Janvier 2006 Directeur de la publication: Jean-François Lanneluc



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Budget proximité.

Achevé en 2006 : crèche Joliot-Curie, 5me ; crèche St-Maurice, 8me ; restaurant scolaire Berthelot, 7me ; plaine africaine, 6me ; jardin Roquette, 9me ; gymnase Jules Verne, 3me ; terrain Thiers, 6me ; gymnase Lagrange, 7me ; vestiaires stade Dumont, 8me ; piscine de Vaise “été”, 9me ; hôtel social la Charade, 3me ; salle Lacassagne, 3me ; centre social Bonnefoi, 3me.

Lancé en 2006 : crèche Fossés de Trion, 5me ; crèche Dussaussoy, 6me ; restructuration de 15 groupes scolaires dont Charial, 3me, Cornier, 4me, Veyet, 7me... ; jardins de Thou et Croix-Paquet Sud, 1er ; mise en lumière Manufacture des Tabacs, 8me ; jardins de rues 2006, 8me ; gymnases Paul Santy, 8me et Plateau, 9me, rénovation patinoires Charlemagne et Baraban, rénovation complexe sportif Charial, 3me et gymnase Pradel, 6me ; poursuite du plan Patrimoine.
Les taux serres.

Dans le cadre du budget 2006, les taux d’imposition Ville sont gelés pour la 4me année consécutive : taxe d’habitation : 20,19 % ; taxe foncière : 16,11 %. Mais sur décision du Parlement, la valeur locative (ou “base d’imposition”) du logement de tous les contribuables varie d’une année sur l’autre : plus 1,8 % pour 2006. Ce qui explique que le contribuable lyonnais pourra voir ses impôts locaux progresser bien que n’étant pas imposé davantage en 2006 qu’en 2005 par la Ville.


Prometteur. L’art réussit à la maternelle.

Après trois ans d’expérimentation du projet “Des artistes à la maternelle”, l’heure est au bilan. L’horizon s’élargit. Et Lyon s’affirme comme référent national.

Initié en 2002 dans le cadre d’un partenariat Ville de Lyon, ministères de l’Éducation nationale et de la Culture, le projet “Des artistes à la maternelle” a consisté a accueillir dix artistes en résidence dans dix écoles maternelles de Lyon. Inédite en France, l’expérience a été observée à la loupe par l’ensemble des acteurs, et son évaluation, rassemblée dans un ouvrage du SCEREN-CRDP de Lyon, sous la direction du philosophe Alain Kerlan. Premières conclusions : l’éducation peut-elle se passer de la culture? Non. Quel a été le principal facteur de réussite de l’expérience lyonnaise? La durée. Va-t-elle se poursuivre? Oui, mais...

Dans des conditions différentes. Parce que le projet a coûté cher à la Ville : 150.000 E par an. Parce qu’on ne repart pas à zéro. Et que l’éducation artistique, incluse dans les programmes de l’Éducation nationale, va désormais se développer dans toutes les maternelles, à l’initiative des équipes éducatives et avec l’appui du centre national de ressources Enfance, art et langages installé à Lyon et activé dès 2002. Enrichi des données de l’évaluation, le centre depuis Lyon s’affirme comme référent. Sur les bénéfices pour les enfants, la cause est entendue : meilleure maîtrise dans l’expression de l’évocation, sens de l’observation aiguisé, ouverture d’esprit et créativité accrues... Pour les parents, aussi : valorisés et entrés dans une démarche de coopération. Et dans l’école : complémentarité des rôles de l’artiste et de l’enseignant. L’un d’eux dresse la synthèse : “contrairement à l’enseignement des fondamentaux, les résultats de l’éducation artistique ne sont pas préétablis ; nous sommes constamment dans la découverte”. On comprend que les enfants en tirent le meilleur parti.


Élisez les Lions du sport et gagnez...

Pour la 3me année consécutive, la Ville de Lyon, en partenariat avec Hit and sport et Le Progrès, décernera, sur vote du public, les “Lions du sport” aux 3 sportifs lyonnais qui se sont distingués lors de la saison dernière. En lisse : Grégory Coupet, Yann Cucherat, Nicolas Beaudan, Fabrice Tiozzo, Corinne Maîtrejean, Isabelle Delobel et Olivier Schœnfelder, Franck Solforosi, Raphaël Jacquelin, Térésa Nzola, Cylia Vabre. Qui de ces 10 champions remportera l’or? l’argent? le bronze? À vous d’en décider (attention : ne pas dissocier le couple de patineurs Delobel et Schœnfelder) en votant à partir du 10 janvier. Pour voter, 3 possibilités : en ligne sur www.lyon.fr ou www.hit-sport.fr ; à l’aide de l’un des bulletins publiés dans le quotidien Le Progrès. À gagner, 15 invitations pour 2 personnes à la soirée (en musique) de remise des “Lions du sport” par le Maire de Lyon et son adjoint Thierry Braillard, le 24 janvier au Transbo. Pour gagner : être parmi les 15 premiers à appeler le centre d’appels de la Ville de Lyon, 04’72’10’30’30.


