Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



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M. le Président - Merci, Madame BARICHARD.
Pour à la fois des précisions, des éléments de réponse et insister toujours sur la place de ce dispositif dans la chaîne de l’innovation que nous portons, Madame MIALOT, vous avez la parole.

Mme MIALOT - Merci, Monsieur le Président.
Je remercie mes collègues pour la qualité de ce débat et pour leur engagement sur ce point particulier qui nous motive tous : le défi de l’emploi sur le territoire régional.
Cet appel à projets s’inscrit dans une politique globale de l’innovation.
Monsieur NOVELLI, je partage une partie de ce que vous dites sur les appels à projets. Vous remarquerez d’ailleurs que, dans les politiques que le Président m’a déléguées, vous voyez rarement des appels à projets parce que, pour moi, l’engagement pluriannuel est celui d’une collectivité comme la Région. Il inscrit des projets économiques dans la durée et c’est très important.
Cependant, à certains moments, il faut aussi avoir des outils particuliers qui vont stimuler d’une manière singulière, selon que le problème est immédiat, à moyen terme ou à long terme concernant l’innovation.
À travers la Stratégie régionale de l’innovation, le souci est de prendre en compte le court terme, c’est-à-dire l’appel à projets et nos aides par les contrats d’appui aux projets innovants, sur lesquels nous statuons tous les mois.
Nous nous engageons aussi sur le moyen terme, qui est la façon pour nous d’accroître la capacité d’innovation dans les entreprises de notre région ; on a évoqué le rôle des pôles de compétitivité et des clusters, mais j’y reviendrai.
Sur le long terme, on retrouve un autre engagement que nous avons pris plus récemment : l’appel à manifestations d’intérêt sur la recherche. Nous sommes là dans un temps beaucoup plus long. Nous ne pensons pas que, dans trois ou quatre ans, nous aurons des retombées sur l’économie régionale, mais dans dix ans, nous espérons en avoir. Dans des secteurs comme les biomédicaments, si nous ne lançons pas aujourd’hui, si nous n’appuyons pas, si nous ne donnons pas des moyens financiers accrus à la recherche régionale, nous sommes sûrs qu’aucun emploi sur la production ne s’installera dans la région.
C’est tout cet ensemble que nous avons souhaité faire en 2005 et que nous souhaiterons reprendre, comme l’a évoqué mon collègue Jean DELAVERGNE, avec la stratégie qui va être revue et que nous vous présenterons comme le deuxième élément, après l’international, pour développer les entreprises de notre région.
Permettez-moi, à ce moment particulier, de souligner que nous avons le Diagnostic Innovation Croissance. Toutes les entreprises de la région peuvent déjà faire ce premier bilan de savoir si, oui ou non, elles peuvent s’engager dans l’innovation. Ce diagnostic est réalisé non pas par tel ou tel consultant mais par l’ensemble des moyens, avec les consulaires, avec l’ARITT, l’Agence régionale d’innovation. Nous le menons pour qu’un premier contact s’établisse avec les entreprises concernant l’innovation ; il est vrai que les PME et PMI de notre région sont des entreprises noyées sous beaucoup de problèmes de gestion du personnel, d’avenir de l’entreprise, de gestion administrative ; l’innovation pourrait apparaître pour elles comme un élément secondaire, alors qu’elle est essentielle pour leur avenir.
La deuxième étape est le fonctionnement d’un réseau avec les consulaires. Les chambres de commerce se sont mobilisées à travers ces dispositifs (TrempoliNNo, Sensinno, Berrinnov, Innovia Touraine).
Nous avons des dispositifs d’accompagnement territorialisés, animés par l’ARITT, l’Agence régionale d’innovation et de transfert de technologie, que nous cofinançons avec l’État depuis de nombreuses années ; ce n’est pas une nouveauté du dernier gouvernement en place, nous les cofinançons avec l’État parce que nous croyons qu’il faut des outils. L’ARITT anime le Réseau Centre Innovation qui permet, avec l’ensemble des consulaires, de mobiliser les entreprises sur un accompagnement et d’éviter, parce qu’il y a toute une organisation informatique, que trois personnes de trois organismes différents défilent pendant trois mois pour aller parler de l’innovation. Toutes les visites sont répertoriées et chacun sait ce que fait l’autre. C’est un gain de temps pour l’entreprise et c’est une plus grande efficacité.
Tout cela, nous le devons à cette mobilisation concertée que nous avons mise en place.
Nous ne sommes pas sur un coup, nous sommes sur le déroulé complémentaire d’une démarche de fond à propos de l’innovation.
