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Mairie du 8ème Arrondissement
Conseil d’Arrondissement
Mardi 7 mars 2006
La séance est ouverte sous la présidence de
Monsieur Christian Coulon, Maire du 8ème arrondissement.
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M. LE MAIRE.- Bonsoir. Nous allons commencer ce Conseil d’Arrondissement.
Monsieur Lévy assurera le secrétariat. Je vais lui demander de procéder à l’appel.
(Monsieur Lévy procède à l’appel nominal).
M. LE MAIRE.- Merci. Le quorum étant atteint, nous allons commencer l’ordre du jour.
1. Adoption du procès-verbal de la séance du 31 janvier 2006
M. LE MAIRE.- Y a-t-il des remarques sur ce compte rendu ?
S’il n’y en a pas, je le mets aux voix. Qui est d’accord de l’adopter ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
2. Dénomination « square Jean de Torcy » à Lyon 8ème
M. TOURNEBIZE.- Monsieur le Maire, chers Collègues, la Mairie du 8ème aménagera en square, au cours des deux prochaines années, l’espace public situé à l’angle des rues Charles Jung, Laënnec et Longefer, situées dans le quartier Laënnec-Transvaal. Sur proposition du Maire du 8ème arrondissement et après que le Conseil de Quartier et le Comité d’Intérêt Local aient émis un avis favorable, il est suggéré que cet espace soit dénommé « square Jean de Torcy ».
Comme le dit le rapport, homme de dialogue et de consensus, le Président de Torcy fut unanimement reconnu et apprécié dans son quartier comme dans l’ensemble de l’arrondissement. Il fut fondateur notamment du Comité d’Intérêt Local Laënnec-Transvaal Mermoz nord en 1983, dont il assurera la présidence pendant plus de 20 ans. À ce titre, il aura été notamment le membre fondateur de la Maison des parents des enfants hospitalisés, dont il sera le trésorier. Il sera à l’origine entre autres réalisations, en tous les cas il y aura participé, du Jardin d’Indochine et de nombreuses autres réalisations sur le quartier.
Par ailleurs, autre facette de M. de Torcy, sa passion pour l’horticulture, qui était connue de tous. Il créera son entreprise qu’il dirigera pendant 36 ans. Il sera membre fondateur et membre actif de nombreuses associations nationales professionnelles dans le domaine de l’horticulture, et d’associations de formation dans ce même domaine, à vocation nationale.
Il était par ailleurs Officier de l’Ordre National du Mérite Agricole et Officier de l’Ordre National du Mérite.
Au-delà de ces réalisations, je crois que M. de Torcy a laissé l’image d’un homme de dialogue et de consensus, comme je l’ai déjà dit, et chacun ici, majorité comme opposition, dans les responsabilités que nous avons pu occuper dans le temps les uns comme les autres, peut témoigner de son attachement à faire avancer les dossiers de son quartier, les projets qu’il portait, avec acharnement parfois, ténacité souvent, mais surtout avec conviction toujours d’œuvrer pour le bien public.
Monsieur le Maire, mes chers Collègues, si ces dispositions recueillent votre agrément, je vous propose que l’espace public situé à l’angle des rues Charles Jung, Laënnec et Longefer, soit dénommé « square Jean de Torcy ». La dénomination définitive, après quelques échanges avec la famille sur ce qui figurera sur la plaque et après accord de la famille, sera donc : « square Jean de Torcy – Horticulteur paysagiste — Président d’associations – 1925 - 2005 ».
M. LE MAIRE.- Merci. Y a-t-il des demandes de parole ?
Mme BARGOIN.- Monsieur le Maire, on ne peut que s’associer et se féliciter que vous ayez accepté de donner le nom de Jean de Torcy à cet espace, car Jean de Torcy, comme l’a très justement dit M. le Premier adjoint, était une véritable figure du quartier, qui a travaillé sans compter pour son quartier et pour le 8ème arrondissement, et de la même façon, avec toutes les municipalités qui se sont succédé dans le 8ème arrondissement. C’est un hommage que nous lui devons tous.
M. LE MAIRE.- Merci. D’autres demandes de parole ?
M. TOURAINE.- Je voudrais, comme M. Tournebize et Mme Bargoin, exprimer toute l’émotion mais aussi tout le plaisir que l’on a à ce que le nom de Jean de Torcy reste définitivement ancré dans le 8ème. Je pense que nous avons tous, le jour de son décès, en même temps que la peine que nous éprouvions, immédiatement pensé qu’il était important que cette grande figure de Lyon, notamment du 8ème arrondissement soit reconnue et mise en lumière pour les générations futures.
Il a représenté en dehors de son engagement professionnel, en dehors de son action au quotidien, le meilleur côté de ce que la politique a, son meilleur sens peut-être au sens étymologique, c’est-à-dire : organisation de la cité pour le bien-être de l’ensemble de ses habitants
C’était cet engagement qu’il a su d’ailleurs faire perdurer par-delà diverses municipalités. Et toujours dans cet état d’esprit de favoriser le développement de son quartier, l’agrément de vie de ses concitoyens, l’amélioration des conditions d’habitation, de l’activité économique et de l’agrément de vie dans son quartier.
