Au programme Notions de base



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tarix26.10.2017
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Au programme...

  • Notions de base

    • information, support, document
    • typologie des documents
  • Cadre juridique

  • Le référencement bibliographique

    • intérêt
    • norme et variante dominante
    • formalisme
  • Organisation d’une bibliographie

  • Imports et exports de notices



Notion de support d’information

  • Définition Nature matérielle du document ; support sur lequel le document peut être enregistré, représenté ou communiqué.

  • Principale distinction : papier ou numérique.

  • Un même document peut être disponible sur des supports différents.



Notion de document

  • Définition « Ensemble formé par un support et une information, généralement enregistrée de façon permanente, et tel qu’il puisse être lu par l’homme ou la machine » (Organisation internationale de normalisation, ISO).

  • Un document est donc constitué :

    • d’un support (papier, plastique, numérique...) ;
    • d’un contenu informationnel (textes, images, données...).
  • Le document permet de conserver et de communiquer une information.

  • La notion de document tend à se complexifier avec la généralisation du numérique mais aussi avec l’évolution des technologies du web...



Droit des « œuvres de l’esprit »

  • Cadre général = législation du pays dans lequel le texte original a été publié. En France, c’est le code de la propriété intellectuelle.

  • Principe général : aucune utilisation d'une œuvre n'est possible sans l'autorisation préalable de l'auteur ou de ses ayants-droit.

  • Durée de couverture du droit des auteurs :

    • pendant toute la vie de l’auteur et les 70 ans qui suivent son décès ;
    • cas d’un article de périodique : pendant les 70 ans qui suivent la date de publication.
  • Au-delà de ce délai, l’œuvre « tombe » dans le domaine public et peut être reproduite sans autorisation.

  • © : symbole international du copyright.



Reproduction de citations longues

  • Relève de la législation sur le droits des auteurs => nécessité d’une autorisation de reproduction.

  • Problème : retrouver l’auteur ou ses ayants-droits. L’éditeur, s’il existe encore, est le meilleur contact. Il peut lui-même détenir les droits ou servir d’intermédiaire.

  • Faire un courrier précisant la citation, l’ouvrage dans lequel elle doit figurer, son objectif (pédagogique, scientifique) et le tirage prévu.

  • L’autorisation peut être accordée à titre gratuit ou payant.

  • Lorsque ni l’éditeur ni l’auteur n’ont pu être retrouvés, il faut indiquer « droits réservés ».



Reproduction de citation courte

  • Les législations nationales et internationales conviennent de l’importance de pouvoir citer des oeuvres pour exercer un travail critique dans des travaux scientifiques, universitaires ou politique.

  • C'est pourquoi le droit de citation courte constitue une exception au droit des auteurs. Sous réserve du respect des conditions de forme et de fond, un auteur ne peut s’opposer à la republication d'un extrait limité de son œuvre.



Qu’est-ce qu’une citation « courte » ?

  • Selon l’appréciation subjective du juge : de quelques lignes à 10%, voire 20% de l’œuvre.

  • Appréciation étayée par le respect des autres conditions :

    • la citation est brève par rapport à l’œuvre citée ;
    • la citation est brève par rapport au document dans lequel elle s'insère. Ce dernier doit être une nouvelle œuvre, elle-même structurée indépendamment de l'œuvre citée ;
    • la citation ne porte pas atteinte au droit moral ;
    • la finalité est effectivement « critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information » ;
    • l’exploitation de la citation ne tend pas à dissuader le lecteur de consulter l’œuvre citée. Elle incite à s’y reporter et plutôt qu’elle ne s’y substitue ;
    • la source et l’auteur sont correctement cités.


Droit des œuvres et Internet

  • Même si un document (texte, image, son, vidéo) est disponible sur Internet, sa reproduction totale ou partielle reste normalement régie par la législation relative au droits des auteurs => gratuit  libre

  • À proscrire : mettre en ligne sur votre site la copie d’un texte ou d’un fichier (doc, pdf, mp3...) téléchargé depuis le site d’un tiers !

