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JOURNAL MENSUEL CONSACRE A L'EVANGELISATION



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JOURNAL MENSUEL CONSACRE A L'EVANGELISATION

"Toute chair verra le salut de Dieu"

Esaïe 52, 10 ; Luc 3,6



BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Château vert, 26000 Valence

SOMMAIRE

  • Soyez des hommes ! 121

  • Un mot aux pères de famille 122

  • Un discours d'Ezechiel 125

  • L'enlèvement 129

  • Le soldat mourant 136

  • La mort de Voltaire 138

  • Pourquoi ce contre-temps? 140

Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.

  • REDACTION • ENVOIS D'ARTICLES

  • COMMUNICATIONS

Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres

EDITION :

BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Châteauvert, 26000 Valence

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30, rue Châteauvert, 26000 Valence

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Prière de grouper les envois dans la mesure du possible.


  • Directeur-gérant : C.B. COULERU

  • Commission Paritaire : n° 3192

  • Réalisation : J.C. Bihet, 18, chemin d'Azereix,
    65000 Tarbes

  • Dépôt légal : 3e trimestre 1984

SOYEZ DES HOMMES !

"Je ne sais plus que faire avec mon garçon !" disait un jour une mère éplorée... Il fume, il jure, il court les cafés !" "Avez-vous vu ce gamin ? disait une autre. Il est haut comme trois pommes et il a déjà affaire avec la police !" On estime qu'un enfant -tant qu'il n'est qu'un petit garçon ou une petite fille- doit aller à l'école, obéir à ses parents et avoir une cer­taine tenue. Mais, lorsqu'il devient adolescent, tout change ! On pense alors, parce qu'il a 15 ou 16 ans, que l'enfant est devenu homme ! Et quel homme ! Il a le droit de tout faire ! Il court les cafés, jure avec les jureurs, ment avec les menteurs, boit avec les buveurs... et le reste. "Ne te laisse pas attraper !" Voilà le résumé de la morale. Il est homme ! Il est libre !



"Soyez des hommes !" dit le monde. C'est-à-dire, fai­tes comme les autres. Entrez dans la même ornière. Au besoin, traînez-vous dans la même boue. Appe­lez le mal bien, et le bien mal ! Soyez la proie des mêmes vices"! Si l'on ne buvait pas, on ne serait pas un homme ! Si l'on ne passait pas par la débauche, on ne serait pas un homme ! Allons, un peu de cou­rage, pas tant de timidité ! Et, pour se montrer homme, on étouffe sa conscience, on fait taire ses convictions, (si l'on en a) on met la main au mal... on perd son âme et l'on entraîne d'autres dans sa

JUILLET 1984

122 UN MOT AUX PERES DE FAMILLE

perte ! Ah ! Ces hommes, comme le monde les a faits.... Ces hommes courageux : incapables de résis­ter au sourire moqueur d'un camarade ! Ces hom­mes forts : il n'y a pas de passion devant laquelle ils ne cèdent. Ces hommes libres : ils sont les esclaves de l'opinion publique, esclaves de leurs vices, de leurs intérêts, de leur ventre, du péché en un mot !

La Bible, la Parole de Dieu, nous dit également : "SOYEZHOMMES !" (1 Corinthiens, 16, 13). Mais des hommes qui dominent leurs passions, qui lut­tent contre le mal et rompent ouvertement avec le vice. Des hommes qui tiennent tête aux railleries pour obéir au Seigneur et osent ainsi braver l'opi­nion des autres ! Voilà ceux que crée la Bible, quand elle est reçue avec le cœur. Car il y a deux manières d'êtres "hommes" : la mauvaise... et la bonne. La naissance fait de nous un homme selon le monde. Seule la nouvelle naissance par la foi en Christ fait de nous un "enfant de Dieu" - un homme selon Dieu !

