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Burgagni


Quelques réflexions pour participer au débat.

La machine à perdre est en marche. Il y a quelques années nous avions la « droite la plus bête du monde ». J’ai bien peur que la gauche ne se soit laissée contaminer.

Pour des raisons d’ambitions personnelles, on espère pas la gagne de son camp, mais la défaite de son représentant. J’ai en plus l’impression que le traumatisme de 2002 était tellement ancré dans les esprits, qu’être au 2 tour était une victoire.

Le hic, c’est qu’une fois qualifié, il fallait savoir passer la surmultipliée. Ce qui malheureusement n’est pas venu.

Et maintenant ?

Le PS ne doit-il pas revoir sa ligne politique et ses vieilles alliances ?

La Gauche dans son ensemble n’a plus de grand leader sachant fédérer et ne souffrant d’aucunes contre verses.

Le PS doit adapter son programme politique à la vie moderne et au monde et non pas rester sur les vieux clichés.

Si le PS ne fait pas sa révolution, il va rester dans l’opposition et le bail signé risque d’être emphytéotique.

Quant aux ralliements du 1èmeer ou 2ème tour au sarkozysme, messieurs les opportunistes, sachez qu’un jour il faudra rendre des comptes et expliquer aux gens qu’en fait bien que vous vous revendiquiez un jour de gauche vous avez défendu une politique de droite et de droite dure.

DD


Refondation de la gauche ? Vous plaisantez !

Laissons-la couler avec ses caciques suffisants et baratineurs.

Laissons-les s'entretuer doctement dans leur maison de retraite.

Pas de refondation sans leur disparition naturelle ou leur élimination.

Après cela, on pourra avoir quelque espoir....... s'ils n'ont pas tué Ségolène.

PS (si je peux encore utiliser ce sigle !!)
C. Autard

Nous avions la droite la plus bête du monde, mais sans coup férir, la gauche lui a ravi le trophée de la débilité politique : Cela prouve que la majorité de nos politiciens de gauche sont à remercier !

Je suggère aux lecteurs du Nouvel Obs le livre de Jacqueline de Romilly "Alcibiade".

J'y ai trouvé matière à réflexion pour le temps présent….


On ne refondera pas avec succès la gauche sans accepter le principe de réalité, appeler un chat un chat et Robin un fripon.

Point N° 1


Depuis des lustres, la gauche ne se s’unit que dans le dénigrement de la droite. Une telle posture ne lui donne le pouvoir qu’en cas d’erreur grossière de la droite (Cf. la dissolution de Chirac). Abandonnons d’urgence cette mauvaise solution. Il faut construire un programme cohérent et crédible avec un socle politique qui présente une homogénéité raisonnable.

Point N° 2


La gauche a adopté depuis une dizaine d’année une posture très conservatrice :

¤ Défendons nos avantages acquis (alias les privilèges)

¤ Non à ceci et à cela, à l’Europe, aux expulsions de sans papiers, à l’EPR, aux OGM etc.

Pendant longtemps au mot gauche était associé celui de progrès scientifique et technique, plus aujourd’hui. Comment enthousiasmer les nouvelles générations en ne leur proposant que chômage, dérèglement climatique, une dette insupportable et une kyrielle d’interdits ?

Au lieu de regarder l’avenir dans un rétroviseur il faut affronter les problèmes avec réalisme.

Par exemple en 40 ans, l’espérance de vie a augmenté de dix ans et notre état de santé à 60 ans est incomparable avec celle de nos grands-parents. L’age de départ en retraite doit être reporté à 65 ans, sauf pour certains métiers réellement pénibles (les chantiers de BTP par exemple). Le refuser c’est se condamner à l’échec.

PS : j’ai personnellement travaillé 42 ans avec un départ en retraite à 65 ans et demi !
Point N° 3

Avec la chute du mur de Berlin, l’immense majorité des Français constate que tous les mouvements marxistes qui ont pris le pouvoir ont toujours apporté la dictature et la misère. Les critiques des marxistes de France sont souvent bonnes mais leurs solutions inadaptées.