Grande conférence.

Prochaine Grande conférence (ouverte au public et gratuite), organisée par le Pôle universitaire lyonnais (PUL) et la Ville de Lyon : “Cellules souches et perspectives thérapeutiques”, par Nicole Le Douarin. Le 12 janvier à 18 h, université Jean Moulin, amphi Roubier, 15 quai Claude-Bernard (7me). 04’37’37’26’70.


Dépister l’obésité.

Surpoids pour 61 % des enfants examinés. C’est ce qu’a révélé la première journée nationale de dépistage de l’obésité infantile organisée en 2005 par l’Association française de pédiatrie ambulatoire. D’où l’utilité de renouveler cette journée de consultation gratuite : le 7 janvier de 9 h à 18 h, ADES, 71 quai Jules Courmont (2me). 04’72’41’66’01.


Amélie pour la vie.

Amélie, c’est cette jeune lyonnaise atteinte d’une tumeur au cerveau qui a pu être opérée aux États-Unis en 2004 et sauvée grâce à un magnifique élan de solidarité. “Amélie la vie”, c’est l’association qu’elle a créée pour être à son tour solidaire des enfants gravement malades. Chacun peut soutenir cette belle cause en achetant dès maintenant le single “Le voyage d’Amélie”, réalisé gracieusement par le groupe Idest. Amélie la vie, 670 route de Noailleux, 69270 Cailloux-sur-Fontaines, pouramelie@voilà.fr et www.amelielavie.com

Partenaires et acteurs de la ville.
Cerveaux. L’élite à Gerland : Normale...

Il y avait Fontenay pour les scientifiques et Saint-Cloud pour les littéraires. Depuis 2000, il y a Lyon et Lyon. À deux pas de Normale’sup sciences, Normale’sup “LSH” façonne à Gerland l’élite nationale des enseignants et chercheurs en lettres et sciences humaines.

En 2005, 113 places pour 2.800 candidats. On les comprend. Issus de classes préparatoires, brillantissimes, ils s’ouvrent une perspective qui laisse rêveur : quatre ans de formation (licence, masters 1 et 2, doctorat en lettres, arts, sciences humaines et sociales) et de recherche (27 spécialités) du plus haut niveau, avec statut de fonctionnaire stagiaire, donc rémunéré, et débouché assuré. Mais pas sans contrepartie : outre que le normalien s’engage à demeurer 10 ans au service de l’État, il est prié de réussir ses examens. Faute de quoi, s’il “redouble”, c’est sans traitement et pour deux années maximum. Voilà pour les “élèves”. Mais tous les étudiants de l’ENS (un millier) ne le sont pas. L’ouverture internationale du système universitaire et la volonté de l’école d’accueillir les meilleurs d’où qu’ils viennent donne accès aux auditeurs de master, agrégation, doctorants, avec pour les étrangers, statut de pensionnaire scientifique ou boursier international. En sens inverse, tout normalien fait une partie de ses études en dehors de l’hexagone, l’ENS étant l’interlocuteur des principaux centres internationaux en lettres et sciences humaines : pas moins d’une centaine de partenariats avec des établissements européens, Nord et Sud-américains, canadiens, chinois, japonais, russes, tunisiens... qui font de Lyon le cœur d’une arborescence tentaculaire.

Aujourd’hui, l’ENS entend s’ouvrir davantage, s’élargir, rassembler. “Nous sommes, à Lyon, dans une logique de pôle”, explique son directeur Olivier Faron. Au bout de cette logique, la naissance d’un campus de recherche rassemblant toutes les forces (universités, grandes écoles et leurs bibliothèques, INRP, Maison des sciences de l’homme, Institut de l’Orient...) dans les domaines d’excellence lyonnaise. Et la création d’un institut européen d’études avancées invitant les plus grands chercheurs internationaux à travailler sur des programmes à thèmes sociétaux comme la marginalisation, l’exclusion, l’égalité des chances... Des questions on ne peut plus d’actualité sur lesquelles les experts en sciences humaines sont prêts à éclairer ceux qui n’ont pas le temps de réfléchir...


