Rubriques
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Coût total (F Cfa)
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Mesures institutionnelles
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50 000 000
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Mesures techniques
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45 000 000
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Formation et Sensibilisation
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140 000 000
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Total
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235 000 000
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INTRODUCTION Contexte et justification du projet
Le Programme national d'eau potable et d'assainissement du Millénaire (PEPAM) est l'instrument par lequel le Gouvernement du Sénégal compte, d'ici 2015, atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement en matière d'eau potable et d'assainissement, en milieu urbain et en milieu rural.
Le PEPAM constitue le cadre programmatique global dans lequel l'ensemble des interventions réalisées au Sénégal doivent à l'avenir s'inscrire, en vue de contribuer à l'atteinte des objectifs nationaux fixés pour 2015, soit : pour l'eau potable, l'universalité de l'accès en milieu urbain et un taux d'accès de 82 % en milieu rural. Pour l'assainissement, un taux d'accès de 78 % en milieu urbain et de 59 % en milieu rural.
En milieu urbain, la stratégie du PEPAM s'articule autour de la mise en œuvre de réformes dites de «deuxième génération», prolongeant celles initiées dans le cadre du « Programme Sectoriel Eau » (PSE) puis du «Projet Eau à Long Terme» (PLT) et qui ont permis depuis 1996 d'améliorer de manière continue la qualité des services d'eau potable et d'assainissement.
En milieu rural, la stratégie du PEPAM marque une évolution en profondeur des méthodes de planification et de programmation des projets, de l'organisation et de la gestion du service de l'eau, et de la participation du secteur privé. Cette stratégie s'appuie sur un «cadre unifié d'interventions» constitué d'un socle commun d'outils et de règles de portée globale qui s'imposeront à tous les acteurs.
Ce cadre sera générateur de synergies et d'efficacité, encouragera et fédèrera les initiatives dans leur diversité, et garantira leur cohérence par rapport à la stratégie et au plan d'action pour atteindre les OMD, à travers la responsabilisation des partenaires et l'évaluation périodique de leur plan d’actions.
Les instruments du PEPAM sont principalement la lettre de politique sectorielle pour l'eau potable et l'assainissement en milieu urbain et rural, signée le 15 juillet 2005, qui consacre l'approche programmatique du PEPAM ainsi que ses orientations stratégiques.
La mise en œuvre du PEPAM pose un certain nombre de défis à relever. Les principaux enjeux et contraintes se situent: (i) pour l'hydraulique rurale, au niveau des capacités d'exécution, de l'accélération de l'application de la réforme et du processus de transfert de la maintenance au secteur privé, et de la mise en place de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE); (ii) pour l'hydraulique urbaine, dans la maîtrise des utilisations de l'eau, la réduction des disparités d'accès entre les usagers, la prise en charge de problèmes ponctuels de qualité physico-chimique, la réduction des fuites et la mobilisation de financement concessionnels; (iii) pour l'assainissement, dans la mobilisation de nouvelles ressources financières destinées prioritairement à la gestion des eaux usées , dans le maintien de l'équilibre financier durable du secteur et dans la mise en place de capacités d'exécution du volet rural.
La Banque mondiale a appuyé le processus de formulation du PEPAM en prenant en charge les services de consultant à travers les ressources du PLT et en participant activement à tous les ateliers de concertation et de validation.
L'objectif spécifique du projet qui fait l’objet du présent document est de contribuer à la réalisation des OMD dans les régions de Matam, Tambacounda et Saint-Louis.
Cependant, certaines activités prévues dans le cadre du programme peuvent avoir des effets négatifs plus ou moins sévères sur l’environnement, d’où la conduite de la présente évaluation environnementale et sociale.
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