I/ Création du pôle de compétitivité
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- I/ Création du pôle de compétitivité
- La création du pôle de compétitivité
- Comment Axelera doit-il fonctionner
- II/ Organisation du pôle de compétitivité
- III/ Missions du pôle Marchés cibles et écosystèmes
- Exemple : Lécosystème bâtiment durable
- IV/ Exemple de projet Nous avons choisi d’étudier le projet EcoCluP afin d’illustrer la coopération entre les acteurs. La conception du projet
- Les actions mises en place et le rôle d’Axelera
- V/ Evaluation La compétitivité du pôle Axelera
- Evaluation des forces et faiblesses par une matrice SWOT
                         Axelera : pôle de compétitivité dans la chimie verte
I/ Création du pôle de compétitivité
La région Rhône-Alpes n’a pas été choisie par hasard pour accueillir le pôle de compétitivité. En effet, cette région est le premier centre de production chimique de France. Elle compte pas moins de 1900 établissements impliqués dans les secteurs de la chimie ou de l’environnement. Ce bassin d’emploi regroupe à la fois des acteurs de l’industrie chimique (ex : Arkema) et de la recherche (ex : CNRS). Ceci se caractérise par près de 48000 emplois dont 3000 de chercheurs. http://www2.cnrs.fr/journal/3582.htm De plus, près de 1300 doctorats et 1300 diplômes d’ingénieurs sont délivrés chaque année grâce aux nombreux acteurs de la formation qui résident dans la région. Finalement, la région Rhône-Alpes est un territoire qui regroupe des acteurs de l’industrie, de la recherche et de la formation. Elle est donc un territoire propice à la création d’un pôle de compétitivité orienté vers la chimie.
Le 16 février 2005, cinq acteurs majeurs de la chimie et de l’environnement répondent à l’appel à projets de la DATAR par le projet « Chimie-Environnement Lyon Rhône-Alpes ». Voici un schéma qui représente la démarche qui a donné naissance au pôle de compétitivité. DATAR Appel à projets Soutien GRAND LYON Rhodia Arkema Suez IFP CNRS 2005 : Projet de pôle de compétitivité « Chimie-Environnement Lyon Rhône-Alpes » Création PÔLE DE COMPETITIVITE AXELERA
PREFECTURE DE LA REGION RHÔNE-ALPES Autorisation Création d’Axelera : de la DATAR au pôle de compétitivité La création du pôle est due à l’impulsion de cinq acteurs principaux que sont Arkema, Rhodia, Suez, l’IFP et le CNRS. Voici une courte présentation de ces acteurs. CNRS : Le Centre National de Recherche Scientifique est un organisme public de recherche placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Regroupant près de 3400 personnes, il s’intéresse aux domaines scientifiques, technologiques et sociétaux, et pratique dans ses travaux de nombreuses collaborations, tout particulièrement avec les acteurs de l’Enseignement Supérieur (ex : Universités). Suez : Suez est un groupe international, acteur du développement durable, qui apporte des services à différentes échelles (collectivités, entreprises, particuliers…) en matière d’énergie et d’environnement. Arkema : Arkema est un industriel de la chimie. Il se place comme l’un des leaders mondiaux de la chimie de spécialité. Le groupe possède une forte activité de recherche, notamment en matière de chimie du végétal (chimie verte). Rhodia : Rhodia est aussi un groupe mondial de chimie de spécialité. Au même titre qu’Arkema, Rhodia a pris la décision d’agir dans le sens du développement durable, au moyen de ses centres R&D répartis dans le monde. IFP : Récemment nommé IFPEN (Institut Français du Pétrole et Energies Nouvelles), l’IFP est un acteur public de la recherche (forte R&D) et de la formation (formations complémentaires pour jeunes ingénieurs diplômés). Son champ d’action : l’énergie, le transport mais aussi notamment l’environnement. On retrouve donc parmi ses priorités la production éco-responsable et les ressources durables. Cependant, la création (et le fonctionnement) d’un pôle de compétitivité ne se résume pas à la simple « association » de différents acteurs : des objectifs et des moyens pour les atteindre doivent être posés.
