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Analyse de sensibilité



REGION DE DAKAR ET DE THIES
Les milieux sensibles de la région de Dakar sont représentés par les Niayes et des espaces protégés entre autres.


  • Ressources forestières

L’état des forêts classées dans la région de Dakar se caractérise par une dégradation parfois avancée due aux effets conjugués des actions anthropiques et de l’instabilité du climat. Parmi ces causes nous pouvons notamment citer :

  • la convoitise de la part des promoteurs immobiliers, des collectivités locales et de l’Etat ;

  • l’extension des zones d’habitat participe à la destruction du couvert végétal ;

  • les défrichements dus à la recherche de terres fertiles ;

  • l’entretien et la modernisation des réseaux téléphoniques, électriques et des canalisations ;

  • les prélèvements anarchiques de sable qui engendrent des déchaussements et la chute des arbres et/ou arbustes ;

Tous ces espaces protégés ou classés pour la conservation des ressources naturelles et des biotopes sont des zones à forte sensibilité environnementale. Ainsi, ces espaces classés ou protégés constituent aussi un habitat indispensable pour l’épanouissement de la faune sauvage. Les essences fruitières des forêts classées de Dakar comme celles de la forêt de Mbao sont utilisées par les populations locales, c’est le cas de l’Anacardier dont les noix sont grillées par les femmes et vendues au niveau de la RN1, du « Mad » (Saba senegalensis) et du tamarinier (Tamarindusindica). Les fruits de certaines espèces sont utilisés, c’est le cas du « Ndiandame » (Bosciasenegalensis) et d’autres pour leurs vertus médicinales, c’est le cas toujours du « Ndiandame », du Fromager, etc.

  • Niayes

La zone des « Niayes » de la région de Dakar s’étire sur une longueur de 30 km, et une largeur variant de 1 à 8 km à l’intérieur des terres. L’écosystème des « Niayes », qui est un milieu humide et/ou vert, appartient à la « Grande Niaye » de Dakar qui s’est disloquée en plusieurs parties.La zone éco-géographique des « Niayes » de Thiès correspond à six (6) collectivités locales situées :

  • dans le département de Thiès (commune de Kayar et communauté rurale de Diender Guedj ;

  • dans le département de Tivaoune (commune de Mboro, la communauté rurale de Darou Khoudoss, Taïba Ndiaye et NottoGouyeDiama).

Par ailleurs, la région de Thiès en particulier la zone des Niayes reçoit une part importante des migrants en provenance des autres régions du pays et dans une moindre mesure de la Guinée.
Sur le plan socio-économique, les activités qui sont pratiquées dans les Niayes de Dakar et de Thiès sont essentiellement d’ordre agricole (maraîchage et agricole pluviale). Cependant, d’autres activités s’y développent notamment :

  • Elevage (élevage de case, pastoralisme et élevage semi-intensive) ;

  • Tourisme ;

  • Pêche ;

  • Arboriculture (exploitation du vin de palme, exploitation des noix de cocos, vergers de manguiers, papayers, anacardiers, citronniers, etc.) ;

  • Exploitations minières (phosphates à Darou Khoudoss avec les Industries Chimiques du Sénégal, le sel au Lac Rose et dans le Gandiolais) ;

  • Activités forestières ;

L’agriculture dans la zone des Niayes contribue largement à la fourniture du pays en légumes et fruits. Les Niayes fournissent environ 80 % de la production maraîchère nationale. Le maraîchage constitue une source de revenus pour une bonne partie des acteurs que sont les agriculteurs eux-mêmes, les acheteurs, les revendeurs, etc.


