1. De celui qui épouse une femme accusée de crime et fugitive.

Une femme coupable est punie plus sévèrement si elle s’enfuit.

Autre empêchement au mariage avec une femme fugitive.

Séparation des conjoints.

Du second mari qui épouse une coupable fugitive à son insu.

Note [1] Femme s’enfuyant avant ou après accusation.


  1. Si la peine est remise par indulgence jubilaire, la séparation n’est pas imposée.

Note [2] Dans le cas de mariage avec une coupable fugitive, l’empêchement disparaît si la peine est remise.

Séparation exigée malgré la remise de la peine.

ARTICLE XXIX. D’UNE FEMME ÉGARÉE OU FUGITIVE RETENUE EN MARIAGE.

Note [1] Femme en fuite non pour abandonner son mari ni pour cause de crime commis et dénoncé.



  1. Femme égarée retenue en mariage.

  2. Femme fugitive retenue en mariage.

  3. Femme égarée ou fugitive retenue et vendue.

  4. De celui qui achète la femme et de celui qui fait le contrat.

  5. Femme égarée ou fugitive retenue un court espace de temps.

  6. Esclave fugitive.Jeune fille fuyant devant les rebelles.

Note [2] Garçon ou fille égarés, retenus et adoptés.

ARTICLE XXX. DU MARIAGE D’UNE VEUVE.



  1. Lors du mariage d’une veuve, la famille du premier mari fait le contrat.

Note [1] Durée du deuil pour un mari.

À défaut de la famille du mari, la famille paternelle de la veuve fait le contrat.

Note [2] Les parents d’une veuve peuvent faire son contrat de mariage. Une veuve qui se remarie ne peut emporter ni les biens de son mari ni ses biens dotaux.

Note [3] Une veuve sans fils doit instituer un héritier de son mari.

Une veuve peut prendre ses enfants du premier lit dans la famille de son mari.


  1. Veuve se remariant, étant en deuil de son mari.

Du second mari.

Femme qui se vend pour ensevelir son mari.

Une veuve en deuil, remariée pour cause de pauvreté n’est pas séparée.


  1. D’une femme en deuil de son beau-père, de sa belle-mère ou de son mari, qui accomplit les cérémonies nuptiales pour d’autres.

Une veuve peut se remarier en temps de deuil pour son beau-père ou sa belle-mère.

  1. Admission d’un mari dans la maison d’une veuve.

Note [4] Des enfants d’un second mari appelé par une veuve dans sa maison.

D’un homme admis chez une veuve d’une manière coupable.

D’une veuve qui appelle un homme dans sa maison en temps de deuil de son mari.


  1. Il n’est pas permis à une femme décorée d’un titre de dignité de se remarier.

De celui qui épouse une veuve portant un titre de dignité.

ARTICLE XXXI. D’UNE VEUVE FORCÉE AU MARIAGE PAR LES PARENTS DE SA FAMILLE PATERNELLE OU DE LA FAMILLE DE SON MARI.

Note [1] Différence entre k’iang-kia et ts’iang-mai.


  1. D’une veuve forcée à se remarier par ses parents.

Mère concubinaire forcée de se remarier.

  1. D’une veuve ravie par ses parents et forcée à se remarier.

  2. D’une veuve qui préfère la pudeur à la vie.

Suicide d’une veuve qui a été exhortée, mais non contrainte à un second mariage par sa tante paternelle.

Note [3] Le deuil entre deux parentes est abaissé de deux degrés si elles sont mariées.

Note [4] Suicide considéré comme héroïsme.

ARTICLE XXXII. D’UNE FEMME RAVIE ET VENDUE DE FORCE PAR DES PARENTS CUPIDES.



  1. Femme vendue de force par des parents cupides.

D’une mère qui vend par force sa fille mariée.

Note [1] Du deuil à garder réciproquement par une fille mariée et sa mère.

D’une épouse légitime vendant par force une concubine de son mari.


  1. D’une femme vendue par des parents cupides, qui se donne la mort.

D’un parent qui vend par force une veuve impudique.