La moitié des hommes politiques de gauche semblent être incapable d’en tirer la conséquence logique : il n’y a pas d’accord stratégique possible entre une gauche moderne et un mouvement marxiste (PC) ou largement influencé par lui (les Verts, plus rouges que vert). Par contre des accords programmatiques restent possibles. Encre faut-il préalablement avoir reconstitué une dynamique comme l’avait fait le congrès d’Epinay de 1972.
Pour reconquérir le pouvoir au niveau national, la gauche doit donc conquérir tout ou partie du centre gauche.
Mais le retard pris par le PS depuis 2002 fait qu’il y a maintenant trois candidats sur ce créneau :

  1. Le PS

  2. Les Radicaux en cas de retrouvaille entre les radicaux de Gauche et leurs frères de centre droit,

  3. Démocratie libérale.

Soit le PS français, à l’instar des autres PS européens, établit son leadership sur le centre gauche, soit il devra passer un accord stratégique avec le ou les partis de centristes, quels qu’ils soient, soit il se condamne à l’impuissance.
Point N° 4

.Une telle révision stratégique est urgente. Même si elle demande un travail préparatoire, repousser un congrès PS à fin 2008 est irresponsable. Finissons en avec les tergiversations tactiques de François Hollande.


Michel-François Gauthier


RECONQUERIR LE TERRAIN IDEOLOGIQUE PERDU

Des années 60 à 80, la pensée de gauche, rattachée au marxisme ou au socialisme chrétien, dominait chez les intellectuels, se répercutant sur les catégories sociales supérieurs éduquées "à leur école". Cet état de fait, issu des luttes sociales des années 30, de la lutte contre le fascisme et de la guerre froide est bel est bien terminé, l'effondrement des régimes communistes ayant donné le coup de grâce. La droite a peu à peu reconquis le terrain en reconstruisant une idéologie fondée sur les valeurs judéo-chrétiennes du travail et de la famille, mais en dépassant le strict catholicisme (glorifiant le travail mais plutôt méfiant vis à vis de l'argent trop facile et ostentatoire) pour l'élargir à la pensée protestante anglo-saxonne qui glorifie la réussite individuelle. La valeur "famille" étant quant à elle surtout centrée sur la notion d'autorité (paternelle, professorale, patronale...) dont l'effondrement (attribué à mai 68) serait la cause principale de notre "décadence". Cette "nouvelle droite" a aussi réussi à s'approprier les valeurs sécuritaires et nationalistes d'extrême droite, raflant ainsi les voix du Front National et des Souverainistes aux présidentielles de 2007. Elle a enfin profité, sur le plan international, du succès des néo-conservateurs américains et de la peur face au terrorisme islamique.

Face à cette "nouvelle droite" décomplexée, la gauche doit mener une réfléxion théorique radicale sur ses valeurs. Certes, les valeurs républicaines de la liberté, de l'égalité et de la fraternité doivent évidemment en rester les fondements, mais à condition d'être repensées, reconstruites, "réactualisées", pourrait-on dire. De quelle liberté la gauche parle t'elle, lorsque la droite prône la liberté économique ? Et de quelle égalité, qui ne soit pas caricaturée par la droite mettant en avant l'inégalité naturelle" et la loi du plus fort ? Et quid de la fraternité ? S'agit-il de la solidarité, de l'amour du prochain, de la tolérance et de l'hospitalité, du respect des droits de l'homme, valeurs pour lesquelles la gauche sera accusée par la droite d'angelisme, de laxisme ou de "droit-de-l"hommisme". Et sur le plan économique, la théorie du partage, de la redistribution et de la régulation du marché par l'Etat peut-elle suffire et convaincre

sans être aussitôt taxée par la droite de système d'assistanat et d'entrave à la liberté économique. Le contexte d'une économie de marché mondialisée et informatisée a changé la donne. Les théories marxistes et keynesiennes ne suffisent plus pour appréhender ce monde. Quant à la pensée politique, le vide est sidérale. Ségolène Royal a voulu porter le débat sur la démocratie participative et la fondation d'une 6éme République. Mais le Parti Socialiste l'a t-il suivie dans ce sens ?