  • En revanche, il est possible sans autorisation d’établir un lien hypertexte vers le document source.



Ouverture des droits : Creative Commons

  • Creative Commons (CC) = organisation à but non lucratif « consacrée à épandre le champ de travaux créatif pour les autres, afin de construire dans la légalité et le partage ».

  • Initiative issue du mouvement des logiciels libres mais s’étend également à d’autres productions : textes, images, sons et vidéos.

  • Il existe plusieurs types de licences qui permettent de graduer le niveau des droits de reproduction et d’exploitation d’une œuvre par des tiers, le droit d’auteur classique (copyright) étant plus restrictif.



Publication sous licence CC

  • Six types de licences, combinant trois critères :

    • utilisation commerciale autorisée ou non ;
    • modification autorisée ou non ;
    • obligation ou non de partager les œuvres dérivées sous les mêmes conditions de licence que l’œuvre initiale.
  • A minima, toute licence CC inclut le droit à la paternité de l’œuvre. => la source et l’auteur doivent toujours être clairement cités.

  • Exemples de publications sous licence CC :

    • les logiciels libres et leur documentation ;
    • l’encyclopédie Wikipedia ;
    • de nombreux blogs, dont les Écrans de veille en éducation de la VST...


Le référencement bibliographique

  • Publication / description et catalogage / référencement

  • Les normes bibliographiques

  • Généralités sur les références

  • Terminologie

  • La zone Auteur

  • La zone Titre

  • La zone Éditeur

  • L’année d’édition

  • Syntaxe détaillée, par type de document



Référencement des documents cités par un auteur

  • Indications nécessaires et suffisantes pour :

    • citer le document source auquel il se réfère ;
    • identifier celui-ci sans ambiguïté ;
    • permettre au lecteur de se reporter à cette source et, le cas échéant, d’y retrouver les citations exactes.
  • Dans le contexte scientifique, le référencement répond donc à une triple fonction :

    • restitution à César ce qui lui est dû ;
    • rigueur et transparence ;
    • reproductibilité / traçabilité du raisonnement ou de la démonstration.


Les normes bibliographiques

  • Il existe de nombreuses normes à usage des bibliothécaires et documentalistes (catalogage...).

  • Mais, selon les formateurs de la BNF : « […] pour un public plus large que les professionnels des bibliothèques et de la documentation, les normes relatives à la citation des publications imprimées (Z 44-005 correspondant à ISO 690-1) et électroniques (ISO 690-2) permettent de fournir aux étudiants, auteurs et éditeurs un guide précieux pour réaliser des bibliographies précises et exploitables par leurs lecteurs » (BNF, 2005).

  • Les normes ISO 690-1 et 690-2 sont des normes internationales, élaborées par l’International Standard Organisation. La norme Z 44-005 est la norme française qui équivaut à la norme ISO 690-1. Elle émane de l’Afnor.



Dans la pratique…

  • Pour des raisons de lisibilité, la norme ISO 690-1 est souvent mise en application moyennant deux concessions mineures, dans un souci de meilleure lisibilité.

  • À l’INRP, le service des publications a adopté cette variante dominante des normes ISO 690.

  • La VST s’est alignée sur les pratiques du service des publications.

  • Cependant, ce sont toujours les consignes de l’éditeur qui doivent être respectées (cf. consignes aux auteurs imposées par les revues).



Généralités sur les références

  • Une référence bibliographique :

    • varie selon le type (ouvrage, articles, congrès…) et le support (papier, web, cédérom…) du document auquel elle se rapporte ;
    • est constituée d’éléments (auteur, titre, édition,…) indispensables au bon signalement. Ces éléments doivent respecter un ordre précis. Ils doivent être recherchés sur les pages de titre et de couverture du document ;
    • doit être présentée de façon homogène en respectant les indications de ponctuation et de style (normal / italiques) du modèle.