La chimie est un domaine aujourd’hui indispensable à notre quotidien. Depuis déjà plusieurs années, le secteur prend la direction d’une chimie dont les procédés sont plus respectueux de l’environnement, c’est la chimie durable. La chimie verte (=durable) est donc un domaine qui fait l’objet de nombreuses activités de recherche, ce qui amène à l’innovation. Dans le cadre de cette évolution du secteur, le pôle de compétitivité « Chimie-Environnement Lyon Rhône-Alpes », plus simplement nommé « Axelera », s’est donné pour mission : « Accélérer la mutation de la chimie vers une chimie d’avant-garde qui intègre la maîtrise de sa relation à l’environnement par l’éco-conception » www2.CNRS.fr La région ambitionne alors « une place de leader mondial dans la chimie durable ». Rappelons également que la chimie est un domaine qui porte d’autres filières très présentes en Rhône-Alpes telles que la plasturgie (exemple du pôle de compétitivité Plastipolis dans l’Ain). Le pôle de compétitivité doit donc se donner les moyens d’être le plus compétitif possible. Pour ce faire, il va fonctionner au moyen de projets. Ce sont soit des projets de coopération technologique, soit des projets transversaux. Ci-dessous voici deux schémas pour représenter l’objectif de coopération entre acteurs avec Axelera. Avant Axelera : Recherche 2 Industrie 1 Industrie 2 Industrie 3 Recherche 3 Recherche 1 Industrie x Coopérations : Entreprise de type… ----------------------------------------------------------------------------------------------------------
PROJET
« Un des gros avantages d'Axelera : nouer des contacts avec de nombreux partenaires, et disposer de moyens qu'aucun acteur seul ne serait en mesure de financer. (…) Axelera permet d'établir des synergies intéressantes pour tous. Les industriels bénéficient de l'expertise de nombreux chercheurs. En retour, ceux-ci disposent de crédits permettant de valoriser leur travail dans des applications, tout en menant des recherches fondamentales sur des sujets variés. » www2.cnrs.fr En somme, Axelera est un pôle de compétitivité qui doit permettre de valoriser de forts atouts régionaux. Au moyen de multiples projets, il vise à conjuguer de fortes activités de recherche, formation et d’industrie pour devenir l’un des leaders mondiaux de la chimie verte. II/ Organisation du pôle de compétitivitéAfin de comprendre le pôle Axelera il faut d’abord en décrire l’organisation. Grâce au RTE (réseau technico-économique), il nous est possible de montrer comment les acteurs du pôle se répartissent dans les différents secteurs de l’innovation. Ainsi, les transferts de technologie et de connaissances sont mis en évidence. 
Le système d’acteurs concret permet de visualiser l’organisation interne et externe du pôle. 
Le pôle de compétitivité est un ensemble d’acteurs publics et privés en interaction, axé sur le développement technologique d’un domaine spécifique ; dans le cas d’Axelera, il s’agit de la chimie verte. Des entreprises de tailles diverses, au nombre de 188, sont regroupées géographiquement dans la région lyonnaise et travaillent sur des projets innovants impulsés et dirigés par des acteurs publics notamment au travers de l’association du pôle Axelera. Ces entreprises entretiennent une étroite collaboration avec des centres de recherches et des établissements d’enseignement supérieur. 
Le bureau est composé des 5 membres fondateurs, il a pour but de gérer les activités du pôle et de structurer les projets en amont qui sont ensuite débattus au conseil d’administration. Ce dernier est composé de trois parties ; une scientifique (6 sièges), une industrielle (13 sièges dont 7 provenant des grands groupes et 6 des PME) et une en rapport avec la formation (4 sièges). Il définit la politique générale du pôle et gère le budget. Le comité scientifique aide à la visibilité internationale du pôle grâce aux experts scientifiques européens présents. Il aide également à définir les axes scientifiques des projets.