Tout cela, c'est de la théorie dont se fout pas mal le citoyen lambda, direz-vous. En guise de réponse, je citerai un passage de l'ouvrage d'Alain De Benoist "Vu de droite" paru en 1977 qui fut le livre de chevet de toute l’équipe Sarkozy actuelle : Fillon, Devedjian, etc.. :


" La gauche française a compris depuis longtemps la leçon essentielle de Gramsci, à savoir que la majorité idéologique est plus importante que la majorité parlementaire et que la première annonce toujours la seconde, tandis que la seconde, sans la première est appelée à s’effondrer. La droite ne perçoit pas l’enjeu d’une action métapolitique (sur les consciences)... Son manque de rigueur, son défaut d’unité, sa répugnance devant le travail de formulation théorique susceptible de dégager la ligne la plus juste, son refus des perspectives à long terme, l’absence dans son camp d’une synthèse doctrinale susceptible de cristalliser les énergies, tous ces traits notamment, expliquent ses échecs répétés".


On pourrait maintenant inverser les termes de gauche avec droite et cela redeviendrait

d'actualité !

Jean-Pierre Guenebaut.

Bonjour,
Je vous invite à lire un article de Emiliano Grossman et Bruno Palier,


dans le dernier n° (mai/juin 2007) de la revue "La vie des idées",
intitulé "La social démocratie par les urnes". Je trouve cette analyse sociologique et politique très éclairante.

Frédéric-Toulouse

Pour refonder la gauche …. rendons la compétitive.

Dans l’imaginaire collectif franco-français , la gauche représente le camp de la solidarité, du partage , du petit peuple face aux nantis.

Face à nous, la droite serait les partisans des entrepreneurs , des patrons etc.….

Cette image d’Epinal fut longtemps cultivée par les responsables SFIO et PS avec il est vrai une once de démagogie populiste. Ce cliché a conduit à un malentendu envers les électeurs. La gauche serait idéale pour distribuer les richesses, mais seule la droite serait légitime pour les créer.

Le candidat U.M.P. pouvait dès lors dénicher les réformes économiques les plus dépassées trouvées dans les limbes thatcheriennes , il n’en demeurait pas moins plus capable aux yeux des français de sortir le pays du marasme. Les éléphants semblaient consacrer cet état de fait en axant leur discours sur le danger , certes réel, que le projet du candidat adverse représentait pour les classes populaires et pour les libertés. Hors , relancer l’économie en aidant la consommation, stimuler la création en aidant la recherche publique, compléter les revenus des ménages grâce à la redistribution… ces mesures emblématiques des gauches européennes ont été efficaces pour relancer des économies au sein de l’O.C.D.E.

A nous de démontrer nos compétences , à nous de rassurer les électeurs sur notre maîtrise des problématiques économiques car quoi qu’il en soit, la création de richesses est toujours a rebours de leurs redistributions.


Foued BELLAHCENE (futur militant socialiste)

Il est très intéressant de savoir que vous souhaitiez connaître les interrogations ou les réponses de vos lecteurs, qui parfois ont un peu de mal à suivre la gauche .....Et la France.

Qu'attends-je de la gauche aujourd'hui, une représentativité de la génération actuelle, âge, moeurs, origine. Une refonte du système présidentiel, législatif et local.

Un homme ou une femme peut importe qui oserait demander une remise à plat de l'éducation, de la santé, des aides sociales. Ces aides sont nécessaire pour le bien de tous, pour une société démocratique, bien employées on ne voterait non contre mais pour. 