Nomenclature des documents scientifiques



Terminologie du référencement



Auteur, personne physique

  • syntaxe ISO / INRP : NOM Prénom NOM_1 Prénom_1 et NOM_2 Prénom_2

  • BROADFOOT Patricia et OSBORN Marylin

  • Rappel : nom = last name, prénom = firstname.



Auteurs multiples

  • Respecter l’ordre des noms tel qu’il figure dans le document source.

  • Jusqu’à trois, on indique le nom de chaque auteur.

  • Au-delà de trois, on mentionne le premier auteur ou les trois premiers auteurs et on ajoute et al. à la fin (de l’expression latine « et alii » = « et les autres »).

    • BROADFOOT Patricia, OSBORN Marylin, McNESS Elizabeth et al.
    • ou
    • BROADFOOT Patricia et al.


Organisme auteur

  • Indiquer le nom de l’organisme tel qu’il apparaît dans le document source.

  • Les noms d’organismes internationaux peuvent être traduits en français.

    • Organisation de coopération et de développement économiques (ou OCDE)
    • Unesco
  • En revanche, ne pas traduire les noms d’organismes d’un pays étranger. On peut préciser la ville et le pays entre ().

    • Office National des Statistiques (Alger)
    • Centro de Investigación y Documentación Educativa (Madrid)
    • Asociacion Interprofesional para el Desarrollo Agrario (Saragosse, Espagne)
  • Pour un ministère étranger, placer d’abord le nom du pays.

    • Espagne : Ministerio de Educación


Absence d’auteur

  • Ne pas écrire « Anonyme ».

  • La zone auteur doit simplement être laissée vide.



Titre et sous-titre : deux cas

  • Cas 1. Le document est un tout : livre, revue, rapport, thèse...

  • Titre{ : sous-titre}

    • Quelle mixité pour l'école ?
    • L’école à journée continue : fil rouge pour une mise en œuvre à l’usage des communes
  • Cas 2. Le document est une partie d’un tout : chapitre de livre, article de revue, intervention à un colloque.

  • « Titre{ : sous-titre} »

    • « Piloter par les résultats »
    • « Public-privé : quelle différence ? »


Titres étrangers

  • Le titre est reproduit dans la langue source :

    • E-learning strategies of higher education institutions
    • « What do we know about developing school Leaders? »
    • Ligado na galera : Juventude, violência e cidadania
  • Lorsque le titre est dans une langue latine mais peu commune, on le fait suivre de sa traduction entre crochets.

    • F Gümrük birligi ve türk gida endüstrisi [L’industrie alimentaire turque et l’union douanière]
  • Lorsque le titre est dans une langue non latine, on le remplace par sa traduction entre crochets.

    • [La théorie des crises et l’expérience grecque]


Lieu d’édition et éditeur

  • Syntaxe ISO : Ville_d’édition : Nom_éditeur{, collection}

    • Lyon : Institut national de recherche pédagogique
    • Saint-Fons : Institut national de recherche pédagogique
    • Paris : La documentation française, coll. Documents d’études
    • London : RoutledgeFalmer
    • Valencia : Generalitat Valenciana
    • New York : Scholastic Fondation
    • Paris : Armand Colin, coll. 128
  • Ne pas confondre le lieu d’édition et le lieu d’impression, qui figure dans la zone « achevé d’imprimer ». Les infos sur l’imprimeur n’ont pas d’intérêt dans une référence bibliographique.



Éditeur : cas particuliers

  • Coédition : Lieu_ed1 : Nom_ed1 ; Lieu_ed2 : Nom_ed2

    • Paris : Éditions du Cerf ; Québec : Presses de l’université Laval
  • Pour les thèses et mémoires non publiés, l'établissement de soutenance remplace l'éditeur :

    • Lyon : Institut national des sciences appliquées


Année d’édition

  • L’année à prendre en compte est celle qui figure à côté du symbole © du copyright.

  • L’année mentionnée est celle du document consulté : ce n’est donc pas forcément celle de la première édition. Il peut donc être utile d’ajouter à la fin de la référence la mention de la première édition, entre parenthèses.