L'une des raisons du succès du pôle de compétitivité Axelera est la multiplicité de ses partenaires. Nationaux : Axelera s'est associée à LUTB, Minalogic et Tenerrdis, pour fonder l’inter-pôle EcoTech Rhône-Alpes, labellisé en mai 2010 par l’Etat. Ce partenariat a été officialisé par une convention signée au salon Pollutec de Lyon (décembre 2010). L’objectif de cet interpôle est de favoriser le développement de nouveaux projets en R&D concernant l'efficacité énergétique. La création de l'union des pôles de la chimie verte et du végétal (UPC2V) constituée de IAR, Axelera, Agrimip Fibres et Xylofutur a été effectuée le 17 mars 2011 dans le but de mettre en commun et d’unifier les méthodes de recherches de ces différents pôles. Le pôle a également signé une convention de partenariat avec différentes associations et des syndicats : l’APPEL (Association Pour la Promotion des Eco-entreprises Lyonnaises), la FFC (Fédération Française de Chimie) et l’UIC (Union des Industriels de la Chimie). Ceci a là- encore pour but de regrouper les différentes actions et les informations. Le pôle se fait également aider par des financeurs privés tels que les Business Angels avec qui il essaye d’avoir des liens plus étroits (particulièrement depuis 2009). Ils font d’ailleurs partie du collège « partenaires du monde financier » au sein du conseil d’administration. Il peut aussi compter sur les capital risqueurs. Internationaux : Au niveau international, le pôle Axelera a signé, depuis 2005 des partenariats avec différents clusters, en Europe, Asie et Amérique du Nord : en Allemagne, collaboration avec Chemie Cluster Bayern notamment dans les domaines de la chimie des polymères et de la biochimie ; en Italie, partenariat avec Environment Park pour les secteurs des énergies renouvelables et de l'architecture durable ; en Norvège avec Green Business Norway et Tel-TEK ; en Grande-Bretagne , partenariat avec le Cluster NEPIC. Toujours au niveau européen, Axelera est incluse dans le programme « Europe Innova » qui contient 13 clusters européens, ensemble ils participent au projet Ecoclup dont les marchés sont ceux des énergies renouvelables, du transport, de la construction durable, de la gestion des déchets et de la gestion de l’eau. L’antenne Axelera à Shanghai est récente ; elle a été créée en mai 2010. Son objectif principal est d’aider la coopération franco-chinoise au travers des entreprises en créant une filière chimie-environnement locale. Cette antenne travaille sur de futurs partenariats entre pôles français et clusters chinois.
L'état et les collectivités territoriales sont une forme à part de partenaires du pôle Axelera. En effet, ces acteurs du domaine public ont plusieurs rôles. Ce sont des partenaires financeurs : au niveau de l'état, la direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et la direction régionale des entreprises, de la concurrence de la consommation du travail et de l'emploi (DIRECCTE) soutiennent le pôle de compétitivité et aident aussi au financement particulièrement en retenant des projets grâce au FUI (Fonds Unique Interministériel) géré par l’Oseo. Au niveau des collectivités territoriales, elles sont nombreuses à apporter leur aide au pôle Axelera, notamment le Conseil Régional Rhône-Alpes, le Grand Lyon qui a par exemple apporté son soutien a 17 projets de R&D pour un montant proche de 7.8 M€ ainsi que la communauté d'agglomérations de Grenoble, la Communauté de Communes du Sud Grenoblois, le Conseil Général de la Drôme, le Conseil Général de l’Isère, le Conseil Général du Rhône et le Conseil Général de Haute Savoie. Mais ils favorisent aussi les autres partenariats, particulièrement les collectivités territoriales avec le PRIE, plan régional d'internationalisation des entreprises. Ce plan a pour objectif de faciliter les entreprises à l'ouverture internationale et à l'export. Le PRIE fait interagir différents acteurs, la CCI (chambre de commerce et d'industrie), la banque publique d'investissements, le réseau régional d'Ubifrance et les pôles de compétitivité. Les collectivités territoriales sont aussi sources d'appels à projets. L’ADEME (l’Agence De l’Environnement Et de la Maitrise de l’Energie) lance des appels à projet en partenariat avec le pôle. Par exemple, en ce moment se trouve un appel à manifestation d’intérêt dans le domaine de la valorisation et du recyclage des déchets ainsi qu’un appel à projet sur les bâtiments durables à l’horizon 2020.