*

UN MOT AUX PERES DE FAMILLE



par l'un d'eux

Un homme d'affaires était toujours tellement absorbé par son travail qu'il avait à peine le temps de voir ses propres enfants. Il découvrit un jour que son fils unique, âgé de 15 ans, échappait un peu à la surveillance de sa mère. Craignant que les con­seils paternels, si nécessaires à cet âge, n'arrivent trop tard, s'il les repoussait encore, le père décida de prendre son fils avec lui en voyage d'affaires.

UN MOT AUX PERES DE FAMILLE 123

Cet homme avisé raconta plus tard son expérience, en ces termes : "Je ne le traitai pas comme un gar­çon qu'il faut surveiller, mais comme un ami très cher et un invité de marque. Je fus surpris de cons­tater combien mon fils avait de qualités que je n'avais pas soupçonnées et quel agréable compa­gnon il était pour moi ! Bien plus, après quelques jours d'intimité complète, je fus encore plus étonné de sentir le fardeau de mes propres années glisser de mes épaules, et de me surprendre à revivre mon adolescence depuis longtemps oubliée !"

"Je n'avais cependant pas prémédité d'atteindre mon but par ce moyen, mais la confiance que je témoignai à mon garçon eut le résultat suivant : lors­que je lui eus raconté quelques-unes de mes esca­pades de collégien et combien il s'en était fallu de peu que ma vie ne fût ruinée par de mauvais con­seils, mon fils qui m'avait écouté jusqu'alors, avec un petit air incrédule, quoique soulagé, s'écria sou­dain : "Oh ! papa, que ça me fait plaisir que tu n'aies pas oublié comment sont les garçons et tout ce qu'ils ont à combattre. Maintenant, tu me comprendras mieux !"

"Alors, très librement, et comme s'il avait eu à faire à un camarade, il me parla de ses propres ten­tations et comment elles l'avaient presque vaincu. Il ne s'était pas confié à sa mère craignant qu'elle ne pût partager le point de vue masculin. Supposant d'autre part que ma propre jeunesse avait été sans défaillance, il en était venu à la conclusion que je ne pourrais pas sympathiser avec lui dans ses luttes".

"Mais papa, s'écria-t-il, en terminant ses confiden­ces, maintenant je sens que je puis marcher de l'avant, sans peur, puisque toi aussi tu as connu les mêmes combats. Seulement, permets-moi une ques­tion : Pourquoi ne me l'as-tu pas dit plus tôt ? Tu

124 UN MOT AUX PERES DE FAMILLE

sais, si j'avais pu tout te dire, cela m'aurait évité des heures terribles. Quand je pense que tu m'aurais si bien compris !"

"Il y a de cela cinq ans, ajouta cet homme d'affai­res, les yeux brillants de larmes de joie, et depuis ce jour jamais cet enfant n'a donné une heure d'anxiété à ses parents. Car je n'ai jamais permis à mes affaires, quelques pressantes qu'elles fussent, de se mettre entre mon fils et moi. J'ai toujours pris le temps de l'écouter, de l'encourager, et de prier avec lui. En conséquence, il vient à moi sans crainte, sachant qu'il y trouvera toujours sympathie et con­seils en toutes circonstances. J'ai acquis la certitude que si je n'avais pas obtenu ses confidences juste à ce moment-là, il aurait complètement échappé à mon influence. L'expérience m'a donc convaincu que les pères commettent une grave erreur en lais­sant croire à leur fils qu'ils attendent d'eux la per­fection. La Bible dit qu'un père a compassion de ses enfants. Cette compassion paternelle produit tou­jours des fruits de confiance et de sympathie !"

Pères de famille qui avez lu le témoignage de cet homme d'affaires, ne permettez jamais que vos occupations se placent entre vos enfants et vous-mêmes. Dieu vous a confié des enfants afin que vous vous occupiez d'eux avec le plus grand soin et la plus affectueuse sollicitude.

Pères de famille chrétiens, l'Ecriture sainte vous dit : "Elevez (vos enfants) dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur" Ephésiens 6, 4. Et vous "Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. "Honore ton père et ta mère", (c'est le premier commandement avec promesse), "afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre. " Ephésiens 6, 1-3.