Rappelons-nous qu’il avait connu, en traversant plusieurs décennies, le temps où le 8ème arrondissement comportait encore des champs de roses qui lui étaient chers. Qu’il a vu l’évolution industrielle, puis la désindustrialisation, qu’il a su s’adapter à ces mutations, et œuvrer avec nos prédécesseurs comme avec nous-mêmes, pour créer des activités nouvelles, notamment tertiaires, pour que l’emploi retrouve toute sa place dans le 8ème arrondissement.
En même temps, il a contribué à ce que l’activité des quartiers : activité commerciale, activités de toutes natures soient présentes et offertes à tous les Lyonnais du 8ème arrondissement.
Il est un modèle, un exemple, et c’est très bien qu’il puisse par le nom qui figurera sur la plaque du square Jean de Torcy, dans l’avenir être un exemple pour les générations à venir. J’espère qu’il y aura toujours à chaque époque beaucoup de Jean de Torcy qui s’impliqueront dans la vie locale pour faire en sorte que les intérêts des Lyonnais soient toujours bien entendus.
Au moment où il a commencé son activité, la démocratie locale était peut-être moins instaurée qu’elle ne l’est aujourd’hui, donc il a eu tout le mérite d’y contribuer, de créer les conditions de concertation des habitants des quartiers. C’est devenu quelque chose qui maintenant est institutionnalisé, mais même ainsi, on sait bien qu’il est très important qu’il y ait des personnalités pour soutenir avec enthousiasme ces réunions de quartier dans lesquelles s’organise le futur de notre arrondissement et de notre ville.
M. LE MAIRE.- Merci. D’autres demandes de parole ?
Je vais mettre ce rapport aux voix. Qui est d’accord d’adopter ce rapport ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
3. Demande de subvention de la mutuelle ORPHEOPOLIS pour la participation à son congrès annuel qui se tiendra les 14 et 15 février 2006 à Lyon 8ème
M. TOURNEBIZE.- Monsieur le Maire, chers Collègues, la mutuelle ORPHEOPOLIS (orphelinat de la police nationale) a organisé son congrès annuel les 14 et 15 février 2006 au Centre international de séjour, CISL, boulevard des États-Unis. Cette manifestation a donc réuni des délégués bénévoles de la région Rhône-Alpes Auvergne de cette mutuelle. Elle a sollicité auprès de la Ville de Lyon une subvention de l’ordre de 1 000 € pour l’organisation de cette manifestation.
L’objet de ce rapport est de leur accorder ladite subvention, sachant que par ailleurs la Mairie du 8ème a également participé directement à cette manifestation.
M. LE MAIRE.- Merci. Des demandes de parole sur ce rapport ?
Je le mets aux voix. Qui est d’accord pour l’adopter ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
4. Changement de nom du groupe scolaire Les Alouettes situé 21 rue Antoine Lumière à Lyon 8ème
M. LE MAIRE.- Ce n’est pas vraiment un changement puisqu’il n’y avait pas de nom.
M. LEVY.- En effet, il y avait un nom d’usage mais pas de nom à proprement parler.
Le rapport qui vous est proposé aujourd’hui vise à entériner officiellement le nom du groupe scolaire situé au 21 rue Antoine Lumière. Ce groupe scolaire est à la capacité maximum de ses effectifs, avec dix classes, soit plus de 300 enfants. Initié dans le précédent mandat, nous en sommes actuellement à la seconde rentrée scolaire. Donc dès le premier Conseil d’École fut abordée la question du nom à donner à cet équipement. Avec votre accord, Monsieur le Maire, nous avons engagé une démarche participative en liaison avec toutes les composantes de l’école. Un seul critère avait été fixé, qui était de donner un nom féminin à cette école, afin notamment de rattraper notre retard en attribution de noms, soit à des rues, soit à des bâtiments publics.
En amont, il avait été écarté par la municipalité et par le Conseil d’École la possibilité de maintenir le nom d’usage, c’est-à-dire le nom de chantier de cette école. Plusieurs raisons : l’école n’était pas située rue des Alouettes mais rue Antoine Lumière, et c’était l’entrée de l’ancienne usine qui était située à l’époque rue des Alouettes.
Le bon sens exige que deux bâtiments publics ne portent pas le même nom, c’est-à-dire à l’époque bien sûr l’École Lumière, rue du Premier Film, et une école située rue Antoine Lumière. Le bon sens veut également que l’on évite que deux équipements publics situés à proximité portent le même nom. Nous avons un relais d’assistantes maternelles qui s’appelle Les Alouettes : le CMP Les Alouettes, et l’école privée Pierre Termier, située rue des Alouettes. Récemment encore le mobilier commandé par la Ville de Lyon au profit de l’école Simone Signoret avait été livré à l’école située Pierre Termier, rue des Alouettes.
