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Non-thermal heat-shock response to microwaves



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Non-thermal heat-shock response to microwaves


David de Pomerai, Clare Daniells, Helen David, Joanna Allan, Ian Duce, Mohammed Mutwakil, David Thomas, Phillip Sewell, John Tattersall, Don Jones, Peter Candido. Nature, 25 May 2000.
Un court article vient d’être publié dans la prestigieuse revue Nature24, décrivant les résultats obtenus par des équipes anglaises et canadiennes sur des petits vers de terre appelés nématodes, de l’espèce Caenorhabditis elegans. Ces animaux ont été exposés à des micro-ondes à bas niveau. L’objectif de l’étude était de détecter indirectement l’expression de protéines de choc thermique (HSP25) causée par l’exposition. Ces protéines sont fabriquées quand l’organisme est soumis à des agressions telles que la chaleur ou un produit toxique. Les protéines peuvent être endommagées dans les cellules et les HSP sont là pour servir de chaperon aux protéines pour maintenir ou rétablir leur structure tridimensionnelle.

Les auteurs ont construit des nématodes transgéniques afin de pourvoir suivre expérimentalement la production des HSP. Ils ont donc préparé deux souches qui portent des gènes “reporter” (qui expriment des gènes facilement détectables : ceux de l’enzyme ß-galactosidase et d’une protéine fluorescent dans le vert). Ces gènes reporters sont régulés (exprimés à la suite de l’expression des gènes promoteurs hsp).

Les vers ont été exposés pendant une nuit à des micro-ondes CW à 750 MHz dans une cellule TEM26 qui est l’un des systèmes d’exposition les plus usité pour les cellules en culture. Au cours de plusieurs expériences faites à des températures croissantes dans un incubateur standard, il a été constaté que les vers exposés réagissaient très différemment des vers contrôles : l’activité de l’enzyme ß-galactosidase augmentait rapidement avec la température de l’incubateur, comme s’ils étaient chauffés par les micro-ondes. Il y avait une différence de 3°C entre les deux lots (cf. annexe 3). Or, le DAS était estimé à 1 mW/kg ce qui correspond à un échauffement infime.

Afin d’expliquer leurs observations, les auteurs ont proposé trois hypothèses : 1) une action des micro-ondes sur les liaisons qui maintiennent les protéines dans leur structure de repliement, 2) une production d’espèces réactives de l’oxygène, et 3) une action sur les processus de transduction du signal27.

En fait, aucune des ces “explications” n’a de fondement expérimental (ni même théorique) à l’heure actuelle. Néanmoins les auteurs vont les tester à l’aide de ce modèle simple et rapide. Aujourd'hui, ces résultats, qui sont intéressants et doivent être reproduits, ne peuvent être extrapolés en termes de santé publique. Pourtant, les auteurs suggèrent sans ambages que les limites d’exposition devraient être revues si de tels effets biologiques non-thermiques existent ; audacieux raccourci du vers de terre à l’homme...

Mobile-phone type electromagnetic fields do not influence genetic stability in yeast.

Gos P., Heyer W.D., Kohli J., and Eicher B. (1999). In: Proceedings of the Second World Congress for Electricity and Magnetism in Biology and Medicine, Bologna, Italy, June 1997, F. Bersani, Ed.


A la suite des travaux du groupe de Grundler et Kielman sur les effets d’ondes millimétriques sur des levures28, le groupe de Gos à Berne a tenté sans succès de répliquer ces expériences29. Plus récemment, une étude financée par le FGF et Swiscom été réalisé par ce même groupe. Il s’agissait de déterminer les effets éventuels sur le même modèle de micro-ondes de type GSM 900. Des cultures de Saccharomyces cerevisiae ont donc été exposées en champ lointain à 900 MHz (23°C, DAS de 0,13 et 13 W/kg). Les tests pratiqués étaient ceux de mutation inverse et directe en réponse à la canavanine. Aucun effet n’a été décelé.

Prenatal exposure to 900 MHz, cell-phone electromagnetic fields had no effect on operant-behavior performances of adult rats.

Bornhausen M., Sheingraber H. Bioelectromagnetics, 2000, 21, 1-9.


Cet article concerne les possibles effets des champs électromagnétiques radio-fréquence utilisées dans la technologie de la téléphonie mobile sur le développement cérébral. Pour ce faire, des femelles gravides de rats Wistar ont continuellement été exposées au cours de la gestation. Cette exposition a été effectuée avec des radiations de 900 MHz, modulées à 217 Hz, ce qui représente l’exposition de la population la plus fréquemment observée en termes d’exposition aux radiofréquences utilisées en téléphonie mobile Les DAS totaux (corps entier) correspondant à cette exposition étaient compris entre 17,5 et 75 mW/Kg. Les embryons ayant subi ces conditions d’exposition ont ensuite été soumis à des tests destinés à évaluer les facultés cognitives au niveau des facultés d’apprentissage (obtention de nourriture). Ces tests sont décrits comme particulièrement discriminants à partir des deux paramètres que sont la fréquence d’activation du levier et la durée des intervalles inter-réponses. Les résultats obtenus au cours de ces différents tests en étudiant plus particulièrement ces deux paramètres ont montré que l’exposition in-utero n’avait induit aucun effet mesurable sur la cognition des animaux soumis aux radiations par rapport aux performances des animaux témoins.


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