125

UN DISCOURS D'EZECHIEL



"Et que ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, fussent au milieu de lui, ceux-ci délivreraient leurs âmes par leur jus­tice, dit le Seigneur, l'Eternel".

Ezéchiel 14, 14.

Nous sommes à Babylone, là où Ezéchiel étant encore jeune a été transporté. C'est en la cinquième année de sa captivité qu'il a été appelé à être pro­phète (1, 1).

Quelques anciens d'Israël vinrent chez Ezéchiel. Sans doute les invita-t-il à s'asseoir. Il est dit : Ils "s'assirent devant moi". Mais avant qu'Ezéchiel prît connaissance de l'objet ou du but de leur visite, son esprit fut comme remué en lui et il entendit une voix qui lui disait : "Fils d'homme, ces hommes ont élevé leurs idoles dans leurs cœurs et ont placé devant leur face la pierre d'achoppement de leur iniquité. Serais-Je consulté par eux ?" (v. 3). L'Eternel allait refuser de répondre par la bouche de Son prophète, à ces hom­mes si totalement infidèles. Il répondrait LUI-MÊME en châtiant durement ce peuple idolâtre comme il le méritait. "Moi, l'Eternel, Je lui répondrai par Moi-même" (v. 7). Tel était l'inexorable verdict divin.

Cependant, puisque cette rencontre avait lieu entre les anciens d'Israël et le prophète, ce dernier fut appelé par l'Eternel à délivrer un message d'une extrême solennité. Le verset 12 commence un nou­veau sujet qui va faire l'objet de quelques réflexions : "Et la parole de l'Eternel vint à moi, disant : Fils d'homme, si un PAYS pèche contre Moi en com­mettant une infidélité, et que J'étende Ma main sur lui, et que Je lui brise le bâton du pain, et y envoie la famine, et retranche du milieu de lui les hommes et les bêtes, et que ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, fussent

126 UN DISCOURS D'EZECHIEL



au milieu de lui, ceux-ci délivreraient leurs âmes par leur justice, dit le Seigneur, l'Eternel" (v. 12 - 14).

Les anciens purent alors se souvenir de ce qui était rapporté dans les oracles de Dieu. La terre s'était pervertie devant Dieu et était remplie de violence. Toute chair avait une conduite perverse sur la terre. La corruption de l'humanité était générale. Certains hommes montrent dans le monde une écœurante bassesse. Les ambitions sont laides. On donne aux faits les plus graves une apparence spécieuse. Noé fut averti par Dieu que le monde en sa totalité allait être détruit par le déluge (Hébreux 11, 7). L'apôtre Pierre dit : "Et s'il (Dieu) n'a pas épargné l'ancien monde, mais a préservé Noé, lui huitième, PREDICA­TEUR de justice, faisant venir [le] déluge sur un monde d'impies" (2 Pierre 2, 5). Noé fut le moyen par lequel sa famille subsista. Huit âmes furent préservées, étant parfaitement à l'abri à l'intérieur de l'arche.

Et voici qu'Ezéchiel dans son morceau oratoire déclare de la part de l'Eternel que si même Noé, ce grand PREDICATEUR était là, présent, au sein de cette nation si odieusement vouée aux idoles, il ne pourrait tirer personne de la destruction certaine. Plus loin on lit : "Ces trois hommes fussent-ils au milieu de lui, Je suis vivant, dit le Seigneur, l'Eternel, ils ne délivreraient ni FILS ni FILLES ! mais eux SEULS seraient délivrés" (v. 18). Paroles claires. Il nous est facile de les entendre. On brandit la jeunesse comme un drapeau mais le péché est le péché, maintenant comme autrefois.

Quel souvenir gardons-nous de Daniel sinon qu'il était un homme de PRIERE ? Il avait été transporté à Babylone par Nebucadnetsar, la troisième année du règne de Jehoiakim, roi de Juda (Daniel 1, 1-2). Daniel avait refusé "les mets délicats du roi" (1, 8). L'Eternel avait édicté des lois alimentaires pour Son peuple (Lévitique 11 et Deutéronome 14).