Note [2] Du deuil à garder réciproquement par le frère du mari et la femme du frère.

Note [3] Peine pour rapt d’une femme impudique, moindre.


  1. D’un homme qui épouse une femme ravie.

ARTICLE XXXIII. D’UNE FEMME HONNÊTE ENLEVÉE AVEC VIOLENCE ET FORCÉE AU MARIAGE.

Note [1] Différence entre k’iang-touo et ts’iang-touo.



  1. D’une femme honnête enlevée avec violence en mariage et violée.

Note [2] Sens de l’expression puissant.

Note [3] Fils ou petit-fils exempt de peine s’il n’est pas coupable.



  1. D’une femme enlevée par force mais non violée.

  2. Une femme enlevée par force se donne la mort.

Les parents de la femme enlevée se donnent la mort.

ARTICLE XXXIV. D’UNE FEMME HONNÊTE RAVIE EN VUE DU MARIAGE PAR PLUSIEURS ASSOCIÉS.



  1. D’une femme ravie par plusieurs ensemble.

Note [1] Trois personnes constituent la pluralité, tchong,

Note [2] Parenté dans le sens le plus large.



  1. Rapt d’une femme opéré par deux seulement entre plusieurs associés pour le crime.

D’un marinier trompé qui transporterait une femme ravie.

D’un complice qui, retenu par la maladie, n’aurait pas pris part au rapt.

Du cas où l’on n’a pas pu s’emparer de la femme.


  1. De celui qui reçoit dans sa maison une femme ravie.

De celui qui achète une femme ravie.

De celui qui intervient dans la vente d’une femme ravie.



  1. D’une femme ravie par des esclaves.

Rapt d’une esclave.

ARTICLE XXXV. D’UNE FEMME IMPUDIQUE RAVIE EN VUE DU MARIAGE.



  1. D’une femme impudique ravie par plusieurs.

Note [1] Lieu d’exil changé.

  1. D’une femme impudique qui s’est amendée.

D’une fille honnête de femme publique.

D’une fille impudique de femme publique.



  1. D’une femme impudique ravie par deux au plus.

  2. Quelles femmes sont considérées comme impudiques.

ARTICLE XXXVI. DU RAPT D’UNE FEMME VÉNALE.

Note [1] Une femme vénale est une femme vendue à des trafiquants.



  1. Des trafiquants en femmes.

  2. Du rapt d’une femme vénale par plusieurs ligués ensemble.

  3. Du cas où le rapt n’aurait pas été effectué.

  4. Du rapt d’une femme vénale par deux seulement.

  5. Du cas où le rapt n’aurait pas été effectué.

  6. Une femme vendue par son mari à des trafiquants est regardée comme impudique.

ARTICLE XXXVII. DE L’ENLÈVEMENT D’UNE FIANCÉE LÉGITIME OU PRÉTENDUE.

  1. Enlèvement d’une fiancée légitime.

Enlèvement d’une parente demandée comme fiancée, mais non promise.

  1. Enlèvement d’une femme seulement promise par la remise du keng-tié.

Note [1] Billet d’âge, keng-tié.

D’une fiancée enlevée par un gendre non encore attaché définitivement.

Enlèvement d’une femme promise sans remise du certificat de fiançailles.

Enlèvement d’une femme consentant au mariage, mais sans le consentement de celui qui a le droit de faire le contrat de fiançailles.

Enlèvement d’une femme promise par une personne qui n’avait pas le droit de la fiancer.

ARTICLE XXXVIII. D’UNE FEMME VENDUE OU RÉPUDIÉE, RAMENÉE PAR RUSE OU PAR FORCE.



  1. D’une épouse vendue comme sœur et reprise par fraude.

Peine pour escroquerie d’argent.

Note [1] L’escroquerie est punie moins sévèrement que le vol commis en cachette.

Enlèvement de la femme.


  1. Enlèvement d’une femme qu’on aurait répudiée.

ARTICLE XXXIX. DE LA SÉDUCTION D’UNE FEMME.

