L’architecture d’Antescofo couple la machine d’écoute avec un langage synchrone permettant de relier l’écriture du temps musical dans les partitions de musique mixte et son instantiation lors de la performance actuelle.
En 2011, nous avons augmenté la sémantique du langage d’Antescofo en étudiant plusieurs stratégies de synchronisation des groupes d’actions électroniques pour un meilleur rendu au moment de l’exécution. Cette étude, menée dans le cadre d’un travail de Master, a proposé une sémantique formalisant ces stratégies tout en prenant en compte la gestion des erreurs en temps réel (erreurs issues de la reconnaissance automatique ou du musicien sur scène) [Echeveste11a]. Ces résultats ont été présentés à la communauté des langages réactifs synchrones [Echeveste11c] et ont été intégrés dans le langage d’Antescofo.
Ce travail se poursuit avec la thèse de José Echeveste (UPMC, Dir. J.-L. Giavitto, encadrement A. Cont) entamée en septembre 2011. L’objectif est d’étendre le langage synchrone dédié d’Antescofo vers des stratégies de synchronisation et de rattrapage plus robustes et plus fines, de simplifier le moteur réactif afin de diminuer la charge de calcul, et d’intégrer des parties calculatoires plus complexes (gestion déclaratives d’événements logiques, horloges calculées, variables de flux) afin de proposer aux compositeurs une puissance d’expression plus grande. A plus long terme, cette recherche vise à comprendre et maitriser les relations temporelles entre les parties synchrones (e.g., flux audio) et asynchrones (e.g., événement de la partition) dans une œuvre interactive et à proposer de nouveaux types de couplages et de nouvelles dimensions créatives dans l’interaction.
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