Centres de recherche : on compte 53 centres de R&D membres du pôle, dont le CNRS, qui est l’un des membres fondateurs. Parmi eux, se trouve l’Institut de Chimie du Vivant issu de la fusion de deux laboratoires de recherche dans les domaines de la microbiologie, de la biochimie et de la chimie. Quatre centres de recherche et de formation, que sont les universités, font aussi partie du pôle (Université de Lyon). Le centre de formation Interfora, initialement Lyon Sud créé en 1948 accueille 2 CFA avec des apprentis en CAP. Son but est de former (particulièrement en formation continue) une main d’œuvre qualifiée pour le monde industriel des procédés. Quelques écoles ont des liens très forts avec le pôle : des écoles d’ingénieur (INSA Lyon), mais aussi des écoles de management entrepreneurial (EM Lyon). III/ Missions du pôle
Le pôle Axelera vise 8 types de marchés dans des domaines d'innovation différents appelés écosystèmes (ES) :
Les marchés représentant de forts potentiels étant ceux de l'agroalimentaire (emballages), du bâtiment (matériaux de construction, revêtements de sols, colles...), des transports (matériaux et composites), de la pharmacie et de la cosmétologie (solvants, tensioactifs, principes actifs) Ces marchés sont en lien avec les thématiques qui forment les 5 axes de recherche du pôle Axelera :
Que sont ces écosystèmes et à quoi servent-ils ? Ce concept d'ES (ou écosystèmes) a été créé en 2009 afin de permettre une accélération du processus innovant de son point de départ, l'émergence de l'idée, à la réalisation du projet. Ces écosystèmes vont être à l'origine d'un processus de techno-push : les appels à projets proviennent en grande partie des laboratoires et centres de recherches ou d'entreprises souhaitant réaliser un produit n'existant pas encore. Il s'agira donc de créer une demande, un besoin chez le consommateur. Cependant, la démarche n'est pas exclusivement commerciale, même si les entreprises du pôle doivent réaliser des profits pour vivre. En effet, ce pôle de compétitivité œuvre dans un but environnemental. Il s'agit de faire évoluer la chimie vers un domaine propre et écologique, d'où l'appellation « chimie-environnement ». Cela fait partie de la RSE, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. L'organisation de chaque écosystème est faite par un Comité de pilotage composé de 13 adhérents du pôle dont :
Figure 1 : Étapes de création de la feuille de route 
La feuille de route de l'écosystème va être mise au point par étapes successives comme le montre l'illustration ci-dessus.
Pour illustrer la partie précédente, nous allons prendre pour exemple la feuille de route d'un écosystème à fort potentiel : la construction durable
La feuille de route de cet écosystème, créé en 2009 comporte deux objectifs fondamentaux :
La feuille de route stratégique va ensuite être réalisée en tenant compte de ces deux objectifs majeurs.
On cherche à obtenir un rapport optimal entre :
→ Copilotes :
→ Référent Bureau :
→ Référents équipes :
Luminosurf : Utilisation de la fluorescence pour réaliser de la lumière blanche par addition des couleurs de manière originale et économe en énergie Photex : Textile lumineux photo catalytique en fibres optiques micro texturées - application à la dépollution de l’air intérieur Parex it : Parement Extérieur pour isolation Thermique
Une fois les directives globales de l'écosystème établies, les missions du pôle vont être très variées car elles vont être définies par les appels à projets. L'un des objectifs communs à tous les écosystèmes est de produire à partir de ressources naturelles et renouvelables des matériaux ou formulations liquides qui par la suite seront utilisés dans les différents marchés, sur la base de procédés respectueux de l'environnement. Le matériau de départ va suivre le process de transformation – la filière – pour pouvoir atteindre ces marchés comme le montre l'illustration page suivante. 
De la matière première à l'arrivée sur le marché IV/ Exemple de projetNous avons choisi d’étudier le projet EcoCluP afin d’illustrer la coopération entre les acteurs.
Le projet EcoCluP est issu du programme Europe Innova lui-même appartenant au groupe INNOVA (privé). Le groupe INNOVA a été créé en 1993, il est spécialisé dans l’exploitation des recherches, le transfert de technologies et le management de l’innovation. Ses bureaux sont situés aux Etats-Unis et en Europe et il a maintenant étendu ses activités à 28 autres pays. 
