96 3- Témoignage d'une communion filiale avec le Pape et l'évêque.
Aujourd'hui, l'Église ne se comprend qu'à partir de cette réalité organique qui surgit de l'initiative de Dieu et de la décision de chaque croyant de s'unir à Dieu et aux autres, dans une union similaire à celle de la Trinité.
97 C'est ainsi que le Christ a voulu l'Église: tous ses membres unis non pas selon la chair mais selon l'Esprit, unis dans et avec la même vie de Dieu, en s'acceptant, en s'aimant, en se donnant — chacun selon ses propres dons — aux autres membres, de façon à devenir une seule âme et un seul cœur (cf. Actes 4, 32). Tout le peuple de Dieu, hiérarchie et laïcat, est engagé dans cette communion. Communion qui se forge dans l'Église en faisant affectivement du Pape et des évêques ce qu'ils sont effectivement: le principe, le fondement et le centre perpétuel et visible de l'unité (cf. LG 22).
98 De cette réalité découlent deux conséquences logiques pour le MC. La première concerne la relation avec la hiérarchie (le Pape et les évêques). Ce doit être une relation filiale, solide, convaincue. Une relation qui ne soit pas le fruit d'une circonstance plus ou moins intéressée. D'où l'ouverture constante pour accueillir, assimiler et adhérer au Magistère de l'Église et à ses orientations pastorales. «Tant que les Cursillos se maintiendront dans la ligne de l'Église, au rythme de ses inquiétudes et au service de ceux qui la dirigent, nous n'avons rien à craindre pour eux et beaucoup à espérer de ses fruits» (VER 276).
99 Deuxième conséquence: la relation avec les autres Mouvements doit être, elle aussi, une relation de communion et de participation. Car chaque Mouvement est le reflet de la splendide richesse de l'Église. Ils sont tous complémentaires. D'où l'ouverture humble et serviable avec les autres Mouvements et la réalisation, en communion avec eux, de la mission de l'Église.
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