Interview d’Olivier Faron.

Nommé à 46 ans directeur de l’École normale supérieure lettres et sciences humaines en septembre dernier (par décret du président de la République), normalien lui-même, CV à 25 alinéas..., Olivier Faron est du genre bouillonnant. Et déterminé à secouer certains cocotiers...

Depuis votre arrivée, c’est “ouverture, toute!”...

Nous avons réussi notre implantation à Lyon. Il faut maintenant que l’ENS devienne l’un des centres d’excellence en sciences humaines et que cela se sache mondialement. Nous avons une mission de formation mais aussi de diffusion des connaissances en direction des publics les plus divers. Aussi nous allons utiliser à fond notre outil ENS média, créer un canal Philo porteur de contenus de très haut niveau. Les résultats de la recherche ne nous appartiennent pas. Moi, je les restitue.

Et pour le recrutement, vous êtes tout aussi ouvert?

Je reconnais qu’il y a une auto-reproduction des enseignants. Mais je ne suis pas pour qu’on contourne le concours. Je vais lancer l’opération “ENS pour tous” avec un lycée amont, de quartier sensible, et un lycée aval Prépa. Nous (direction, enseignants, élèves) allons expliquer dans les classes du lycée aval ce qu’est une classe préparatoire, tuteurer des élèves, les faire travailler la prise de parole.

Et cela suffira?

Attendez : je vais aussi m’attaquer, dès cette année, à la réforme du concours d’entrée, pour tendre vers davantage d’égalité des chances. Un exemple : l’épreuve de culture générale ne sera plus discriminante. Vous voyez ce que je veux dire...


La laïcité en BD.

Dans le cadre du centenaire de la loi de séparation des Églises et de l’État, les 11 MJC de Lyon ont été conviées par Louis Pélaez, adjoint au maire délégué à la Jeunesse, à travailler et s’exprimer sur le thème de la laïcité, “en faisant œuvre de pédagogie”. Résultat, 11 bandes dessinées conçues, avec l’appui de professionnels, par des jeunes de toutes origines. Conclusion : tous voient dans la laïcité le ciment de la société d’aujourd’hui et de demain. En cours d’édition par la Ville de Lyon, la somme de ce travail rassemblée dans un album prochainement consultable dans les MJC et bibliothèques municipales.


Partager l’eau.

Actuellement, un quart de la population mondiale (1,5 milliard de personnes) n’a pas accès à l’eau potable. Initié par la fondation Danielle Mitterrand, un collectif d’associations internationales construit des solutions alternatives pour faire de l’accès à l’eau un droit universel. Chacun peut soutenir cette cause en adressant un don par chèque à : Fondation Danielle Mitterrand, France libertés, 22 rue de Milan, 75009 Paris, ou en ligne sur www.france-libertés.fr


Retour gagnant.

Partis sans diplôme, les sept premiers jeunes à avoir bénéficié d’un stage à Barcelone, dans le cadre du programme Léonardo de l’Union européenne, sont revenus avec bagages. Tout a commencé avec l’opiniâtreté de Louis Pélaez. L’adjoint au maire chargé de la Jeunesse et de la vie associative, fort du soutien de la Mission locale et de l’association Jeunes emplois mobilité Rhône-Alpes, a pu faire intégrer dans le programme réservé aux jeunes qualifiés des jeunes sans qualification. “S’ils n’ont pas de diplômes, ils ont des compétences” a-t-il fait valoir. Quelques mois plus tard, sept Lyonnais partaient pour un stage de trois mois à Barcelone dans le tourisme, dont un de formation intensive d’espagnol et de découverte culturelle. Salima Benlilita, 23 ans, était agent d’information et de réservation à l’Office du tourisme. “L’expérience a été très enrichissante, j’ai appris beaucoup et j’ai grandi”, affirme-t-elle. Elle repart deux mois... pour Londres par ses propres moyens. Ensuite elle terminera sa formation qualifiante dans le tourisme pour “ne pas m’arrêter à simple agent de voyage, je veux pouvoir évoluer”. Après avoir réalisé le site Web de l’Office du tourisme de Barcelone, Bastien a créé sa micro-entreprise spécialisée dans la réalisation... de sites Web. Vincent se lance aussi à son compte dans l’infographie, Estelle veut entrer dans une école de journalisme. Neuf autres jeunes sont sur le départ. À suivre...