Savoir comment est utilisé cette manne, ou va telle ? A quoi sert-elle ? Mais également l’argent public.

Un respect des non cumuls des mandats, pour une vraie diversité dans les appareils politiques, de quels bords ils soient.

Une décision de s'attaquer aux injustices flagrantes, les prix par exemple des loyers, des denrées alimentaires de base, pourquoi ne pas bloquer certains aliments nécessaires à tous.

Voir ce que font et avec de la réussite les autres pays pour le problème du chômage (Québec, Allemagne), en souhaitant d'arrêter cette hypocrisie ou la politique actuelle désire que l'on travaille plus longtemps avec comme résultat on vous vire si vous avez 50 et plus. Si vous avez le malheur d'être sans emploi vous n'en trouvez pas, argument vous êtes trop vieux ou trop cher.

De donner un coup de pouce salarial significatif pour les métiers dont personnes ne veut, et non augmenter le SMIC pour tous, ce qui tend aujourd'hui à tirer vers le bas, l'ensemble des salaires.

D'arrêter de nous opposer, le privé et le public, peut être (Une idée de droite ?) donner plus de moyens aux administrations et enlever à d'autres.

Réformer le sénat, donner un coup de jeune et de modernité à cette basse chambre.

Prendre en conscience la qualité de vie des citoyens, qu'il soit citadin ou rural, donner des impulsions pour les transports en commun, les sécuriser et les améliorer, (là une niche pour des emplois). Redonner vie aux rivières polluées, aux villes asphyxiées (oui j'avoue j'ai un peu l'âme écolo);

Faire prendre conscience que cette planète peut nous en vouloir de la traiter si mal. 

Faire de la sécurité un domaine ou chacun soit conscient de l’autre. Respecter l’autre, soit, et son environnement.

Donner la parole aux citoyens (ce que proposait Madame Ségolène Royale était attirant); leur demander pour des décisions importants leur avis, et tenir compte de la réponse.

Ne plus passer pour des imbéciles, qui soi disant ne connaissent rien à la politique, et surtout si vous êtes une femme.

Que chaque élu respecte ses promesses ou au moins ait le courage de dire aux Français la vérité, oui cela va coûter cher, oui ceci prendra du temps etc…

Tenter de ne pas encourager les corporatismes divers et variées. Eviter de plonger dans le communautarisme, tout en donnant aux différents Français qui composent cette France, des avantages et des situations communs.

Ma réflexion :

En 1997 Chirac dissous l’assemblée, et je ne sais plus qui à dit à cette époque : « on a la droite la plus bête du monde »

En 2007, je pense que si personne ne stoppe l’hégémonie droitière, on pourra dire « on a la gauche la plus bête du monde », donc à dans 10 ans.

Viane Harnois. - Paris.

Les points que j’aborde ci-dessous sont issus de réflexions sur mon expérience en tant que femme, mère d’une famille mono- parentale, enseignante, parent d’élève, et confrontée à des problèmes de santé. Les valeurs de gauche resteront toujours mon espoir.


Nous n’avons le choix que de la réalité. Ma génération (celle qui avait 20 ans en 1968) se trouve confrontée à un double problème : assumer les responsabilités de erreurs du passé sans en être paralysée, pour mieux asseoir l’avenir des prochaines générations. Je présuppose dans ce texte que nous ne changeons pas notre modèle économique de libéralisme équilibré par la justice sociale.
Sans une classe moyenne qui a le moral et de l’espoir, (je parle de celle des employés, agents de maîtrise et cadres) …nous allons dans le mur. Elle est aujourd’hui déprimée, désorientée, elle a subi le chômage, ses enfants ne trouvent pas d’emploi ni de logement, elle regarde les politiciens parler de réformes, elle les espère, mais sait aussi qu’elle en paiera le prix. Elle ne sait plus où se trouver politiquement : à gauche ? Les socialistes, qu’elle a mis au pouvoir en élisant François Mitterrand, l’ont perdue de vue en l’exerçant. La droite l’a complètement laissé tomber. Elle a montré son existence aux élections présidentielles en se tournant vers François Bayrou. La nouveauté de la candidature de Ségolène Royal lui est apparue attractive. Bref, c’est bien cette population qui s’écarte du modèle traditionnel que lui offre le parti socialiste même si celui-ci l’appelle « camarade », ce qui contente la vieille garde mais ne représente plus rien pour les plus jeunes.