UN DISCOURS D'EZECHIEL 127

La nourriture offerte à Daniel était teintée d'ido­lâtrie. Quand un jugement sans appel fut prononcé contre les spirites et les astrologues, Daniel et ses compagnons furent comptés au nombre de ces enchanteurs. En réponse aux instantes SUPPLICA­TIONS de Daniel et de ceux qui participaient à sa vie, "le SECRET fut révélé à Daniel" (2, 19).

Daniel fut élevé à la présidence lorsque Darius le Mède reçut le royaume (6, 1). Il fut alors l'objet d'une jalousie cruelle de la part des chefs et des satrapes. Ceux-ci cherchèrent vainement, dans son administration une occasion pour le perdre. Il ne res­tait plus qu'à chercher dans ce qui touchait à sa vie privée, à l'observance de la loi de son Dieu. Un sta­tut royal fut établi et mis en vigueur portant que pen­dant les trente jours qui suivraient, quiconque adres­serait une prière, excepté au monarque perdu d'orgueil serait jeté dans la fosse aux lions (6, 7). Darius signa l'acte d'interdit, se déclarant aussi par là infaillible.

Apprenant cette nouvelle, Daniel monta dans sa maison. Les fenêtres de sa chambre haute étant ouvertes, orientées vers Jérusalem, Daniel, trois fois par jour se mettait à genoux. Il priait et rendait grâ­ces à son Dieu, comme il l'avait toujours fait. Rien n'était changé. Daniel était un homme qui s'adon­nait à la PRIERE (voir : Psaume 109, 4). Ecoutant Ezéchiel, les anciens d'Israël purent se souvenir de Daniel, homme courageux, sans peur et sans repro­che. De même Abraham avait été un puissant INTERCESSEUR. Il avait prié pour les justes qui auraient pu se trouver dans l'abominable Sodome. Son action persévérante avait eu pour résultat le sau­vetage à la dernière limite de TROIS personnes, de Lot et de ses deux filles. Tandis que ces anciens se remémoraient ces traits caractéristiques de Daniel, Ezéchiel reprit son leitmotiv : "Et que ces trois hom-

128 UN DISCOURS D'EZECHIEL

mes, Noé, Daniel et Job, fussent au milieu de lui, ceux-ci délivreraient leurs âmes par leur justice, dit le Sei­gneur, l'Eternel" (v. 14).

Job est la troisième personne considérée à cause de sa haute valeur morale. Il vivait en des temps très anciens. Il avait ce que l'on appelle "des biens" et mieux que cela il avait une nombreuse famille. Dieu avait dit au redoutable ennemi des âmes : "As-tu con­sidéré Mon serviteur Job, qu'il n'y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal ?" (Job 1,8). De nombreuses épreu­ves et de terribles souffrances jalonnèrent le par­cours de Job, de cet homme riche et puissant. Job fit preuve d'une patience exemplaire malgré les mor­sures de ses souffrances morales et corporelles. La dégradation de sa santé ne lui fit attribuer à Dieu rien d'inconvenant. Jacques, dit : "Voici, nous disons bienheureux ceux qui endurent l'épreuve avec patience. Vous avez ouï parler de la PATIENCE de Job, et vous avez vu la fin du Seigneur, savoir que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux" (5, 11). Pour porter de grandes afflictions il faut une grande PATIENCE.



"Et que ces TROIS hommes, Noé, Daniel et Job fus­sent au milieu de lui..." Concluons. Si Noé avait PRE­CHE sans discontinuer, et si à ces inlassables prédi­cations les PRIERES de Daniel étaient venues s'ajou­ter, et que ces efforts combinés avaient été soute­nus par l'inégalable PATIENCE de Job, ces trois hommes n'auraient sauvé personne. Eux SEULS auraient échappé. La situation apparaissait donc comme absolument désespérée. Il ne fallait pas moins de soixante-dix ans de douloureuse captivité pour qu'Israël se départisse de son attirance perpé­tuelle pour les idoles.