  1. Séduction par fourberie.

Séduction d’une fille au moyen de chloroforme.

De celui qui reçoit chez lui ou achète une femme séduite.



  1. D’une femme consentant à la séduction.

Séduction d’une fille de dix ans au plus.

  1. Séduction d’une femme adultère.

  2. D’une fille vendue après avoir été achetée sous prétexte de l’adopter.

ARTICLE XL. DU MARIAGE D’UN MANDARIN AVEC UNE FEMME D’UNE FAMILLE SOUMISE À SA JURIDICTION.

  1. Du mariage d’un mandarin avec une femme de sa juridiction.

Note [1] Peine des verges ou du bâton commuée pour les mandarins. D’un mandarin qui épouserait une femme donnée par un plaideur.

  1. Peine infligée à la famille de la femme.

  2. D’un mandarin qui prend par force une femme de sa juridiction.

  3. D’un mandarin qui prend une femme et la donne à son fils ou à son petit-fils.

  4. D’un Assesseur t’ong-p’an, qui épouse une femme de sa juridiction.

D’un mandarin li-mou, qui épouse la fille d’un exilé.

Note [2] Dégradation avant jugement.

N.B. Peine pour fornication entre un mandarin en charge et la femme d’un homme du peuple. — entre un mandarin ou un homme du peuple et la femme d’un mandarin. — entre un homme du peuple et la concubine d’un mandarin. — entre un mandarin en charge et une femme de sa juridiction.

ARTICLE XLI. DU MARIAGE D’UN MANDARIN AVEC UNE PROSTITUÉE DE LA CATÉGORIE DES MUSICIENNES.



  1. D’un mandarin qui épouse une prostituée de la catégorie des musiciennes.

De l’héritier à une dignité qui épouse une prostituée.

Dans le cas d’un mariage illicite de cette sorte, l’auteur du contrat est puni.



  1. D’une prostituée vagabonde.

D’une chanteuse vagabonde.

Note [1] Des dénominations tsong-che et kio-louo.

D’un licencié ou d’un bachelier qui épouse une prostituée.

N.B. Peine pour la débauche.



  1. De celui qui, étant de famille de prostituées, histrion ou musicien, épouserait une femme de condition honnête.

ARTICLE XLII. DU MARIAGE DES ESCLAVES.

  1. Du mariage entre personnes de condition honnête et de condition vile.

Note [1] Il est permis de prendre une esclave comme concubine.

  1. Obligation pour un maître de marier une esclave.

Note [2] Toutes les esclaves doivent être mariées avant l’âge de 23 ans.

N.B. Peine infligée pour la fornication entre une esclave et une parente du maître. — Fornication entre le maître ou l’un de ses parents et une esclave. — entre une personne du peuple et une esclave. — entre un esclave et une femme du peuple. — entre esclaves. — d’un esclave qui ne demeure pas chez son maître.

Des enfants illégitimes nés d’un commerce entre un esclave et une parente du maître.


  1. Le droit de donner en mariage un esclave ou une esclave appartient au maître seul.

ARTICLE XLIII. DU MARIAGE DES BONZES ET DES TAOÏSTES.

  1. Du mariage des bonzes et des taoïstes.

Note [1] Des bonzes et des taoïstes, les uns gardent le célibat, les autres se marient.

N.B. Peine de fornication imposée aux bonzes et aux taoïstes. — Peine imposée aux bonzesses, etc., pour fornication. — Peine imposée aux bonzes, etc., pour inceste. — Bonzes, etc., mangeant avec des prostituées. — Fornication dans une pagode.



  1. Mariages des bonzes et des taoïstes contractés par dol.

ARTICLE XLIV. DU MARIAGE ENTRE CHINOIS ET BARBARES, MIAO-JEN.

  1. Du mariage avec des miao-jen.

  2. Du mariage avec les barbares Pa-i.

N.B. Mariage avec les Fan-jen.

ARTICLE XLV. DU MARIAGE ENTRE CHINOIS ET DES BANNIÈRES.



  1. Du mariage avec les femmes des Bannières.

Note [1] Dénomination de k’i-jen.