Pays où le groupe INNOVA est présent (en bleu foncé). Le programme Europe Innova est né en 2000, son but est de fournir des services dans le secteur du business de l’innovation aux pays européens. Son bureau principal est situé à Luxembourg. Ses trois grands domaines sont : les politiques d’innovation et les études de R&D, les projets de management de l’innovation et les projets de R&D liés, les services de conseil. A ses débuts le programme était principalement un laboratoire pour l’essai des nouvelles techniques de support à l’innovation dans le but d’aider les entreprises à innover mieux et plus rapidement. Puis à partir de 2009, le programme s’est tourné vers trois grands types de projets (des plateformes innovantes européennes) où des acteurs publics et privés collaborent. Parmi ces trois projets, un est spécialisé dans les clusters et c’est ici que se situe le projet EcoCluP. Le nom même d’EcoClup est un acronyme des mots « Eco-innovation Cluster Partnerships ». Les acteurs publics de l’Union européenne ont été très importants dans la conception du projet même si Europe Innova est un groupe privé. En effet, le co-fondateur d’EcoCluP est le « DG Enterprise and Industry » c’est-à-dire la branche administrative de la commission européenne dédiée à l’entreprise et à l’industrie. L’intérêt de l’Europe à créer un partenariat entre clusters portant sur l’innovation verte (et plus particulièrement sur les éco-industries, la réduction des déchets, les économies d’eau, la construction durable, les énergies renouvelables et le conseil environnemental) est important. En effet, ce secteur se développe de plus en plus (l’éco-industrie croit de 8% chaque année en Europe ce qui en fait un des secteurs les plus dynamiques) et devient de plus en plus utile à l’humanité. Certains dossiers comme les énergies renouvelables ou la gestion de l’eau font partie des grands débats sur le futur. De plus, l’importation d’énergie a des conséquences sur le budget de l’Europe. De nombreux emplois dépendent donc de l’innovation verte (3.4 millions de personnes en 2008 dans l’Union Européenne). A sa création, EcoCluP comptait 13 clusters de 10 pays différents de l’Union Européenne. A son apogée, il en a compté 30. En tout, le partenariat représente plus de 3500 entreprises (principalement des PME) et 430 laboratoires de recherche. 
Les 13 clusters européens principaux, avec parmi eux Axelera.
EcoCluP et ses différents clusters associés ont mis en place différentes actions destinées à ancrer dans la pratique la volonté politique et industrielle qui était à l’origine du projet. Die Ziele des Netzwerkes: (…) _Initiierung von Forschungs- und Entwicklungsprojekten zwischen den Unternehmen und Forschungsinstituten innerhalb Europas La collaboration entre les clusters est un des points fondamentaux du projet. Les dirigeants, chercheurs et entrepreneurs des différents clusters devaient donc se rencontrer. Plusieurs voyages dans les diverses clusters participant au projet ont donc été organisés dans le but de partager des expériences et des savoirs. Chaque séjour était basé sur une thématique permettant le développement de l’éco-innovation, la reconnaissance à l’étranger et la continuité du projet à travers les années. Il y a eu 3 séjours de cette forme entre 2009 et 2012 qui sont nommés « Cluster Manager Days ». Les clusters ont pu ainsi voir combien malgré les différences entre leur pays le but et les techniques étaient similaires. De même, ceci a permis un "brainstorming" faisant avancer la recherche. Dans le même genre, les équipes se sont inter changées et sont allées travailler dans les autres clusters afin d’approfondir encore plus ce qu’ils avaient pu apercevoir lors des « Cluster Manager Days ». Le projet est aussi fortement impliqué dans la formation en envoyant dans ces échanges des employés en cours de professionnalisation. Ces échanges apportent des bénéfices aux deux participants : pour celui qui part car il peut s’immerger dans un nouveau cluster et apprendre d’autres techniques ; pour celui qui reçoit car il peut mieux comprendre les manières de travailler de ses partenaires. 
Les connaissances développées sont très importantes mais elles ne peuvent être appliquées sans investissement. Ainsi, EcoCluP permet aux clusters de se former pour mieux savoir gérer les investissements et reconnaître les opportunités financières. Les projets personnels des différents acteurs de chaque cluster peuvent donc être pris en compte et développés. Le programme aide par exemple les petites et moyennes entreprises des clusters à améliorer leur business plan pour attirer les investisseurs. L’innovation est à risques. C’est pourquoi les clusters peuvent s’appuyer sur les services mis en place par EcoCluP, comme par exemple des outils de statistiques.
Tout d’abord Axelera est un des membres fondateurs d’EcoClup. Lorsque le programme a été mis en place, Axelera était encore jeune (moins de 5 ans), en faire partie et être même présent dès sa création lui a permis d’augmenter sa crédibilité à l’étranger et plus particulièrement au sein de l’Europe. Même si Axelera avait déjà des partenaires européens avant la création d’EcoClup, il a pu nouer des liens avec d’autres clusters éco-innovants et profiter des actions mises en place par le programmes (particulièrement les visites et les échanges de personnel).