Deuxième élément qui m’apparaît révélateur : nous avons lancé une grande Conférence régionale de l’innovation tous les ans, au cours de laquelle nous faisons venir un intervenant. L’année dernière, c’était Monsieur GATTAZ. Nous ne savions pas qu’il allait devenir président du MEDEF. Finalement, nous avons eu le nez creux ! Il a été passionnant au sujet de l’innovation et de la territorialisation des actions. Cette année, nous aurons un grand designer qui va venir faire un exercice incroyable ; je vous invite à venir début novembre. À travers les prix de l’innovation qui seront remis, ce designer va dire de quelle manière il aurait vu ce produit transformé par le design.
Nous avons des écoles de design dans notre région. L’année dernière, à cette conférence, beaucoup de designers sont venus et ont dit : « Les produits sont formidables côté innovation, mais on aurait pu faire beaucoup mieux côté esthétique ! »
En direct, nous verrons de quelle manière notre designer veut transformer les produits innovants.
Toutes les délibérations sont secrètes, mais je vais quand même vous donner un élément qui n’est pas secret : la première année où nous avons délivré ce Prix régional de l’innovation, nous n’avons même pas fait d’appel à candidatures parce que nous avions peur de ne pas avoir beaucoup de candidats. Avec OSEO et l’ARITT, nous connaissions des entreprises innovantes et nous nous sommes mis d’accord pour donner les prix. La deuxième année, nous avions 30 candidats parce que nous avons ouvert un appel à candidatures. La troisième, nous en avions 90. Cette année, 140 entreprises régionales, qui avaient réalisé une innovation, ont voulu concourir pour avoir le Prix régional de l’innovation.
Tous les indicateurs sont dans une évolution positive. C’est ce qui nous réjouit, mais rassurez-vous, nous ne disons pas que nous avons fini, nous savons très bien que ce n’est pas le cas.
Troisième élément : je voudrais que l’on sorte de l’aspect caricatural sur le volet grandes et petites entreprises. Il est vrai que nos actions sont destinées aux petites entreprises, mais je vais vous livrer un chiffre. CENTRECO a mené une étude sur les entreprises à capitaux étrangers qui sont dans le territoire de notre région. Nationalement, elles sont 430 à avoir investi en France dont 160 sont présentes chez nous, avec un des établissements ou le seul qu’elles ont en France. Cela veut dire qu’en termes d’emploi et de développement économique dans notre région, ces entreprises à capitaux étrangers ont un impact excessivement significatif.
Les dernières implantations significatives que nous avons eues étaient des entreprises à capitaux étrangers. Ne boudons pas, pour des raisons diverses et variées, cet aspect du développement économique de notre territoire aux côtés de la sous-traitance.
Je comprends bien ce que disait Monsieur BRYNHOLE : des entreprises en position de donneur d’ordres ont souhaité que ce soit l’entreprise sous-traitante qui fasse des efforts d’innovation. Cependant, qu’est-ce qui était en jeu ? L’avenir de cette dernière.
Il est vrai que nous accompagnons des entreprises de la sous-traitance mais elles se consolident, accroissent leur valeur ajoutée et travaillent avec d’autres entreprises pour offrir un produit plus fini.
Je ne veux citer qu’un exemple, mais extrêmement significatif dans notre territoire : il s’agit du développement dans le secteur de l’aéronautique. Nous n’avons que des sous-traitants dans ce domaine, mais quelles belles entreprises innovantes ! Celles qui travaillent le plus sur l’allégement du poids de l’avion, par leur contribution à telle ou telle pièce, sont extraordinaires. Elles ont un carnet de commandes pour trois à cinq ans, ce qui est économiquement excessivement important pour notre territoire.
Je souhaitais que l’on ne simplifie pas nos raisonnements sur ces questions fondamentales de développement économique.
Quatrième élément : les faillites. Quand on en parle, il faut aussi évoquer la création. Nous avons diligenté avec l’INSEE, comme nous le faisons régulièrement, une étude qui porte sur les entreprises créées à partir de 2006 : que sont les entreprises à trois ans ? Que sont-elles à cinq ans ? Il est certain que la création d’entreprise s’est considérablement accrue dans la région à partir de 2009 ; cela ne surprendra pas Monsieur NOVELLI ! L’effet de l’auto-entreprise est très net, en partie d’ailleurs, mais seulement en partie, au détriment de l’artisanat…

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