Nous avons donc une exigence de sécurité afin aussi d’éviter qu’en cas d’accident le SAMU et les pompiers ne se trompent d’école. Nous avons actuellement ce genre de problème avec l’école Jean Massé, située place Général André, et un autre groupe scolaire situé dans le 7ème arrondissement, l’école Jean Massé, ancienne école Marc Bloch pour les plus anciens.
Cette exigence de sécurité, nous l’avons eue à chaque instant lors de la création de ce groupe scolaire, et souvenez-vous, Monsieur le Maire, de votre décision à l’époque, qui était de reporter d’un an l’ouverture de ce groupe pour des raisons de sécurité, l’école n’étant pas encore terminée.
Le Conseil d’École a souhaité engager une démarche participative et plusieurs propositions ont émergé. Le nom de Simone Signoret, qui en même temps se rattache au patrimoine du quartier de Monplaisir, a recueilli le plus grand nombre de suffrages. Le nom de Simone Signoret a été retenu. Nous avons eu récemment l’accord de Catherine Allégret, sa fille, pour que le groupe scolaire soit ainsi baptisé.
Simone Signoret, je vous le rappelle, est née à Wiesbaden le 25 mars 1921. Les débuts au cinéma de l’actrice eurent lieu en 1941, et son premier "vrai" film « Les démons de l’aube » fut tourné en 1945 par Yves Allégret, son mari et père de sa fille Catherine.
L’actrice a beaucoup voyagé, travaillé un peu partout et a glané de grandes récompenses, comme le Grand Prix d’interprétation à Cannes en 1959 pour « Les chemins de la haute ville » de Jack Clayton, l’Oscar de la meilleure actrice pour le même film à Hollywood, et le trophée de la British Film Academy pour « Casque d’Or » de Jacques Becker en 1951. Un César lui a également été accordé en 1977 pour « La vie devant soi » de Moshe Mizrahi.
À la fois légende sans frontières en Casque d’Or et citoyenne française en femme politique, romantique et authentique, Simone Signoret a tourné dans tellement de films de légende qu’il nous est difficile d’en faire ressortir en particulier. Citons tout de même : « Les diaboliques » de Henri-Georges Clouzot ; « Les sorcières de Salem » de Raymond Rouleau ; « Paris brûle-t-il ? » de René Clément ; « L’aveu » de Costa Gavras ; « L’armée des ombres », tourné pas très loin d’ici à Lyon, de Jean-Pierre Melville ; ou enfin « L’étoile du nord » de Pierre Granier-Deferre qui fut son dernier film en 1982.
Si ces propositions recueillent votre agrément, je vous propose, Monsieur le Maire, chers Collègues, conformément à la demande de la Mairie du 8ème arrondissement, conformément à l’avis favorable du Conseil d’École, et vu l’autorisation de Catherine Allégret, fille de Simone Signoret, de baptiser le groupe scolaire situé 21 rue Antoine Lumière à Lyon 8ème : groupe scolaire « École Simone Signoret ».
M. LE MAIRE.- Merci, Monsieur Lévy. Des demandes de parole sur cette dénomination de groupe scolaire ?
Je le mets aux voix. Qui est d’accord pour l’adopter ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
5. Attribution d’une subvention d’investissement de 1 500 € à chaque maison des jeunes et de la culture, à chaque centre social, à l’Espace Jeunes 6ème et à l’association Awal et approbation d’un modèle d’avenant type
M. LE MAIRE.- Monsieur Lévy, vous rapporterez le rapport 11 que Mme Psaltopoulos devait rapporter, c’est le même rapport ; Mme Psaltopoulos étant retenue à la Maison de l’Enfance ce soir.
M. LEVY.- Monsieur le Maire, chers Collègues, il vous est proposé aujourd’hui un rapport, maintenant classique, qui consiste ni plus ni moins qu’à appliquer la convention que vous avez adoptée à l’unanimité l’année dernière concernant les Centres Sociaux et les Maisons des Jeunes et de la Culture de Lyon.
Comme vous le savez, ces structures doivent prendre en charge un certain nombre de dépenses d’investissement qui sont évaluées par la Ville et prises en charge en partie grâce au subventionnement de la Ville. Mais la nouveauté l’an dernier était de permettre à ces structures une plus grande réactivité par une prise en charge de petites dépenses d’investissement. Vous aviez voté voici quelque temps une subvention d’investissement. La Ville de Lyon s’étant engagée auprès de toutes ces structures à accorder une subvention complémentaire si lesdites dépenses s’avéraient plus importantes que prévu. Donc il ne s’agit ni plus ni moins que du respect de la parole donnée, et il vous est proposé aujourd’hui d’attribuer aux MJC de l’arrondissement, aux centres sociaux mais également -la délibération est générique- à l’Espace Jeunes du 6ème arrondissement, à l’association AWAL, qui exerce une activité dans certains cas sur l’arrondissement, une subvention d’investissement à hauteur de 1 500 €.