Note [2] Choix impérial de filles distinguées. — Jeunes filles à présenter au choix impérial. — Destination des filles qui ont été choisies.



  1. Du mariage avec les Mongoles.

ARTICLE XLVI. DU MARIAGE ENTRE CHINOIS ET EUROPÉENS.

  1. Du mariage entre Chinois et Allemands.

  2. Du mariage entre Chinois et Italiens.

ARTICLE XLVII. DE LA DÉCORATION IMPÉRIALE POUR LA PIÉTÉ FILIALE ET LA CHASTETÉ.

  1. Arcs de triomphe, tablettes p’ai-wei et sacrifice.

Note [1] Arc de triomphe simple, p’ai-fang, ou orné, p’ai-leou. — Documents relatifs aux prix des denrées au 17e siècle. — Prix des denrées au 17e siècle. — Figures des p’ai-fang et des p’ai-leou.

  1. Décoration pour une fille restée vierge par piété filiale.

  2. Décoration pour une veuve.

Note [2] Du nombre d’années de viduité requis pour la décoration.

Note [3] Explication de l’expression t’ong-koan.

Note [4] Veuves honorées d’une inscription de quatre caractères. Formules d’inscriptions, pien. — Figure de l’inscription, pien. — Érection d’un pien.

N. B. Les secondes noces d’une veuve ne sont pas blâmables. — L’origine de l’opinion contraire est attribuée à l’école de Tchou Hi.

Note [5] D’une fiancée qui garde la continence après la mort de son fiancé.

Note [6] Du suicide au Fou-kien et des fiancées dont le futur vient de mourir.



  1. Décoration accordée à une femme qui aura préféré la mort à l’impudicité.

  2. Décoration pour une femme qui, forcée par ses parents de se remarier, ou poussée par son mari à la prostitution s’est donné la mort.

  3. Décoration à une esclave, une servante, une bonzesse ou une religieuse taoïste qui aurait préféré la mort à l’impudicité.

  4. Décoration à un veuf.

  5. Nouveaux règlements au sujet de la décoration.

N.B. Gratification pour triples jumeaux.

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ANNOTATIONS AUX TABLEAUX DU DEUIL



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§ I. DÉNOMINATION DES CLASSES DU DEUIL.

Explication des abréviations.

§ II. DES VÊTEMENTS FUNÈBRES ET DU BÂTON DES PLEURS.



  1. Des vêtements funèbres. Matière.

Des jours où l’on porte les vêtements funèbres ; Des ts’i.

Note [1] Retard dans la confection des vêtements funèbres. Note [2] Vêtements au cas où le cercueil est changé de sépulture. Location de vêtements funèbres.



  1. Le précepte relatif aux vêtements funèbres est négatif.

Singularité dans le costume habituel en temps de deuil.

Note [3] De ceux qui au temps du deuil ont des relations à raison de leur office.

Supplique à l’Empereur d’un mandarin en deuil.


  1. Défense de raser la tête.

Réception d’un visiteur.

Note [4] Réceptions indispensables de visiteurs.

Du costume de cérémonie en temps de deuil

Du costume de cérémonie pour les funérailles d’un ami.



  1. Du bâton des pleurs, k’ou-tchang.

Note [5] Bâton en bambou pour le deuil de la mère.

§ III. DES CINQ CLASSES DE DEUIL.



  1. Des classes de deuil.

Note [1] Des espèces de deuil.

Un fils mort observe le deuil pour son père vivant.

Note [2] Institution du deuil dans l’antiquité.


  1. Le deuil 3A réduit à 27 mois.

Note [3] Deuil pour la mère autrefois.

Opinions diverses au sujet de la durée du deuil 3A.

Durée du deuil 1A, 9M, 5M et 3M.


  1. Du jour à partir duquel le deuil est compté et du mois intercalaire en temps de deuil.

Note [4] Démission obligatoire et examens prohibés en temps de deuil.

§ IV. DU DEUIL D’UN FILS ADOPTÉ LÉGALEMENT.