Culture, as-tu du cœur?

Quand on est estampillé “en difficulté sociale”, entrer dans une salle de spectacle ne fait pas partie de ses priorités. Pourtant la culture est un bon moyen de s’extirper de son quotidien, de ressentir des émotions, du plaisir, de rester connecté au monde. “Le social et la culture sont deux mondes qui ne se rencontrent pas”, constate Pascal Dreyer, président de l’association “Cultures du cœur” qui, elle, les fait se rejoindre. D’envergure nationale, fondée dans le Rhône par une poignée d’acteurs culturels en 2001, elle met gratuitement à disposition des publics fragilisés des places de spectacle. 125 structures culturelles, des Célestins à la salle A thou bout d’chant, les invitent tout au long de la saison via 230 relais sociaux. Leur choix s’opère dans une base de données accessible, au sein du relais social, par Internet. De janvier à novembre 2005, plus de 4.200 personnes ont effectué une sortie culturelle. 11 rue Auguste Lacroix (3me), 04’78’60’92’18.

Lyon projets.
Trop forts. Le sport sans compter.

Avec 80.000 licenciés, le sport amateur lyonnais tient du phénomène local de société. Quant à mesurer la pratique loisir hors clubs, mieux vaut botter en touche. Au royaume du bénévolat, l’élite et les anciens tirent les jeunes vers le haut. Compétition non imposée mais conseillée. Parce qu’elle est une école de vie.

Entre Juninho qui soulève des tribunes et Gaston qui jubile d’avoir joggé son premier tour de parc, il y a un monde. Celui du sport amateur. Structuré comme la tour Eiffel, fédérations internationales, nationales, ligues et compétitions de tous niveaux et à tout âge, il arbore 310 clubs (800 sections) affiliés à l’Office municipal des sports, plus tous les autres, gonflés à bloc par des adhésions en constante progression. Principale ressource : l’huile de coude et l’abnégation d’une armée de bénévoles qui apprécient d’être enfin reconnus autrement que par une tape sur l’épaule.

“Il fallait reconstruire le dialogue, explique Thierry Braillard, nous avons remis en marche l’Office municipal des sports. Rénover les installations et en créer de nouvelles, Lyon est aujourd’hui citée en exemple”, poursuit l’adjoint aux sports. Effort conséquent sur le sport de formation, le haut niveau, les événements..., “notre priorité demeure le soutien aux clubs de proximité, qui accomplissent une tâche immense dans les quartiers, et dont les subventions, pour les plus importants, ont été multipliées par 6, 7, et même davantage ”. La proximité, l’Amicale laïque Villette Paul Bert, comme le LOU Omnisports ou Rhodia Vaise, en fait une force, annonçant 1.800 adhérents dans un bassin de 9.000 adresses, à qui le club propose 16 disciplines, de l’aïkido au yoga, en passant par le tennis de table, l’escalade ou la natation..., avec des pics en badminton, volley et judo et de beaux résultats interrégionaux et même nationaux. “Nous privilégions l’apprentissage, explique le président Patrick Lamy, et incitons les jeunes à faire de la compétition parce que c’est un élément pédagogique fort qui apprend à gérer son temps, avec des répercussions positives sur le travail scolaire”.

Porter haut les vertus du sport plus que la performance, c’est une position qu’adopte aussi Saïd Intidam, président du Ménival football club, donnant tout son sens au label “Formateur” qu’il partage avec d’autres comme l’Étoile sportive Trinité, l’AS Montchat ou le Hand-ball Lyon Duchère. “Nous formons 250 jeunes à partir de 7 ans, explique-t-il, 3 ont été remarqués par l’OL (qui a récemment animé un stage chez nous), 2 autres viennent de signer avec Cannes. Mais nous gardons une philosophie de club de proximité ; pour nous, le foot amateur est une école de citoyenneté, avec tout le respect pour les “pro” et pour le Haut niveau”. Il est vrai que le Haut niveau est devenu une spécialité lyonnaise. En athlétisme, aviron, escrime, handisport, lutte, natation, sports de glace, les titrés font claquer le drapeau de leur club. En gymnastique artistique, il n’est que de citer Cucherat, Mounard ou Tommasone pour penser Convention gymnique de Lyon. Mais son président garde la tête froide : “nous continuons d’allier le Haut niveau et l’animation, insiste Henri-Paul Pecolo. Tout le monde (800 adhérents) s’entraîne dans une parfaite cohabitation ; les 22 champions du pôle France côtoient les débutants et parmi eux (500 enfants), une dizaine est entrée au groupe Formation”. De sorte qu’à la Convention, chacun, quel que soit son rang, est conscient d’appartenir à une école de l’effort dont l’élite s’entraîne 30 heures par semaine.