11. Attribution d’une subvention d’investissement de 1 500 € à chaque Maison de l’Enfance et à l’association « Entraide Pierre Valdo » et approbation d’un modèle d’avenant type
M. LEVY.- Le rapport 11 est exactement dans le même style, en ajoutant la Maison de l’Enfance de Monplaisir, où est présente Mme Psaltopoulos, et l’association « Entraide Pierre Valdo » qui effectue un énorme travail sur l’arrondissement, notamment auprès des enfants du quartier du Moulin à Vent, l’association Entraide Pierre Valdo étant située dans le 5ème arrondissement.
Je vous remercie.
M. LE MAIRE.- Merci. Des demandes de parole sur ces deux dossiers ?
Je vais donc mettre le premier rapport concernant les MJC aux voix. Qui est d’accord pour adopter ce rapport ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
Je vais mettre le deuxième rapport concernant la Maison de l’Enfance et l’association Pierre Valdo aux voix : qui est d’accord pour adopter ce rapport ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité, également.
6. Approbation d’une convention d’occupation temporaire d’un local sis 49 rue Président Krüger à Lyon 8ème avec l’association « Compétences en Temps Partagé Rhône – CTP 69 »
Mme DEHARO.- Monsieur le Maire, chers Collègues, dans cette délibération on vous propose de renouveler la convention de mise à disposition à titre gratuit de locaux pour l’association « Compétences en Temps Partagé du Rhône — CTP 69 ». Cette association fait un travail très intéressant sur Lyon, et au-delà. Elle s’occupe des cadres qui sont à la recherche d’un emploi avec une façon très originale de les accompagner et avec beaucoup de bénévoles.
Ils sont situés dans les locaux Espace Bargoin au 49 rue Président Krüger. Le renouvellement est dans les mêmes conditions que la convention précédente. Simplement, les dépenses de fluides et de chauffage seront désormais prises en charge par l’association au prorata des surfaces occupées dans ce bâtiment.
Je vous demande de bien vouloir approuver ce rapport.
M. LE MAIRE.- Merci. Des demandes de parole ?
Je le mets aux voix. Qui est d’accord pour l’adopter ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
7. Les Lions du Sport
M. MATARFI.- Monsieur le Maire, chers Collègues, il s’agit de la première dotation de l’année 2006 pour les Lions du Sport ont été mis en place pour répondre au souci de proximité et aux demandes des clubs amateurs. Ils sont une responsabilisation et permettent aux adjoints d’arrondissement d’aider les clubs amateurs pour des opérations ponctuelles, comme des tournois, des déplacements à l’extérieur coûteux ou d’autres résultats positifs.
Ils permettent aux adjoints d’arrondissement d’abonder pour les clubs qui ne bénéficient pas de subvention de fonctionnement. C’est un peu le cas pour cette première dotation concernant le 8ème, les trois clubs retenus sont : le Football club des Comoriens de Lyon pour 750 €. Ce club ne bénéficie pas d’une subvention de fonctionnement. L’association Ski Rando Passion pour le même montant : 750 €, et pour les mêmes raisons. Enfin le Futsal Club Lyon 8ème, qui a organisé en fin d’année 2005, les 17 et 18 décembre, un tournoi de la solidarité au sein du gymnase Longchambon, pour un montant de 500 €.
Si ces dispositions vous agréent, je vous demande d’apporter un avis favorable à ce rapport.
M. LE MAIRE.- Des demandes de parole sur ce rapport ?
Je le mets aux voix. Qui est d’accord pour l’adopter ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité, je vous remercie.
8. Attribution de subventions de fonctionnement à divers clubs sportifs amateurs ou de haut niveau au titre de la saison 2005/2006 – Signature d’une convention et d’avenants à des conventions conclues avec des associations bénéficiaires de subventions de plus de 23 000 €
M. MATARFI.- Monsieur le Maire, chers Collègues, il s’agit de subventions plus conséquentes. Ce dossier se décline en deux parties : une partie pour les subventions aux clubs amateurs, et une partie pour les clubs conventionnés par des conventions dites triennales, pour les clubs bénéficiant d’une subvention d’au minimum 23 000 €.
Concernant cette partie, nous avons un avenant pour la « Convention Gymnique de Lyon », à hauteur de 6 000 €. Nous en avons déjà discuté lors de précédentes sessions, la motivation est que la gymnastique est un sport qui ne bénéficie pas de recettes dans le gymnase. Ce sont simplement des entraînements de haut niveau avec des techniciens très pointus. Les difficultés financières de ce club ont engendré cet avenant à hauteur de 6 000 €.
Voilà pour la première partie.
Concernant le soutien aux clubs amateurs, permettez-moi d’apporter quelques remarques.
Le soutien aux clubs amateurs était l’une des priorités du plan de mandat municipal en matière de politique sportive. Les clubs amateurs constituent des viviers pour le sport de haut niveau, jouent un rôle formateur et contribuent à l’insertion des jeunes. Sur le mandat, le soutien financier aura été multiplié par deux : en 2000, l’enveloppe budgétaire était de 633 212 €. En 2005, elle passe à 1 138 650 €, soit une progression de 79,82 % en cinq ans. Enfin, aujourd’hui elle est en augmentation de 90 %. Ainsi l’objectif sera atteint en 2007.