EcoCluP s’est terminé en octobre 2012. EcoCluP a été arrêté lorsque l’Union Européenne a arrêté de le financer, pourtant, la commission européenne a fortement invité les clusters à continuer à travailler en commun, de la même manière qu’ils le faisaient au sein du projet ; en exploitant le potentiel européen de recherches et d’innovation. Elle a promis d’aider de manière non financière les clusters, c’est-à-dire en aidant à la gestion des réseaux et en facilitant les échanges. Cependant, tout n’est pas à refaire en terme de collaboration inter-clusters éco-innovants en Europe. En effet, les réseaux, les échanges, les évènements créés vont continuer afin de poursuivre les efforts faits durant ces trois années (2009-2012). L’Union Européenne pousse donc les clusters à recréer une association qui ne serait plus dépendante financièrement de ses fonds ou à rejoindre la plateforme Européenne des Clusters. 
La Plateforme de collaboration que l’UE propose aux anciens clusters d’EcoCluP. Mais nous pouvons voir que l’année 2012 n’a pas été bénéfique pour les clusters de l’Europe ; cette même année l’Initiative pour les clusters d’excellence, fondée de même par la Commission Européenne, a aussi été arrêtée. Elle a commencé doucement à renaître à l’automne 2013. On peut expliquer ces fins de projet par la crise économique qui a frappé des pays européens en 2012. We invite cluster managers to establish sustained collaboration across borders in the format of “strategic cluster collaboration partnerships”. (…). STAYING TOGETHER! WORKING TOGETHER! EXPLOITING EUROPEAN BUSINESS OPPORTUNITY TOGETHER! V/ Evaluation
L'étude du pôle de compétitivité réalisée dans les parties précédentes nous a permis de connaître les missions portées par le pôle, son organisation ainsi que les projets qu'il mène. Le pôle ne peut survivre, comme n'importe quelle entreprise que s'il réalise des bénéfices, c'est à dire que les différentes firmes fassent appel au pôle pour réaliser leurs projets innovants. Pour être viable, le pôle Axelera doit donc être compétitif. Le diagramme d'Ishikawa qui suit permet de synthétiser tous les facteurs ayant un rôle dans la compétitivité du pôle. Remarques :
L’implantation géographique du pôle de compétitivité Axelera ne s’est pas faite au hasard : la région est riche à la fois en entreprises de chimie, puisqu’elle est la première productrice à l’échelle nationale, ainsi qu’en centres de formation de bon niveau. Non-seulement certains d’entre eux font partie intégrante du pôle, mais ils constituent un véritable vivier de diplômés compétents et spécialisés dans le secteur de la chimie verte. Il est également important de noter que la conjoncture actuelle est extrêmement favorable à l’essor de la chimie verte, spécialité d’Axelera, puisque la régulation est de plus en plus stricte concernant l’impact environnemental. De plus, la conscience collective se développe, ce qui se ressent notamment au niveau de la RSE des entreprises ; tout cela favorise l’essor d’Axelera puisque le non-gaspillage des ressources et la minimisation de l’impact sur les milieux naturels sont autant de problématiques sur lesquelles les entreprises d’Axelera œuvrent. Le pôle s’intègre dans son territoire, aussi bien à l’échelle régionale que nationale et européenne. Les projets ont en effet des tailles variables et sont d’envergure nationale ou européenne, tel que le projet Ecoclup, et cela grâce notamment à des partenariats à ces différents niveaux.
Des rapports rédigés par des organismes d’évaluation indépendants présentent Axelera comme un pôle d’avenir, ce qui assure une crédibilité et une visibilité au pôle. Cette visibilité est aussi garantie par la présence de grands groupes d’importance nationale ou internationale au sein du pôle, comme Solvay ou Suez Environnement par exemple, qui promeuvent Axelera tout en attestant de son sérieux. D’autres partenaires du pôle l’aident à obtenir une reconnaissance ; des associations comme l’APPEL (Association Pour la Promotion des Eco-entreprises Lyonnaises) et la FFC (Fédération Française de Chimie) et l’UIC (Union des Industriels de la Chimie) de même que les collectivités territoriales et les institutions publiques se chargent de mettre le pôle en avant. Enfin, la réussite des projets entrepris par les membres du pôle constituent une publicité positive encourageant de nouveaux acteurs à entrer dans le pôle ou à engager des partenariats avec Axelera.
