ANALYSE DU RAPPORT STEWART15 Le rapport Stewart a été rédigé à la demande du gouvernement britannique pour évaluer les effets éventuels sur la santé des téléphones mobiles, des stations de base et antennes relais. Le comité d’experts était constitué de 12 personnes d’horizons divers et de 3 observateurs externes ; il comprenait des spécialistes en cancérologie, en physique, statistique et neurophysiologie, un membre de l’OMS, 2 membres du groupe consultatif du NRPB (National Radiological Protection Board), 2 membres de culture non scientifique (politique et communication sociale). Les observateurs faisaient partie du NRPB, du Ministère de la Santé et du Ministère du Commerce et de l’Industrie. Le comité d'experts a décidé d'organiser un vaste programme de consultations, au Royaume-Uni et à l'étranger ; de scientifiques, de membres du public, de groupes tels que "Friends of the Earth", Powerwatch, the Northern Ireland Families Against Telecommunications Transmitter Towers, de compagnies liées à la téléphonie mobile, des opérateurs, et de la Fédération des Industries Electroniques. Il s'est également appuyé sur les articles de presse, et sur les réunions publiques régionales (5), considérant extrêmement important d'être pleinement conscients des réactions et sensibilités d'une large part de la population. Des avis ont été diffusés dans des journaux nationaux et des journaux scientifiques pour inviter des individus ou des organisations à présenter leur point de vue argumenté. De nombreux avis ou informations ont été reçus par écrit. Un certain nombre d'individus et d'organisations (28) ont été invités à présenter leur point de vue dans des réunions restreintes du comité. L'établissement d'un risque sanitaire de l'exposition aux champs RF dépend d'études scientifiques bien conduites et reproductibles. C'est d'autant plus important que les effets aux niveaux produits par les télécommunications mobiles sont vraisemblablement faibles. De telles études sont principalement publiées dans les revues "à comité de lecture" ; cependant le comité d'experts a considéré toutes les sources d'information dont il a pu avoir connaissance.
Le rapport comprend cinq parties et trois annexes :