Quelques mots sur l’Office des Sports de la Ville de Lyon, OSL, auparavant OMS mais pour éviter la confusion avec un OMS beaucoup plus prestigieux et toute ambiguïté, il a été requalifié Office des Sports de la Ville. Cette instance de concertation, de dialogue et d’information dont le sport Lyonnais avait besoin, a de nouveau émergé. La déclinaison de l’Office des Sports de Lyon en Office des sports d’arrondissement a répondu au souci de proximité sur lequel nous nous étions engagés en début de mandat.
Enfin, on notera que tous les sports sont aidés alors qu’avant 2001 les sports de glace et de combat ou arts martiaux n’avaient jamais obtenu la moindre aide de la Ville de Lyon. Ainsi aujourd’hui les deux clubs de patinage : le Club des Sports de Glace de Lyon dans le 2ème arrondissement et Lyon Glace Patinage dans le 3ème arrondissement ont un soutien financier à hauteur de 3 000 € pour le premier et 10 000 € pour le second.
Par ailleurs, 15 clubs de sport de combat ou arts martiaux sont aidés par le biais de subventions de fonctionnement : la boxe, judo, aïkido, la lutte, avec d’autres clubs qui bénéficient de soutien par le biais des Lions du Sport.
Je vous propose de prendre le tableau en annexe pour le 8ème arrondissement, à la fin du dossier. On peut noter les progressions entre 2000 et 2006 : pour le SEL Grand Trou Basket-Ball 305 € en 2000 et maintenant 3 000 €. Pour l’ALBEU, sport boules traditionnelles, qui représente un sport historique dans le 8ème, nous avions 457 € en 2000 et maintenant 2 500 €. Pour l’Étoile cycliste Lyon Monplaisir, dont nous allons parler dans le dossier suivant, nous avions 457 € en 2000 et 2 000 € en 2006. Pour le FCL Football-club masculin, nous avions 2 287 € et aujourd’hui 12 000 €.
Vous voyez la progression constante depuis cinq ans qui illustrent les propos que je viens d’évoquer.
Ainsi, si vous en êtes d’accord, je vous demande d’apporter un avis favorable à cette délibération.
M. LE MAIRE.- Des demandes de parole sur ce rapport ?
Je le mets aux voix. Qui est d’accord pour l’adopter ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
9. Attribution d’une subvention de 3 500 € à l’association Étoile cycliste Lyon Monplaisir pour l’organisation du Grand Prix cycliste de Monplaisir le 16 avril 2006
M. MATARFI.- Monsieur le Maire, chers Collègues, l’Étoile cycliste Lyon Monplaisir va organiser le 16 avril le Grand Prix de Monplaisir, qui va s’inscrire dans la logique du Grand Prix de Lyon, constitué de trois étapes à ce jour, situées dans le 5ème arrondissement à Ménival, dans le 7ème à Gerland et dans le 9ème à Vaise. À l’issue de ces quatre courses -elles sont dorénavant quatre-, un maillot jaune sera remis au coureur ayant marqué le plus de points lors de ces quatre grands prix.
Le club porteur du projet dans le 8ème est l’Étoile cycliste de Lyon Monplaisir, dont je propose qu’il bénéficie d’une aide de 3 500 € pour organiser ce grand prix qui aura lieu le dimanche du week-end de Pâques 16 avril.
M. LE MAIRE.- Des demandes de parole ?
M. BONNIAUD.- Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les élus, je souhaite intervenir sur ce projet de délibération pour plusieurs raisons qui me tiennent à cœur.
Premièrement, je tiens à dire que l’ensemble des personnes qui constituent notre groupe et moi-même ne pouvons que nous réjouir de l’annonce de la reprise du Grand prix de Monplaisir, et nous donnerons un avis favorable à cette demande d’attribution d’une subvention d’un montant de 3 500 € destinée à l’Étoile cycliste de Lyon Monplaisir pour l’organisation de cette manifestation sportive en avril 2006, présentée par notre collègue M. Matarfi, adjoint aux sports pour notre 8ème arrondissement.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une organisation à l’échelle de notre agglomération de Lyon, puisque les clubs de Vaise, Gerland et Ménival sont également concernés, et donnera lieu à un classement général pour les différentes compétitions citées dans les catégories dames et hommes.
Nous ne doutons pas que l’organisation de cette épreuve sportive sur notre arrondissement suscitera un regain d’intérêt à la fois du public et des jeunes, pour cette discipline sportive basée sur les valeurs de l’effort, de la rigueur, de la volonté de vaincre et sur celle de l’esprit d’équipe. Ce sport, qui a d’ailleurs connu au cours de ces dernières années beaucoup d’avatars par la médiatisation de certaines pratiques contraires à l’éthique sportive à travers les nombreuses affaires de dopage néfastes à l’image populaire de cette discipline.
Mon propos est également d’exprimer, je vous prie de m’en excuser mais je ne pouvais pas faire autrement, toute ma satisfaction personnelle pour la reprise de cette épreuve sportive née de la volonté en 1978 des deux frères Chevalier, notamment de Jacques, président alors du club OCLM, avec la très forte implication des élus du moment : Robert Batailly, Nicole Bargoin, élue du 8ème, également de M. Jean Bargoin son époux, qui tous trois s’étaient très investis sur cette compétition et sur d’autres. Et moi-même comme représentant des commerçants de Monplaisir.