- Axelera est soutenu par des partenaires au niveau de l’Etat : la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services) et la DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) Rhône-Alpes. Il y a des investissements des entreprises dans les projets d’Axelera auxquels elles participent activement en termes de recherche ou d’industrie. Les collectivités territoriales investissent aussi : le Conseil Régional Rhône-Alpes, le Grand Lyon, la Communauté d’Agglomérations de Grenoble, la Communauté de Communes du Sud Grenoblois, le Conseil Général de la Drôme, le Conseil Général de l’Isère, le Conseil Général du Rhône et le Conseil Général de Haute Savoie.
L'évaluation du pôle peut aussi être réalisée au travers d'un outil, la matrice SWOT (Strengh, Weaknesses, Opportunities, Threats). Celle-ci permet en effet de connaître les facteurs pouvant influencer la prospérité du pôle, afin de contrôler les risques (pallier aux faiblesses et se préparer aux menaces) et d'encourager les opportunités, les forces. Remarques Comme il a été vu dans le système d'acteurs concret du pôle, Axelera est un ensemble complexes d'acteurs en interactions, et il faut prendre en compte la notion de coopétition / coocurrence. En effet, les autres pôles de compétitivité, qu'ils soient français ou étrangers, peuvent se révéler à la fois des partenaires, participant ainsi à la force du pôle ou à l'inverse des concurrents qui sont donc une menace. Il faut donc faire attention car de nouvelles alliances peuvent se créer et d'autres ne plus avoir de raison d'être. Nous avons affaire à un système dynamique dans le temps. On note aussi que la taille réduite des acteurs locaux du pôle, constitué en grande partie de petites et moyennes entreprises inscrit Axelera dans la glocalisation, car nous avons une somme d'acteurs locaux unis pour former un ensemble global, d'envergure internationale. Il est vrai qu'être constitué essentiellement de PME peut être un frein pour le pôle, dans la mesure où ces entreprises n'ont pas la renommée des grands groupes mais on peut aussi penser que la présence de nombreuses start-ups, créées sur la base de concepts innovants peut aussi être une source importante de dynamisme et de renouveau qui confère au pôle une part de sa compétitivité. Il faut aussi mettre en évidence l'une des grandes opportunités pour le pôle serait d'intégrer les programmes internationaux comme le Green Chemistry Institute afin de continuer à se développer et à avancer en collaborant avec les pôles les plus avancés dans le domaine de la chimie verte. En effet aucun pôle français ne fait partie de ces organismes ce qui traduit un certain retard dans le domaine. 
ConclusionAxelera est un pôle de compétitivité qui regroupe de nombreux acteurs de la formation, de l'industrie et de la recherche, impliqués dans la chimie et/ou dans l'environnement. Depuis 2005, ces acteurs de différentes tailles s'investissent dans les projets du pôle. Le pôle vise à donner un souffle nouveau à l'industrie chimique de la région Rhône-Alpes. Pour ce faire, Axelera mobilise ses membres autour de projets innovants dans la chimie verte. Le pôle arbore le titre de « pôle à vocation mondiale », dans ce cadre il s'intègre à des collaborations à l'échelle européenne (ex : EcoCluP). Le pôle de compétitivité Axelera se rapproche d'un pôle organisé par compétences. En effet, les multiples entreprises qui en sont membres ne conçoivent pas toutes un même produit, elles sont rassemblées autour d'un domaine de savoir-faire, celui de la chimie verte, et les produits finaux peuvent être très variés. Références Création : http://www2.cnrs.fr http://www.forestplatform.fr http://www.rhodia.com http://www.cnrs.fr http://www.connaissancedesenergies.org http://www.ifpenergiesnouvelles.fr http://smai.emath.fr http://www.objectifemploi.fr
http://www.axelera.org/ http://www.greenovate-europe.eu/ http://www.eco.at/ http://www.envirocluster.co.uk/ http://www.umweltcluster.net/ http://ec.europa.eu/
http://www.innova-europe.eu http://ec.europa.eu
http://www.opale-lyon.com/ http://competitivite.gouv.fr/ http://www.economie.grandlyon.com/ Yüklə 108,82 Kb. Dostları ilə paylaş:
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