Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



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M. le Président - Merci, Monsieur GRAND.
Monsieur MAHOUDEAU a la parole.

M. MAHOUDEAU - Monsieur le Président, chers collègues, je souscris à ce qu’ont dit mes collègues Hervé NOVELLI et Claude BEAUFILS.
Il faut quand même rappeler que tout ce dont nous parlons s’appuie sur ce qui a été fait par l’ancienne majorité de l’ancien gouvernement : je veux parler des pôles de compétitivité. Je me souviens que, dans cette enceinte, c’était une expression complètement bannie ; on n’en entendait jamais parler. Je vois que, maintenant, vous avez un peu changé votre fusil d’épaule et c’est tant mieux !
Autour de ces pôles de compétitivité, nous avons pu agréger un grand nombre de PME. Ce dont nous parlons aujourd’hui, ce n’est pas uniquement des PME qui réussissent, Madame SALMON, parce que vous en avez évoqué une, mais elles sont 7 000 en Indre-et-Loire et ce sont des entreprises qui fonctionnent et qui essaient de se développer.
Je voudrais dire aussi aux Verts qu’il n’y a pas les bons emplois et les mauvais emplois, il y a des emplois tout court. Chaque fois, les bons emplois sont ceux qui entrent dans la vision…
(Une intervention hors micro dans l’hémicycle – inaudible)
Oui, dans le bâtiment, il y a des entreprises qui posent des ardoises tous les jours. Je ne sais pas si les ardoises correspondent à un bon ou à un mauvais emploi, mais c’est un emploi tout court !
Si, en dessous, ils mettent de la laine de verre, cela devient un bon emploi ; s’ils n’en mettent pas, c’est un mauvais emploi !
(Protestations)
C’est à peu près la vision que vous avez !
Sur les fonds propres, des décisions avaient été prises par l’ancien gouvernement qui, malheureusement, les avait déjà un peu rognés. L’impôt emploi recherche, on nous dit que c’est un effet d’aubaine, mais c’est quand même ce qui a été fait de mieux ; comment attirer l’épargne des Français dans l’économie productive ? Il est plus facile d’aller déposer son argent à la Caisse d’Épargne, même à 2 ou 3 %, que de le mettre dans une entreprise avec tous les risques qui vont avec.
J’en sais quelque chose, pour avoir mis pas mal d’argent dans les entreprises et en avoir perdu beaucoup. La prise de risque est extrêmement importante quand on place son argent en tête de bilan dans une entreprise. Le seul moyen qu’ont nos entreprises, c’est de faire des bénéfices et de remonter cela en haut de bilan. Compte tenu de la situation que nous avons, les hauts de bilan restent désespérément étriqués.
Quand vous allez voir la banque et que vous demandez un emprunt, la première chose qu’elle regarde, c’est le haut de bilan et les fonds propres. Nous sommes dans un système qui ne fonctionne pas.
Je souscris à l’action menée par la Région, comme tout le monde. Comment ne pas y souscrire, puisque cela va dans le sens du développement de nos entreprises ?
Je reviens sur les modalités, point qui n’a pas été abordé. Le vent souffle ! On a rappelé le chiffre terrible des faillites, puisque nous avons battu un record absolu depuis plus de 15 ans du nombre de faillites le mois dernier. Évidemment, les entreprises sont ballottées dans ces difficultés.
Vous avez mis des conditions d’attribution qui, à mon sens, ne sont plus adaptables. Il faut travailler au coup par coup. Vous ne pouvez pas avoir cette rigidité qui consiste à dire qu’il ne faut pas qu’il y ait eu de licenciements dans la période des 12 mois précédents. Vous ne pouvez pas non plus dire qu’il faut maintenir l’emploi pendant une durée de 5 ans. C’est méconnaître totalement la vie d’une entreprise, en particulier des PME ou des petites entreprises, que de maintenir de telles conditions. Elles sont inapplicables, ou alors vous faites une sélection qui n’a pas de sens !
Quand une entreprise est ballottée et que, par malheur, elle est obligée de licencier quelqu’un, si un bon de commande arrive et qu’elle peut réembaucher par la suite, évidemment que vous ne pouvez pas lui dire : « Non, vous avez licencié quelqu’un. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas vous attribuer… »
Je ne sais pas de quelle manière vous appliquez votre règle dans ce cas de figure. J’aimerais que vous puissiez m’éclairer sur ce sujet, Madame MIALOT, mais je ne doute pas que vous le fassiez avec beaucoup de discernement.
Merci.
(Applaudissements)


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