Qu'en est-il maintenant de ces vertus de Noé, de Daniel et de Job ? Tout est d'une manière surémi-

L'ENLEVEMENT 129

nente, CONCENTRE dans la PAROLE de Dieu et dans les opérations de l'ESPRIT de Dieu. L'apôtre Paul dit : "Nous PRECHONS Christ crucifié" (1 Corinthiens 1, 23). Pierre dit : "Mais II (Dieu) est PATIENT envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance" (2 Pierre 3, 9). "L'Esprit INTERCEDE" (Romains 8, 26). Lecteur ! Aujourd'hui encore la GRACE du Seigneur Jésus coule à flots. Pourquoi n'en profiteriez-vous pas ?



A.S.L.

L'ENLEVEMENT

"Un jour, qui est très prochain, Jésus Christ vien­dra enlever ceux qui croient en lui. Il viendra à leur rencontre dans les airs. Ils seront transportés dans un lieu magnifique, plus beau que nous ne pouvons l'imaginer. La Parole de Dieu nous dit qu'il y aura une génération de croyants qui ne connaîtra jamais la mort. Les croyants seront enlevés de la terre avant cette période des plus horribles pestes, carnages et famines que le monde ait jamais connus. Examinez les prophéties concernant cet événement mystérieux "l'enlèvement". C'est la vraie espérance du chré­tien, la bienheureuse espérance des vrais croyants. C'est pourquoi, malgré les crises successives qui secouent le monde entier, malgré ces jours sombres qui remplissent de terreur le cœur de beaucoup de gens, tout chrétien peut être heureux dans cette espérance".

Ce texte de Hal Lindsay est emprunté de son livre : "L'Agonie de notre vieille planète" qui a été tiré à plus de dix millions d'exemplaires. Cher lecteur,

130 L'ENLEVEMENT

pouvez-vous souscrire à ces paroles ? Elles sont par­faitement conformes à l'enseignement des Saintes Ecritures. C'est l'apôtre Paul qui a reçu et transmis cette révélation. Il a parlé de l'Eglise, de sa vocation sur la terre et de sa destinée éternelle. Elle est appe­lée l'Epouse de Christ, celle qu'il s'est acquise au prix de son propre sang. C'est la vraie Eglise, com­posée de tous les vrais croyants, de tous ceux qui ont reçu Jésus Christ, comme le Rédempteur de leur âme. Dans quelque confession religieuse que ce soit, ceux qui Lui appartiennent, sont l'Eglise de Christ. Ceux qui ont leurs péchés pardonnes par son sacri­fice expiatoire sont unis à Lui comme les membres" de son corps spirituel. Lui-même étant au Ciel res­suscité et glorifié.

Le Seigneur connaît tous ceux qui sont à Lui, dans quelque lieu du monde et dans quelque temps où ils aient vécu. Ceux qui sont morts en Christ, c'est-à-dire dans la foi, participent à la victoire qu'il a rem­portée sur la mort. Leurs âmes dans le Paradis atten­dent le jour de la résurrection. La Parole de Dieu nous dit que dans un jour très prochain Jésus Christ viendra du Ciel et les croyants ' 'seront tous changés : en un instant, en un clin à'œil, à la dernière trompette.... les morts seront ressuscites incorruptibles et nous nous serons changés." (1 Corinthiens 15, 52). "Le Seigneur lui-même... descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement, puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur" (1 Thessaloni-ciens 4, 16-17).

Le Ciel est la demeure éternelle des élus de Dieu. Le Seigneur en parlant de ses rachetés, qu'il nomme ses brebis disait : "Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père" (Lire Jean, 10). "Si je m'en

L'ENLEVEMENT 131

vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi" (Jean 14, 2-3). Voici l'habi­tation, de Dieu est avec les hommes... et Dieu lui-même sera avec eux leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées. (Apocalypse 21, 3-4).