Les deux premières éditions le furent sous le vocable de « Grand Prix des Commerçants de Monplaisir ». La pérennité de cette épreuve étant sérieusement compromise faute de moyens financiers et autres. Après une réunion de la dernière chance de tous les organisateurs, nous débouchâmes sur la mise en place d’un sponsoring officiel entre le club et l’entreprise de votre serviteur. C’est ainsi, si j’ose m’exprimer, que la « Bande à Bonniaud » a pris naissance.
Ce partenariat de vingt-quatre années d’existence a pris fin en décembre 2004. La course devint le Grand prix de notre regretté président Jacques Chevalier, organisé par l’Étoile cycliste de Lyon et le pâtissier chocolatier de Monplaisir. Sa dernière édition eut lieu en avril 96, voici tout juste dix ans. Entre-temps en 1988 eut lieu la fusion de l’Étoile cycliste Lyon Monplaisir et de l’association du Moulin à Vent, fondateurs les deux frères Gilles et Philippe Chevalier, encore eux, mais la génération d’après, et Bernard Mermez, président de l’Amicale cycliste du Moulin à Vent. La section course et cyclo-sportive voyait le jour, le CLM apportant les moyens financiers et matériels et l’ALMV fournissant les dirigeants disponibles et la structure. Une étape importante était franchie. Celle-ci compte à ce jour environ 120 licenciés. Leur journal Roue libre a fêté son 100ème numéro en août 2004. Ce qui démontre le sérieux et la durée de l’engagement des dirigeants de ce club.
Les jeunes coureurs de ce club ont participé au cours de toutes ces années à de nombreuses courses et classiques sur la région et au-delà, raflant au passage de nombreuses coupes et trophées. Je citerai les plus importantes : la Foulée Vénissienne, l’Ardéchoise, le Rallye du Beaujolais, le Mont Ventoux, Bordeaux-Paris, le Tour de l’Ain, les 24 heures de l’INSA.
Il a également organisé pendant plusieurs années la Grande nocturne des États-Unis, Prix Francisque Collomb, qui permettait d’attirer sur ce quartier de Lyon une palette de sportifs de très haut niveau. Le rallye Moulin à Vent, les 7 méchantes bosses, etc.
Il a participé également pour les années 1992, 1993, 1994 au Téléthon : manifestation sur la place Ambroise Courtois au bénéfice de l’Association Française contre la Myopathie. Et enfin, il a été classé premier club UFOLEP du Rhône pour les années 1998, 1999, 2000 et 2001, un palmarès digne des plus grands, toute raison gardée.
Comme vous l’avez compris, la complicité entre ce club et son partenaire privilégié n’est plus à démontrer. Il y règne, et ce n’est pas moi qui le dis, puisque c’est l’émanation de tous les présidents, dirigeants et licenciés qui se sont succédé depuis ces années de 1978 à ce jour, l’esprit Bonniaud, celui de la convivialité, de l’effort, du courage et de la reconnaissance. Avant, pendant, et après chaque épreuve sportive, les pâtisseries étaient également à l’honneur.
J’aurai également une pensée particulière pour les Cycles Gandi, également issus du 8ème, et qui ont beaucoup œuvré pour ce club.
Excusez-moi d’avoir été aussi long mais je voulais simplement démontrer qu’avec quelques moyens financiers et autres, et beaucoup d’enthousiasme, il est possible de fédérer un groupe inter génération au service des jeunes dans nos quartiers, autour d’un idéal collectif et sportif.
Nous approuvons, démonstration faite, le bien-fondé de la décision qui sera prise ce soir, car elle correspond à un besoin et à un engagement de toujours.
Merci pour votre écoute et pour toutes celles et ceux qui sont à l’origine de ce redémarrage du Grand Prix de Monplaisir. Je citerai notamment M. Thierry Braillard, adjoint aux sports de la Ville de Lyon, qui a su être à notre écoute et celle du club.
Je vous remercie par avance et j’espère que ce grand prix va perdurer, que les encouragements continueront à aller vers ce club plus que méritant, et qui, j’en suis certain, le 16 avril prochain permettra à tous les habitants et au-delà des habitants du quartier de Monplaisir et du 8ème, de faire une très belle manifestation. Merci.
M. LE MAIRE.- Merci, Monsieur Bonniaud.
J’espère que dans ce club ils continueront à se doper au chocolat ! (Rires). C’est quelque chose qui est très efficace.
D’autres demandes de parole pour ce rapport ?
M. DESCHAMPS.- J’ai envie de remercier l’adjoint aux sports de la mairie du 8ème arrondissement d’avoir œuvré à la renaissance de cette compétition aux côtés de M. Thierry Braillard.
(Discussion générale).