Cette classe moyenne doit pouvoir :

- se former (enseignement),

- avoir des enfants et les élever décemment,

- accéder à des logements (que ce soit en location ou en propriété),

- payer des impôts justes,

- et, enfin, sans honte : consommer et faire des projets.
Se former :

L’enseignement doit mettre nos enfant au centre du système, ce qui ne veut nullement dire se centrer sur leurs désirs. Il s’agit de se donner les moyens, pédagogiques (formation des enseignants) et financiers, aux écoles, collèges, etc., .d’atteindre leurs objectifs : nos enfants sortent de ce système avec des savoirs, ils ont des capacités, des compétences, ils en sont conscients et vont les utiliser pour leur développement professionnel et l’intérêt de la communauté.


L’orientation des enfants est primordiale. Il faut en cesser avec les ségrégations de filières (scientifique, littéraire, gestion, professionnelles). Il trouve ses racines dans de vieux réflexes menaçants, si souvent prononcés par les enseignants et relayés par les parents effrayés: la punition (!) étant de ne pas être orienté en classe générale, puis d’être puni de ne pas passer en scientifique (faut-il faire S pour progresser dans la vie ? J’en doute vraiment).
L’apprentissage, s’il est devenu un bon moyen d’accéder à des métiers de techniciens ou d’ingénieurs, il reste encore dur à vivre pour les apprentis aux métiers dits manuels. Ceux-ci souffrent de leur mauvaise image (bâtiment, travaux publics, alimentation, commerces). Mais les maîtres d’apprentissage n’ont de cesse de répéter que ces métiers sont très très durs, qu’ils faut « en baver comme eux quand ils étaient jeunes).On parle souvent de « projet professionnel » mais c’est aussi, souvent, une déception ! D’autre part, si on vous avait confié des tâches de balayage pour vous tester au lieu de vous apprendre les tâches du métier, vous vous seriez senti humilié et inutile. Comme la plupart des candidats à l’apprentissage manuel se trouve être le « rebut » des collèges, c’est-à-dire l’échec de l’Education Nationale (et non des élèves) comment peut-on motiver certains jeunes des banlieues, qui n’ont pas bénéficié de l’égalité des chances dans leur environnement, à se lever à 5 heures du matin, prendre les transports pour aller soit au CFA soit sur le chantier, pour se faire traiter de nul  (quand le racisme latent ne s’ajoute pas à la dureté du travail ou de l’accueil). Quelquefois, il est plus tentant de participer à des marchés parallèles au bas de l’immeuble que de s’épuiser dans de telles conditions.
Et pourtant, ces jeunes devraient constituer une part de la future classe moyenne de la France.
Je constate autour de moi que la situation des étudiants est inique : universités laissées à l’abandon, obligation de travailler pour survivre, exploitation par les propriétaires (loyers trop élevés, exigences de garanties que les familles ne peuvent pas toujours donner). Je n’aborde pas le problème des étudiants chercheurs, pourquoi resteraient-ils en France ?
Il faudrait par ailleurs cesser de considérer l’entreprise comme un endroit « impur » pour les enfants et les étudiants. Les enseignants, les parents ont le devoir d’éveiller leur esprit critique :comment refuser des partenariats avec des entreprises et s’étonner ensuite que les jeunes fuient les filières où l’esprit d’entreprise est nécessaire pour se réfugier dans des études sans débouchés, parce que vouloir gagner de l’argent est déconsidéré ?


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