C’est autre chose que recherche le trésorier des Moustiks, Jérôme Beffay : “le jeu collectif, l’auto-arbitrage” qu’implique l’Ultimate fresbe, sport universitaire US que l’association a contribué à importer à Lyon en 2001. Mi-foot américain sans contact, mi-basket : “tout est dans l’observation de la trajectoire, précise l’Ultimater, et dans la passe immédiate puisqu’il est interdit de se déplacer avec le disque sous le bras”. À 7 contre 7 à l’extérieur, équipes de 5 à l’intérieur, toujours mixte, l’Ultimate fresbe recrute plutôt “parmi les étudiant(e)s filières scientifiques” (?) tout en commençant à essaimer dans les écoles et collèges. Rattaché à la fédération française de Flying disk, il ne compte pour l’instant que quelques dizaines de licenciés à Lyon. Mais, comme la capoïera, le “Pleine nature” ou le badminton voire le roller, encore étiquetés “sports émergents”, il se pourrait bien qu’il redessine le paysage sportif local. Fort d’une longue tradition, porteur de valeurs éducatives en pleine renaissance, le sport amateur aussi innove pour se développer.


Un campus pour le sport éducatif.

En créant des centres sportifs au cœur des quartiers en développement social, l’association Sport dans la ville accompagne les jeunes dans leur construction personnelle par le biais du sport. Chaque semaine, un millier d’enfants lyonnais participent. Un nouveau centre, et non des moindres (le projet Campus) devrait voir le jour en 2006 au stade Boucaud (9me) grâce à un tour de table associant l’OL (500.000 E), la Ville de Lyon, la Région, l’État et des entreprises qui s’impliquent dans l’éducation. Deux terrains de foot, 3 de basket, 700 mq de salles de formation..., 3 ME bien employés.


L’office et le sain esprit sportif.

Volonté politique, services municipaux, équipements, clubs, dirigeants, partenaires, bénévoles, ligues, fédés..., et surtout pratiquants : à Lyon, le succès du sport est une affaire d’équipe. Et l’Office municipal des sports en est un peu le pivot. Garant d’un dialogue efficace et constructif entre tous les acteurs, l’OMS s’affaire à “huiler” et simplifier les rouages d’une mécanique parfois compliquée. Apporteur, collecteur et gestionnaire d’initiatives, expériences, conseils, solutions, médiation, de “culture terrain” et de petits “coups de main”, l’organisme, trait d’union du monde sportif et de la Ville, contribue largement à l’image épanouie d’une Cité “dopée” par les vertus comme les valeurs universelles du sport. Président : Marc Feuillet. 405 av. Jean Jaurès (7me), 04’72’80’06’86.


Le sport crée l’événement.

On ne compte plus, à Lyon, les événements sportifs, participatifs, spectacles ou de proximité (et encore : grands rendez-vous des calendriers national et international mis à part!). Echantillon...

Janvier. Trophée bouliste Béraudier. Traversée de Lyon à la nage. Lions du sport.

Février. Trial indoor.

Mars. Top gones.

Avril. Tournois cyclistes de Vaise et Monplaisir. Avalanche cup.

Mai. Traversée de Lyon à l’aviron. Grand prix cycliste de Gerland. Trophée Gaby Coche. Record du tour du parc.

Juin. Grand prix cycliste du Point du jour. Fête des mercredis de Lyon. Tournoi But en or. Jeux de Lyon. Baby ski.

Septembre. Lyon free VTT. Semi Marathon. Fête des sports arrondissements. Traversée de Lyon à la voile.

Octobre. Course La Lyonnaise.

Novembre. Bi-côte. Jogg’îles.

Décembre. Tournoi de Noël (tennis ballon)...

Lyon expression des groupes politiques.
Groupe Socialiste et apparentés.

L’emploi des jeunes.