De plus, le maraîchage constitue une soupape de sécurité sociale en sa capacité de résorption de main d’œuvre. Ce secteur, de par sa capacité d’absorption de main d’œuvre non qualifiée, joue un rôle important dans l’insertion d’une frange importante de la population.
Les formations végétales rencontrées dans ces milieux subissent une détérioration du fait de plusieurs facteurs. Du point de vue biophysique, les dunes seront de plus en plus ravivées et leur érosion par le vent occasionne un comblement progressif des bas-fonds. Cet état de fait entraînera des conséquences socio-économiques graves quant on sait que ces cuvettes représentent les lieux de la production maraîchère.
La spéculation foncière déjà très importante dans les « Niayes » va s’accentuer et entraîner des coupes abusives et illicites d’essences forestières avec comme corolaire une perte de la biodiversité dans la zone.
Les enjeux et contraintes environnementales liées aux Niayes sont :

  • la stabilisation du cordon vif par un reboisement dans le but de freiner les tendances défavorables (colmatage, ensablement) ;

  • le contrôle des coupes abusives et illicites des ligneux pour mieux conserver l’écosystème ;

  • la conservation de la fertilité des sols grâce aux matières organiques produites par les filaos ;

  • la revitalisation les biotopes perdus pour la faune (nombreuses espèces d’oiseaux, de poissons de reptiles et mammifères) ;

  • le renouvellement du peuplement de la bande de filaos (Casuarina equisetifolia) ;

  • une recolonisation du milieu par la faune ;

  • une gestion durable des ressources naturelles ;

  • la protection des sols contre les formes de dégradation (salinisation, érosion éolienne, etc.) ;

  • la fixation des dunes pour éviter l’ensablement des cuvettes ;

  • l’évitement de l’ensablement des cuvettes maraîchères ;

  • la lutte contre les formes de pollutions du milieu ;

  • l’instabilité des dunes blanches vives et des dunes jaunes semi-fixées ;

  • l’ensablement des cuvettes maraîchères et des bas-fonds ;

  • la salinisation de la nappe phréatique avec l’avancée du biseau salé ;

  • l’extraction du sable marin ;

  • la baisse de la nappe phréatique ;

  • l’érosion côtière (avancée de la mer favorisant le recul du cordon littoral) ;

  • la pollution azotée des eaux souterraines ;

  • le dépérissement de la bande de filaos avec le vieillissement des sujets ;

  • l’assèchement précoce de certains points d’eau (mares) ;

  • la sensibilité des sols à l’érosion éolienne ;

  • la sensibilité des sols à l’érosion hydrique ;

  • la baisse de la fertilité des sols ;

  • la dégradation des massifs forestiers ;

  • la disparition d’espèces végétales due à la sécheresse, au défrichement, au surpâturage ;

  • la disparition d’espèces animales  (les Niayes contribuent au maintien de la biodiversité) ;

  • les déficits pluviométriques récurrents ;

  • la pollution marine due aux rejets de déchets chimiques par certaines usines (ICS, MDL) ;

  • l’utilisation abusive des produits phytosanitaires et d’engrais.

REGION DE TAMBACOUNDA
Les milieux sensibles de la région sont représentés essentiellement par des espaces protégés. Elle compte 13 forêts classées, une partie du Parc National de Niokolo-Koba (PNNK) et des zones amodiées. Depuis 1981, le PNNK figure à la fois sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO et sur celle du Réseau Mondial des Réserves de Biosphère (MAB).
Sur le plan de la biodiversité animale, le PNNK sert de refuge à environ 80 espèces de mammifères, 330 espèces d'oiseaux, 36 espèces de reptiles, 20 espèces d'amphibiens et au moins 60 espèces de poissons.
L’agriculture gagne de plus en plus du terrain avec l’extraction du mil à la périphérie du Parc Niokolo-Koba. La forte demande en produits de brousse y favorise une importante activité.
En raison des immenses richesses et des enjeux qu’il représente, le PNNK est soumis à de multiples pressions anthropiques. Ainsi, malgré les efforts déployés par l'Etat sénégalais pour le maintien des acquis en matière de diversité biologique, certaines espèces animales sont menacées d'extinction et ne se comptent plus hélas que par dizaines d'individus. C’est ainsi que quatre (4) grandes menaces liées aux activités socio-économiques pèsent sur la biodiversité :