    • (1re éd. 1879)


Syntaxe détaillée par type de document

  • Monographie

  • Contribution à une monographie

  • Périodique

  • Article de périodique

  • Acte de colloque

  • Littérature grise

  • Rapport

  • Contribution à un colloque

  • Thèse, HDR, mémoire d’étudiant

  • Document en ligne



Monographie

  • Définition Ouvrage formant un tout, en un ou plusieurs volumes, paraissant en une seule fois ou selon un plan fixé à l’avance.

  • Distinction importante :

    • ouvrage écrit par un seul auteur ou par plusieurs auteurs écrivant d’une même plume (on ne peut distinguer les apports respectifs de chacun), => mono-graphie au sens strict.
    • ouvrage qui réunit un ensemble de contributions d’auteurs différents, placées sous la responsabilité éditoriale d’une ou plusieurs personnes, => ouvrage collectif.


Monographie au sens strict

  • Ouvrage écrit par un seul auteur ou par plusieurs auteurs écrivant d’une même plume (on ne peut distinguer les apports respectifs de chacun).

  • Norme ISO / INRP : [zone auteur] [année]. [zone titre]. [zone éditeur].

    • CÉDELLE Luc (2008). Un plaisir de collège. Paris : Seuil.
    • BOURDIEU Pierre et PASSERON Jean-Claude (1985). Les héritiers : les étudiants et la culture. Paris : Éditions de Minuit (1re éd. 1964).


Ouvrage collectif

  • Ouvrage qui réunit un ensemble de contributions d’auteurs différents, placées sous la responsabilité scientifique et/ou éditoriale d’une ou plusieurs personnes. => la couverture indique une mention de type « sous la direction de », « coordonné par » ou encore « edited by »…

  • Le ou les noms à placer dans la zone auteur = nom(s) du ou des responsables éditoriaux, suivi(s) de la mention (dir.).

    • THOMAS Gary et PRING Richard (dir.) (2004). Evidence-Based Practice in Education. Maidenhead : Open University Press.
  • En français, la mention (dir.) se substitue à toute autre mention pouvant apparaître sur l’ouvrage : coord., ed., eds (= editor(s) anglais).



Contribution à une monographie

  • Le référencement de la partie fait nécessairement apparaître une référence au document hôte.

  • Norme ISO / INRP : {auteur_partie} {titre_partie} (année). In {auteur_ouvrage}. {titre_ouvrage}. {zone éditeur}, {pages de la partie}.

    • PERRETI André de (1992). « De la pratique réflexive à la méthodologie de l’enseignement ». In Hassenforder Jean (dir.). Vers une nouvelle culture pédagogique : chemins de praticiens. Paris : INRP ; L’Harmattan, p. 19-22.
  • A noter : « p. x-y » et non « pp. x-y »



Périodique

  • Définition : publication en série dont la périodicité est généralement inférieure à un an et dont les livraisons se caractérisent par la diversité du contenu et des contributions, aussi bien dans chaque numéro que d’un numéro à l’autre.

  • Pour citer la totalité d’un numéro de revue (norme ISO / INRP) : TITRE_DU_PÉRIODIQUE (année). Tomaison ou volume, numéro{ : « titre du numéro »}, {période,} année.

    • REVUE FRANÇAISE DE PÉDAGOGIE (2006). N° 153 : « Décrire, analyser, évaluer les pédagogies nouvelles », janv.-mars.


Périodique

  • Certaines revues ont une numérotation à deux niveaux : un volume contient n numéros (issues, en anglais). Par exemple, un volume par an et six numéros par volume.

  • Dans les documents anglophones, les numéros de revues sont souvent indiqués sous la forme : x(y). La transcription correcte est : vol. x, n° y.

    • JOURNAL OF CURRICULUM STUDIES (2004). Vol. 36, n° 3 : « Curricular reform in schools ».


Article de périodique

  • Texte indépendant constituant une partie d’une publication périodique.