Qui est d’accord pour adopter ce rapport ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
10. Attribution d’une subvention de 5 000 € à l’association sportive de la police Lyonnaise pour l’organisation du championnat du monde police de football en salle du 24 au 29 avril 2006 au Palais des Sports de Gerland – Approbation d’une convention
M. MATARFI.- Monsieur le Maire, il s’agit d’attribuer une subvention de 5 000 € à l’association sportive de la police lyonnaise pour l’organisation du championnat du monde police de football en salle du 24 au 29 avril au Palais des Sports de Gerland.
Outre l’attribution de la subvention, il y a l’approbation d’une convention de mise à disposition à titre gratuit de ce Palais des Sports. Le 8ème est très concerné par cette organisation puisque le président de l’AS de la police n’est autre que le capitaine Mallet qui travaille dans le commissariat du 8ème, et qui travaille beaucoup pour le sport de cette AS de la police.
Si vous en êtes d’accord, je vous demande d’apporter un avis favorable à cette délibération.
M. LE MAIRE.- Merci. Des demandes de parole ?
Je vais mettre ce rapport aux voix. Qui est d’accord pour l’adopter ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
12. Demande de subvention d’investissement à l’État au titre de la Dotation Générale de Décentralisation (DGD) pour l’équipement en matériel et mobilier et l’informatisation de la future Médiathèque du Bachut à Lyon 8ème
M. TEODORI.- Monsieur le Maire, chers Collègues, il s’agit d’une demande de subvention d’investissement à l’État au titre de la Dotation Générale de Décentralisation pour l’équipement en matériel et mobilier et l’information de la future Médiathèque du Bachut à Lyon 8ème.
Par délibérations du 17 février 2003 et du 1er mars 2004, vous avez approuvé l’opération de construction d’une médiathèque, place du 11 novembre, dans le 8ème arrondissement de Lyon. Ce nouvel équipement jouera le rôle de médiathèque relais entre la bibliothèque centrale de la Part Dieu et les bibliothèques de quartier de toute la partie est et sud-est de Lyon. Il bénéficiera de 2 450 mètres carrés répartis sur 4 niveaux.
L’équipement de cette médiathèque recouvre principalement l’équipement en matériel, mobilier et l’informatisation.
Pour le matériel et le mobilier, il est apparu important de mesurer l’ampleur des fonds documentaires et de contribuer à leur valorisation, tout en privilégiant une esthétique épurée et une ambiance accueillante. Le montant de ce programme est estimé à 728 000 € TTC.
L’informatisation repose sur une extension du système de gestion et d’information du réseau de bibliothèques, dont le cœur est constitué par le Système Intégré de Gestion de Bibliothèque (SIGB) Portfolio, système auquel la médiathèque sera reliée par une connexion haut débit.
Elle s’articule autour des axes suivants :
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équipement conséquent en terminaux publics, complétés par l’aménagement de la totalité de l’espace en zone WIFI (afin d’offrir aux usagers la possibilité d’utiliser leurs ordinateurs portables).
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automatisation partielle du prêt (deux automates d’emprunt).
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création d’un espace multimédia.
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meilleure adaptation du système d’information à certains publics spécifiques (enfants, aveugles et malvoyants).
Le montant de ce programme est estimé à 470 000 € TTC.
Dans le cadre de ce programme d’équipement destiné à la création de la future médiathèque du Bachut, la Ville de Lyon peut bénéficier, après en avoir fait la demande, d’une aide de l’État au titre de la Dotation Générale de Décentralisation. La subvention représente habituellement 25 % du montant hors taxes des investissements éligibles.
Si ces dispositions recueillent votre agrément, il vous est proposé d’adopter les décisions suivantes :
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Les projets présentés pour l’équipement en mobilier et matériel et l’informatisation de la Médiathèque du Bachut sont adoptés. Ils feront l’objet de marchés selon les règles en vigueur.
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Les modalités de financement présentées ci-dessus sont approuvées.
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Le système retenu pour l’informatisation est le SIGB Portfolio de la société Bibliomondo.
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L’aide de l’État est sollicitée pour l’équipement en matériel et mobilier, et l’informatisation de la future médiathèque du Bachut.
À ce sujet, on la voit monter avec plaisir et nous avons l’impression que les travaux, s’ils ne sont pas en avance, sont vraiment tout de même dans un bon fonctionnement. Pour le moment, nous sommes dans les temps.
Je vous demande de bien vouloir adopter ce qui vous est demandé en matière de subvention et participation de l’État. Merci.
M. LE MAIRE.- Merci. Des demandes de parole sur ce rapport ?
Mme BARGOIN.- C’était simplement pour poser des questions sur le calendrier. Pour demander de l’argent à l’État, nous sommes d’accord. Sur le calendrier, vous dites que l’on est dans les temps. Pouvez-vous nous donner un peu plus de détails sur le calendrier des travaux ?
M. TEODORI.- Je n’en sais guère plus. Nous avions prévu la fin des travaux pour début 2007. En principe cela fonctionne. Je pense même que lorsqu’on va arriver à l’automne de cette année, nous serons assez surpris par la construction.