  • la plus grande provient du développement de l’agriculture intensive : extension des terres de culture sur l’habitat sauvage, implantation incontrôlée d’établissements humains ;

  • la deuxième grande menace provient de l’exploitation abusive de bois de chauffe : plus de 55 % des besoins du pays en énergie domestique sont satisfaits grâce au bois et au charbon de bois, dont la presque totalité est extraite et produite dans les écosystèmes de la zone du NiokoloKoba avec principalement le Combretumglutinosum ;

  • la troisième grande menace est les accidents mortels avec la faune du fait de la collision avec les véhicules qui circulent sur la RN7 ;

  • la quatrième grande menace est le braconnage.

Les enjeux et contraintes biophysiques sont:




  • la dégradation des ressources forestières due essentiellement aux feux de brousse, aux pratiques agricoles, aux activités pastorales, aux besoins énergétiques ;

  • une menace sur la biodiversité du Parc National du NiokoloKoba qui est en péril ;

  • un relief généralement accidenté sous forme de plateaux cuirassés dans certaines zones ;

  • des sols très sensibles à l’érosion hydrique ;

  • une préservation de la qualité des eaux souterraines du Maastrichtien pour l’alimentation en eau potable (teneur en fluor supérieure à la norme de l’OMS dans les parties Sud et Nord des communautés rurales de Koular et de Kothiary du département de Bakel) ;

  • une préservation de la qualité des eaux de surface (insuffisance pour le bétail) ;

  • une maîtrise de l’eau drainée par le fleuve Sénégal pour des terres cultivables.



REGION DE MATAM
La sensibilité de la région réside sur le potentiel important des ressources forestières. En effet, le domaine forestier classé au niveau de la région de Matam est constitué de 12 massifs occupant 1 562 550 hectares dont 5 forêts classées, 2 réserves de faune et 5 réserves sylvo-pastorales.
Le département de Matam compte 4 forêts classées pour une superficie de 12 280 hectares et celui de Kanel compte 1 forêt classée pour une superficie de 170 hectares.
Le département de Ranérou-Ferlo (50,9 % du territoire régional) ne dispose pas de forêt classée. Cependant, il focalise une bonne partie du domaine forestier existant pour une superficie de 1 395 100 hectares, dont 5 réserves sylvo-pastorales et 2 réserves de faune. Ranérou-Ferlo a un taux de classement de plus de 85 %.
Les enjeux et contraintes biologiques de la région sont liés à :

  • un potentiel pastoral important dans le Ranérou Ferlo ;

  • un taux de classement élevé dans le Ranérou-Ferlo ;

  • une agression des potentialités forestières imputables aux feux de brousse, à la sécheresse et aux pratiques d’émondage des éleveurs.

Les enjeux et contraintes physiques sont liés à :




  • la disponibilité de nombreux points d’eau dans le Ferlo latéritique ;

  • la nature latéritique des sols dans une partie du Ferlo ;

  • la vulnérabilité de la nappe alluviale aux déchets liquides qui seront générés par le fonctionnement des groupes électrogène du fait de sa profondeur faible dans la zone de Matam ;

  • L’existence de nombreuses mares dans la zone de Ranérou Ferlo. Ces points d’eau sont utilisés par les populations pour les besoins domestiques (vaisselle, linge, etc.) mais aussi pour l’abreuvement du bétail. Ces points d’eau temporaires peuvent être souillés par les déchets liquides générés par le fonctionnement des groupes électrogènes si certaines précautions ne sont pas prises ;

  • la vitesse du vent très fort dans la zone atteignant parfois 28 m/s avec des tempêtes de sable. Ce vent violent peut compromettre les structures telles que câbles et poteaux électriques.



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