  • Syntaxe ISO / INRP : [zone auteur] (année). [zone titre_article]. Titre_du périodique, volume, numéro, {période,} pages.

    • AGULHON Catherine (2007). « La profession-nalisation à l'université, une réponse à la demande sociale ? ». Recherche et formation, n° 54, p. 11-27.


Actes de colloque

  • Si les actes sont publiés chez un éditeur et commercialisés en librairie, ils sont traité comme une monographie :

    • BROUDOUX Evelyne et CHARTRON Ghislaine (dir.) (2008). Traitements et pratiques documentaires : vers un changement de paradigme ? Actes de la deuxième conférence Document numérique et Société, 2008. Paris : ADBS éditions.
    • Société de psychanalyse freudienne (2006). Invention du féminin : actes de colloque, 18 et 19 novembre 2000. Paris : Campagne première.


Actes de colloque

  • Si les actes sont édités mais non disponibles dans le réseau des libraires :

    • Syntaxe ISO / INRP : [Organisateur] (année). Titre{ : sous-titre}, ville_colloque, dates_colloque. [zone éditeur].
    • Réseau d’étude sur l’enseignement supérieur (2007). Les universités et leurs marchés : Conférence internationale du RESUP, Paris, 1-3 février 2007. Bordeaux : RESUP.


Actes de colloque : remarques

  • Il n’est pas toujours facile de distinguer l’organisateur et l’éditeur.

  • Attention : l’organisateur n’est pas l’institution qui héberge la manifestation mais celle qui en porte la responsabilité scientifique.

    • Association des inspecteurs et directeurs d’Écoles primaires de la Suisse romande et du Tessin (2005). Savoir lire, un défi permanent : actes du séminaire 2005 de l'AIDEP, Neuchâtel, 24-25 novembre 2005. Neuchâtel : IRDP.
  • Il est d’usage d’assimiler à un colloque toute réunion scientifique d’envergure nationale ou internationale, quelle que soit son appellation : colloque, congrès, conférence, symposium, séminaire, rencontres, entretiens...



Contribution à un colloque

  • Si la contribution est éditée dans le cadre des actes du colloque :

    • Syntaxe ISO / INRP : [zone auteur(s)_contribution] (année). [zone titre contribution]. In [Organisateur]. Titre_colloque{: sous-titre}, ville_colloque, dates_colloque. [zone éditeur], pages.
    • Croché Sarah (2007). « Processus de Bologne : nouveaux acteurs, nouveaux réseaux, nouveaux équilibres européens et nationaux dans l’enseignement supérieur ». In Association des enseignants et chercheurs en sciences de l’éducation. Congrès international Actualité de la recherche en éducation et formation 2007, Strasbourg, 28-31 août 2007. Nanterre : AECSE.


Contribution à un colloque

  • Si la contribution n’est pas éditée dans le cadre des actes du colloque mais qu’elle est simplement diffusée par son auteur, la responsabilité éditoriale de l’organisateur du colloque ne peut pas être invoquée dans la référence. => le document est alors considéré comme une communication personnelle.



Littérature grise

  • Définition Afnor : « Tout document dactylographié ou imprimé, produit à l’intention d’un public restreint, en dehors des circuits commerciaux de l’édition et de la diffusion et en marge des dispositifs de contrôle bibliographiques. »

  • La norme IS0 690 ne propose pas de modèle de syntaxe pour ce type de documents. => On se débrouille avec les informations disponibles, en s’inspirant du modèle des monographies. Il peut être utile de préciser :

    • l’importance matérielle du document (nombre de pages) ;
    • la mention « non publié », à la fin de la référence.
  • Actuellement, c’est l’indication d’un accès à une version en ligne qui donne vraiment du sens au référencement de ces documents de travail, dont les contours sont incertains d’un point de vue bibliographique.



Rapport

  • Document qui présente les résultats d’une recherche, d’une enquête ou d’une étude et qui est soumis initialement à la personne ou à la collectivité qui l’a commandité. En règle générale, les rapports ne sont ni commercialisés, ni disponibles en librairie.