M. DESCHAMPS.- Pour peut-être compléter, la fin des travaux est prévue pour la fin de l’année 2006, et la mise en service de cet équipement devrait se faire début 2007.
M. LE MAIRE.- Merci. D’autres demandes de parole ?
M. DESCHAMPS.- Il en ira de même pour le musée Gadagne, qui lui aussi ouvrira début 2007. 2007 sera une année culturelle forte pour notre ville.
M. LE MAIRE.- Il faut laisser du temps au temps, et à la réalisation surtout.
D’autres demandes de parole ?
Je vais mettre ce rapport aux voix. Qui est d’accord pour l’adopter ? Qui s’abstient ? C’est l’unanimité. Je vous remercie.
13. Questions diverses
M. LE MAIRE.- Nous en arrivons aux questions diverses.
Je suis prêt à donner la parole à qui la demande ?
Mme BARGOIN.- Ce n’est pas une question, Monsieur le Maire, mais un appel que je lance concernant l’état dans lequel se trouve le terrain du Jardin des Facultés. J’ai déjà posé la question voici un an à M. Le Faou, qui m’avait répondu que si cela ne se construisait pas, c’était parce qu’il y avait des problèmes au sein de la société de construction elle-même. D’accord.
Néanmoins, aujourd’hui il y a un véritable problème d’hygiène sur ce terrain qui est mitoyen à l’école. Je sais que ce n’est pas vous qui pouvez imposer à vos propriétaires de faire une véritable clôture, et non des barrières mobiles de chantier comme cela a été fait. Mais, Mesdames et Messieurs les Adjoints à l’Hôtel de Ville, usez de tout votre poids auprès du préfet pour qu’il impose lui, qu’il y ait d’abord un véritable nettoyage de ce terrain. Depuis une semaine, il y a des rats, je les ai vus, et je peux vous assurer que ce ne sont pas des souris. Vous avez dû déjà voir dans quel état c’était. Je crois que vous devez vraiment demander à M. le préfet d’imposer aux propriétaires de faire cette fermeture après l’avoir nettoyé, car il faut le nettoyer, on a vraiment la mitoyenneté avec l’école. Je pense que c’est assez grave et que seul le préfet a le pouvoir d’imposer cela aux propriétaires.
C’est pour cela que je lance un appel à M. le Maire de l’arrondissement et à Mesdames et Messieurs les adjoints à l’Hôtel de Ville, pour insister auprès du préfet.
Je lance très sérieusement cet appel. Je suis tout à fait d’accord pour dire que le Maire d’arrondissement seul ne pourra pas y arriver. C’est pourquoi je demande aux adjoints et adjointes à l’Hôtel de Ville d’intervenir.
M. DESCHAMPS.- Deux mots seulement pour vous dire que chaque fois on le constate à l’occasion par exemple des commissions de sécurité, lorsque nous allons dans des bâtiments qui dépendent de l’enseignement supérieur, outre les difficultés liées à l’unité de gestion de ces bâtiments, c’est l’Université Lyon I mais éparpillée sur les quatre coins de l’agglomération, il y a de très grandes difficultés pour assumer au niveau de l’Université une unité de gestion avec les moyens qui permettent de faire.
Il m’est arrivé d’être membre d’une sous-commission de sécurité, je cite cela pour l’anecdote, et en visitant la Fac de Médecine Paradin au mois de juin voici trois ou quatre ans, nous avions émis un avis défavorable à l’ouverture de septembre suivant, tant étaient grands les risques pour les usagers. Des conditions de fonctionnement tout à fait déplorables avec véritablement des risques. Il n’en demeure pas moins que la commission plénière de sécurité est passée par-dessus l’avis défavorable de la sous-commission, sur la base d’un simple engagement qui émanait de l’Université, qui était de dire : « Nous inscrivons un programme pluriannuel de travaux qui vont permettre de. » C’est vrai que ces programmes petit à petit se font, mais c’est toujours l’urgence qui est prise en compte.
Et s’agissant du terrain dont vous parlez avec raison, ce n’est pas le plus urgent lorsqu’on voit l’état de dégradation de tout un tas de bâtiments, en raison même des crédits dont dispose l’Université en l’occurrence, et ceci fait qu’il est extrêmement difficile d’obtenir que les autorités universitaires, qui en l’espèce sont compétentes, ce n’est pas le préfet, c’est le recteur chancelier des Universités à tout le moins. Si ce terrain appartient bien, comme je le crois, à l’Université Lyon I, l’autorité compétente est le recteur chancelier des Universités qui gère les crédits qui lui sont délégués. C’est là le problème.
Effectivement, il faut que nous intervenions, vous avez raison de le signaler et de le demander. Nous le ferons, mais sachez le pourquoi et le comment de cette situation.
M. LE MAIRE.- Il est vrai que dans ce même quartier, nous avons d’autres problèmes sur des terrains privés où l’on retrouve les mêmes problématiques.
Mme BARGOIN.- Oui.
M. LE MAIRE.- D’autres questions ?
Je vous remercie.
(La séance est levée à 19 h 55).
Conseil d’Arrondissement,
Le mardi 7 mars 2006
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