Il y a quelques semaines, le Maire de Lyon accueillait à l’Hôtel de Ville une association qui organisait pendant deux jours la mise en relation d’entreprises avec des jeunes recherchant un emploi, autrement dit un de ces fameux “speed-dating” dont les médias mettent souvent en évidence non seulement l’originalité mais aussi l’efficacité. Pendant ces deux jours il s’agissait pour la Ville de tenter une première expérience, favorisant le rapprochement de près de 400 jeunes avec des entreprises locales. Alors que l’exclusion professionnelle est souvent un facteur majeur de l’exclusion sociale des jeunes, cette initiative visait à démontrer qu’une ville peut elle aussi trouver sa place dans la lutte contre le chômage des jeunes. En effet, exclus de l’emploi, exclus des réseaux classiques de recrutement, il est parfois difficile de “rebondir” dans un environnement ou un simple nom à consonance étrangère, une adresse dans un quartier réputé “difficile” ou un parcours de formation atypique entraîne les pires difficultés dans la recherche d’un emploi. Dans ce contexte, décrocher un entretien avec un recruteur d’entreprise relève parfois de l’exploit et chacun peut le comprendre, ces injustices du quotidien qui frappent certains de nos jeunes peuvent conduire à une sorte de “séparatisme social” qui ne veut pas dire son nom. La récente crise des banlieues vient de nous rappeler qu’il était urgent et nécessaire d’offrir des perspectives concrètes à ces jeunes. La Ville de Lyon pour sa part affiche depuis 2001 la solide volonté de faire de la mixité et de l’ouverture, autour de nos valeurs républicaines, un axe fort de son développement. La politique d’urbanisme et du logement mise en œuvre par Gérard Collomb traduit à l’évidence une vision lyonnaise des enjeux urbains. Cela se traduit également au quotidien par la multiplication d’expériences concrètes en direction des jeunes en difficulté. C’est le cas du travail effectué par le Groupe d’initiatives pour l’intégration dans la ville mis en place par la municipalité. C’est le sens de la création du pôle jeunesse inauguré l’automne dernier sur le quai Jean Moulin qui regroupe la Mission locale ainsi que le Centre régional d’information jeunesse. C’est également la vocation de la plate-forme emploi qui fonctionne en étroite coopération avec l’ANPE, l’ALLIES-PLIE et l’ensemble des services de la ville concernés par l’emploi. C’est enfin, en octobre dernier, la signature par le Maire d’une charte de la diversité avec 35 grandes entreprises.

Groupe socialiste et apparentés, 1 rue de la République, 69001 Lyon, tél. 04’78’39’95’02, cmlyps@wanadoo.fr


Groupe Unir pour Lyon.

De nouveaux impôts pour 2008...

Le Maire de Lyon se targuait dans la presse d’avoir un “super budget” et prédisait que l’opposition serait dans l’incapacité d’y trouver la moindre faille. La faille pourtant est béante : le Maire de Lyon sera dans l’incapacité de réaliser son plan de mandat. Perdu dans un exercice de mauvaise foi évidente, l’adjoint aux finances a fini par avouer le subterfuge : il manque plus de 400 ME d’investissements. En cinq années, c’est ce que la gauche a réussi à investir et on voit mal comment elle pourrait réaliser 400 ME d’investissements dans les deux années qui viennent. Par ailleurs, le budget 2006 laisse d’ores et déjà envisager les difficultés que nous allons rencontrer dans les prochaines années si rien n’est entrepris pour réduire durablement les dépenses de fonctionnement. En effet, depuis 2001, nous constatons une augmentation plus rapide des dépenses de fonctionnement que des recettes de fonctionnement, et un niveau extrêmement faible de la marge nette d’autofinancement, masqué un temps par la vente du patrimoine de la Ville (le quartier Grôlée par exemple). Si aucune autre politique n’est menée, les Lyonnais verront s’alourdir une nouvelle fois leur feuille d’imposition après les élections. Telle est la logique du Maire de Lyon, tenir par l’emprunt jusqu’en 2008, pour livrer des équipements et surfer sur la vague de la communication et asséner au lendemain des élections un sérieux coup de bâton aux Lyonnais en soldant une partie des emprunts par une augmentation significative de la pression fiscale. Ne nous trompons pas, c’est aujourd’hui que se décident les taux d’imposition d’après les élections. Les Lyonnais ont le droit d’être éclairés dans ce débat. Chaque candidat doit d’ores et déjà se positionner sur ce sujet. Le groupe Unir Pour Lyon, présidé par Charles Millon s’engage à ne pas augmenter les impôts après les élections. Cependant une telle politique exige du courage dans l’exercice budgétaire car l’absence de ces recettes supplémentaires doit se traduire par une réduction très significative des dépenses. Qui d’autre aura le courage de l’affirmer?


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