Rapport : syntaxe

  • Similaire à celle d’une monographie. Deux nuances :

    • la responsabilité scientifique / éditoriale est souvent endossée par la collectivité qui a commandité le rapport => c’est le commanditaire qui doit apparaître comme « auteur », et non le rédacteur du rapport ;
    • il peut être intéressant d’ajouter, après la mention de l’éditeur, l’importance matérielle du rapport.
      • Ministère de l’Éducation nationale et Ministère de la Recherche (2001). Pour un programme stratégique de recherche en éducation : rapport remis à MM. les ministres de l’Éducation nationale et de la Recherche par le Groupe de travail constitué par M. Antoine Prost. Paris : Ministère de l’Éducation nationale ; Ministère de la Recherche, 78 p.
  • Dans une autre édition, la responsabilité d’auteur peut apparaître différemment :

      • PROST Antoine (2002). Pour un programme stratégique de recherche en éducation : rapport aux ministres de l’Éducation nationale et de la Recherche. Paris : La documentation française, Coll. Rapports officiels.
      • => document considéré et traité comme monographie.


Thèse, HDR et mémoire d’étudiant

  • Syntaxe : NOM Prénom (année). Titre : sous-titre. Nature du mémoire, discipline. Ville : Établissement.

    • BLANC Georges (1995). Jaurès philosophe : le Cours de philosophie d'Albi (1882-1883) et son rôle dans la formation de la pensée de Jaurès. Thèse de doctorat, philosophie. Toulouse : Université Toulouse 2 Le Mirail.
  • Note : la norme IS0 690-1 ne propose pas de modèle pour ce type de document. C’est donc la pratique dominante qui est donnée ici.



Thèse, HDR et mémoire d’étudiant

  • Lorsque l’on connaît le nom du directeur de thèse, cette information peut être intéressante, selon le contexte => à placer après la discipline.

    • TENRET Élise (2008). L’école et la croyance en la méritocratie. Thèse de doctorat, sociologie, sous la direction de Marie Duru-Bellat. Dijon : Université de Bourgogne.
  • Si la thèse est publiée chez un éditeur, le document qui en résulte doit être considéré comme une monographie (c’est souvent une version remaniée de la thèse, et non le texte intégral qui a fait l’objet de la soutenance).



Document également disponible en ligne

  • Tout document ayant une existence physique et dont une version électronique est également disponible en ligne.

  • À la fin de la référence bibliographique (dont la syntaxe propre dépend du type du document), il convient d’ajouter la mention : Disponible en ligne : (consulté le date).

    • BILDER Geoffrey (2006). « In Google We Trust ». Journal of Electronic Publishing, vol. 9, n° 1, février. Disponible en ligne : (consulté le 7 janvier 2006).


Document uniquement disponible en ligne

  • Syntaxe : NOM Prénom (année). « Titre : sous-titre », site éditeur. En ligne : (consulté le date).

    • FEYFANT Annie (2008). « Efficacité et/ou équité : faut-il arbitrer ? ». Écrans de Veille en éducation. En ligne (consulté le 27 décembre 2008) : .


Organisation de la bibliographie finale

  • La bibliographie complète associée à une production de recherche doit être placée à la fin du document.

  • La collection des références est classée par ordre alphabétique d’auteur. => les références sans nom d’auteur, qui commencent directement par la date d’édition, figurent en premier ; => lorsqu’il y a plusieurs références d’un même auteur, les plus anciennes sont placées avant les plus récentes.

  • A proscrire (sauf raison valable) : classement de la bibliographie par type de document. Les ouvrages, les articles, les rapports, etc. = une gêne plutôt qu’une aide pour le lecteur !



En pratique...

  • Il existe de plus en plus d’outils qui permettent de constituer et de gérer une bibliographie, dans le cadre de réseaux sociaux.

  • La VST utilise WIKINDX depuis 2005, plateforme de bibliographie collaborative en ligne. Logiciel libre mais qui nécessite une installation sur le serveur.