La parole de Dieu nous déclare de la façon la plus précise que l'Eglise (les croyants) sera retirée de la terre avant les jugements derniers... Son départ sera le signal de l'intervention judiciaire de Christ à l'égard de ceux qui ont méprisé la grâce offerte à tous. Christ est mort pour les péchés du monde. Le pardon est assuré moyennant la repentance et la foi en son sacrifice. "Qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle, et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Jean 5, 24).

Chers lecteurs, ne soyez ni amusés, ni surpris par ces déclarations. Dans le monde, tout s'achemine vers le dénouement final. La patience de Dieu tou­che à son terme. Le temps appelé : de la grâce, va se terminer, pour faire place à la plus sombre période que le monde ait jamais connue. Notre pla­nète s'est transformée en un vaste arsenal où sont accumulés les plus effroyables moyens de destruc­tion. Les prophéties bibliques ont abondé en détails sur les temps d'épreuves qui s'approchent. "Il y aura... sur la terre une angoisse des nations en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots (le désarroi social), les hommes rendant l'âme de peur et à cause de l'attente des choses qui viennent sur la terre habi­tée, car les puissances des deux (les gouvernements) seront ébranlées" (Luc 21, 25-26). Depuis 20 ou 30 siècles, les temps de la fin ont été annoncés, les moyens de destruction que le monde possède aujourd'hui ont été prédits. Les prophéties ancien-

132 L'ENLEVEMENT

nés ont annoncé qu'un jour les hommes dispose­raient d'appareils pour voler dans les airs : "Ceux qui volent dans les airs comme des colombes" avec "les ailes effroyables" des bombardiers géants qui sèment la terreur et la mort. Elles ont parlé aussi des effets terrifiants de la bombe à neutrons. "L'Eternel frappera tous les peuples... leur chair se fondra tandis qu'ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fon­dront dans leurs orbites et leur langue se fondra dans leur bouche" (Zacharie 14, 12).

Quelqu'un dira : Alors pourquoi cela ? Pourquoi les guerres qui ont toujours marqué l'histoire du monde et dont la menace pèse aujourd'hui plus lourd que jamais. Une prophétie d'Esaïe, prononcée il y a 27 siècles, nous indique les raisons des juge­ments qui maintenant viennent dans le monde. "Le pays est souillé sous ceux qui l'habitent ; car ils ont transgressé les lois, changé le statut, violé l'alliance éter­nelle. C'est pourquoi la malédiction a dévoré le pays. " "La terre est violemment remuée,... elle chancelle, comme un homme ivre." (Esaïe 24, 5-19). Qu'en est-il maintenant de la crainte de Dieu qui, il y a quel­ques décennies encore, était le pilier du comporte­ment moral, avec la pensée de l'omniscience divine, la certitude que Dieu sonde le cœur de tous les hom­mes, leur vie et leurs actions, étaient dans les esprits comme un instinct de respect naturel. La loi morale enseignée par les Saintes Ecritures ne sera bientôt plus qu'un sujet de dérision. L'impudicité qui entraîne à la dégradation morale et à la licence, con­duit le monde incrédule vers l'exercice des juge­ments futurs, prédits par la Bible, la Parole de Dieu.

A cela vient s'ajouter une responsabilité plus lourde encore. Que fait-on de l'offre du pardon

L'ENLEVEMENT 133

de Dieu en Jésus Christ ? D'un côté, Dieu dans sa grâce veut pardonner au pécheur, mais d'autre part les hommes doivent reconnaître leur culpabilité et venir à Lui dans un repentir sincère. Si Dieu a fait les frais de leur salut par le sacrifice de son Fils uni­que, qu'il a soumis aux souffrances de la croix, les pécheurs en retour ne doivent-ils pas accepter la sen­tence divine, se reconnaître pécheurs et confesser leurs fautes devant Lui ? Sur la croix de Golgotha, Christ a souffert pour nos péchés Lui, "le Juste pour nous des injustes afin de nous amener à Dieu". Dans cette œuvre où Dieu offre sa grâce et son pardon, les hommes eux-mêmes doivent venir à Lui, pour être lavés dans le sang de Christ. Car "il n'y a de salut en aucun autre, car aussi il n'y a point d'autre nom sous le Ciel qui soit donné parmi les hommes par lequel il nous faille être sauvés" (Actes 4, 12).