  1. Adoption légale, se-k’i, obligatoire.

Note [1] Un frère succédant à son frère dans une dignité héréditaire.

Un fils adopté peut être renvoyé.

Un fils naît après une adoption.

On peut adopter deux fils, l’un adopté de droit, yng-li, l’autre adopté par affection, ngai-li.

De l’ordre à suivre dans l’adoption.

Cet ordre peut n’être pas observé.

Note [2] Quand se fait l’adoption. — Manière de faire l’adoption.

D’un fils légalement adopté expulsé judiciairement.

Pour l’adoption légale, on ne peut choisir quelqu’un de même nom, mais de souche différente, s’il y en a un de même souche.

En cas de nécessité un mort peut être considéré comme fils adoptif.



  1. De l’adoption d’un fils unique.

  2. Constitution d’un héritier pour certains défunts.

  3. Constitution d’un héritier pour un défunt ordinaire.

Note [3] Du mariage posthume, ming-hoen. — Le mariage posthume date d’une haute antiquité.

  1. Des droits et des obligations d’un fils adopté légalement et du père adoptif.

Du deuil d’un fils adoptif et d’un père adoptif.

Du deuil à observer par un fils adoptif pour ses propres parents.

Note [4] Dénomination du fils adoptif, kiang fou-tse.


  1. Du deuil à observer par un fils unique héritier de deux familles.

Note [5] L’adoption est extrêmement ancienne. — D’un fils unique héritier de deux familles.

Du deuil à garder par les fils du susdit fils unique.

„ „ par les petits-fils du susdit fils unique.

§ V. DU DEUIL D’UN FILS ADOPTÉ SIMPLEMENT OU PAR BIENFAISANCE.



  1. De l’adoption simple, kouo-fang.

De l’adoption par bienfaisance, k’i-yang ou pao-yang.

Note [1] Approbation pour un orphelin constitué héritier.

Note [2] Les pauvres qui instituent un héritier de nom différent du leur ne sont pas inquiétés.


  1. De la condition d’un fils adopté par bienfaisance.

Note [3] Fils illégitime admis aux examens.

  1. Un petit enfant recueilli et adopté ne peut pas être réclamé par ses propres parents.

Note [4] D’un enfant abandonné ou errant sur les chemins.

Un fils adopté par bienfaisance ne peut pas à son gré retourner à sa propre famille.

Note [5] Un fils adopté par bienfaisance peut retourner à sa propre famille.


  1. Du deuil à garder par un fils adopté par bienfaisance pour ses parents adoptifs et pour ses propres parents.

Note [6] Le deuil était autrefois de 3A.

De la peine pour offenses envers les parents adoptifs.

Note [7] De la peine pour offenses envers les parents propres.

N. B. De la parenté sèche, kan-ts’in. — Dénominations diverses. — De la manière de contracter une parenté sèche. — Cette parenté par un enfant peut être contractée avec plusieurs familles. — Cette parenté n’est pas une adoption. — Cette parenté n’est pas stable. — La loi ne fait nulle mention de cette parenté.

§ VI. DU DEUIL D’UN PETIT-FILS HÉRITIER PAR DROIT DE PRIMOGÉNITURE, TI-SUEN.


  1. De l’héritier par droit de primogéniture.

Note [1] Le droit de primogéniture passait autrefois au frère de l’héritier.

Note [2] Autre signification de ti-suen.

Portion donnée au petit-fils aîné.


  1. Du deuil à garder pour le ti-suen par son aïeul.

Du deuil à garder par le ti-suen pour son aïeul.

Note [3] Petit-fils quelconque, privé de son père, gardant le deuil des grands-parents.

§ VII. DU DEUIL D’UNE FILLE MARIÉE POUR LES CONSANGUINS ET ALLIÉS DE SA SOUCHE PATERNELLE.


  1. Du deuil gardé par une fille non mariée.

  2. Le deuil d’une fille mariée est abaissé d’une classe.

  3. Exceptions pour le deuil d’une fille mariée.

  4. Du deuil d’une fille mariée abaissé de deux classes.


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