  • La consultation de ces notices est ouverte à tous.

  • Toutes les références citées dans les dossiers VST renvoient à une notice sur Wikindx. => accès aux infos détaillées + résumé => facilite l’actualisation des liens, sur la notice et non dans le texte du dossier.



En pratique...

  • Il existe d’autres outils en ligne : Zotéro, CiteULike...

  • Un format d’échange entre les différentes plateformes s’impose : BibTex.

  • Sur de nombreux sites (bibliothèques, éditeurs), on peut exporter une référence au format BibTex pour la récupérer dans son propre espace bibliographique.

  • Format BibTex disponible sur :

    • Amazon, ArXiv, Google Scholar, Hal, IngentaConnect, Jstor, ScienceDirect, SpringerLink, etc.
    • Prochainement : depuis le Sudoc (annoncé fin 2009).
  • Principe simple : par copier-coller.



Export BibTex depuis Google Scholar

  • Paramétrer Google Scholar en cochant l’option dans les Préférences

  • L’option d’export apparaît dans les résultats



Export d’une notice au format BibTex

  • Vérifier la notice avant l’export :

    • Pour supprimer les mots clés proposés ;
    • Pour vérifier l’intégrité des données contrôlées : auteurs, éditeurs, collections.
  • Passer la notice en revue après l’import :

    • Pour compléter éventuellement les informations manquantes, Bibtex étant moins détaillé que les grilles de saisie.


Import BibTex dans Wikindx



Export BibTex depuis Hal SHS

  • Accès Hal SHS



DOI : Digital object identifier

  • Un identifiant pérenne pour des documents en ligne (en libre accès ou en accès payant).

  • La plupart des articles de revues sont désormais pourvus d’un DOI.

  • Visualisation du DOI d’un article :

    • Exemple : accès aux abonnements de revues, sur le site de la bibliothèque de l’INRP.
  • Accès au site du DOI System pour retrouver un article à partir de son n° de DOI.



Exporter une bibliographie

  • L’intérêt des outils de gestion de bibliographie : possibilité d’export d’une sélection de notices vers un document texte (rapport, article...).

  • Deux paramètres pour l’export :

    • le style de présentation de la bibliographie ;
    • le format d’export (rtf, html, pdf...).
  • La plupart des outils étant américains, le style correspondant aux normes Z 44-005 / ISO 690-1 et 2 n’est généralement par disponible...

  • Sur Wikindx, nous l’avons paramétré ; sur d’autres outils, il faut choisir le style qui s’approche le mieux...

  • Les styles proposés sont souvent ceux imposés par telle ou telle revue anglosaxonne...



Exemple d’export depuis Wikindx

  • Accès Wikindx

  • Sélection des notices sur un mot-clé, par exemple.

  • Export au format RTF

  • Récupération dans un logiciel de traitement de texte



Bibliographie... de la formation

  • (2000). Guide pour la recherche d’information. Montpellier : Commission Information scientifique et technique Agropolis. En ligne (consulté le 9 décembre 2009) : .

  • (2008). Guide de méthodologie documentaire. Rennes : SCD Université Rennes 2 ; URFIST Bretagne Pays-de-Loire. En ligne (consulté le 9 décembre 2009) : .

  • Bibliothèque nationale de France (2005). Normes fondamentales : formation des bibliothécaires et documentalistes. En ligne : (consulté le 9 décembre 2009).

  • BOUDIA Dalila et NADJI Fatima (2004). Guide de gestion des références bibliographiques : Rédaction et citation. Lyon : INSA de Lyon. En ligne : (consulté le 9 décembre 2009).

  • MAUTRÉ Laurent (2006). Guide de présentation des notes et références bibliographiques. Angoulême : Institut de formation en soins infirmiers d'Angoulême. En ligne : (consulté le 9 décembre 2009).



Sitographie

  • « Présenter une bibliographie ». Guide de recherche en bibliothèque, BNF.

  • À télécharger dans le dossier formation : Composition d’une bibliographie VST-INRP.pdf





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