Mais hélas ! dans la mesure où l'homme s'éloigne de son Créateur et rejette son autorité, il s'engage plus avant dans le chemin de la désobéissance. Or que dit l'Ecriture ? "Celui qui désobéit au Fils de Dieu ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3, 36). Pourtant Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité "ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance". (2 Pierre 3, 9). "Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils uni­que, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3, 16). Si Dieu a été offensé par le péché sous toutes ses formes, II l'est bien davantage encore par le refus de recevoir Jésus Christ comme son Sauveur. Ce qui amènera les hommes incrédules à la barre du jugement divin, ce ne sera pas leur condition pécheresse native, mais le fait d'avoir méprisé l'amour de Dieu. "D'une puni­tion combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l'alliance par lequel il avait été sanc-

134 L'ENLEVEMENT



tifié, et qui a outragé l'Esprit de grâce" (Hébreux 10, 29)?

C'est la raison pour laquelle nous devons insister pour que tous viennent au Sauveur et qu'aucun ne s'expose au jugement éternel. Nous vivons les temps les plus sombres que le monde ait jamais connus. Le Seigneur Jésus, à Gethsémané quand on venait se saisir de lui pour le conduire à la mort de la croix, avait dit à Pierre : "Remets l'épée dans le fourreau". C'était une parole prophétique qui déclarait que pen­dant un long temps, la grâce qui pardonne, serait offerte aux hommes. C'est la période que nous vivons depuis près de 20 siècles, le temps de la grâce. Mais l'épée du jugement, selon les Ecritures, va être retirée du fourreau, et alors ce sera le douloureux règlement de compte.

Ne pensez pas, cher lecteur, que ce soit sans un douloureux serrement de cœur que nous devons vous dire cela. Si le temps presse, c'est avec plus d'insistance que nous vous disons : Venez au Sau­veur et soyez sauvés. Nous craignons que beaucoup n'écouteront pas, car l'incrédulité va croissant. Le monde s'égare dans les raisonnements impies. Beau­coup de gens se tournent vers les théories de l'athéisme et dans bien des esprits la pensée orien­tale remplace la foi chrétienne. Mais encore aujourd'hui le Rédempteur invite les pécheurs : "Venez à moi, vous tous, qui êtes fatigués et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos" (Matthieu 11, 28). Peut-être contestez-vous l'autorité des Sain­tes Ecritures et leur divine inspiration. Si vous ne lisez pas la Bible, vous ne pouvez la connaître, ni recevoir le message qu'elle vous adresse. Pourtant les preuves de son authenticité abondent, pour tout homme qui se penche avec respect sur ces saintes pages. Donnée par le canal de l'inspiration du Saint Esprit, écrite il y a 20 à 35 siècles, par un nombre im-

L'ENLEVEMENT 135

posant d'auteurs, hommes pieux, elle est le livre le plus actuel qui soit parce qu'elle est la Parole de Dieu. Avec plus de solennité que jamais, elle s'adresse à tous les hommes. La Bible est le livre le plus lu dans le monde. Traduite et publiée en un très grand nombre de langues, elle s'impose par sa gran­deur et sa majesté et "convaincra de péché, de justice et de jugement" tous ses détracteurs. "Et le Diable qui les avait égarés fut jeté dans l'étang de feu et de soufre. Et si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu". (Apocalypse 20, 10-15). Ils sont des multitudes, ceux qui ont trouvé et trouvent dans la Bible, force, consolation, joie et bonheur éternel. Elle s'adresse à vous personnelle­ment, cher lecteur.

Alfred Rochat


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